Revue de presse

Notre église

 

 

Dimanche 1er octobrebre
 Messe chantée à 10h30

 

Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h

 

Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h

Mercredi 4 octobre
Pas de messe

Jeudi 5 octobre
Pas de messe

Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit

 

Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de

l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.

 

Dimanche 8 Octobre
 18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30



Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour. 

 

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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

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Le cardinal Müller soutient les doutes des cardinaux à propos du synode sur la synodalité

03/10/2023

Le cardinal Müller soutient les doutes des cardinaux à propos du synode sur la synodalité

LifeSiteNews traduction auto) — Le cardinal Gerhard Müller, à la demande de LifeSiteNews, a publié une courte déclaration approuvant les courageux dubia défiant le pape François et plusieurs aspects du prochain « Synode sur la synodalité » qui vont à l'encontre de l'enseignement de l'Église, se disant « heureux » que "D'autres, à leur manière, font ce qui est nécessaire" pour rappeler au pape "la responsabilité que Dieu lui a confiée pour la préservation de l'Église".

Aujourd'hui, cinq cardinaux – Walter Brandmüller, Raymond Leo Burke, Juan Sandoval Íñiguez, Robert Sarah et Joseph Zen – ont publié des dubia qu'ils avaient auparavant envoyés en privé au pape François, mais qui sont restés sans réponse, dans l'espoir qu'en les rendant publics, ils recevraient des réponses à leurs questions. un certain nombre de préoccupations qu'ils ont concernant la doctrine de l'Église et le prochain synode. Les cardinaux ont notamment demandé à François si l’Église pouvait aujourd’hui « enseigner des doctrines contraires à celles qu’elle a enseignées auparavant en matière de foi et de morale » et si l’Église pouvait « bénir » les unions homosexuelles et ordonner les femmes au diaconat.

 

Dans sa propre déclaration, Müller rejette ce qu'il appelle une forme de « néo-papalisme » qui répète tout ce que François dit comme nécessitant l'obéissance, rejetant l'idée selon laquelle il faut se soumettre à tout ce qui vient de François comme si cela lui était donné comme « une information directe ». » par le « Saint-Esprit ». Müller rappelle aux fidèles que la hiérarchie de l'Église – avec le Pape au sommet – est vouée à servir la vérité du Christ, et aucune autre.

 

Mais les forces laïques qui travaillent contre l’ordre de Dieu, dit Müller, peuvent utiliser le Pape et d’autres dirigeants au sein de l’Église comme « une autorité pour gagner les masses catholiques, à leurs yeux, arriérées et non éclairées, pour le Nouvel Ordre Mondial 2030 ».

 

Outre Müller, d'autres voix catholiques ont soutenu la nouvelle dubia , notamment le Père Jesusmary, qui l'a applaudi avec les mots : « Loué soit le Seigneur pour le courage des cardinaux Brandmüller, Burke, Íñiguez, Sarah et Zen ! Que Jésus et Marie les bénissent abondamment pour leur ferme défense de l'enseignement traditionnel de l'Église !

 

Le diacre Nick Donnelly a qualifié les dubia sur X (anciennement Twitter) d'« excellente intervention à la veille du Synode », le blog catholique OnePeterFive  déclarant que les nouveaux dubia pourraient « jeter l'anathème sur le pape François ! »

Le commentateur catholique Damian Thompson a expliqué à propos de X : « C'est la présence du cardinal Zen sur la liste qui provoquera une énorme anxiété au Vatican. Il est considéré à juste titre comme l’un des héros de l’Église moderne, un homme d’une bravoure remarquable et admiré par des millions de personnes. »

 

Le Dr Peter Kwasniewski a également fait part de son propre commentaire, écrivant : « Les cardinaux font ce que les cardinaux devraient faire. Nouveaux dubia soumis par Brandmüller, Burke, Sandoval Íñiguez, Sarah, Zen sur le développement doctrinal, la bénédiction des unions homosexuelles, l'autorité du Synode sur la synodalité, l'ordination des femmes et l'absolution sacramentelle.

 

À la lumière de tant de réponses enthousiastes aux dubia , le Vatican et son nouveau chef de doctrine, le cardinal Víctor Manuel Fernández, se sont rendus publiquement et ont publié diverses déclarations pour défendre la position du Vatican. Dans l’une de ces défenses, Fernández utilise une citation de François sur l’enseignement de l’Église dans laquelle François affirme que « s’il est vrai que la Révélation divine est immuable et toujours contraignante, l’Église doit être humble et reconnaître qu’elle n’épuise jamais sa richesse insondable et qu’elle a besoin de grandir dans sa compréhension. » Fernández répète également  les commentaires qu'il avait faits précédemment, faisant allusion à son ouverture aux « bénédictions » pour les personnes de même sexe.

Fernández soutient que tant qu'il n'y a pas une  « conception erronée du mariage », « lorsqu'une bénédiction est demandée, elle exprime une demande d'aide de Dieu, un appel pour pouvoir vivre mieux, une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux.

 

 

Déclaration complète du cardinal Müller

J'ai défendu la doctrine catholique contre le pseudo-modernisme, surtout au cours des dix dernières années, remplissant ainsi devant Dieu et dans ma conscience ma responsabilité d'évêque et de cardinal au nom de la doctrine orthodoxe. Mais je suis heureux quand d’autres, à leur manière, font ce qui est nécessaire et rappellent au Pape la responsabilité que Dieu lui a confiée pour la préservation de l’Église dans « l’enseignement des Apôtres » (Actes 2 :42).

 

À l’heure actuelle, il existe une position hérétique et enrichissante selon laquelle Dieu ne se révèle qu’au pape François par le biais d’informations directes du Saint-Esprit, et que les évêques n’ont qu’à répéter aveuglément ces illuminations célestes et à les transmettre mécaniquement comme des marionnettes parlantes. Cependant, l'évêque, en vertu de sa consécration, est le successeur des apôtres et l'authentique maître de l'Évangile du Christ, mais au sein du collège de tous les évêques, avec le pape comme principe visible et toujours présent de l'unité de l'Église dans vérité révélée et dans sa communion sacramentelle. C’est la véritable doctrine de la primauté du Pape et non le néo-papalisme de ceux qui veulent abandonner l’Église du Christ à l’idéologie du capitalisme athée et anti-humain de Davos.

 

Leur prétexte frauduleux est l'adaptation de la Parole de Dieu prétendument obsolète, comme si dans le Christ toute vérité ne nous était pas donnée, aux normes d'une anthropologie pseudo-scientifique anti-mariage et d'une civilisation de la mort (avortement, trafic d'embryons, euthanasie). , mutilation corporelle par ce qu'on appelle le changement de sexe). Tout catholique croit en la vérité divine et catholique selon laquelle les évêques de Rome sont installés en Pierre comme ses successeurs légitimes. Mais en tant que disciple théologiquement éclairé du Christ, il s'oppose à la caricature de la papauté à la fois dans la polémique anti-romaine des réformateurs de l'époque et dans la compréhension perroquet du néo-papalisme non catholique ou papagayismo .. Ainsi, ils exposent la foi catholique au ridicule auprès d’un public laïc qui ne croit pas au fait de la révélation historique de Dieu dans le Christ et utilise le Pape – qu’ils s’en rendent compte ou qu’ils l’acceptent naïvement ne leur importe pas – comme une autorité pour gagner les masses catholiques, à leurs yeux, arriérées et non éclairées, pour le Nouvel Ordre Mondial 2030.

"Moi, ton Créateur et Sauveur, je t’épouse dans la foi..."

03/10/2023

"Moi, ton Créateur et Sauveur, je t’épouse dans la foi..."

LES RAISONS D'Y CROIRE :

  • C’est Dieu qui prend « l’initiative » de la rencontre avec Catherine, lors d’une vision qu’elle a, à l’âge de six ans. Elle voit Jésus dans le ciel, revêtu des ornements pontificaux, accompagné des saints Pierre, Paul et Jean. La vie de pénitence qu’elle mène à la suite de cet événement (ascèse, vœu de virginité, etc.) est particulièrement étonnante étant donné sa jeunesse, de surcroît sans le soutien de ses parents. Cela n’a de sens qu’avec la présence de Dieu à ses côtés.
  • On conserve de sainte Catherine 378 lettres adressées à des personnes de toutes conditions, y compris des papes, cardinaux et évêques, rois et reines. Toutes ses lettres débutent par la formule : « Au nom de Jésus crucifié et de la douce Marie. Moi, Catherine, servante… » Cela montre que Catherine souhaite agir pour le Christ.

  • Le Dialogue de la Divine Providence est un chef-d’œuvre de la littérature spirituelle. Il relate des conversations entre Dieu et Catherine. Ce recueil, synthèse de sa spiritualité et de sa doctrine, fait partie des raisons pour lesquelles Catherine est déclarée docteur de l’Église le 3 octobre 1970 par Paul VI.
  • Les conseils de sainte Catherine ont été largement écoutés et pris en compte, y compris par des personnes très haut placées : sa sagesse est universellement reconnue. Ambassadrice de la réconciliation et de la paix, elle a par exemple œuvré pour le retour du pape d’Avignon à Rome.
  • Catherine a reçu les stigmates et, plusieurs fois, l’hostie s’envola des mains du prêtre pour venir directement vers Catherine. Ces éléments extraordinaires sont rapportés dans les différentes sources à notre disposition (notamment les biographies de Raymond de Capoue et de Tommaso Caffarini, toutes deux écrites dès la mort de la sainte).
  • Son souci et son amour de l’Église sont sincères et désintéressés : Catherine ne cesse d’inviter ses correspondants à une réforme nécessaire qui doit commencer par les ministres ordonnés pour s’étendre progressivement à tout le corps.
  • Catherine est admise dans un tiers-ordre dominicain à Sienne. Sa postérité se retrouvera aussi chez d’autres dominicaines : sainte Rose de Lima (XVIe siècle) et bienheureuse Agnès de Langeac (XVIIe siècle).

SYNTHÈSE :

Le contexte socio-historique.

Le XIVe siècle est un siècle très sombre en raison des difficultés matérielles, de l’instabilité politique et sociale, del’angoisse religieuse. La papauté s’installe en Avignon en 1309. Les guerres locales font rage en Italie, au gréd’alliances plus ou moins instables. Des armées de mercenaires désœuvrés rançonnent, pillent, assassinent, augmentant le sentiment d’insécurité et de peur. Les famines et les épidémies de peste sévissent. Tel est le contextede l’existence de Catherine, qui naît à Sienne en 1347, dans une famille nombreuse, dont le père est teinturier. Elle n’apprend ni à lire ni à écrire.

La période « préparatoire » dans la vie de Catherine.

Jusqu’à dix-huit ans, elle mène dans la maison de ses parents une vie retirée, dont on peut souligner trois aspects.

Le premier est la vision qu’elle a, enfant, à l’âge de six ans. Elle voit Jésus dans le ciel, revêtu des ornements pontificaux, et entouré des saints Pierre, Paul et Jean. Cette vision la marque profondément en ce sens que, pour elle, le Christ est le pontife, et le pape est le Christ sur terre. Sa réponse tient en un vœu de virginité qu’elle aurait fait dès ses sept ans, et qu’elle tiendra malgré l’insistance de sa famille à vouloir la marier.

Le deuxième concerne les pénitences. Jeûne, mortifications et ascèse composent son quotidien. Elle fait également à cette époque une expérience spirituelle qu’elle n’aura de cesse d’enseigner : la cellule intérieure. Enfant, on lui laissela jouissance d’une petite chambre où elle s’adonne à la pénitence. Mais son refus de collaborer à la recherche familiale de lui trouver un mari lui apporte comme punition le retrait de cette chambre et la charge de bon nombre de charges ménagères pour qu’elle oublie ses privations. C’est pour elle l’occasion de servir : en se dévouant à sa famille, elle se représente servir la Sainte Famille et les disciples. Et, surtout, elle se rend compte que, pour retrouver le Christ, une cellule n’est pas nécessaire, car ce dernier est présent dans celle, inviolable, qu’est le cœur. Il suffit d’y entrer, d’y demeurer et de n’en sortir sous aucun prétexte.

C’est alors que prend corps son désir d’être dominicaine. Elle reçoit l’habit blanc et le manteau noir, symboles de pureté et de mort aux choses du monde. Le Christ vient la visiter, l’instruit familièrement et « l’épouse dans la foi ». Ces noces mystiques marquent la fin de la période préparatoire.  Le Seigneur l’invite à sortir, à quitter sa vie de recluse pour aller à la rencontre du monde, des hommes, de leurs misères et de leurs souffrances.

Les débuts de sa vie apostolique.

La sphère d’influence de Catherine de Sienne ne cesse alors de croître, des pauvretés matérielles à l’intercession en faveur de la paix et de la réconciliation.  Son secret tient en un mot : « voglio » (« je veux ») ; c’est l’assurance que sa volonté et celle de Dieu ne font qu’un. Quelques disciples se groupent autour d’elle : elle est la « mamma », alors qu’elle n’a que vingt ans et qu’elle est toujours aussi peu cultivée. Certains seront ses secrétaires et pourront ainsi rédiger les lettres qu’elle adressera aux deux papes Grégoire XI et Urbain VI, aux cardinaux et évêques, aux rois, aux princes, aux membres du clergé et à des personnes de toutes conditions.

Au printemps 1374, Catherine fait son premier voyage à Florence. Les Dominicains lui attribuent le frère Raymond de Capoue comme directeur spirituel. Sa première mission diplomatique date de 1375. La seigneurie de la ville l’envoie à Pise et à Lucques pour dissuader les chefs de ces villes d’adhérer à la ligue anti-papale, et les persuader d’adhérer au projet de croisade. À l’occasion de cette mission, Catherine reçoit les stigmates en l’église Sainte-Christine de Pise. Ainsi croissent ensemble les grâces spirituelles et les missions confiées.

Le retour du pape à Rome.

En 1376, à la demande de la ville de Florence, elle se rend jusqu’en Avignon pour essayer de convaincre le pape de lever l’interdit prononcé sur la ville. Mais, ce qui lui tient à cœur, c’est le retour du pape à Rome. Quel a été le rôle exact de Catherine dans cette affaire ?

C’est là, sans aucun doute, le secret de la force d’âme de Catherine : la ferme conviction de réaliser la volonté de Dieu. Autrement dit, sa volonté et celle de Dieu ne font qu’un : il ne sert à rien de tergiverser ou de discuter, elle ne cédera pas. Il faut bien reconnaître que, devant une telle volonté – une « volonté forte », comme elle l’écrit –, on s’incline la plupart du temps. Si la volonté de Grégoire XI avait besoin d’être affermie, il a trouvé en Catherine une femme avec une volonté si forte que l’on peut s’appuyer fermement sur elle. On sait très bien que l’entourage du pape – notamment les cardinaux français – n’était pas favorable à un retour à Rome, où régnait l’insécurité.

Quelques ambassades de réconciliation.

L’an 1377 est encore une année marquée par la réconciliation, diplomatique et politique, mais surtout par le sacrement de la pénitence. La mission itinérante de la « bande » de Catherine de Sienne reçoit les pouvoirs nécessaires pour absoudre largement les péchés. Le résultat est éloquent, puisque ses deux confesseurs avouent leur fatigue après avoir confessé des heures durant.

En 1378, le pape envoie Catherine en ambassade à Florence pour négocier la paix. Elle manque de peu d’y laisser la vie, échappant de justesse à une agression et au martyre, comme elle s’en plaindra. Mais la paix est signée, et elle peut désormais s’adonner à la rédaction de son livre, Le Dialogue.

Un nouveau pape ; Catherine vient à Rome.

C’est du moins ce qu’elle croit, jusqu’au moment où Urbain VI est élu pape pour succéder à Grégoire XI. Catherine se réjouit de cette élection, voyant dans l’archevêque de Bari l’homme capable de mener à bien la réforme. Mais, rapidement, il se montre insupportable, et les cardinaux français élisent un autre pape, arguant du fait que l’élection d’Urbain VI s’est déroulée sous la pression du peuple italien qui voulait absolument l’un des leurs pour pape. Voicidonc l’Église avec deux papes : Urbain VI et Clément VII. Commence alors un schisme qui durera jusqu’en 1417. Catherine, fidèle à sa ligne de conduite, est tout entière acquise à la cause d’Urbain VI. Elle se rend à Rome à la demande du pape, qui souhaite avoir autour de lui des religieux fidèles à sa personne.

C’est à Rome que Catherine passe les derniers mois de sa vie. Elle porte littéralement le poids de l’Église sur ses épaules ; c’est du moins ce qu’elle affirme en disant qu’elle sent la barque de Pierre lui charger les épaules. Elle est si épuisée qu’elle écrit à Raymond de Capoue que, s’il la voyait faire le trajet quotidien de la Minerva à Saint-Pierre – où elle passe la journée à prier –, il verrait se déplacer une morte. Elle a donné sa vie pour l’Église, comme elle l’indique à ses disciples : « Tenez pour vrai qu’en laissant mon corps, j’ai en vérité consumé et donné ma vie dans l’Église et pour l’Église. »

Elle meurt le 29 avril 1380, à l’âge de trente-trois ans.

Le frère Norbert-Marie Sonnier est dominicain et prédicateur de retraites et de sessions spirituelles. Actuellement aumônier d'un monastère de moniales dominicaines en Provence.


AU-DELÀ DES RAISONS D'Y CROIRE :

Catherine de Sienne invite à se replonger dans l’histoire de l’Église au XIVe siècle.


ALLER PLUS LOIN :

Bernard Sesé, Petite vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, Desclée de Brouwer, 2005.


EN SAVOIR PLUS :

Notre arme ? Le Rosaire !

02/10/2023

Notre arme ? Le Rosaire !

En ces temps futurs, les représentants visibles des anges invisibles seront ce que Louis-Marie de Montfort appelle les grands saints des derniers temps, autrement dit des hommes et des femmes totalement pénétrés de l'esprit marial, soumis aux motions de l'Esprit Saint et forts comme une armée rangée en bataille (Ct 6, 4). Ce seront les derniers croisés, les derniers porteurs de la croix d'amour, les derniers vainqueurs des anges ténébreux avec leurs suppôts humains refusant jusqu'au bout tout pardon et toute contrition.

 

Selon sainte Faustine (1905-1938), ces temps où se fera davantage sentir la royauté angélique de Marie et où l'histoire s'accélérera, ces temps-là ne seraient plus tellement éloignés de nous. Sœur Lucie de Fatima paraît rejoindre cette même conviction si l'on en croit la confidence qu'elle fit en 1957 au Père Fuentes : « La très Sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. »

 

En attendant, pour ce qui est de nous, restons calmes, actifs pour le bien et attentifs aux signes que le Seigneur ne manquera pas de nous donner en temps voulu, puisqu'il est avec nous « jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20).

 

Fr. Bernard-Marie, o.f.s.

Extrait du Bulletin de L'Œuvre des Campagnes n°205 – Janv.-Fév.-Mars 2003.
via Une minute avec Marie

Coup de tabac sur le Synode. Une rafale de Dubia s’abat sur François

02/10/2023

Coup de tabac sur le Synode. Une rafale de Dubia s’abat sur François

"Chers catholiques, à l’occasion du Synode (et pas seulement), de « hauts prélats » font des déclarations gravement contraires à la foi catholique qui ne sont jamais corrigées par ceux qui devraient le faire. C’est pourquoi nous avons posé des questions précises au pape François, selon la tradition de l’Église, auxquelles pourtant il ne répond pas. Nous les rendons donc publiques, afin que vous ne soyez pas déconcertés par la confusion régnante et que vous ne tombiez pas dans l’erreur."

Telle est la substance de la Lettre aux fidèles laïcs signée par cinq cardinaux – Raymond Leo Burke, Walter Brandmüller, Robert Sarah, Joseph Zen Ze-kiun et Juan Sandoval Íñiguez -, rendue publique aujourd’hui, 2 octobre, dans le monde entier et accompagnée de la publication des cinq Dubia soumises au pape François, que La NBQ publie en exclusivité pour l’Italie (avec Settimo Cielo, le blog de Sandro Magister).

 

Les « Dubia » (doutes, en latin), sont des questions formelles posées au pape et à la Congrégation pour la doctrine de la foi pour demander des éclaircissements sur des points particuliers concernant la doctrine ou la praxis. Ces questions doivent être répondues par "oui" ou par "non" sans aucune argumentation théologique.

Comme on s’en souvient, le pape François s’est déjà vu poser cinq Dubia en 2016 après la publication de l’exhortation post-synodale Amoris Laetitia : à cette occasion également, les cardinaux Burke et Brandmüller avaient signé, rejoints par les cardinaux Carlo Caffarra et Joachim Mesner, entretemps décédés. Depuis lors, le pape François n’a jamais répondu directement aux Dubia, se contentant de réponses indirectes découlant de ses attitudes.

 

Aujourd’hui, le scénario semble se répéter, mais avec deux nouveautés importantes : tout d’abord, le nombre de cardinaux qui ont apposé leur signature sous les Dubia est élargi (il y a désormais un représentant de chaque continent). Il convient de rappeler qu’il aurait dû y avoir six cardinaux signataires, car le cardinal australien George Pell, décédé subitement le 11 janvier, a joué un rôle très actif dans le processus de formulation des Dubia.

Deuxièmement, nous avons cette fois deux versions des Dubia : la première porte la date du 10 juillet. Le pape François y a même répondu le lendemain, mais pas sous la forme canonique, qui est celle d’une réponse à une question, mais sous la forme d’une lettre qui – comme c’est son style – évite le cœur de la question.

 

Les cinq cardinaux ont donc reformulé les Dubia de manière à ce que le pape puisse y répondre simplement par un « oui » ou un « non ». Ainsi reformulées, elles ont été envoyées au pape François le 21 août. Depuis lors, le silence s’est installé.

 

Mais seulement sur le contenu des questions. On comprend mieux pourquoi, ces derniers temps, le cardinal Burke a fait l’objet de polémiques tant de la part du pape – lors de la conférence de presse à son retour de Mongolie – que de la part du nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Victor Manuel Fernández, dans l’interview accordée au National Catholic RegisterC’est peut-être un signe de la nervosité que cette initiative génère et qui s’abat maintenant sur un Synode qui soulève beaucoup de controverses tant sur son contenu que sur la façon dont il est conduit et communiqué.

 

En effet, les cinq Dubia vont au cœur des thèmes qui seront traités par le Synode ou sont en tout cas fondamentaux pour comprendre les enjeux de l’assemblée synodale.

Le fait qu’ils soient rendus publics à la veille du Synode est significatif de l’inquiétude de larges secteurs de l’Église face à ce qui se passe et aux déclarations de ceux qui dirigeront le Synode.

 

Voici un résumé des questions soulevées par les cinq cardinaux :

  1. Le premier Dubium concerne la valeur immuable de la Révélation divine. La première version fait référence à ceux qui prétendent que « la Révélation divine doit être réinterprétée en fonction des changements culturels de notre temps ». Il est donc demandé au Pape « si la Révélation divine est contraignante pour toujours, immuable et ne peut donc pas être contredite ». La réponse étant évasive, la reformulation demande encore plus précisément s’il est possible que « l’Église enseigne aujourd’hui des doctrines contraires à celles qu’elle a précédemment enseignées en matière de foi et de morale ».
    .
  2. La seconde question est en quelque sorte une exemplification de la première. C’est-à-dire : face à la diffusion de la pratique de la bénédiction des unions homosexuelles, peut-on dire que cela est en accord avec la Révélation et le Magistère ?
    Dans la reformulation, la question devient double, car il est clair qu’une telle bénédiction ne concerne pas tant des personnes individuelles que l’homosexualité en tant que telle. En effet, la question est :  » Est-il possible que dans certaines circonstances un pasteur puisse bénir des unions entre personnes homosexuelles, impliquant ainsi que le comportement homosexuel en tant que tel ne serait pas contraire à la loi de Dieu et au chemin de la personne vers Dieu ?
    Et deuxièmement, par voie de conséquence, nous passons à tout acte sexuel hors mariage, homosexuel en particulier : est-ce toujours un péché objectivement et toujours grave ?
    .
  3. La troisième question concerne la synodalité, que certains considèrent comme une « dimension constitutive de l’Église ». Ne s’agit-il pas d’une subversion de l’ordre voulu par Jésus lui-même, selon lequel « l’autorité suprême de l’Église est exercée » par le pape et le collège des évêques ?
    Dans la reformulation, la question devient encore plus précise et actuelle : le Synode aura-t-il le pouvoir de passer outre l’autorité du Pape et du collège des évêques sur les sujets doctrinaux et pastoraux qu’il traitera ?
    .
  4. Le quatrième Dubium porte sur la possibilité de l’ordination sacerdotale des femmes, ce qui remet en cause à la fois la définition du sacerdoce ministériel, réaffirmée par le Concile Vatican II, et l’enseignement de saint Jean-Paul II qui avait déjà donné ce sujet comme réglé.
    Et dans la reformulation, la question est posée de savoir s’il n’y a pas cette possibilité dans l’avenir.
    .
  5. Le dernier Dubium concerne le pardon défini comme un  » droit de l’homme  » et l’absolution des péchés toujours et en tout état de cause, comme le pape François l’a insisté à plusieurs reprises. Peut-on être absous sans se repentir, en contradiction avec tout ce que l’Église a toujours enseigné ?
    En reformulant la question de manière encore plus précise : une personne peut-elle être sacramentellement absoute si elle refuse l’intention de ne pas commettre le péché confessé ?

 

Sources :
L'Homme Nouveau
Benoît et moi
La Nuova Bussola Italia
Wiktionnaire

 

Le culte à Saint Michel dans l'Histoire

01/10/2023

Le culte à Saint Michel dans l'Histoire

La petite Thérèse et les anges, une émulation fraternelle

30/09/2023

La petite Thérèse et les anges, une émulation fraternelle

Dans la spiritualité de Thérèse, la perspective du ciel est absolument fondamentale. C’est vers lui, vers sa véritable patrie, que tous ses désirs convergent. Et parmi les habitants du ciel, elle a porté une attention toute particulière aux anges, ses premiers habitants. En tout ce que Thérèse dit, il y a un enseignement très ancien, traditionnel, mais aussi très nouveau, plein de fraîcheur et d’originalité. Ce qu’elle dit des anges ne manque pas à la règle ! Voici un petit « bouquet » de quelques-unes de ses grandes intuitions sur le rôle des esprits célestes. 

Des témoins de l’amour miséricordieux 

Un des premiers aspects qui captive le cœur de Thérèse, c’est que les anges manifestent à son égard un amour prévenant, semblable à celui de Jésus. Pour Thérèse, selon une formule bien ramassée, « le propre de l’amour [est] de s’abaisser » (Manuscrits A, f°2v). Les anges, puisqu’ils sont transformés dans l’amour, font à l’égard de Thérèse exactement ce que Jésus a fait pour elle : ils descendent du ciel, ils s’abaissent vers elle avec une sollicitude toute fraternelle. Comme elle le dit à son ange gardien (Poésies 46,1.2) :  

Tu descends pour moi sur la terre
Et m’éclairant de ta splendeur
Bel Ange, tu deviens mon Frère,
Mon Ami, mon Consolateur !…
Connaissant ma grande faiblesse
Tu me diriges par la main
Et je te vois avec tendresse
Ôter la pierre du chemin .

Des frères du ciel qui révèlent le privilège d’êtres humains

Un autre aspect, assez inédit, de la contemplation de Thérèse est, paradoxalement, la découverte, sous le regard des anges, de la très haute dignité de tout être humain. Chez Thérèse, on retrouve une sorte de vaccin universel contre la « gnose ». Jamais nous ne soupçonnons dans ses écrits un quelconque mépris de la chair. Lorsqu’elle contemple la vie du ciel et des esprits célestes, elle n’envie pas les anges parce qu’ils seraient immatériels et qu’ils échapperaient aux douleurs d’ici-bas.

Au contraire ! Ce sont plutôt les anges qui éprouvent une « sainte jalousie » à l’égard des hommes. Eux seuls ont été rejoints dans leur nature par le Verbe éternel ! Eux seuls ont la capacité de pouvoir imiter l’Amour infini de Jésus, un Amour qui s’est donné jusqu’à livrer sa vie, jusqu’à verser son sang en mourant sur la Croix. Voilà ce qu’elle fait dire à un séraphin dans une poésie (Poésies 3,89-97.) : 

Je m’abîme en mon Dieu, je contemple ses charmes,
Mais je ne puis pour lui m’immoler et souffrir,
Je ne puis lui donner ni mon sang ni mes larmes
Malgré tout mon amour, je ne saurais mourir…
La pureté, de l’ange est le brillant partage
Son immense bonheur ne doit jamais finir,
Mais sur le Séraphin, vous avez l’avantage
Vous pouvez être purs, et vous pouvez souffrir !…

Des collaborateurs dans l’évangélisation 

Mais la « jalousie » n’est qu’une manière de parler. En réalité, les anges sont pour Thérèse de véritables compagnons d’armes, animés du même zèle enflammé qu’elle, pour le salut des âmes. Alors qu’elle est encore limitée par l’espace-temps, enfermée dans les murs de son Carmel de Lisieux, c’est à eux qu’elle confie la mission de l’aider à faire aimer Jésus par toute la terre (Poésies 46,3.) : 

Ô toi ! qui traverses l’espace
Plus promptement que les éclairs
Je t’en supplie, vole à ma place
Auprès de ceux qui me sont chers
De ton aile sèche leurs larmes
Chante combien Jésus est bon.
Chante que souffrir a des charmes
Et tout bas, murmure mon nom…

Les anges sont pour elles les relais de son désir absolument fou et universel de répandre la Charité dans le monde entier. 

Des modèles à imiter dans le ciel

Thérèse ne s’arrête pas là ! À la fin de sa vie, les anges deviennent des modèles qui lui permettent de penser son apostolat futur dans le ciel. Voilà ce qu’elle écrit quelques semaines avant de mourir : 

« Je compte bien ne pas rester inactive au Ciel, mon désir est de travailler encore pour l’Église et les âmes, je le demande au bon Dieu et je suis certaine qu’Il m’exaucera. Les Anges ne sont-ils pas continuellement occupés de nous sans jamais cesser de voir la Face divine, de se perdre dans l’Océan sans rivages de l’Amour? Pourquoi Jésus ne me permettrait-Il pas de les imiter ? » (Lettres 254.)

Mais au Ciel, Thérèse restera humaine tout de même. Comme elle le dit elle-même : 

« Je crois que les Bienheureux ont une grande compassion de nos misères, ils se souviennent qu’étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu’elle ne l’était sur la terre, c’est pour cela qu’ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous » (Lettres 263).

Parce qu’elle a vécu les mêmes combats que nous, Thérèse garde à l’égard de tous ceux qui la prie une sorte de proximité toute fraternelle. 

Pour recueillir l’enseignement de Thérèse

Pour recueillir l’enseignement de Thérèse, voici quatre actes de foi que nous pourrions faire : 

« Mon ange gardien descend du ciel vers moi avec un Amour qui vient du cœur de Jésus ! Il s’abaisse vers moi, il m’aime plus que je ne peux l’imaginer. »

« Il regarde avec émerveillement la capacité que j’ai de pouvoir m’offrir tout entier, avec mes souffrances, au Père, à l’imitation de Jésus sur la Croix. Voilà un privilège que j’ai et qu’il n’a pas. » 

« Il veut se mettre à mon service pour m’aider à répandre la charité autour de moi. Il attend que je le prie pour aller visiter mes frères, à ma prière, pour les bénir à ma place. » 

« Un jour, il me fera participer à ses propriétés célestes pour que je puisse, moi aussi, illuminer mes frères depuis le ciel. » 

Neuvaine à St Michel, jour 9 : le chant, acte très élevé de sacrifice et de culte

29/09/2023

Neuvaine à St Michel, jour 9 : le chant, acte très élevé de sacrifice et de culte

Le ciel est le lieu privilégié de la louange, de l'adoration, de l'action de grâce. Les saints et les anges unissent leurs voix pour glorifier Dieu. C'est vers ce triomphe paisible que marche l'Eglise en pèlerinage sur la terre. Car la terre a, elle aussi, sa liturgie. Même si celle-ci n'est pas encore célébrée dans la vision mais dans la foi et sous le voile du mystère, elle a la même valeur aux yeux de Dieu. Pourquoi ? Parce que dans la liturgie du ciel et de la terre, c'est d'abord le Christ qui célèbre et glorifie son Père. L'Eglise militante célèbre dans sa liturgie le sacrifice de Jésus.

 

Et pour nous aider à participer à cette prière de Jésus qu'est la liturgie, l'Eglise nous offre ce chef d'œuvre qui est avant tout une prière : le chant grégorien. Dans sa lettre pour le centenaire du Motu Proprio Tra Le Sollecitudini de saint Pie X, (22 novembre 1903), le pape Jean-Paul II rappelait les trois qualités fondamentales de la musique liturgique : sacralité, beauté et universalité. Et il concluait ainsi, avant de reprendre la formule du concile Vatican II : « Parmi les expressions musicales qui répondent le mieux aux qualités requises par la notion de musique sacrée, spécialement liturgique, le chant grégorien occupe une place particulière. » Il est vraiment, par excellence, le chant propre de la liturgie romaine, c'est-à-dire son trésor, l'expression chantée la plus authentique et la plus achevée du mystère du salut célébré dans la liturgie.

 

Le chant, le chant grégorien en particulier, est ainsi l'une des plus nobles manifestations d'amour et de reconnaissance envers notre Créateur, moyen excellent de nous unir au sacrifice de Jésus. Comme nous le disons au Sanctus de la messe, le chant unit nos voix à celle des anges, présents avec nous autour de l'autel : una voce proclamant - ils proclament d'une seule voix, Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu de l'univers, ciel et terre sont remplis de ta gloire. Que nous soyons où non de bons musiciens, peu importe. Laissons-nous remplir et apaiser par les accents célestes du chant sacré, par ces mélodies dont les tonalités nous élèvent vers les cieux et nous font retrouver la présence de Dieu au coeur de notre vie. Que la musique que nous écoutons n'empêche pas mais favorise le silence extérieur et intérieur nécessaire à une vraie prière.

 

Le chant des hommes, participation au chant des anges, nous introduit dans leur incessante prière : si ma langue ne peut dire mon amour, s'écriait le saint Curé d'Ars, du moins je voudrais que mon coeur vous le répète autant de fois que je respire. Avec saint Michel et les siens, faisons de toute notre vie un chant de louange au Seigneur, un cantique d'action de grâces, et entrons ainsi de plain-pied dès ici-bas dans la liturgie du ciel. 

 

Prière de la communauté

Prière à Saint Michel Archange

 

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, par la force divine, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen

Place aux anges

29/09/2023

Place aux anges

“Si quelqu’un avait le bonheur de voir tomber le voile qui couvre ses yeux, il verrait avec quelle attention, avec quelle sollicitude les Anges se tiennent au milieu de ceux qui prient, au dedans de ceux qui méditent, sur le lit de ceux qui reposent, sur la tête de ceux qui gouvernent et qui commandent.” (saint Bernard de Clairvaux)

 

“Aie confiance en ton Ange gardien. Traite-le comme un ami intime : il l’est. Il saura te rendre mille petits services dans les affaires ordinaires de chaque jour.” (saint José Marie Escriva)

 

“Les Anges sont nos pasteurs ; non seulement ils portent à Dieu nos messages, mais ils nous apportent aussi ceux de Dieu. Ils nourrissent nos âmes de leurs douces inspirations et des communications divines ; en bons pasteurs, ils nous protègent et nous défendent contre les loups, c’est-à-dire contre les démons.” (saint Jean de la Croix)

 

“[…] notre faiblesse, si des anges gardiens ne lui avaient été donnés, ne pourrait résister aux attaques nombreuses et puissantes des esprits célestes. Elle avait besoin pour cela de l’aide d’une nature supérieure. Nous savons qu’il en est ainsi par les paroles avec lesquelles le Seigneur fortifie Moïse tremblant et craintif : “Mon ange te précédera”.” (saint Hilaire)

 

Profitons de ces fêtes pour apprendre à mieux connaître ces esprits célestes et leur confier nos prières, à travers une neuvaine à saint Michel (ci-dessous) et aux neuf chœurs des anges ou une prière du matin à son ange gardien. Cela peut aussi être l’occasion de vivre de belles rencontres autour de ces événements avec Hozana !

 

Alice Ollivier pour Hozana.org

FEIZ E BREIZH : SUCCÈS POUR LA 6E ÉDITION DU PÈLERINAGE BRETON

28/09/2023

FEIZ E BREIZH : SUCCÈS POUR LA 6E ÉDITION DU PÈLERINAGE BRETON

Pour cette 6e édition du pèlerinage Feiz e Breizh, littéralement « Foi en Bretagne », ils étaient près de 1 200 à marcher les 23 et 24 septembre vers Sainte-Anne d’Auray, au départ de Pluméliau (Morbihan). C’est plus de deux fois le nombre d’inscrits en 2022, pour une moyenne d’âge d’environ 23 ans. Le thème de cette année était : « Sainte-Anne modèle d’espérance ». Hommes, femmes, enfants et ecclésiastiques se sont retrouvés sur les chemins de Bretagne, entre chants et danses, méditations du Rosaire, sainte Messe et adoration de nuit, pour vivre la foi de leurs pères, et la communiquer au monde dans un élan missionnaire.  

 

La mission est en effet le premier des trois piliers de ce pèlerinage. Il s’agit de toucher avant tout la jeunesse bretonne, et de lui redonner l’espérance du Salut, par sa propre sanctification et celle de son prochain. Cette mission s’appuie en particulier sur le deuxième pilier qu’est la tradition, que l’on retrouve dans le choix de la messe selon le missel de 1962, un choix qui permet au Feiz e Breizh de s’inscrire « au cœur de la piété bretonne et de ses croyances séculaires ».

 

Le dernier aspect mis en avant par les organisateurs est le patrimoine, afin de favoriser « l’attachement et la connaissance du patrimoine culturel et religieux de Bretagne », et qui concerne aussi bien les saints bretons que les cantiques en langue bretonne.  Les marches et processions sont par ailleurs accompagnées par le bagad Feiz & SevenadurCréé pour l’occasion en 2021, il regroupe une centaine de musiciens catholiques de tous niveaux, dont les meilleurs sont issus de bagadoù – pluriel de bagad – renommés. 

 

En Bretagne, il ne faut pas oublier la dévotion toute particulière à sainte-Anne, patronne locale. C’est donc tout naturellement que ce grand pardon s’achève dans son sanctuaire d’Auray. 

 

Une 6e édition exceptionnelle

L’Abbé Raphaël d’Anselme, prêtre du Diocèse de Vannes, curé-doyen de Locminé et conseiller religieux de l’association Feiz e Breizh a célébré la messe d’envoi, tandis que l’abbé Guillevic, recteur émérite du sanctuaire d’Auray, a prêché aux pèlerins : « chacun a sa parcelle à ensemencer avec ce qu’il est, ce qu’il a reçu, avec ce que ses ancêtres lui ont transmis. » 

 

Au terme d’une première journée de vingt-deux kilomètres, les marcheurs ont rejoint le bivouac de Bieuzy-Lanvaux, chez les sœurs coopératrices du Christ Roi. La journée s’est achevée avec une veillée festive et traditionnelle bretonne. Une procession aux flambeaux s’est ensuite dirigée vers le lieu de la nuit d’adoration. Le dimanche, les pèlerins ont parcouru vingt kilomètres pour rejoindre la basilique d’Auray, où la messe était célébrée dans l’après-midi par le Père Danziec.  

 

Cette édition 2023 était aussi l’occasion de déployer pour la première fois le Kroaz Feiz, drapeau blanc à croix noire au canton d’hermine (quartier haut gauche), qui réunit les trois drapeaux bretons historiques : le Kroaz du (drapeau du XIIe siècle), l’Hermine Plain (du duché puis province de Bretagne), et le Gwen ha du (drapeau actuel). L’année prochaine verra peut-être la concrétisation de la bannière de sainte-Anne, logo de l’association. 

En décembre 2022, 250 pèlerins ont inauguré la première édition Noz (nocturne) du Feiz e Breizh. Sur le thème « Bretagne, terre des prêtres, prions pour les vocations », ils ont parcouru toute la nuit durant, la vingtaine de kilomètres qui séparent Saint-Avé de Sainte-Anne d’Auray.

 

Le succès de cette sixième édition du Feiz e Breizh confirme l’attrait des jeunes catholiques pour les pèlerinages d’inspiration traditionnelle. Mettant en avant une culture bretonne enracinée dans une foi ancestrale, ce pardon poursuivra certainement encore de longues années sa vocation missionnaire, pour « l’avènement d’une chrétienté qui agit, prie et combat ». 


Neuvaine à St Michel : Jour 8 : L'oraison, acte et sacrifice complémentaire de la vertu de religion

28/09/2023

Neuvaine à St Michel : Jour 8 : L'oraison, acte et sacrifice complémentaire de la vertu de religion

Or parmi les différentes sortes de prière, l'oraison - cœur à cœur silencieux avec Dieu - tient une place toute particulière, en raison de sa gratuité, et de cet aspect sacrificiel essentiel à la vertu de religion. Comme le dit sainte Thérèse d'Avila : « l'oraison mentale n'est, à mon avis, qu'un commerce d'amitié où l'on s'entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé. »

 

Qui dit amitié, dit gratuité et oblation de soi ; et c'est bien ce vers quoi nous pousse l'oraison : l'offrande de soi à Dieu. Cette prière du cœur, silencieuse, quotidienne, nous fait de nouveau prendre conscience de notre place de créature et nous permet ainsi de reconnaître Dieu en tant que Dieu. Il nous faut souvent redire dans notre oraison, surtout quand le temps semble long : « Je ne sers à rien car je sers Quelqu'un. » Ce « Quelqu'un » est le Roi des rois, le créateur et maître de toutes choses, qui attend d'être adoré et aimé par ses enfants. Dieu cherche des âmes de vie intérieure, des âmes d'oraison pour déverser ses grâces en elles et recevoir en échange amour pour amour. Cette mission, ce devoir de l'oraison n'est pas réservé à une élite mais est une nécessité pour tous les chrétiens dignes de ce nom. 

 

Pourquoi fais-je oraison ? Parce que Dieu est Dieu et que je suis sa créature. Parce que Dieu est un Père et que je suis son enfant. Parce qu'il est un ami et que je veux être admis dans son intimité.

 

C'est alors que nous réalisons une fois de plus notre vocation : se laisser diviniser par ce contact divin. Comme le dit Jésus au petit saint Placide : « Prier, c'est passer ta vie à passer dans ma vie. ».

 

Comment faire ? Prier n'est pas compliqué : il suffit de donner du temps à Dieu, de passer du temps en présence de Dieu, de lui faire le sacrifice de ce qui nous est le plus précieux, ce temps qui passe si vite et ne revient jamais. Il faut nous placer devant lui, le regarder et nous laisser regarder, lui ouvrir notre coeur comme un enfant devant son Père, nous reposer en lui, répéter des mots d'amour qui imprègneront toute notre journée. 

 

Alors, notre vie devient une prière et nous répondons à l'ordre du Seigneur : « Il faut prier sans cesse » (Lc. 21, 36). Il nous faut  demander, comme le dit très souvent Bernanos dans le Journal d'un curé de campagne, « l'esprit de prière » qui nous transformera petit à petit en état de prière. Cet état de prière, n'est-il pas celui des bienheureux et des anges ? Eux dont l'éternité est accomplie dans une oraison incessante qui contemple sans voile les splendeurs de Dieu. 

 

Prière de la communauté

Prière à Saint Michel Archange

 

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, par la force divine, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen