Le blog du Temps de l'Immaculée.

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L'Eglise demain, pour une vraie réforme.

02/01/2025

L'Eglise demain, pour une vraie réforme.

Voici l’introduction :

 

Tout mon propos dans les pages qui suivent sera d’appeler de mes vƓux un vrai renouveau de l’Église. MĂȘme si son Seigneur permet que la trahison, ou tout simplement la lĂąchetĂ© mondaine de ses enfants, paraissent en mesure de faire chavirer la barque, l’Épouse du Christ, sainte et immaculĂ©e, ne mourra pas. Lorsqu’elle parviendra, avec ses pasteurs, pape et Ă©vĂȘques, mus par la grĂące de Dieu et soutenus par les mĂ©rites des saints, Ă  Ă©carter le dĂ©sordre qui l’afflige, elle aura Ă  mettre en Ɠuvre une rĂ©gĂ©nĂ©ration, une rĂ©forme salvatrice. Mais dĂ©jĂ , des Ă©vĂȘques, des prĂ©lats, des cardinaux peuvent poser des jalons pour cette renaissance. Ils le doivent mĂȘme, de maniĂšre d’autant plus urgente que nous sommes dans une situation qui est, Ă  bien des Ă©gards, celle d’un catholicisme en Ă©tat de survie.

 

Il se rĂ©duit toujours plus Ă  un « petit troupeau », qu’on peine d’ailleurs Ă  distinguer de la masse des hommes de ce temps, du moins en Occident, car en d’autres parties du monde il reste bien vivant et est parfois mĂȘme en croissance. Mais Rome, sa tĂȘte, est en Occident. La vie des chrĂ©tiens est celle d’une minoritĂ© moralement persĂ©cutĂ©e, de maniĂšre latente ou ouverte, par une sociĂ©tĂ© moderne qui a exclu l’Épouse du Christ et les pousse Ă  abdiquer leur qualitĂ© de membres d’une race Ă©lue, d’un sacerdoce royal, d’une nation sainte (1 Pierre, 2, 9). Certes, ils sont dans une situation au fond normale pour des disciples du Christ, dans le monde sans ĂȘtre du monde. Mais avec cette prĂ©cision que le monde qui les enserre est le monde moderne.

 

Car pour la modernitĂ©, qui plus est pour la modernitĂ© en sa phase extrĂȘme, la vocation de l’Église Ă  baptiser les nations et Ă  les faire entrer dans l’unique voie est une prĂ©tention d’une Ă©trangetĂ© radicale. Et c’est justement la conscience que l’Église n’est pas une association religieuse parmi d’autres que les chrĂ©tiens ont Ă  recouvrer, mĂȘme si un enseignement nouveau les induits Ă  rĂ©duire l’unique Épouse du Christ Ă  la maniĂšre de la JournĂ©e d’Assise. En d’autres termes, pour le dire d’emblĂ©e, la revitalisation du catholicisme est d’abord au prix thĂ©ologique et spirituel d’une sortie de l’« Ă©tat Vatican II ».

Le silence de Marie, MĂšre de Dieu

01/01/2025

Le silence de Marie, MĂšre de Dieu

n ce premier jour de l’AnnĂ©e Sainte, l’Église nous invite Ă  contempler une nouvelle fois l’étable de BethlĂ©em d’oĂč a jaillit "un sillage de lumiĂšre, d’amour, de vĂ©ritĂ©" (BenoĂźt XVI) qui a envahi les siĂšcles jusqu’à aujourd’hui. Avec les bergers, hĂątons-nous et dĂ©couvrons "Marie et Joseph, avec le nouveau-nĂ© couchĂ© dans la mangeoire" (Lc 2, 16). Cependant, dans l’étable, ce sont les bergers qui parlent. Ils racontent "tout ce qui leur avait Ă©tĂ© annoncĂ© au sujet de cet enfant" (Lc 2, 17) tandis que Marie et Joseph gardent le silence. En tant que mĂšre de JĂ©sus, Marie aurait pourtant tant de choses Ă  dire ! Le mĂȘme paradoxe apparaĂźt au jour de la PentecĂŽte : forts de l’Esprit saint, les apĂŽtres annoncent Ă  tous les merveilles de Dieu tandis que la mĂšre de JĂ©sus qui est lĂ  ne dit pas un mot. Elle aurait pourtant beaucoup de choses Ă  dire puisqu’elle est la seule personne qui a accompagnĂ© JĂ©sus de la crĂšche jusqu’à la croix.

 

Comment comprendre ce silence de Marie ?


L’évangĂ©liste saint Luc lĂšve le voile lorsqu’il prĂ©cise : "Marie, cependant, retenait tous ces Ă©vĂ©nements et les mĂ©ditait dans son cƓur" (Lc 2, 19). C’est vrai que la Vierge aurait beaucoup de choses Ă  rĂ©vĂ©ler, une somme de dĂ©tails qui ne sont pas dans les Ă©vangiles, de nombreux souvenirs inĂ©dits. Cependant, elle ne dit rien car elle se sait face Ă  un mystĂšre qui la dĂ©passe infiniment, un mystĂšre insondable qu’elle n’a pas fini de pĂ©nĂ©trer et de dĂ©couvrir. Elle ne peut s’approprier le mystĂšre, l’enfermer dans sa propre expĂ©rience du moment, dans ses propres sentiments, dans sa subjectivitĂ©.  

 

Pour elle, retenir ces Ă©vĂ©nements et les mĂ©diter dans son cƓur, ce n’est pas seulement se souvenir d’évĂ©nements passĂ©s comme lorsque l’on regarde un album de photos. Ce n’est pas d’abord rĂ©flĂ©chir pour retenir des leçons morales de son expĂ©rience. C’est accueillir le MystĂšre de l’Incarnation. 

 

Dans sa mémoire spirituelle


Au travers des Ă©vĂ©nements, la Vierge priante saisit ce qui demeure, c’est-Ă -dire la grĂące, le don de Dieu. Dans cette mĂ©moire spirituelle, l’Esprit saint lui rĂ©vĂšle le vrai sens des Ă©vĂ©nements, la prĂ©sence de Dieu dans sa vie et dans le monde. Elle prend davantage conscience encore de la mission qu’elle a acceptĂ©e lorsqu’elle a rĂ©pondu "Fiat" Ă  l’ange du Seigneur au jour de l’Annonciation. Saint AmĂ©dĂ©e de Lausanne imagine ce que Dieu le PĂšre dit au cƓur de Marie : "Je t’ai choisie, toi, parmi toutes les crĂ©atures, je t’ai bĂ©nie entre toutes les femmes. Voici que je t’ai donnĂ© mon Fils en dĂ©pĂŽt, je t’ai confiĂ© mon unique ! Ne crains pas d’allaiter celui que tu as engendrĂ©, d’élever celui que tu as mis au monde. Sache qu’il n’est pas seulement ton Dieu, mais encore ton Fils. C’est mon Fils et c’est ton Fils, mon Fils par la divinitĂ©, ton fils par l’humanitĂ© qu’il a assumĂ©e." Dans le silence, sa foi grandit et s’affermit. Prolongeant sa mĂ©ditation, l’Église proclamera comme une vĂ©ritĂ© de foi que Marie de Nazareth est "MĂšre de Dieu" (ThĂ©otokos) lors du concile d’EphĂšse en 431. C’est l’origine de la fĂȘte de ce jour qui conclut l’octave de la NativitĂ© du Seigneur.

 

La mission de l’Église


À la suite de la Vierge Marie, l’Église depuis 2.000 ans conserve ces mĂȘmes Ă©vĂ©nements et les mĂ©dite. Ce n’est pas un simple souvenir, ni le seul tĂ©moignage d’une expĂ©rience. La mission de l’Église est de garder cet Ă©vĂ©nement central de l’histoire du monde qui est la venue du Verbe dans la chair. "Le Verbe s’est fait chair et il a habitĂ© parmi nous !" (Jn 1, 14). Si nous cessons de retenir cet Ă©vĂ©nement, si nous en perdons la mĂ©moire spirituelle, nous risquons d’ĂȘtre emportĂ©s par le flot des actualitĂ©s du monde, par le tourbillon des informations, par les vagues d’images qui inondent nos Ă©crans et nos mĂ©moires jusqu’à saturation. BallotĂ©s ainsi, nous risquerions de courir en vain derriĂšre la derniĂšre mode ou la derniĂšre idĂ©ologie. 

Comme chrĂ©tiens, nous vivons au rythme de la vie du Christ dont nous cĂ©lĂ©brons les mystĂšres pendant toute l’annĂ©e. Ainsi, nous entrons dans l’intimitĂ© de celui qui nous appelle, nous pardonne et nous relĂšve. Dans le silence du recueillement, grandit la foi et l’espĂ©rance en JĂ©sus, Seul Sauveur des hommes.

 

Le mémorial des événements du salut


La messe est le moment par excellence oĂč l’Église se rassemble pour cĂ©lĂ©brer le mĂ©morial des Ă©vĂ©nements du salut. C’est le mĂȘme Christ qui se rend prĂ©sent Ă  chaque eucharistie accomplissant sa promesse : "Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde" (Mt 28, 20). DĂ©jĂ , l’Église vit de l’éternitĂ©. Autour de l’autel, elle est unie Ă  la JĂ©rusalem nouvelle qui chante la gloire de Dieu. 

À l’aube de l’AnnĂ©e Sainte, confions-nous avec ces mots du pape François Ă  la Vierge Marie qui retenait ces Ă©vĂ©nements et les mĂ©ditait dans son cƓur :

MÚre du silence, qui garde le MystÚre de Dieu, libÚre-nous de l'idolùtrie du présent à laquelle se condamne celui qui oublie.
Purifie les yeux des pasteurs avec le collyre de la mĂ©moire et nous retournerons Ă  la fraĂźcheur des origines, pour une Église priante et pĂ©nitente

 

Source : Aleteia

C'est "non négociable" !

01/01/2025

C'est "non négociable" !

Au dĂ©but d’une nouvelle annĂ©e accordĂ©e par le Seigneur, il est bon de lever le regard de notre cƓur vers Marie. En tant que MĂšre, elle nous renvoie Ă  notre relation avec son Fils, elle nous ramĂšne Ă  JĂ©sus, elle nous parle de JĂ©sus, elle nous conduit Ă  JĂ©sus. C’est pourquoi, la SolennitĂ© de la TrĂšs Sainte Vierge Marie MĂšre de Dieu nous plonge Ă  nouveau dans le MystĂšre de NoĂ«l : Dieu s’est fait l’un de nous dans le sein de Marie. Et il nous est rappelĂ© aujourd’hui, Ă  nous qui avons ouvert la Porte Sainte pour commencer le JubilĂ©, que

« Marie est la porte par laquelle le Christ est entrĂ© dans ce monde » (Saint Ambroise, ÉpĂźtre 42, 4 : PL, VII).

L’apĂŽtre Paul rĂ©sume ce mystĂšre en affirmant que « Dieu a envoyĂ© son Fils, nĂ© d’une femme » (Ga 4, 4). Ces mots – “nĂ© d’une femme” – rĂ©sonnent dans nos cƓurs aujourd’hui et nous rappellent que JĂ©sus, notre Sauveur, s’est fait chair et s’est rĂ©vĂ©lĂ© dans la fragilitĂ© de la chair.

 

NĂ© d’une femme. Cette expression nous renvoie tout d’abord Ă  NoĂ«l : le Verbe s’est fait chair. L’apĂŽtre Paul en prĂ©cisant qu’Il est nĂ© d’une femme, Ă©prouve presque le besoin de nous rappeler que Dieu s’est vraiment fait homme dans des entrailles humaines. Une tentation fascine un grand nombre aujourd’hui, qui pourrait sĂ©duire Ă©galement nombre de chrĂ©tiens : imaginer ou se fabriquer un Dieu “abstrait” liĂ© Ă  une vague idĂ©e religieuse, Ă  un bon sentiment passager. Au contraire, Il est concret, Il est humain. Il est nĂ© d’une femme. Il a un visage et un nom, et Il nous invite Ă  entretenir une relation avec Lui. Le Christ JĂ©sus, notre Sauveur, est nĂ© d’une femme ; Il est fait de chair et de sang ; Il vient du sein du PĂšre, mais Il s’incarne dans le sein de la Vierge Marie ; Il vient du haut des cieux mais Il habite dans les profondeurs de la terre ; Il est le Fils de Dieu, mais Il se fait Fils de l’homme. Image du Dieu Tout-Puissant, Il vient dans la faiblesse et, bien qu’Il soit sans tache, « Dieu, pour nous, l’identifiera au pĂ©chĂ© » (2 Co 5, 21). Il est nĂ© d’une femme et Il est l’un de nous. C’est pour cette raison qu’Il peut nous sauver.

 

NĂ© d’une femme. Cette expression nous parle aussi de l’humanitĂ© du Christ qui se rĂ©vĂšle dans la fragilitĂ© de la chair. S’Il est descendu dans le sein d’une femme, pour naĂźtre comme toutes les crĂ©atures, Il se montre dans la fragilitĂ© d’un Enfant. C’est pourquoi les bergers, voyant de leurs propres yeux ce que l’Ange leur avait annoncĂ©, ne trouvent pas de signes extraordinaires ni de manifestations grandioses, mais « ils dĂ©couvrent Marie et Joseph, avec le nouveau-nĂ© couchĂ© dans la mangeoire » (Lc 2, 16). Ils trouvent un nouveau-nĂ© sans dĂ©fense, fragile, qui a besoin des soins de sa mĂšre, besoin de langes et de lait, de caresses et d’amour. Saint Louis-Marie Grignon de Montfort dit que la Sagesse divine

 

« n’a pas voulu, quoi qu’elle put le faire, se donner directement aux hommes mais par la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Elle n’a pas voulu venir au monde Ă  l’ñge d’un homme parfait, indĂ©pendant d’autrui, mais comme un pauvre et petit enfant, dĂ©pendant des soins et de l’entretien de sa sainte MĂšre» (TraitĂ© de la vraie dĂ©votion Ă  la Sainte Vierge, n. 139).

 

Et ainsi, nous pouvons voir dans toute la vie de JĂ©sus ce choix de Dieu, le choix de la petitesse et de la discrĂ©tion. Il ne cĂ©dera jamais Ă  l’attrait du pouvoir divin pour accomplir de grands signes et s’imposer aux autres comme le diable le Lui avait suggĂ©rĂ©, mais Il rĂ©vĂ©lera l’amour de Dieu dans la beautĂ© de son humanitĂ©, en demeurant parmi nous, en partageant notre vie ordinaire faite de peines et de rĂȘves, en montrant de la compassion pour les souffrances du corps et de l’esprit, en ouvrant les yeux des aveugles et en rĂ©confortant les cƓurs Ă©garĂ©s. La compassion. Les trois attitudes de Dieu sont la misĂ©ricorde, la proximitĂ© et la compassion. Dieu se fait proche, misĂ©ricordieux et compatissant. Ne l’oublions pas. JĂ©sus nous montre Dieu Ă  travers son humanitĂ© fragile, en prenant soin des plus fragiles.

 

FrĂšres et sƓurs, il est bon de penser que Marie, la jeune fille de Nazareth, nous ramĂšne toujours au MystĂšre de son Fils, JĂ©sus. Elle nous rappelle que JĂ©sus vient dans la chair et que le lieu privilĂ©giĂ© oĂč nous pouvons le rencontrer c’est d’abord notre vie, notre humanitĂ© fragile, celle de ceux qui nous cĂŽtoient chaque jour. Et en l’invoquant comme MĂšre de Dieu nous affirmons que le Christ a Ă©tĂ© engendrĂ© par le PĂšre, mais qu’Il est vraiment nĂ© du sein d’une femme. Nous affirmons qu’Il est le Seigneur du temps, mais qu’Il habite notre temps, notamment cette nouvelle annĂ©e, de sa prĂ©sence aimante. Nous affirmons qu’Il est le Sauveur du monde, mais nous pouvons le rencontrer et devons le chercher dans le visage de tout ĂȘtre humain. Et si Lui, qui est le Fils, s’est fait petit pour ĂȘtre pris dans les bras d’une maman, pour ĂȘtre soignĂ© et allaitĂ©, cela signifie qu’aujourd’hui encore, Il vient en tous ceux qui ont besoin des mĂȘmes soins : en chaque sƓur et frĂšre que nous rencontrons ayant besoin d’attention, d’écoute, de tendresse.

 

Cette nouvelle annĂ©e qui s’ouvre, confions-la Ă  Marie, MĂšre de Dieu, pour que nous apprenions, comme Elle, Ă  dĂ©couvrir la grandeur de Dieu dans la petitesse de la vie ; pour que nous apprenions Ă  prendre soin de toute crĂ©ature nĂ©e d’une femme, avant tout en gardant, comme le fit Marie, le don prĂ©cieux de la vie : la vie dans le sein maternel, la vie des enfants, la vie de ceux qui souffrent, la vie des pauvres, la vie des personnes ĂągĂ©es, des personnes seules, des mourants. Et aujourd’hui, JournĂ©e Mondiale de la Paix, nous sommes tous invitĂ©s Ă  accueillir cette invitation qui jaillit du cƓur maternel de Marie : prĂ©server la vie, prendre soin de la vie blessĂ©e – il y a tant de vies blessĂ©e –, rendre sa dignitĂ© Ă  la vie de toute personne “nĂ©e d’une femme”. Voici la base fondamentale pour construire une civilisation de la paix. C’est pourquoi

 

« je demande un engagement ferme Ă  promouvoir le respect de la dignitĂ© de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, afin que toute personne puisse aimer sa propre vie et envisager l’avenir avec espĂ©rance » (Message pour la 58Ăšme JournĂ©e Mondiale de la Paix, 1er janvier 2025).

 

Marie, MĂšre de Dieu et notre MĂšre, nous attend lĂ , dans la crĂšche. Elle nous montre, comme aux bergers, le Dieu qui nous surprend toujours, qui ne vient pas dans la splendeur des cieux, mais dans la petitesse d’une mangeoire. Confions-lui cette nouvelle annĂ©e jubilaire, confions-lui nos demandes, nos prĂ©occupations, nos souffrances, nos joies et tout ce que nous portons dans nos cƓurs. Elle est maman, elle est mĂšre ! Confions-lui le monde entier, pour que l’espĂ©rance renaisse, pour que la paix germe enfin pour tous les peuples de la terre.

 

L’histoire nous raconte qu’à ÉphĂšse, lorsque les Ă©vĂȘques sont entrĂ©s dans l’église, le peuple fidĂšle, avec des bĂątons Ă  la main, a criĂ© :

 

« MĂšre de Dieu ! Les bĂątons Ă©taient certainement une promesse de ce qui arriverait s’ils ne dĂ©claraient pas le dogme de la « MĂšre de Dieu ». Aujourd’hui, nous n’avons pas de bĂątons, mais nous avons des cƓurs et des voix d’enfants. C’est pourquoi, tous ensemble, acclamons la Sainte MĂšre de Dieu. Tous ensemble, Ă  haute voix : « Sainte MĂšre de Dieu ! », trois fois. Ensemble : « Sainte MĂšre de Dieu ! Sainte MĂšre de Dieu ! Sainte MĂšre de Dieu ! »