Le blog du Temps de l'Immaculée.

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Le lundi Saint

13/04/2025

Le lundi Saint

Que de choses dans l’ñme de J Ă© s u s , Ă  la vue de ce qui va arriver. Il voit Ă  l’avance les machinations des hommes, les allĂ©es et venues de Satan ; mais par dessus tout, il voit nos Ăąmes, nos besoins, nos pĂ©chĂ©s.

Il nous aime, il nous sauve.

Tous les jours il vient au temple, il prĂȘche, il instruit, il avertit les Juifs de tous les maux qu’ils vont attirer sur eux ; leur endurcissement est complet.

 

Le soir, J Ă© su s retourne passer la nuit en priĂšres au jardin des oliviers, et il en sera ainsi toutes les nuits que Notre-Seigneur vivra encore sur la terre. Le jour il parle aux hommes ; la nuit, ilprie son PĂšre ; on ne sait pas, on ne voit pas oĂč il mangeait : il Ă©tait tout occupĂ© de l’affaire de notre salut.
Que rendrons-nous Ă  J Ă© s u s pour tout l’amour dont il nous a aimĂ©s, surtout dans les jours oĂč nous sommes, qui furent les derniers des jours de sa vie mortelle ?

PÚre Emmanuel André

Samedi de la Passion

12/04/2025

Samedi de la Passion

Lecture du prophÚte Jérémie
Jr 18,18-23


En ces jours-lĂ , les Juifs impies se dirent entre eux : Venez, et formons des desseins contre le juste ; car la loi ne pĂ©rira pas faute de prĂȘtre, ni le conseil faute de sage, ni la parole faute de prophĂšte ; venez, frappons-le avec la langue, et ne prenons pas garde Ă  tous ses discours. Jetez les yeux sur moi, Seigneur, et Ă©coutez la voix de mes adversaires. Est-ce qu’on rend le mal pour le bien, puisqu’ils creusent une fosse pour m’îter la vie ? Souvenez-vous que je me suis tenu devant vous, pour vous parler en leur faveur, et pour dĂ©tourner d’eux votre indignation. C’est pourquoi livrez leurs enfants Ă  la famine, et faites-les passer au fil de l’épĂ©e ; que leurs femmes perdent leurs enfants et deviennent veuves, et que leurs maris soient mis Ă  mort ; que leurs jeunes gens soient percĂ©s par le glaive dans le combat ; qu’on entende des cris sortir de leurs maisons ; car vous ferez fondre soudain sur eux le brigand, parce qu’ils ont creusĂ© une fosse pour me prendre, et qu’ils ont cachĂ© des filets sous mes pieds. Mais vous, Seigneur, vous connaissez tous leurs desseins de mort contre moi ; ne leur pardonnez pas leur iniquitĂ©, et que leur pĂ©chĂ© ne s’efface pas de devant vous ; qu’ils tombent en votre prĂ©sence ; au temps de votre fureur traitez-les sĂ©vĂšrement, ĂŽ Seigneur notre Dieu.

 

 

† Suite du saint Évangile selon saint Jean
Jn 12,10-36


En ce temps-lĂ , les princes des prĂȘtres pensĂšrent Ă  faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup d’entre les Juifs se retiraient d’eux Ă  cause de lui, et croyaient en JĂ©sus. Le lendemain, une foule nombreuse, qui Ă©tait venue pour la fĂȘte, ayant appris que JĂ©sus venait Ă  JĂ©rusalem, prit des branches de palmier, et alla au-devant de lui, en criant : Hosanna ! BĂ©ni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’IsraĂ«l ! JĂ©sus trouva un Ăąnon, et s’assit dessus, ainsi qu’il est Ă©crit : Ne crains point, fille de Sion ; voici ton roi, qui vient assis sur le petit d’une Ăąnesse. Les disciples ne comprirent pas d’abord ces choses ; mais, aprĂšs que JĂ©sus eut Ă©tĂ© glorifiĂ©, ils se souvinrent alors qu’elles avaient Ă©tĂ© Ă©crites Ă  son sujet, et qu’ils les lui avaient faites. La foule qui Ă©tait avec lui lorsqu’il avait appelĂ© Lazare du tombeau, et l’avait ressuscitĂ© d’entre les morts, lui rendait tĂ©moignage. C’est pour cela aussi que la foule vint au-devant de lui, parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce miracle. Les pharisiens dirent donc entre eux : Voyez-vous que nous ne gagnons rien ? voilĂ  que tout le monde va aprĂšs lui. Or il y avait lĂ  quelques Gentils, de ceux qui Ă©taient montĂ©s pour adorer au jour de la fĂȘte. Ils s’approchĂšrent de Philippe, qui Ă©tait de BethsaĂŻde en GalilĂ©e ; et ils le priaient, en disant : Seigneur, nous voulons voir JĂ©sus. Philippe vint, et le dit Ă  AndrĂ© : puis AndrĂ© et Philippe le dirent Ă  JĂ©sus. JĂ©sus leur rĂ©pondit : L’heure est venue oĂč le Fils de l’homme doit ĂȘtre glorifiĂ©. En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, si le grain de froment qui tombe en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie, la perdra ; et celui qui hait sa vie dans ce monde, la conserve pour la vie Ă©ternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et lĂ  oĂč je suis, mon serviteur sera aussi. Si quelqu’un me sert, mon PĂšre l’honorera. Maintenant, mon Ăąme est troublĂ©e. Et que dirai-je ? PĂšre, dĂ©livrez-moi de cette heure. Mais c’est pour cela que je suis arrivĂ© Ă  cette heure. PĂšre, glorifiez votre nom. Alors vint une voix du ciel : Je l’ai glorifiĂ©, et je le glorifierai encore. La foule, qui Ă©tait prĂ©sente, et qui avait entendu, disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : C’est un ange qui lui a parlĂ©. JĂ©sus rĂ©pondit, et dit : Ce n’est pas pour moi que cette voix est venue, mais pour vous. C’est maintenant le jugement du monde ; c’est maintenant que le prince de ce monde va ĂȘtre jetĂ© dehors. Et moi, quand j’aurai Ă©tĂ© Ă©levĂ© de terre, j’attirerai tout Ă  moi. Il disait cela, pour marquer de quelle mort il devait mourir. La foule lui rĂ©pondit : Nous avons appris de la loi que le Christ demeure Ă©ternellement ; comment donc dites-vous : II faut que le Fils de l’homme soit Ă©levĂ© ? Quel est ce Fils de l’homme ? JĂ©sus leur dit : La lumiĂšre est encore pour un temps parmi vous. Marchez pendant que vous avez la lumiĂšre, de peur que les tĂ©nĂšbres ne vous surprennent. Celui qui marche dans les tĂ©nĂšbres ne sait oĂč il va. Pendant que vous avez la lumiĂšre, croyez en la lumiĂšre, afin que vous soyez des enfants de lumiĂšre. JĂ©sus dit ces choses, puis il s’en alla, et se cacha d’eux.

Renouveau du catholicisme chez les jeunes en France et en Grande Bretagne

12/04/2025

Renouveau du catholicisme chez les jeunes en France et en Grande Bretagne

 

Angleterre : Un Renouveau Catholique Porté par les Jeunes

 

L'Ă©tude de la « Bible Society » en Angleterre, intitulĂ©e « Le RĂ©veil Silencieux », rĂ©vĂšle une augmentation significative des pratiques chrĂ©tiennes depuis 2018. Alors que la frĂ©quentation des Ă©glises anglicanes diminue, le catholicisme connaĂźt une progression notable, dĂ©passant mĂȘme l'anglicanisme chez les jeunes adultes (18-24 ans).

 

Augmentation gĂ©nĂ©rale de la frĂ©quentation des messes : La proportion d'adultes allant Ă  la messe au moins une fois par mois est passĂ©e de 8% en 2018 Ă  12% en 2024, soit une augmentation de 56%. Les jeunes de 18 Ă  24 ans sont en tĂȘte de cette progression, passant de 8% Ă  16% de pratique mensuelle. « Au lieu de se rĂ©duire, l’Église grandit et se transforme sous nos yeux. Ces chiffres en sont la preuve », souligne le rapport.


Progression significative du catholicisme : La part des catholiques parmi les pratiquants mensuels est passée de 23% en 2018 à 31% en 2024. Chez les 18-24 ans, les catholiques représentent désormais 41% des pratiquants, contre seulement 20% pour les anglicans.


Facteurs explicatifs avancĂ©s :Impact de la pandĂ©mie de Covid-19 : Selon le PĂšre Edward van den Bergh, la rĂ©ouverture plus rapide des Ă©glises catholiques aprĂšs la pandĂ©mie pourrait avoir influencĂ© certains fidĂšles, qui auraient perçu l'Église catholique comme « plus sĂ©rieuse dans son message chrĂ©tien » par rapport Ă  une Église anglicane perçue comme davantage prĂ©occupĂ©e par des « questions mondaines que spirituelles ».
Évolution des attitudes culturelles : La « Bible Society » note un passage d'une « hostilitĂ© active » envers le christianisme dans les annĂ©es 2000 Ă  une phase d'« apathie » puis d'« ouverture ».
Influence de personnalitĂ©s intellectuelles et mĂ©diatiques : Des figures comme l'Ă©vĂȘque amĂ©ricain Robert Barron et le psychologue canadien Jordan Peterson sont citĂ©es comme ayant jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif dans les conversions, notamment grĂące Ă  leur prĂ©sence en ligne. Selon le PĂšre van den Bergh, leur contenu « ouvre les yeux [des nouveaux croyants] sur l'importance des Écritures et de la tradition, ainsi que sur le caractĂšre intrinsĂšquement bon de la foi catholique ».
QuĂȘte de sens et rĂ©ponse Ă  l'anxiĂ©tĂ© : Les jeunes, « plus touchĂ©s que la moyenne par l’anxiĂ©tĂ© et la dĂ©pression », se tourneraient vers la foi et l'Église pour trouver des rĂ©ponses existentielles et un sens Ă  leur vie. « Un grand nombre de jeunes adultes semblent dĂ©sormais se tourner vers l'Église pour guĂ©rir leurs blessures et chercher un sens plus profond Ă  leur vie ». Le PĂšre van den Bergh confirme : « Il y a une absence d'explications dans le discours public sur le sens et le but de la vie humaine et, pour les jeunes, l'Église catholique apporte un message trĂšs clair sur ces questions existentielles ».
Le rĂŽle de l'Esprit Saint : Enfin, le PĂšre van den Bergh insiste sur la dimension spirituelle de ce renouveau : « n’oublions pas que l’Esprit Saint travaille les cƓurs. Il est la source principale de ce renouveau ». Oui, quand mĂȘme, on allait L'oublier ...


Confirmation par les chiffres de la ConfĂ©rence Épiscopale : Une hausse de 10% du nombre de catholiques assistant Ă  la messe dominicale entre 2022 et 2023, ainsi qu'une augmentation de 13,5% des catĂ©chumĂšnes adultes en 2023, viennent corroborer cette tendance.

 

France : Une Explosion des BaptĂȘmes d'Adultes et d'Adolescents

 

En France, les chiffres publiĂ©s par la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France rĂ©vĂšlent une augmentation spectaculaire du nombre de baptĂȘmes d'adultes et d'adolescents en 2025.

 

Forte augmentation des catĂ©chumĂšnes : Plus de 10 300 adultes (+45%) et 7 400 adolescents (+33%) seront baptisĂ©s Ă  PĂąques 2025, soit un total de 17 700 personnes, une augmentation de 5 000 baptĂȘmes par rapport Ă  2024 (+45%).
Tendance de croissance continue : Cette progression s'inscrit dans une dynamique observée depuis cinq ans, avec un doublement du nombre de baptisés en seulement deux ans.
Dynamisme des jeunes adultes et des Ă©tudiants : Les 18-25 ans reprĂ©sentent la tranche d'Ăąge la plus dynamique, avec un doublement des demandes de baptĂȘme. Les Ă©tudiants reprĂ©sentent dĂ©sormais 26% des catĂ©chumĂšnes, contre 17% il y a cinq ans.
Diversité des origines : 52% des catéchumÚnes ont grandi dans une tradition familiale chrétienne sans avoir été baptisés enfants, tandis que 18% n'ont reçu aucune éducation religieuse. Environ 550 personnes proviennent d'autres religions. Les milieux populaires sont majoritairement représentés (36%).
Engagement des adolescents : On observe une hausse du nombre de lycĂ©ens parmi les catĂ©chumĂšnes adolescents, avec un Ă©quilibre entre collĂ©giens et lycĂ©ens en 2025. Une majoritĂ© (65%) sont des filles, souvent motivĂ©es personnellement et allant Ă  la messe seules ou entre amis. « Cette gĂ©nĂ©ration des 15-18 ans est trĂšs Ă  l'aise dans ses baskets. Elle n’a pas peur d’en parler, ni de vivre sa foi de façon personnelle. Beaucoup vont Ă  la messe seuls ou entre amis, sans forcĂ©ment ĂȘtre poussĂ©s par leurs familles. »
Portrait-robot des nouveaux chrĂ©tiens : Une enquĂȘte menĂ©e par Famille ChrĂ©tienne et Aleteia rĂ©vĂšle des catĂ©chumĂšnes jeunes (73% entre 17 et 35 ans, 44% moins de 25 ans), connectĂ©s, souvent issus de milieux Ă©loignĂ©s de la foi (65% n'ont pas grandi dans une famille croyante, 50% ont dĂ©couvert la foi par eux-mĂȘmes). La messe est centrale dans leur parcours (83% y assistaient avant le catĂ©chumĂ©nat, souvent seuls). Les rĂ©seaux sociaux jouent un rĂŽle majeur (78% s'y disent influencĂ©s, 84% suivent des influenceurs chrĂ©tiens). AprĂšs le baptĂȘme, un fort dĂ©sir de pratique (95%), de partage de la foi (57%), d'accompagnement spirituel (38%) et d'approfondissement de la foi (27%) est exprimĂ©.

 

Points de Convergence et DiffĂ©rences 

 

Convergence : Les deux sources mettent en Ă©vidence un intĂ©rĂȘt croissant pour le christianisme, en particulier chez les jeunes, en Angleterre et en France. Dans les deux cas, la progression est notable et remet en question les prĂ©dictions d'un dĂ©clin inĂ©luctable de la religion. L'influence de personnalitĂ©s mĂ©diatiques chrĂ©tiennes est mentionnĂ©e comme un facteur en Angleterre, et l'importance des rĂ©seaux sociaux est soulignĂ©e en France. La quĂȘte de sens et la recherche de rĂ©ponses existentielles semblent ĂȘtre des moteurs importants pour ces nouvelles gĂ©nĂ©rations de croyants.


DiffĂ©rences : En Angleterre, l'article se concentre sur une augmentation de la pratique religieuse, avec un transfert notable des fidĂšles, notamment jeunes, de l'anglicanisme vers le catholicisme. En France, l'accent est mis sur une forte augmentation du nombre de baptĂȘmes, marquant une entrĂ©e formelle dans la foi catholique. Les raisons spĂ©cifiques avancĂ©es diffĂšrent quelque peu, avec un accent sur la gestion post-pandĂ©mie et les questions "mondaines" de l'Église anglicane en Angleterre, tandis qu'en France, l'enquĂȘte met en lumiĂšre des parcours individuels de dĂ©couverte de la foi, souvent en dehors d'un cadre familial religieux.


Conclusion 

 

Ces deux articles tĂ©moignent d'une vitalitĂ© religieuse inattendue en Europe, en particulier chez les jeunes. En Angleterre, un renouveau catholique semble se dessiner, tandis qu'en France, une vague de nouveaux baptĂȘmes d'adultes et d'adolescents confirme un intĂ©rĂȘt croissant pour la foi catholique. Ces tendances, bien que contextuellement diffĂ©rentes, suggĂšrent une complexitĂ© du paysage religieux contemporain, oĂč les jeunes gĂ©nĂ©rations jouent un rĂŽle moteur dans de nouvelles formes d'engagement spirituel. L'influence des mĂ©dias modernes, la quĂȘte de sens face aux dĂ©fis du monde actuel, et potentiellement un regain d'intĂ©rĂȘt pour la tradition et la spiritualitĂ© semblent ĂȘtre des facteurs clĂ©s de ces Ă©volutions.

Sources : Famille Chrétienne, articles du 10/04/25:

« L’Esprit Saint est Ă  l’origine de ce renouveau » : pourquoi les jeunes Anglais se tournent vers le catholicisme

 

Nouveau bond spectaculaire des baptĂȘmes d'adultes et d'adolescents en 2025

 

 

Le chemin de l'entrée de Jésus à Jérusalem

11/04/2025

Le chemin de l'entrée de Jésus à Jérusalem

00:00:00 - Introduction au chemin de Jésus
00:00:53 - Commencement du parcours historique
00:02:15 - Le cimetiĂšre et les prophĂštes
00:05:02 - Jésus pleure sur Jérusalem, vue panoramique
00:06:13 - Prophétie de destruction de Jérusalem
00:08:46 - Signification de la Porte Dorée
00:11:06 - Gethsémani et vallée de Cédron
00:12:17 - Miracles et prophéties autour de la porte dorée

La vidĂ©o n'est visible que sur You Tube ici : 

https://www.youtube.com/watch?v=CLxWc3mrtCQ&t=625s

 

Notre-Dame des Sept Douleurs

11/04/2025

Notre-Dame des Sept Douleurs

Lecture du livre de Judith
Jdt 13,22-25


Le Seigneur vous a bĂ©nie de sa force, et il a anĂ©anti par vous nos ennemis. Vous ĂȘtes bĂ©nie, ma fille, par le Seigneur, le TrĂšs Haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. BĂ©ni soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre, car il a rendu aujourd’hui votre nom si cĂ©lĂšbre, que les hommes, se souvenant Ă  jamais de la puissance du Seigneur, ne cesseront jamais de vous louer, parce que vous n’avez pas Ă©pargnĂ© votre vie pour eux, en voyant les angoisses et les tribulations de votre peuple ; mais vous avez empĂȘchĂ© sa ruine en prĂ©sence de notre Dieu.

Graduel. Douloureuse et en larmes, Vierge Marie, vous vous tenez au pied de la Croix du Seigneur JĂ©sus, votre Fils, le RĂ©dempteur. ℣. Vierge MĂšre de Dieu, celui que le monde ne peut contenir, l’auteur de la vie fait homme, subit ce supplice de la Croix.

AllelĂșia, allelĂșia. ℣. Sainte Marie, la Reine du ciel et MaĂźtresse du Monde, se tenait pleine de douleurs au pied de la Croix de Notre-Seigneur JĂ©sus-Crist.

 

 

Séquence


Debout, la MĂšre des douleurs,
PrÚs de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son ùme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.

Qu’elle Ă©tait triste, anĂ©antie,
La femme entre toutes bénie,
La MĂšre du Fils de Dieu !

Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre MĂšre pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la MĂšre du Seigneur
Endurer si grand supplice ?

Qui pourrait dans l’indiffĂ©rence
Contempler en cette souffrance
La MĂšre auprĂšs de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l’Enfant bien-aimĂ©
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.

Ô Mùre, source de tendresse,
Faites-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec vous.

Faites que mon Ăąme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec vous.

MĂšre sainte, daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cƓur trùs fortement.

Pour moi, votre Fils voulut mourir,
Aussi donnez-moi de souffrir
Une part de ses tourments.

Donnez-moi de pleurer en toute vérité,
Comme vous prÚs du crucifié,
Tant que je vivrai !

Je désire auprÚs de la croix
Me tenir, debout avec vous,
Dans votre plainte et votre souffrance.

Vierge des vierges, toute pure,
Ne soyez pas envers moi trop dure,
Faites que je pleure avec vous.

Du Christ faites-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.

Faites que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du sang versé par votre Fils.

Je crains les flammes éternelles ;
Ô Vierge, assure ma tutelle
A l’heure de la justice.

Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse votre MĂšre me conduire
À la palme des vainqueurs.

À l’heure oĂč mon corps va mourir,
À mon ñme, fais obtenir
La gloire du paradis. Amen. Alléluia.

 

 

† Suite du saint Évangile selon saint Jean
Jn 19,25-27


En ce temps-lĂ , debout prĂšs de la croix de JĂ©sus se tenaient sa mĂšre, et la sƓur de sa mĂšre, Marie, femme de ClĂ©ophas, et Marie-Madeleine. JĂ©sus ayant vu sa mĂšre, et, auprĂšs d’elle, le disciple qu’il aimait, dit Ă  sa mĂšre : Femme, voilĂ  votre fils. Puis il dit au disciple : VoilĂ  ta mĂšre. Et, Ă  partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.

 

Offertoire. Jr 18, 20

 

Souvenez-vous, ĂŽ Vierge MĂšre, d’intercĂ©der pour nous auprĂšs de Dieu, et de lui faire dĂ©tourner de nous son indignation.

 

SecrĂšte


Seigneur JĂ©sus-Christ, nous vous offrons ces priĂšres et ces hosties, en suppliant humblement de faire que, nous qui nous rappelons dans nos priĂšres que l’ñme trĂšs douce de la bienheureuse Marie, votre MĂšre fut transpercĂ©e : nous mĂ©ritions, grĂące Ă  sa trĂšs misĂ©ricordieuse intervention jointe Ă  celle des Saints qui l’accompagnaient au pied de la Croix, d’avoir part avec les bieheureux aux mĂ©rites de votre mort.

 

Communion.

 

Heureux le cƓur de la bienheureuse Vierge Marie, qui sans mourir obtint la palme du martyre au pied de la Croix du Seigneur.

 

Postcommunion


Que le sacrifice auquel nous avons communiĂ©, Seigneur JĂ©sus-Christ, en cĂ©lĂ©brant avec dĂ©votion la transfixion de la Vierge, votre MĂšre, nous obtienne de votre clĂ©mence le plein effet de votre Ɠuvre de salut.

Peut-on retrouver l’esprit des croisades ?

10/04/2025

Peut-on retrouver l’esprit des croisades ?

Source : Le Salon Beige


L’épopĂ©e des croisades Ă©tait-elle accessible au premier venu ? Aux dires de Charles PĂ©guy, la chose est Ă©vidente. C’est en tout cas ce qu’il confia Ă  son ami Joseph Lotte, certainement pas le plus cĂ©lĂšbre de ses correspondants Ă  l’instar d’un Emile Zola, d’un JaurĂšs ou d’un Ernest Psichari, mais l’un de ses plus aimĂ©s. A son camarade de khĂągne du collĂšge Sainte-Barbe Ă  Paris, au dĂ©part anticlĂ©rical et athĂ©e et qui suit un cheminement vers le catholicisme semblable au sien, Charles PĂ©guy Ă©voque son pĂšlerinage en direction de la cathĂ©drale de Chartres :

 

« J’ai fait 144 kilomĂštres en trois jours. Ah ! Mon vieux, les croisades, c’était facile ! Il est Ă©vident que nous autres, nous aurions Ă©tĂ© les premiers Ă  partir pour JĂ©rusalem. »

 

Vézelay vibre à la voix de saint Bernard

 

En remontant prĂšs de neuf siĂšcles en arriĂšre, comment ne pas supposer qu’au contact de la voix Ă©tincelante de saint Bernard, la foi jaillissante de PĂ©guy aurait Ă©tĂ© hautement inflammable ? En effet, le Saint jour de PĂąques de l’annĂ©e 1146 – un 31 mars exactement –, Bernard fait vibrer une foule de seigneurs, de chevaliers et d’étendards. La chrĂ©tientĂ© est en haleine, la citĂ© d’Edesse, en Syrie franque, vient de tomber aux mains des Turcs. Le comte de la ville s’est rĂ©fugiĂ© Ă  Antioche et Raymond de Poitiers, prince d’Antioche en appelle au pape EugĂšne III pour lui venir en aide. C’est Bernard qui sera dĂ©signĂ© pour prĂȘcher la deuxiĂšme croisade censĂ©e leur porter secours. Dans un lieu indĂ©pendant, Ă  la limite du domaine royal, le fondateur de Clairvaux se trouve au pied du versant nord de la colline de VĂ©zelay, car l’église paroissiale de la Madeleine est trop petite pour contenir le grand concours du peuple. On y a montĂ© trĂšs rapidement une tribune de bois (elle sera entretenue in situ jusqu’à la RĂ©volution Française), au lieu-dit de “La Cordelle”. Bernard Ă©voque la terre promise, JĂ©rusalem, la CitĂ© Sainte. Il appelle Ă  sa dĂ©livrance. Il enjoint l’assistance Ă  se croiser Ă  l’humilitĂ©, Ă  l’obĂ©issance et au sacrifice. A ses pieds, parmi la foule considĂ©rable qui l’écoute, se distinguent le roi de France Louis VII, la reine AliĂ©nor d’Aquitaine, et de nombreux seigneurs tels que Thierry d’Alsace, le comte de Flandres, Alphonse de Saint Gilles, le comte de Toulouse, Guillaume de Nevers, le duc de Lusignan, ainsi que les principaux barons qui constitueront les piliers de l’organisation militaire de la croisade. AprĂšs son prĂȘche enflammĂ©, les chroniqueurs tĂ©moigneront que des fidĂšles se mirent Ă  lui arracher des morceaux de sa tunique pour en faire des reliques.

 

La JĂ©rusalem cĂ©leste Ă  conquĂ©rir, c’est sa propre Ăąme

 

Incontestablement, l’enthousiasme du chantre de Notre-Dame porte en lui un caractĂšre diffusif irrĂ©sistible. Pour autant l’appel du moine bourguignon, qui survient un demi-siĂšcle aprĂšs celui du pape Urbain II Ă  Clermont en 1095, bien que suivi ne soldera pas par une victoire militaire. AprĂšs avoir promu cette deuxiĂšme croisade de maniĂšre exceptionnelle et lui avoir donnĂ© un dĂ©but tout Ă  fait spectaculaire, l’aventure s’acheva sur un Ă©chec complet. Les moines de Cluny, rivaux de saint Bernard, ne manqueront pas de le souligner. Certains verront mĂȘme dans ce dĂ©sastre ce qui pourrait ĂȘtre qualifiĂ© de “doigt de Dieu”. Selon le confĂ©rencier Christophe Peter, une telle analyse se mĂ©prend profondĂ©ment sur le sens que Bernard de Clairvaux donnait Ă  l’idĂ©al de la croisade. En contemplatif, l’abbĂ© estimait qu’il Ă©tait beaucoup plus important de souffrir pour le Christ que d’atteindre la JĂ©rusalem terrestre. On lui prĂȘte mĂȘme cette formule : « Tu veux aller Ă  JĂ©rusalem ? Entre au monastĂšre de Clairvaux, tu y seras plus vite. » De la vie monastique, on tombe dans les Ă©crits de saint Bernard sur ce passage Ă©vocateur :

« Le moine a jetĂ© l’ancre au port mĂȘme du salut, son pied dĂ©jĂ  foule le pavĂ© de la sainte JĂ©rusalem ».

En vĂ©ritĂ©, pour l’homme de Dieu, l’idĂ©al de croisade consistait, pour l’essentiel, Ă  donner Ă  de grands pĂ©cheurs l’occasion de se racheter. On ne peut s’approcher et comprendre la geste des croisĂ©s en se cantonnant Ă  une seule analyse gĂ©opolitique et sans faire l’effort d’entrer aussi dans des considĂ©rations spirituelles. Transformer des barons-pillards en moines-soldats, sur le modĂšle des Templiers, chevalerie de Dieu que lui-mĂȘme avait aidĂ© dix-huit ans plus tĂŽt Ă  fonder, telle Ă©tait une vue de cette Ă©popĂ©e. La dĂ©livrance de la Terre Sainte, dans cette optique, n’était qu’un moyen de revenir Ă  Dieu.

 

Sommes-nous prĂȘts Ă  une guerre ?

 

Et aujourd’hui, 879 annĂ©es aprĂšs la prĂ©dication de saint Bernard Ă  la 2Ăšme croisade, qu’en serait-il ? Le matĂ©rialisme, l’hĂ©donisme et le relativisme se fracassent Ă  la rĂ©alitĂ© de la guerre et du mĂ©tier de soldat. Alors que le « Nous sommes en guerre » du PrĂ©sident de la RĂ©publique prend une coloration nouvelle dans le cadre gĂ©opolitique du conflit russo-ukrainien, le peuple français ignorant de ce qu’est un conflit armĂ©, est-il raisonnablement prĂȘt Ă  assumer un affrontement ? Dans une sociĂ©tĂ© occidentale caractĂ©risĂ©e par son absence de transcendance en mĂȘme temps que par son individualisme apatride, on peinerait Ă  rĂ©pondre par l’affirmative.

Jeudi de la Passion

10/04/2025

Jeudi de la Passion

Lecture du prophĂšte Daniel
Dn 3,25 et 34-45


En ces jours-lĂ , Azarias pria le Seigneur et dit : Seigneur notre Dieu, ne nous abandonnez pas Ă  jamais, nous vous en supplions, Ă  cause de votre nom, et ne dĂ©truisez pas votre alliance. Et ne retirez pas de nous votre misĂ©ricorde, Ă  cause d’Abraham votre bien-aimĂ©, et d’Isaac votre serviteur, et d’IsraĂ«l votre saint, auxquels vous avez parlĂ©, promettant de multiplier leur race comme les Ă©toiles du ciel, et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, car, Seigneur, nous sommes rĂ©duits Ă  un plus petit nombre que toutes les nations, et nous sommes aujourd’hui humiliĂ©s sur toute la terre Ă  cause de nos pĂ©chĂ©s. Et il n’y a plus actuellement ni prince, ni chef, ni prophĂšte, ni holocauste, ni sacrifice, ni oblation, ni encens, ni endroit pour vous offrir les prĂ©mices, afin que nous puissions trouver votre misĂ©ricorde. Mais recevez-nous dans un cƓur contrit et dans un esprit humiliĂ©, comme un holocauste de bĂ©liers et de taureaux, comme des milliers d’agneaux gras, qu’ainsi notre sacrifice paraisse aujourd’hui devant vous et qu’il vous soit agrĂ©able, car ceux qui ont confiance en vous ne sont pas confondus. Et maintenant nous vous suivons de tout notre cƓur ; nous vous craignons, et nous recherchons votre face. Ne nous confondez pas, mais agissez envers nous selon votre douceur et selon la multitude de vos misĂ©ricordes. DĂ©livrez-nous par vos merveilles, et donnez gloire Ă  votre nom. Seigneur. Que tous ceux qui font souffrir vos serviteurs soient confondus ; qu’ils soient confondus par votre toute-puissance, et que leur force soit brisĂ©e ; et qu’ils sachent que vous, Seigneur, ĂȘtes le Dieu unique et glorieux sur toute la terre, ĂŽ Seigneur notre Dieu.

 

† Suite du saint Évangile selon saint Luc
Lc 7,36-50


En ce temps-lĂ , un pharisien pria JĂ©sus de manger avec lui. Et Ă©tant entrĂ© dans la maison du pharisien, il se mit Ă  table. Et voici qu’une femme, qui Ă©tait une pĂ©cheresse dans la ville, ayant su qu’il Ă©tait Ă  table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albĂątre, rempli de parfum ; et se tenant derriĂšre lui, Ă  ses pieds, elle se mit Ă  arroser ses pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tĂȘte, et elle baisait ses pieds et les oignait de parfum. Voyant cela, le pharisien qui l’avait invitĂ© dit en lui-mĂȘme : Si cet homme Ă©tait prophĂšte, il saurait certainement qui et de quelle espĂšce est la femme qui le touche ; car c’est une pĂ©cheresse. Et JĂ©sus, prenant la parole, lui dit : Simon, j’ai quelque chose Ă  te dire. Il rĂ©pondit : MaĂźtre, dites. Un crĂ©ancier avait deux dĂ©biteurs, l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi les rendre, il leur remit Ă  tous deux leur dette. Lequel donc l’aimera davantage ? Simon rĂ©pondit : Je pense que c’est celui auquel il a remis davantage. JĂ©sus lui dit : Tu as bien jugĂ©. Et se tournant vers la femme, il dit Ă  Simon : Tu vois lĂ  cette femme ? Je suis entrĂ© dans ta maison : tu ne m’as pas donnĂ© d’eau pour mes pieds ; mais elle a arrosĂ© mes pieds de ses larmes, et elle les a essuyĂ©s avec ses cheveux. Tu ne m’as pas donnĂ© de baiser ; mais elle, depuis qu’elle est entrĂ©e, n’a pas cessĂ© de baiser mes pieds. Tu n’as pas oint ma tĂȘte d’huile ; mais elle, elle a oint mes pieds de parfum. C’est pourquoi, je te le dis, beaucoup de pĂ©chĂ©s lui sont remis, parce qu’elle a beaucoup aimĂ©. Mais celui Ă  qui on remet moins, aime moins. Alors il dit Ă  cette femme : Tes pĂ©chĂ©s te sont remis. Et ceux qui Ă©taient Ă  table avec lui commencĂšrent Ă  dire en eux-mĂȘmes : Quel est celui-ci, qui remet les pĂ©chĂ©s ? Et il dit Ă  la femme : Ta foi t’a sauvĂ©e ; va en paix.

Le triomphe du CƓur ImmaculĂ© de Marie commence par nos propres vies

10/04/2025

Le triomphe du CƓur ImmaculĂ© de Marie commence par nos propres vies

( LifeSiteNews ) —Mgr Strickland, EvĂȘque Ă©mĂ©rite

 

Chers fidĂšles en Christ,

 

« À la fin, mon CƓur ImmaculĂ© triomphera. » – Notre-Dame de Fatima

Face au monde d'aujourd'hui, marquĂ© par l'agitation, la confusion morale et un rejet croissant de Dieu, nous sommes tentĂ©s par l'anxiĂ©tĂ© ou le dĂ©sespoir. Mais au cƓur de ces tĂ©nĂšbres surgit une promesse radieuse venue du ciel, une promesse qui devrait Ă©veiller en nous l'espoir et la dĂ©termination : « À la fin, mon CƓur ImmaculĂ© triomphera. »

 

Ces paroles, prononcĂ©es par Notre-Dame Ă  Fatima en 1917, sont plus que de simples sentiments pieux. Elles sont une assurance divine. MĂȘme aujourd'hui, alors que le mal semble gagner du terrain, son CƓur triomphe discrĂštement – ​​dans les Ăąmes, dans les familles, dans les paroisses et dans les communautĂ©s qui s'ouvrent Ă  sa sollicitude maternelle et Ă  sa direction.

 

À Fatima, Notre-Dame a appelĂ© le monde Ă  la repentance et nous a donnĂ© un plan spirituel pour restaurer la paix : le chapelet quotidien, la pĂ©nitence pour les pĂ©cheurs, la dĂ©votion Ă  son CƓur ImmaculĂ© et l’observance des premiers samedis. Ces demandes ne sont pas dĂ©suĂštes ; elles sont plus pertinentes que jamais.

 

Le triomphe de Notre-Dame commence dans nos cƓurs et dans nos foyers. Chacun de nous a un rĂŽle Ă  jouer dans ce grand dĂ©ploiement de grĂące. J'encourage tous les fidĂšles Ă  vivre une spiritualitĂ© mariale concrĂšte, joyeuse et profondĂ©ment enracinĂ©e dans l'amour de la MĂšre de Dieu. Voici quelques maniĂšres concrĂštes de l'honorer :

 

Dans nos maisons


 

· Consacrez votre foyer et votre famille au CƓur ImmaculĂ© de Marie. Cet acte invite sa protection maternelle et sa grĂące au cƓur mĂȘme de la vie familiale.

· Placez une image ou une statue de Notre-Dame à un endroit d'honneur. Qu'elle soit un rappel visible de sa présence dans votre foyer.

· Priez le Rosaire quotidiennement, surtout en famille. C'est la priÚre la plus demandée à Fatima et c'est une arme puissante contre le mal.

· Pratiquez la dĂ©votion des cinq premiers samedis. Assistez Ă  la messe, recevez la communion, confessez-vous et mĂ©ditez 15 minutes sur les mystĂšres du Rosaire – offrant tout cela en rĂ©paration des pĂ©chĂ©s commis contre son CƓur ImmaculĂ©.

· Faites des fĂȘtes mariales des moments privilĂ©giĂ©s. CĂ©lĂ©brez-les par une priĂšre supplĂ©mentaire, un repas en famille ou en vous renseignant sur les apparitions et les titres de Notre-Dame.

 

Apprenez à vos enfants à aimer Marie. Aidez-les à la considérer comme leur mÚre et leur guide spirituels, et encouragez-les à faire de petits sacrifices en union avec elle.

 

 

Dans notre vie quotidienne


 

· Portez le Scapulaire brun et la MĂ©daille miraculeuse. Ce sont des sacramentaux que Notre-Dame elle-mĂȘme nous a donnĂ©s, signes de sa protection et rappel de notre consĂ©cration Ă  elle.

· Offrez de petits sacrifices et des actes de pĂ©nitence. Ces actes, unis au CƓur de Marie, apportent de grandes grĂąces aux Ăąmes et consolent son CƓur Douloureux.

· Invoquez-la tout au long de la journĂ©e. Des priĂšres simples comme « Marie, aide-moi », « MĂšre, guide-moi », « CƓur ImmaculĂ© de Marie, prie pour nous » apportent sa prĂ©sence Ă  chaque instant.

· Parlez d'elle avec amour. Dans vos conversations, partagez avec douceur et joie sa sollicitude maternelle, son intercession et sa puissance avec ceux qui ne la connaissent peut-ĂȘtre pas encore.

 

Souvenons-nous : Marie n'est pas loin de nous. Elle est notre MĂšre et elle est Ă  l'Ɠuvre – dĂšs maintenant – appelant ses enfants, prĂ©parant le chemin et amenant les Ăąmes Ă  son Fils. Le triomphe de son CƓur n'est pas quelque chose que nous attendons passivement, c'est quelque chose auquel nous participons activement par la priĂšre, la fidĂ©litĂ© et l'amour.

Alors, courage, chers fidĂšles. Aussi sombres que puissent paraĂźtre les jours, la lumiĂšre du CƓur ImmaculĂ© brille d'autant plus intensĂ©ment. Soyons ses fils et filles fidĂšles, apportant sa lumiĂšre au monde. HĂątons son triomphe en l'intronisant dans nos vies et en devenant des signes vivants de sa prĂ©sence.

 

Avec ma bĂ©nĂ©diction paternelle et mes priĂšres, je confie chacun de vous Ă  son CƓur ImmaculĂ©. Qu'elle garde vos familles, inspire vos foyers et nous conduise tous Ă  son Fils, Notre Seigneur JĂ©sus-Christ.

 

Terminons par ces paroles de saint Louis de Montfort, qui comprenait profondément le mystÚre de son rÎle :

 

« Lorsque le Saint-Esprit, son Époux, trouve Marie dans une Ăąme, il s'y prĂ©cipite et y pĂ©nĂštre pleinement. Il se donne gĂ©nĂ©reusement Ă  cette Ăąme selon la place qu'elle a donnĂ©e Ă  son Époux. »

 

Au nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Notre naissance Ă  la grĂące divine avec Marie

08/04/2025

Notre naissance Ă  la grĂące divine avec Marie

Cette conférence explore le rÎle de la Vierge Marie dans la dispensation de la grùce divine, élément essentiel pour le salut selon la doctrine catholique.

L'enseignement souligne que si JĂ©sus-Christ est la source unique de la grĂące par son sacrifice, Dieu a voulu que Marie soit la corĂ©demptrice et qu'elle nous donne cette grĂące, notamment lors du baptĂȘme.

L'exposé s'appuie sur des références théologiques et bibliques, en particulier le mystÚre de l'Annonciation, pour expliquer comment Marie continue de transmettre la vie divine aux croyants.

Monsieur l'abbé nous invite à approfondir la compréhension de la maternité spirituelle de Marie afin de nous encourager une relation filiale plus intime avec elle.

 

 

Lien de redirection pour écouter la conférence

En Syrie, un massacre pour la fin du Ramadan

08/04/2025

En Syrie, un massacre pour la fin du Ramadan

D'Elisa Gestri sur la NBQ :

 

Dans le monde islamique, l’AĂŻd el-Fitr est la grande fĂȘte qui marque la fin du mois sacrĂ© du Ramadan et la rupture du jeĂ»ne diurne. Dans la semaine qui suit l’observation lunaire qui donne le coup d’envoi de la cĂ©lĂ©bration, les communautĂ©s et les familles se rassemblent pour Ă©changer des cadeaux et participer Ă  des banquets organisĂ©s dans les mosquĂ©es et dans les maisons privĂ©es. En Syrie, cette fĂȘte, qui a dĂ©butĂ© selon le calendrier lunaire le lundi 31 mars, a Ă©tĂ© l'occasion de nouveaux massacres perpĂ©trĂ©s par les hommes de Hayat Tahrir al Sham, le groupe islamiste fondamentaliste qui a pris le pouvoir le 8 dĂ©cembre dernier.

 

Le premier et le plus important jour de la fĂȘte, des massacres et des meurtres ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s dans une grande partie de la Syrie, en particulier dans la rĂ©gion cĂŽtiĂšre occidentale, la zone alaouite dĂ©clarĂ©e par l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme comme une « zone sinistrĂ©e » en raison des milliers de personnes tuĂ©es par les milices pro-gouvernementales au cours du dernier mois.

 

PrĂšs du village de Banies, dĂ©jĂ  gravement touchĂ© par les rĂ©cents massacres, les « forces de l'ordre » ont tuĂ© le 31 mars six personnes et les corps de onze personnes prĂ©cĂ©demment exĂ©cutĂ©es d'une balle dans la tĂȘte ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Le mĂȘme jour, prĂšs de Tartous, un garçon de seize ans a Ă©tĂ© tuĂ© Ă  un barrage, tandis qu'Ă  Homs, dans le quartier de Karm Al Zaitoun, deux membres des "forces de l'ordre" sont entrĂ©s dans la maison d'une famille alaouite, tuant les propriĂ©taires et leurs invitĂ©s sunnites, qui s'Ă©taient rĂ©unis pour cĂ©lĂ©brer la fin du Ramadan. ConsidĂ©rant que depuis leur installation au sommet de la Syrie en dĂ©cembre dernier, les hommes du HTS ont obtenu la livraison d’armes des communautĂ©s alaouites, les massacres, les tueries et les Ă©pisodes tels que ceux qui viennent d’ĂȘtre rapportĂ©s sont totalement injustifiĂ©s ; MalgrĂ© cela, l’opinion publique et les institutions internationales ne semblent pas se rendre compte des graves Ă©vĂ©nements qui continuent de se produire en Syrie.

 

À la veille de l'AĂŻd el-Fitr, le prĂ©sident autoproclamĂ© de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, a inaugurĂ©, pour remplacer le prĂ©cĂ©dent gouvernement intĂ©rimaire, un nouveau gouvernement de vingt-trois ministres qui semble avoir Ă©tĂ© créé spĂ©cifiquement pour plaire aux dĂ©mocraties occidentales. En fait, quatre ministĂšres ont Ă©tĂ© rĂ©servĂ©s aux reprĂ©sentants des minoritĂ©s religieuses : le ministĂšre des Affaires sociales et du Travail pour un chrĂ©tien, le ministĂšre des Transports pour un alaouite, le ministĂšre de l'Agriculture pour un druze et le ministĂšre de l'Éducation pour un kurde. Finalement, le chef des Casques blancs, sorte de protection civile active dans la rĂ©gion d'Idlib, dirigĂ©e par les fondamentalistes, a Ă©tĂ© nommĂ© ministre de l'Environnement.

 

Si Ă  premiĂšre vue ces donnĂ©es semblent signaler un changement de direction du nouveau gouvernement syrien, une lecture un peu plus approfondie suffit Ă  comprendre qu’il n’en est rien. L’aspect le plus significatif du nouveau gouvernement syrien n’est pas la nomination de quatre reprĂ©sentants des minoritĂ©s religieuses cooptĂ©s par HTS et affectĂ©s Ă  des ministĂšres qui ne sont certainement pas de haut niveau ; L’aspect fondamental et incomprĂ©hensiblement sous-estimĂ© de la nouvelle Ă©quipe ministĂ©rielle par l’Occident est que le centre du pouvoir reste fermement entre les mains des fondamentalistes de Hayat Tahrir al Sham. En regardant la liste des noms du nouveau cabinet, il est facile de comprendre : les ministres des Affaires Ă©trangĂšres et de la DĂ©fense du gouvernement intĂ©rimaire formĂ© aprĂšs l'Ă©viction de Bachar al Assad conservent leurs postes, tandis que le ministre du Renseignement du mĂȘme gouvernement est le nouveau ministre de l'IntĂ©rieur. L'ancien Premier ministre du gouvernement provisoire, diplĂŽmĂ© en ingĂ©nierie et en droit islamique, est le nouveau ministre du PĂ©trole et des Ressources minĂ©rales, un secteur stratĂ©gique pour un pays au sous-sol riche comme la Syrie ; le nouveau ministre de la Justice est un juge de droit islamique ; Le poste de Premier ministre a Ă©tĂ© supprimĂ© et le prĂ©sident Al Sharaa lui-mĂȘme a repris le poste.

 

MalgrĂ© ces preuves Ă©videntes, l’Occident ne semble pas comprendre que la cooptation de reprĂ©sentants de minoritĂ©s religieuses au gouvernement est une opĂ©ration de transformation visant Ă  rendre un groupe armĂ© d’origine de type Al-QaĂŻda, qui mĂ©prise les droits de l’homme et se permet des meurtres de masse en toute impunitĂ©, minimalement prĂ©sentable.  L’explication la plus proche de la rĂ©alitĂ© pour expliquer ce manque de conscience est que les puissances occidentales elles-mĂȘmes ont encouragĂ© ce changement de façade pour leurs propres intĂ©rĂȘts, allant mĂȘme jusqu’à suggĂ©rer ces mots Ă  Al Sharaa.

 

Il est en effet trĂšs difficile de croire qu’une formation nĂ©e d’Al-QaĂŻda comme Hayat Tahrir al Sham utilise spontanĂ©ment des termes tels qu’inclusion et transition , certes Ă©trangers au monde islamique mais chers Ă  la culture woke qui domine l’Occident civilisĂ© et son avant-poste au Moyen-Orient, l’État d’IsraĂ«l. De plus, le mariage sans prĂ©cĂ©dent entre le wokisme et le fondamentalisme islamique auquel nous assistons ici est sans aucun doute le signe avant-coureur de graves consĂ©quences, tant en Occident qu’en Orient.

 

Prenons un exemple, parmi tant d’autres, de la distorsion cognitive dont souffre l’Occident, en l’occurrence l’Europe, Ă  cet Ă©gard : les directeurs d’une Ă©cole nĂ©erlandaise ont rĂ©cemment interdit Ă  une classe en voyage scolaire de consommer de la nourriture et des boissons dans le bus, par respect pour les Ă©lĂšves musulmans qui jeĂ»naient pendant le Ramadan. Une telle dĂ©cision tĂ©moigne, tout d’abord, d’une profonde mĂ©connaissance de l’islam : quiconque a dĂ©jĂ  visitĂ© un pays musulman pendant le ramadan, Ă  l’exception des États gouvernĂ©s par des fondamentalistes armĂ©s comme, d’ailleurs, la Syrie ou l’Afghanistan actuels, sait que des personnes d’autres confessions, des musulmans non pratiquants et des touristes Ă©trangers mangent et boivent pendant la journĂ©e sans que personne ne s’en Ă©tonne. Les musulmans pratiquants ne piquent pas une crise lorsque quelqu’un mange ou boit en leur prĂ©sence ; Si pour une raison quelconque ils transgressent l'obligation du jeĂ»ne, selon les prescriptions religieuses islamiques, ils peuvent se racheter en s'abstenant de nourriture et de boisson pendant une autre pĂ©riode de l'annĂ©e. En outre, une position idĂ©ologique telle que celle adoptĂ©e par les dirigeants scolaires nĂ©erlandais offre, plus ou moins consciemment, une ouverture aux fondamentalistes islamiques qui dĂ©testent les musulmans modĂ©rĂ©s.

 

Ce n’est pas une coĂŻncidence si, en Syrie, au cours des derniĂšres semaines du Ramadan, les fondamentalistes du HTS ont tirĂ© sur toute personne surprise en train de manger, de boire ou de fumer pendant la journĂ©e, quelle que soit sa foi religieuse. Paradoxalement, l’Occident de la DĂ©claration des droits de l’homme soutient ceux qui nient les droits et non les victimes de massacres et d’injustices qui ne sont pas entendues sous nos latitudes. Le samedi 12 avril, une manifestation contre les massacres de civils en Syrie est annoncĂ©e Ă  Paris par la communautĂ© alaouite syrienne de la diaspora ; L’espoir est que mĂȘme au niveau institutionnel, il y aura une prise de conscience de la menace fondamentaliste qui menace la Syrie et qui plane Ă©galement sur notre monde.

 

 

Mercredi de la Passion

08/04/2025

Mercredi de la Passion

Lecture du livre du Lévitique
Lv 19,1-2, 11-19 et 25


En ces jours-lĂ , le Seigneur parla Ă  MoĂŻse et lui dit : Parlez Ă  toute l’assemblĂ©e des enfants d’IsraĂ«l et dites-leur : Je suis le Seigneur votre Dieu. Vous ne dĂ©roberez point. Vous ne mentirez point, et nul ne trompera son prochain. Vous ne jurerez point faussement en mon nom, et vous ne profanerez pas le nom de votre Dieu. Je suis le Seigneur. Vous ne calomnierez pas votre prochain, et vous ne l’opprimerez point par violence. Le salaire du mercenaire qui vous donne son travail ne demeurera point chez vous jusqu’au matin. Vous ne maudirez point le sourd, et vous ne mettrez rien devant l’aveugle pour le faire tomber ; mais vous craindrez le Seigneur votre Dieu, parce que je suis le Seigneur. Vous ne ferez rien contre l’équitĂ©, et vous ne jugerez point injustement. N’ayez point d’égard contre la justice Ă  la personne du pauvre, et ne respectez point contre la justice la personne de l’homme puissant. Jugez votre prochain selon la justice. Vous ne serez point parmi votre peuple ni un calomniateur public ni un mĂ©disant secret. Vous ne ferez point d’entreprise contre le sang de votre prochain. Je suis le Seigneur. Vous ne haĂŻrez point votre frĂšre dans votre cƓur, mais vous le reprendrez publiquement, de peur que vous ne pĂ©chiez vous-mĂȘme Ă  son sujet. Ne cherchez point Ă  vous venger, et ne conservez point le souvenir de l’injure de vos con- citoyens. Vous aimerez votre prochain comme vous-mĂȘme. Je suis le Seigneur. Gardez mes lois, car je suis le Seigneur votre Dieu.

 

† Suite du saint Évangile selon saint Jean
Jn 10,22-38


En ce temps-lĂ , on cĂ©lĂ©brait Ă  JĂ©rusalem la fĂȘte de ; la DĂ©dicace ; et c’était l’hiver. Et JĂ©sus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l’entourĂšrent donc, et lui dirent : Jusques Ă  quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ? Si vous ĂȘtes le Christ, dites-le-nous clairement. JĂ©sus leur rĂ©pondit : Je vous parle, et vous ne croyez pas. Les Ɠuvres que je fais au nom de mon PĂšre rendent elles-mĂȘmes tĂ©moignage de moi. Mais vous ne croyez point, parce que vous n’ĂȘtes pas de mes brebis. Mes brebis Ă©coutent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie Ă©ternelle, et elles ne pĂ©riront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Ce que mon PĂšre m’a donnĂ© est plus grand que toutes choses, et personne ne peut le ravir de la main de mon PĂšre. Moi et le PĂšre, nous ne sommes qu’un. Alors les Juifs prirent des pierres, pour le lapider. JĂ©sus leur dit : Je vous ai montrĂ© beaucoup de bonnes Ɠuvres, venant de mon PĂšre ; pour laquelle de ces Ɠuvres me lapidez-vous ? Les Juifs lui rĂ©pondirent : Ce n’est pas pour une bonne Ɠuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphĂšme et parce qu’étant homme vous vous faites Dieu. JĂ©sus leur rĂ©pondit : N’est-il pas Ă©crit dans votre loi : J’ai dit : Vous ĂȘtes des dieux ? Si elle appelle dieux ceux Ă  qui la parole de Dieu a Ă©tĂ© adressĂ©e (et l’Écriture ne peut ĂȘtre dĂ©truite), comment dites-vous Ă  celui que le PĂšre a sanctifiĂ© et envoyĂ© dans le monde : Tu blasphĂšmes, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les Ɠuvres de mon PĂšre, ne me croyez pas. Mais si je les fais, et si vous ne voulez pas me croire, croyez Ă  mes Ɠuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le PĂšre est en moi, et moi dans le PĂšre.

Marika, handicapée et miraculée, témoigne de la gloire de Dieu

07/04/2025

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Temps de la passion : l’exemple du christ souffrant ?

07/04/2025

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Tard je t'ai aimé - Les soeurs d'Azille - Roland Giraud

06/04/2025

 Tard je t'ai aimé - Les soeurs d'Azille - Roland Giraud

D’une Église rĂ©trĂ©cie Ă  une mission trahie ?

06/04/2025

D’une Église rĂ©trĂ©cie Ă  une mission trahie ?

Dans une tribune publiĂ©e le 24 mars sur le site du trĂšs laĂŻc journal La Croix, Ambroise Laurent, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France (CEF), affirme que « l’organisation de l’Église n’est plus adaptĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© de notre pays ».


L'Ă©ditorial de Tribune ChrĂ©tienne critique vivement l'idĂ©e d'une rĂ©organisation de l'Église catholique en France, perçue comme une rĂ©ponse technocratique et excessivement axĂ©e sur des considĂ©rations financiĂšres. 

 

L'auteur s'inquiĂšte d'une possible rĂ©duction de la prĂ©sence et du message de l'Église, y voyant une trahison de sa mission fondamentale d'Ă©vangĂ©lisation et une adaptation inacceptable aux modes du monde.

 

Au lieu de cela, l'article insiste sur la nĂ©cessitĂ© d'un renouveau de la foi et d'une transmission courageuse de l'intĂ©gralitĂ© de l'Évangile. Comme le rappelait le cardinal Sarah : « L’Église ne doit pas adapter la foi Ă  la mode du monde, mais convertir le monde Ă  la foi du Christ. » Tout est lĂ . Toute autre stratĂ©gie est une fuite.

 

 

 

 

La Russie, seul défenseur de la civilisation occidentale?

05/04/2025

La Russie, seul défenseur de la civilisation occidentale?

Se pourrait-il que, malgrĂ© tous ses dĂ©fauts, la nation russe soit aujourd’hui une sorte de dĂ©fenseur de la civilisation occidentale contre les barbares militants qui se sont emparĂ©s de la politique et de la culture de l’Occident ?

 

La Russie est-elle désormais le défenseur de la civilisation occidentale ? Une question provocatrice pour susciter la discussion

 

John Leake
www.thefocalpoints.com/p/is-russia-now-the-defender-of-western

 

Quand j’étais Ă©tudiant, j’ai lu toute la littĂ©rature sur la maniĂšre dont la doctrine rĂ©volutionnaire europĂ©enne avait dĂ©stabilisĂ© la Russie Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Ce processus a culminĂ© avec les bolcheviks – animĂ©s par la doctrine brute du marxisme-lĂ©ninisme – qui ont dĂ©chaĂźnĂ© l’enfer sur le pays. La bibliographie est vaste, et je soupçonne que peu d’AmĂ©ricains ou d’Anglais vivant aujourd’hui ont lu beaucoup de ces livres.

 

Dans sa jeunesse, le prĂ©sident russe Vladimir Poutine a participĂ© Ă  ce systĂšme corrompu en tant qu’agent de renseignement en poste Ă  Dresde entre 1985 et 1990, oĂč il a apparemment travaillĂ© avec la Stasi, la terrible police secrĂšte de la RĂ©publique dĂ©mocratique allemande.

 

Toutefois, de nombreux Ă©lĂ©ments indiquent qu’à un moment donnĂ© aprĂšs 1991 – ou peut-ĂȘtre mĂȘme pendant son service au KGB – il a eu quelque chose qui s’apparente Ă  un « moment de Damas », au cours duquel il a vu que la religion d’État laĂŻque qu’il servait Ă©tait corrompue.

 

Je n’ai jamais rencontrĂ© Poutine et je ne sais rien de sa personnalitĂ©. Toutefois, selon Alexandre Douguine [je ne mets pas le lien vers sa notice wikipedia, c’est une authentique « synthĂšse »! ndt], qui serait le conseiller intellectuel et spirituel de Poutine, ce dernier a vĂ©ritablement rejetĂ© la doctrine marxiste-lĂ©niniste de sa jeunesse.

 

Il convient de noter que l’Occident a toujours eu du mal Ă  comprendre l’esprit russe, que Churchill a dĂ©crit avec une formule cĂ©lĂšbre comme « une Ă©nigme enveloppĂ©e dans un mystĂšre Ă  l’intĂ©rieur d’une Ă©nigme ».

 

Le conservatisme russe de Douguine paraĂźtra sans doute Ă©trange et politiquement incorrect Ă  la plupart des Occidentaux. J’ai l’impression qu’une partie de ce sentiment remonte au roman de DostoĂŻevski « Les PossĂ©dĂ©s », paru en 1871, qui raconte l’histoire de jeunes rĂ©volutionnaires russes possĂ©dĂ©s par l’idĂ©ologie laĂŻco-socialiste europĂ©enne.

 

En dĂ©pit de sa corruption et de ses problĂšmes, la Russie constitue un contrepoids captivant Ă  de nombreux courants culturels et politiques incroyablement stupides, destructeurs, superficiels et puĂ©rils de l’Occident.

 

L’un de mes meilleurs amis est un Russe qui, en raison de l’ascendance juive de sa famille, a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  quitter l’Union soviĂ©tique dans le cadre d’un accord conclu entre Reagan et Gorbatchev. Sa famille s’est installĂ©e Ă  Vienne, oĂč il a grandi. AprĂšs des Ă©tudes de mathĂ©matiques Ă  Cambridge, il retourne Ă  Moscou, oĂč il vit quelques annĂ©es et expĂ©rimente ce qu’il dĂ©crit comme «LA pĂ©riode de ma vie ». Il comprend mieux que quiconque tous les problĂšmes du pays, mais il trouve nĂ©anmoins la plupart des Russes extrĂȘmement sympathiques et drĂŽles.

 

L’absence flagrante de marxisme culturel et d’autres doctrines qui ont empoisonnĂ© les systĂšmes universitaires amĂ©ricain et anglais a Ă©tĂ© particuliĂšrement rafraĂźchissante pour lui. Il a Ă©galement dĂ©veloppĂ© un penchant dĂ©mesurĂ© pour les femmes russes et, malgrĂ© le sentiment anti-russe extrĂȘme auquel il doit maintenant faire face dans sa rĂ©sidence actuelle Ă  Londres, il continue d’entretenir une excellente relation avec sa petite amie russe.

 

Je mentionne ceci parce que j’ai Ă©tĂ© consternĂ© par le rĂ©cent reportage du New York Times (The Partnership: The Secret History of the War in Ukraine) selon lequel la CIA et le ministĂšre amĂ©ricain de la dĂ©fense ont fourni toutes les armes sophistiquĂ©es et les moyens de ciblage qui ont permis Ă  l’armĂ©e ukrainienne de tuer quelque 700 000 Russes.

 

Je pense que l’ensemble des circonstances indique que le gouvernement amĂ©ricain et la CIA ont, depuis 2014, constamment et systĂ©matiquement poussĂ© la Russie Ă  entreprendre une action militaire contre l’Ukraine visant Ă  contrer la prise de contrĂŽle de facto du pays par les États-Unis – une prise de contrĂŽle dont les objectifs et les activitĂ©s sont implacablement hostiles Ă  la Russie, juste Ă  sa porte. Un ami exceptionnellement cultivĂ© qui a grandi en Ukraine est tout Ă  fait d’accord avec cette Ă©valuation.

 

Ma propre expĂ©rience de la Russie s’est limitĂ©e Ă  la visite de Saint-PĂ©tersbourg, fondĂ©e par le tsar Pierre le Grand en 1703. Vladimir Poutine est nĂ© Ă  Saint-PĂ©tersbourg et je soupçonne qu’il partage au moins en partie la fascination du tsar russe pour la culture europĂ©enne. Son histoire me rappelle celle de Mausole, souverain de ce qui est aujourd’hui l’Anatolie occidentale (en Turquie) dans l’Empire perse entre 377 et 353 avant J.-C. Bien que Mausole ait eu la rĂ©putation d’ĂȘtre un dirigeant fidĂšle aux sensibilitĂ©s culturelles et politiques perses, il s’est profondĂ©ment impliquĂ© dans les affaires grecques Ă  travers l’action militaire. En fin de compte, il semble ĂȘtre devenu un plus grand amoureux de la culture grecque que la plupart des Grecs, en particulier en ce qui concerne l’art et l’architecture.



Depuis 2022, j’ai souvent dit Ă  qui voulait l’entendre que les États-Unis devraient adopter une politique reconnaissant que la Russie a des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et sĂ©curitaires lĂ©gitimes. La majoritĂ© des personnes avec lesquelles j’ai parlĂ© m’ont accusĂ© d’ĂȘtre un « apologiste de Poutine » ou un « larbin de Poutine » et m’ont demandĂ© pourquoi je ferais confiance Ă  Vladimir Poutine.

 

Ma réponse a toujours été : « Pourquoi devrais-je faire confiance à Joe Biden, Boris Johnson, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ? »

 

En vĂ©ritĂ©, il me semble que, depuis Ă  peu prĂšs 2008, presque tout ce que nous avons entendu Ă©maner de Washington, de Londres, de Paris et de Berlin est au mieux douteux, et le plus souvent mensonger. La plupart des politiques mises en Ɠuvre par les Ă©lites europĂ©ennes ont Ă©tĂ© prĂ©judiciables aux travailleurs et aux classes moyennes d’Europe. La folle politique de l’Allemagne en matiĂšre d’« Ă©nergie verte » a Ă©tĂ© un dĂ©sastre total pour son secteur manufacturier hautement qualifiĂ© – qui faisait jusqu’à rĂ©cemment l’envie de l’Occident – et sa folle politique d’immigration a Ă©tĂ© un dĂ©sastre pour la sĂ©curitĂ© publique et la sĂ©curitĂ© des femmes allemandes.

 

Ces derniĂšres annĂ©es, le gouvernement britannique a reniĂ© la longue et vĂ©nĂ©rable tradition de libertĂ© d’expression de la nation. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est un pays oĂč Big Brother surveille et punit sĂ©vĂšrement ceux qui enfreignent le code d’expression de plus en plus restreint de l’État.

 

Il y a quelques annĂ©es, l’humoriste et auteur britannique Konstantin Kisin (qui est nĂ© et a grandi en Russie et qui est un farouche critique de Vladimir Poutine) soulignait qu’au cours d’une annĂ©e rĂ©cente, 400 personnes avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es en Russie pour des propos qu’elles avaient tenus sur les rĂ©seaux sociaux. La mĂȘme annĂ©e, 3 300 personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es au Royaume-Uni pour des propos tenus sur les rĂ©seaux sociaux. Ce qui me semble absolument rĂ©voltant.

 

Hier, on a appris que Marine Le Pen avait Ă©tĂ© exclue de la prochaine course prĂ©sidentielle en raison d’une irrĂ©gularitĂ© comptable. Les accusations m’ont rappelĂ© les tactiques de guerre juridique similaires que le parti dĂ©mocrate a utilisĂ©es contre Donald Trump.

 

Depuis 2020 en Occident, nous avons fait l’expĂ©rience des obligations de vaccination COVID-19 mRNA, de la censure et de l’interdiction de l’opposition politique.

 

À la lumiĂšre de ce qui prĂ©cĂšde, je pose la question provocatrice suivante : Se pourrait-il que, malgrĂ© tous ses dĂ©fauts, la nation russe soit aujourd’hui une sorte de dĂ©fenseur de la civilisation occidentale contre les barbares militants qui se sont emparĂ©s de la politique et de la culture de l’Occident ?

 

Avant que les lecteurs ne rĂ©agissent par des commentaires, j’espĂšre qu’ils garderont Ă  l’esprit que je n’affirme PAS que c’est vrai, je pose simplement la question.

 

Il me semble que poser des questions provocatrices est le premier pas vers une rĂ©flexion et une enquĂȘte sĂ©rieuses sur un sujet complexe et difficile.