Le blog du Temps de l'Immaculée.
18/03/2025
Si nous comprenons aisĂ©ment la souffrance qui dĂ©coule de nos propres erreurs, celle qui frappe sans raison apparente reste un mystĂšre troublant. Pourquoi JĂ©sus lui-mĂȘme a-t-il choisi dâembrasser la souffrance ? Quel rĂŽle joue-t-elle dans nos vies ?
Ă travers une fiction captivante, ce film met en scĂšne un procĂšs hors du commun : celui de la souffrance elle-mĂȘme. Le Jugement dernier vient dâavoir lieu, et Dieu a dĂ©finitivement Ă©cartĂ© le dĂ©mon. Il convoque alors lâhumanitĂ© pour une ultime audience oĂč la souffrance devra rendre des comptes. Saint Michel prĂ©side ce procĂšs en tant que juge, assistĂ© de Saint Gabriel et Saint RaphaĂ«l. La souffrance, incarnĂ©e sous une forme humaine, est appelĂ©e Ă tĂ©moigner : dâoĂč vient-elle ? Que fait-elle ? Quel est son vĂ©ritable rĂŽle dans lâhistoire de lâhumanitĂ© ?
Avec une distribution soignĂ©e, le film rĂ©unit SolĂšne Van Accoleyen dans le rĂŽle de la Souffrance, Jean-RenĂ© Privat (Marseille, Les Petits MouchoirsâŠ) en Saint Michel, François Larrous Carreras en avocat gĂ©nĂ©ral, ainsi que Vincent Peytou et Jean-Cassien Jacquemin dans les rĂŽles de Saint Gabriel et Saint RaphaĂ«l. Un film percutant et profond qui pousse Ă la rĂ©flexion.
Produit par "Entre nous film" et "En plein coeur", diffusé par Saje Productions
Dossier de presse : https://74be289d-fad7-473c-9388-a2547...
Description sur Allociné : https://www.allocine.fr/film/fichefil...
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PĂšre RenĂ©-Luc , prĂȘtre missionnaire du diocĂšse de Montpellier
Site Web : https://enpleincoeur.org
17/03/2025
Vous commencez votre livre en évoquant les phénomÚnes paranormaux, considérant que nous ne savons plus les voir. Est-ce à dire que nous vivons dans une société désenchantée ?
Oui, câest la condition moderne. Par « dĂ©senchantĂ©e », jâentends une sociĂ©tĂ© oĂč la conscience de Dieu et des choses spirituelles est marginale par rapport Ă notre conscience. Au Moyen Ăge, tout Ă©tait chargĂ© de la puissance de Dieu. Aujourdâhui, ce nâest plus le cas. Dieu ne nous a pas abandonnĂ©s â nous lâavons abandonnĂ©. Comme je lâexplique dans le livre, ce voyage vers le dĂ©sert spirituel a pris des siĂšcles et a isolĂ© lâhomme occidental, loin de lâexpĂ©rience partagĂ©e par la plupart de lâhumanitĂ©. Si vous voulez connaĂźtre le caractĂšre de la dystopie dans laquelle ce pĂšlerinage vers le nihilisme nous a entraĂźnĂ©s, lisez les romans prophĂ©tiques de Michel Houellebecq !
Soumission a Ă©tĂ© une inspiration pour mon nouveau livre. Dans le roman, François, le protagoniste, se rend Ă Rocamadour dans lâespoir de redĂ©couvrir sa foi catholique perdue. Il assiste Ă une messe, entend TaizĂ© chanter et commence Ă vivre une expĂ©rience mystique. Mais il perd courage, se convainc que cela doit ĂȘtre dĂ» Ă quelque chose quâil a mangĂ©, quitte lâĂ©glise, retourne Ă Paris et se convertit cyniquement Ă lâislam. Jâai Ă©crit Comment retrouver le goĂ»t de Dieu dans un monde qui lâa chassĂ© pour des gens comme François, pour les aider Ă comprendre que lorsquâils reçoivent une thĂ©ophanie chrĂ©tienne comme celle-lĂ , ils doivent lui faire confiance.
Quand la perception du sacrĂ© a-t-elle commencĂ© Ă sâeffondrer en Occident ?
Cela a commencĂ© au Haut Moyen Ăge, lorsque la doctrine philosophique du nominalisme â selon laquelle il nây a pas de sens intrinsĂšque, pas de logos, enchĂąssĂ©s dans la matiĂšre â a vaincu le rĂ©alisme mĂ©taphysique dans le dĂ©bat. Cela a prĂ©parĂ© le terrain pour la RĂ©forme et surtout pour la rĂ©volution scientifique. Sâil nây a pas de sens intrinsĂšque donnĂ© par Dieu Ă la matiĂšre, alors nous pouvons en faire ce que nous voulons. Comme le dit lâĂ©crivain athĂ©e contemporain Yuval Noah Harari, au dĂ©but de la modernitĂ©, nous avons Ă©changĂ© le sens contre le pouvoir. Puis sont arrivĂ©s Descartes, avec sa sĂ©paration corps-esprit, les LumiĂšres, le marxisme et tout le reste.
Mais tout a commencĂ© lorsque lâhomme occidental a abandonnĂ© sa croyance dans la nature sacramentelle de la rĂ©alitĂ© : que toute la CrĂ©ation est une icĂŽne de Dieu, Ă travers laquelle Dieu peut ĂȘtre connu. Nous sommes en effet devenus trĂšs riches et puissants â mais spirituellement appauvris. Aujourdâhui, lâOccident meurt par manque de sens, de but, de Dieu. [âŠ]
Je suis frappĂ© par une phrase de BenoĂźt XVI : le chemin le plus efficace vers Dieu aujourdâhui nâest pas la raison, mais lâart chrĂ©tien (beautĂ© esthĂ©tique) et les saints (beautĂ© morale). Dans les deux cas, nous rencontrons les vĂ©ritĂ©s du christianisme par nos sens. On ne peut pas refuser la puissance de la beautĂ©. Pour ma part, ce fut une rencontre bouleversante Ă 17 ans avec la cathĂ©drale de Chartres et qui a marquĂ© le dĂ©but de mon pĂšlerinage vers la foi. Un autre point dĂ©cisif est venu sept ans plus tard, quand, jeune journaliste, jâai interviewĂ© un prĂȘtre ĂągĂ© que je crois ĂȘtre un saint. Dans les deux cas, ces thĂ©ophanies mâont rĂ©vĂ©lĂ© Dieu et ont attirĂ© mon intelligence vers lui. Tout le monde peut visiter Chartres. La plupart dâentre nous connaissent au moins une personne sainte. Mais voyons-nous vraiment ces lieux et ces gens pour ce quâils sont vraiment : des fenĂȘtres sur le paradis ? Nous pouvons voir si nous le voulons â et dans le livre, je parle de moyens dâaiguiser notre perception de la prĂ©sence de Dieu. Dans la conversion, la volontĂ© compte plus que lâintellect.
17/03/2025
Les chrĂ©tiens sont ensuite violemment persĂ©cutĂ©s pendant plus de deux cents ans : certains dâentre eux meurent martyrs lors dâexĂ©cutions publiques, dâautres continuent de pratiquer leur foi en secret. Il est vĂ©ritablement exceptionnel que, dans ces circonstances, la foi en Christ ait pu se transmettre sur dix gĂ©nĂ©rations jusqu'Ă ce que le pay mette fin Ă l'isolement.
Les raisons d'y croire :
Le christianisme a Ă©tĂ© introduit au Japon en 1549 par saint François-Xavier et sâest dĂ©veloppĂ© rapidement. Bien quâil sâagisse dâune religion Ă©trangĂšre trĂšs diffĂ©rente du bouddhisme et du shintoĂŻsme pratiquĂ©s jusquâalors, on compte jusquâĂ 30 000 chrĂ©tiens en 1570 et 150 000 dix ans plus tard. Si bien quâune cinquantaine dâannĂ©es seulement aprĂšs le dĂ©barquement des premiers missionnaires, ils sont dĂ©jĂ 300 000 chrĂ©tiens japonais.
Mais le christianisme est interdit en 1614. Les shoguns sâingĂ©nient Ă Ă©radiquer cette religion : organisation dâun systĂšme de surveillance du voisinage, prime Ă la dĂ©lation, torture pour pousser Ă lâapostasie, utilisation rĂ©guliĂšre de la mĂ©thode du fumi-e pour repĂ©rer les chrĂ©tiens qui refusent de piĂ©tiner les images de JĂ©sus et de la Vierge Marie... MalgrĂ© la rĂ©pression violente et durable, le christianisme ne sâĂ©teint pas : des Japonais parviennent Ă demeurer chrĂ©tiens en secret et forment de petites communautĂ©s clandestines.
Les priĂšres qui leur avaient Ă©tĂ© apprises sont en latin et, Ă cause des persĂ©cutions, il nâest pas possible de conserver dâĂ©crits. Les communautĂ©s chrĂ©tiennes sont donc coupĂ©es du reste de lâĂglise, sans prĂȘtres, sans catĂ©chisme, sans bibles, sans livre de priĂšres⊠Dans de telles conditions, il aurait Ă©tĂ© logique que le christianisme japonais disparaisse en lâespace de quelques dizaines d'annĂ©es. Les exemples dont nous disposons ailleurs, dans des circonstances similaires, montrent quâhabituellement, la langue et la religion se perdent au bout de trois gĂ©nĂ©rations.
Le Japon ne sâouvre Ă nouveau aux Ă©changes avec les nations Ă©trangĂšres que deux cent vingt annĂ©es plus tard, en 1853, mais le christianisme est alors toujours interdit aux Japonais. Un jeune prĂȘtre des Missions Ă©trangĂšres de Paris, le pĂšre Bernard ThaddĂ©e Petitjean (1829 â 1884) dĂ©barque Ă Nagasaki. Le 17 mars 1865, il voit un groupe de femmes sâapprocher, et lâune dâelles lui demande : « OĂč est la statue de la Vierge ? » Ă la grande surprise du prĂȘtre, le groupe rĂ©cite ensuite lâAve Maria en latin. La femme explique au prĂȘtre : « Notre cĆur est semblable au vĂŽtre », et elle ajoute quâil y en a beaucoup comme eux derriĂšre les collines. Ni le pĂšre Petitjean ni aucun autre occidental nâaurait osĂ© espĂ©rer que des chrĂ©tiens soient encore prĂ©sents sur la terre nipponne.
En effet, dans plusieurs villages de la rĂ©gion de Nagasaki, les Kakure kirishitan (« chrĂ©tiens cachĂ©s ») ont miraculeusement rĂ©ussi Ă transmettre leur foi au Christ au fil des gĂ©nĂ©rations. Certes, leur façon de pratiquer comprend plusieurs Ă©lĂ©ments dâacculturation, les influences shintoĂŻste et bouddhiste ayant permis de camoufler leur foi illicite. Cependant, un bon nombre de rites et de priĂšres ont Ă©tĂ© fidĂšlement conservĂ©s : des psalmodies, le calendrier liturgique, la dĂ©votion Ă la Vierge Marie, le dogme de la vie aprĂšs la mort, la vĂ©nĂ©ration des martyrs⊠et surtout, le sacrement du baptĂȘme.
Les premiers missionnaires chrĂ©tiens nâont eu le droit de rester sur le sol japonais que quarante ans. Puis pendant deux siĂšcles, le christianisme est violemment rĂ©primĂ©. Lâexistence de plusieurs dizaines de milliers de chrĂ©tiens japonais au dĂ©but du XIXe siĂšcle est donc plus quâimprobable : cela semble impossible. Le pape de lâĂ©poque, Pie IX, apprenant ces faits, dĂ©clare que ce qui sâest produit autour de Nagasaki est « le miracle de lâOrient », un miracle que lâon peut attribuer Ă la grĂące de leur baptĂȘme et Ă la Vierge Marie. En effet, dans certaines communautĂ©s, le chapelet a Ă©tĂ© priĂ© quotidiennement.
En 2018, douze sites des chrĂ©tiens cachĂ©s de la rĂ©gion de Nagasaki ont Ă©tĂ© inscrits au patrimoine mondial de lâUNESCO sous ce motif : « Ces sites apportent un tĂ©moignage unique sur la tradition culturelle particuliĂšre nourrie par les chrĂ©tiens cachĂ©s de la rĂ©gion de Nagasaki, qui transmirent secrĂštement leur foi chrĂ©tienne pendant la pĂ©riode dâinterdiction, du XVIIe au XIXe siĂšcle. »
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Note sur l'image.
Ce tableau reprĂ©sente le massacre de Nagasaki en 1622, au cours duquel plus de 55 chrĂ©tiens furent exĂ©cutĂ©s. Ce massacre est devenu connu sous le nom de Grand Martyre de Genna . Parmi les victimes figuraient des EuropĂ©ens, des Japonais et des CorĂ©ens. Des missionnaires sont attachĂ©s Ă des pieux dans un foyer ; des samouraĂŻs armĂ©s de sabres dĂ©capitent des familles chrĂ©tiennes. La foule comprenait des EuropĂ©ens, des Chinois, des Africains, ainsi que des Japonais. La prĂ©cision des dĂ©tails suggĂšre qu'il a Ă©tĂ© peint par un tĂ©moin oculaire. Les arbres Ă l'arriĂšre-plan rappellent ceux des peintures japonaises sur paravent, et cette Ćuvre a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© montĂ©e Ă l'origine comme un rouleau ou un paravent.
15/03/2025
Elle est connue pour avoir Ă©crit « Le poĂšme de l'Homme-Dieu », une Ćuvre monumentale rassemblant prĂšs de 700 visions et dictĂ©es qu'elle dit avoir reçues de JĂ©sus-Christ et de la Vierge Marie. Ce que conteste une sĂ©rie de prises de position d'autoritĂ©s de l'Ăglise catholique. Mais une lettre rĂ©cente, encore peu connue, signĂ©e de la main du pape François, encourage Ă faire connaĂźtre activement Maria Valtorta et son « Ćuvre littĂ©raire » pour « le bien de l'Ăglise et de la sociĂ©tĂ© ».
Un court communiquĂ© du Vatican sur les Ă©crits de la mystique catholique italienne Maria Valtorta vient de mettre en Ă©moi le petit monde catholique français. Le texte publiĂ© en italien par le DicastĂšre pour la Doctrine de la Foi (ex Saint-Office), en date du 22 fĂ©vrier dernier, indique que « les prĂ©tendues visions et rĂ©vĂ©lations contenues dans les Ă©crits de Maria Valtorta (...) ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme d'origine surnaturelle ». Les grands mĂ©dias catholiques et WikipĂ©dia ont relayĂ© l'information en Ă©voquant une « condamnation » de l'Ćuvre principale de Maria Valtorta, intitulĂ©e en français « L'Ăvangile tel qu'il m'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© » (le titre originel italien « Le poĂšme de l'Homme-Dieu », sans doute meilleur, ne donne pas l'impression de concurrencer l'Evangile). Mais il semble que le communiquĂ© du Vatican n'apporte, en rĂ©alitĂ©, rien de nouveau. Comme une note de la ConfĂ©rence des ĂvĂȘques de France, qui avait dĂ©jĂ mis en garde, en 2021, contre l'idĂ©e que de telles « mĂ©ditations » puissent remplacer l'Ăvangile , il s'inscrit dans une longue sĂ©rie de rĂ©serves et de controverses entre des institutions et personnalitĂ©s d'Ăglise - jusqu'au pape François lui-mĂȘme - au sujet de cette mystique qui connait un succĂšs d'Ă©dition croissant.
En rĂ©alitĂ©, la derniĂšre enquĂȘte du Vatican sur Maria Valtorta date de 1959, et elle aboutit l'annĂ©e suivante Ă une mise Ă l'Index de ses Ă©crits. La censure du Saint-Office avait, Ă l'Ă©poque, des rĂ©ticences envers les mystiques et elle s'opposa aussi Ă sainte Faustine Kowalska (mise Ă l'Index en mars 1959), Ă saint Padre Pio (combattu Ă partir de juillet 1960), ou Ă mĂšre Yvonne-AimĂ©e de Malestroit (procĂšs interrompu en juin 1960 car « trop de miracles »). Mais l'Ăglise ne prĂ©tend aucunement Ă l'infaillibilitĂ© dans ce type de jugement : en canonisant Padre Pio et Faustine Kowalska, elle reconnaĂźt les manques de discernement passĂ©s, comme cela arrive souvent. On peut citer Ă ce sujet le cas emblĂ©matique de Jeanne d'Arc, condamnĂ©e Ă ĂȘtre brĂ»lĂ©e vive sur la base de 70 faux chefs d'accusation, qui sera finalement canonisĂ©e 500 ans plus tard, ou l'exemple de Medjugorje, combattu et dĂ©clarĂ© « non surnaturel » pendant des dĂ©cennies, avant de recevoir finalement en 2024, le plus haut degrĂ© d'approbation possible selon les nouvelles normes.
Ce qui interroge aujourd'hui, c'est que le texte du Vatican affirme que les visions de Maria Valtorta « ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme d'origine surnaturelle » et qu'elle ne serait en fait qu'une romanciĂšre trĂšs imaginative. Or, ses 9 000 pages Ă©crites Ă la main, d'une traite, sans la moindre rature, dĂ©crivent 750 personnages dont 230 validĂ©s par des sources historiques (comme le montre le dictionnaire publiĂ© par François-Michel Debroise et son site encyclopĂ©dique), 70 groupes ethniques, 220 villages, 110 sites gĂ©ographiques, 150 plantes, 200 espĂšces animales, 50 espĂšces minĂ©rales et 24 000 dĂ©tails concrets vĂ©rifiĂ©s et validĂ©s sans erreurs ni anachronismes par Jean-François LavĂšre qui, de son cĂŽtĂ©, a publiĂ© sur la gĂ©ographie extraordinaire des visions. On aurait pu arguer que cela pouvait aussi venir du diable, ou ĂȘtre mĂȘlĂ©, mais comment une femme clouĂ©e au lit aurait-elle pu « romancer » tout cela, seule, sans aide, grĂące Ă de simples « mĂ©ditations » ?
Plus Ă©tonnant encore : le polytechnicien Jean Aulagnier a pu reconstituer un « calendrier de JĂ©sus au jour le jour. » Ă partir des 5 000 indications spatio-temporelles contenues dans les visions, il est parvenu Ă dĂ©terminer la date de chaque scĂšne de l'Ăvangile dans notre calendrier actuel (datations consultables sur le site Valtorta.fr). A sa grande stupĂ©faction, il a ensuite constatĂ© que cette reconstitution Ă©tait parfaitement cohĂ©rente avec le calendrier des phases lunaires (indĂ©pendant) sur plus d'une centaine de visions qui dĂ©crivent la position et les phases de la Lune. Il y a vu, parmi bien d'autres dĂ©tails sidĂ©rants, « une preuve Ă la saint Thomas » du caractĂšre surnaturel de cette Ćuvre unique au monde qui mĂ©rite, selon lui, d'ĂȘtre « bien plus largement connue ».
Les rĂ©serves du Vatican sont Ă©galement tempĂ©rĂ©es par d'autres prises de position importantes : le pape Pie XII a lu l'Ćuvre et a dit : « Publiez, qui lira comprendra » ; aprĂšs sa mort, le corps de Maria Valtorta a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en 1973 dans la basilique de la Santissima Annunziata de Florence ; depuis quelques annĂ©es, Mgr Giulietti, l'Ă©vĂȘque du diocĂšse de Maria Valtorta, cĂ©lĂšbre l'anniversaire de son dĂ©cĂšs avec des homĂ©lies de plus en plus positives : « Ce qu'elle Ă©crit, dans certaines parties, ne peut pas ĂȘtre simplement d'origine naturelle » ; et last but not least, en rĂ©ponse Ă un envoi du professeur Liberato di Caro (cf. son interview Ă 1h03'00), Don Ernesto Zucchini et la Fondation Maria Valtorta ont reçu de la SecrĂ©tairerie d'Etat du Vatican, une lettre signĂ©e du pape François, datĂ©e du 24 fĂ©vrier 2024 : « Je vous encourage Ă poursuivre avec enthousiasme votre mission de faire connaĂźtre la vie de Maria Valtorta et son Ćuvre littĂ©raire, et tout ce qu'elle peut offrir pour le bien de l'Ăglise et de la sociĂ©tĂ©. En avant ! »
On peut aussi se rĂ©fĂ©rer aux grands thĂ©ologiens et sommitĂ©s mondiales qui l'ont Ă©tudiĂ©e. Par exemple, le pĂšre Gabriel Roschini (1900-1977), de renommĂ©e internationale, fondateur de l'Institut thĂ©ologique pontifical Marianum Ă Rome, auteur de 125 livres : « "La mariologie qui se dĂ©gage des Ă©crits de Maria Valtorta a Ă©tĂ© pour moi une vraie dĂ©couverte. Aucun autre Ă©crit marial, pas mĂȘme la somme de tous ceux que j'ai lus et Ă©tudiĂ©s, n'avait Ă©tĂ© en mesure de me donner sur Marie, chef-d'Ćuvre de Dieu, une idĂ©e aussi claire, aussi vive, aussi complĂšte, aussi lumineuse et aussi fascinante, Ă la fois simple et sublime. »
En 2011, Mgr RenĂ© Laurentin (1917-2017) se positionna aussi favorablement. Expert au Concile et mariologue de rĂ©putation internationale, il a jugĂ© Maria Valtorta comme Ă©tant la plus crĂ©dible des quatre grandes mystiques examinĂ©es lors de son Ă©tude comparative rĂ©alisĂ©e avec François-Michel Debroise. Et pour le bienheureux Gabriel Maria Allegra (1907-1976), prĂȘtre, bibliste et linguiste franciscain, fondateur du Studium Biblicum Franciscanum Ă Hong Kong, bĂ©atifiĂ© en 2012 par BenoĂźt XVI, l'Ćuvre est un « Ă©crin de trĂ©sors cĂ©lestes » : « Je ne crois pas qu'il soit sage et juste de rester indiffĂ©rent devant de tels trĂ©sors. »
Alors, plus grande visionnaire du monde ou romanciĂšre extraordinaire ? A vous de choisir, mais peut-ĂȘtre faut-il pour cela ouvrir le dossier et suivre la recommandation de saint Paul : « N'Ă©teignez pas l'Esprit Saint, ne mĂ©prisez pas le don de prophĂ©tie, mais vĂ©rifiez tout, et ce qui est bon, gardez-le » (1 Th 5,19-21). Les Ă©crits de Maria Valtorta, qui touchent de plus en plus de monde, ne doivent Ă©videmment jamais ĂȘtre mis au niveau des Evangiles, qui sont pour les chrĂ©tiens uniques et normatifs ; ils mĂ©ritent cependant notre attention, car il n'y a aucun Ă©quivalent de cette Ćuvre dans toute la littĂ©rature mondiale. Mais, comme ce sujet dĂ©chaĂźne les passions, ceux qui s'y intĂ©ressent devraient se souvenir du sage conseil de saint Ignace de Loyola : « Sur l'essentiel, l'unitĂ© ; sur le reste, la libertĂ© ; en tout, la charitĂ©. »
Olivier Bonnassies
(Polytechnicien, Cofondateur d'Aleteia, de Marie de Nazareth et de 1000 raisons de croire)
15/03/2025
L'ancien chapelain de la reine Elizabeth, Gavin Ashenden, a exprimĂ© son dĂ©saccord, y voyant un signe de prĂ©fĂ©rence du roi pour l'islam au dĂ©triment du christianisme, d'autant plus que Charles est le chef de l'Ăglise d'Angleterre.
Ashenden souligne les différences fondamentales entre les deux religions, notant que l'islam se réclame d'un chef de guerre tandis que le christianisme suit un Sauveur.
Le texte explore Ă©galement les liens passĂ©s de Charles III avec le soufisme et son intĂ©rĂȘt manifeste pour la culture et la finance islamiques, suggĂ©rant une admiration de sa part pour cette religion.
L'événement de l'iftar à Windsor est présenté comme un geste symbolique fort, indiquant que l'islam a, selon le roi, toute sa place au Royaume-Uni.
En conclusion, l'article questionne la signification de ces actions royales au regard de son rÎle de défenseur de la foi chrétienne.
14/03/2025
PremiÚre station : Jésus est condamné au tribunal de Pilate.
Innocent, JĂ©sus est condamnĂ© Ă mort. Les juifs, Pilate, HĂ©rode, la foule : tous ne font plus quâun pour condamner JĂ©sus. Et pourtant tous proclament son innocence. Judas lui-mĂȘme avoue avoir livrĂ© le sang innocent.
Câest quâau-delĂ des condamnations humaines, il est une autre rĂ©alitĂ©, toute divine. Le Christ ainsi livrĂ© nâest pas seulement victime, Il est surtout celui qui se donne, librement, dâune volontĂ© pleine et entiĂšre. On ne lui enlĂšve pas la vie, Il la livre : « Ma vie, nul de me lâĂŽte, câest moi qui la donne ». Il est lâacteur principal de ce sacrifice, Il est prĂȘtre ! PrĂȘtre, Il donne sa vie pour le salut du monde, en rĂ©mission des pĂ©chĂ©s de tous : Ecce Agnus Dei, ecce qui tollit peccata mundi. Ainsi sâaccomplit le sacrifice, lĂ est le cĆur du sacerdoce de Notre Seigneur JĂ©sus-Christ. PrĂȘtre, il sauve le monde.
O JĂ©sus souverain PrĂȘtre, nous Vous prions pour tous vos prĂȘtres, afin que chacun dâeux se donne toujours plus Ă Vous, pour le salut du monde. Nous vous prions aussi pour que beaucoup de jeunes sâenthousiasment de votre sacerdoce qui sauve le monde ; quâils se donnent Ă Vous, pour quâen eux Vous puissiez perpĂ©tuer ici-bas votre sacerdoce.
DeuxiÚme station : Jésus est chargé du bois de la Croix.
« Mon PĂšre, sâil est possible, que ce calice passe loin de moi ; cependant, non pas comme je le veux, mais comme vous le voulez. » AprĂšs sâĂȘtre renoncĂ© lui-mĂȘme, voici que le Christ porte sa Croix. Il se donne non seulement en paroles, mais en actes : Il porte sa Croix jusquâĂ lâultime dĂ©nouement.
« Ce nâest pas ceux qui disent « Seigneur, Seigneur », mais ceux qui font la volontĂ© de mon PĂšre qui entreront dans le Royaume des Cieux » (Mt 7, 21). Pour avoir ainsi accompli la volontĂ© concrĂšte de son PĂšre, JĂ©sus nous ouvre les portes du Ciel.
O JĂ©sus souverain PrĂȘtre, nous Vous prions pour ceux qui ont lâhonneur de Vous suivre dans le sacerdoce. Vous en avez fait les amis de la croix, et nous savons que parfois vous ne les mĂ©nagez pas. Nous vous prions, afin que toujours ils puisent dans votre amour la force dâembrasser la croix. Nous Vous le demandons, car de leurs croix offertes dĂ©pend notre pardon, de leur don concret dâamour dĂ©pend notre salut.
TroisiÚme station : Jésus tombe une premiÚre fois.
AccablĂ© en son humanitĂ© par une longue nuit dâagonie et dâignominie, Notre Seigneur tombe. Il nâapparaĂźt plus comme le Dieu fort et puissant, mais dans la fragilitĂ© humaine quâIl a voulu revĂȘtir. Loin de lâaider, les bourreaux se dĂ©chaĂźnent, et Ă coups redoublĂ©s le forcent Ă se relever.
Parce quâil demeure un homme, le prĂȘtre aussi peut parfois tomber. Fils dâEve, nâaât-il pas hĂ©ritĂ© tout autant que moi des blessures de lâhumanitĂ© dĂ©chue ?
O JĂ©sus souverain PrĂȘtre, donnez-moi de ne jamais me comporter comme vos bourreaux, de ne jamais critiquer le prĂȘtre fragilisĂ©, de ne jamais lâaccabler sous les coups acerbes de ma langue si souvent mĂ©disante. Loin dâĂ©pier sa chute dâun instant ou de mâarrĂȘter Ă considĂ©rer ses dĂ©fauts, donnez-moi de toujours contempler en lui votre visage. Câest pour moi que tous les jours il donne sa vie.
QuatriÚme station : Jésus rencontre sa TrÚs Sainte MÚre.
O JĂ©sus, en ce long chemin de croix, Vous vous ĂȘtes associĂ© Notre-Dame, votre trĂšs sainte MĂšre. Elle est lĂ , au bord du chemin, sur votre route ; mais aussi sur la route de tout prĂȘtre, lâaccompagnant sur le long chemin de sa vie sacerdotale. Car vous lâavez associĂ©e Ă tout prĂȘtre : « Femme, voici ton Fils », lui avez-vous dit en dĂ©signant saint Jean, tout jeune prĂȘtre. « Et celui-ci la prit chez lui. » Qui dira lâintimitĂ© spirituelle existant entre Notre-Dame et le prĂȘtre ?
O JĂ©sus souverain PrĂȘtre, par vos mĂ©rites et ceux de votre TrĂšs Sainte MĂšre, nous Vous demandons pour tous vos prĂȘtres non seulement une chastetĂ© de corps, mais plus encore une chastetĂ© de cĆur, une virginitĂ© dâĂąme Ă lâinstar de Notre-Dame. Apprenez-nous Ă respecter cette virginitĂ© dâĂąme, Ă ne pas nous accaparer le prĂȘtre par une affectivitĂ© simplement humaine. Car câest dans leur chastetĂ© dâĂąme quâils fĂ©condent Dieu dans les pauvres fils dâĂve.
CinquiÚme station : Simon de CyrÚne aide Jésus à porter la Croix.
JĂ©sus-Christ ne voulut pas ĂȘtre seul Ă porter sa croix. Quoique seul RĂ©dempteur, Il sâest fait aider par Simon de CyrĂšne. De mĂȘme, Notre-Seigneur nâa pas voulu laisser seul le prĂȘtre dans le magnifique accomplissement de sa tĂąche sacerdotale. A beaucoup dâĂąmes non consacrĂ©es, il propose dâĂȘtre des Simon des CyrĂšne, des Ăąmes qui Ă leur place participeraient spirituellement, et pourquoi pas matĂ©riellement, au grand mystĂšre confiĂ© au prĂȘtre, celui de la RĂ©demption. A ces Ăąmes, il est simplement demandĂ© dâĂȘtre donnĂ©es intĂ©rieurement, et parfois extĂ©rieurement dans la dĂ©pendance du prĂȘtre.
O JĂ©sus souverain PrĂȘtre, montrez-nous la beautĂ© de notre devoir dâĂ©tat de pĂšre ou de mĂšre de famille, dâĂ©tudiant ou dâenfant ; Ă le vivre fidĂšlement par amour de lâĂglise et pour le salut des Ăąmes. Ainsi nous deviendrons des Simon de CyrĂšne, secondant spirituellement le prĂȘtre dans son Ćuvre sanctificatrice. Donnez-nous aussi de savoir lâaider concrĂštement, Ă chaque fois que le besoin sâen fera sentir.
SixiÚme station : Sainte Véronique essuie la Face de Jésus.
Le sang, les coups et la poussiĂšre dĂ©figurent la face de JĂ©sus. A sa place, Ă sa maniĂšre, VĂ©ronique vole au secours de JĂ©sus. Et le miracle sâaccomplit, son voile est marquĂ© de la divine effigie.
Souvent, le visage de lâĂglise est comme dĂ©figurĂ© par les insultes et outrages que ses ennemis lui assĂšnent sans vergogne, parfois mĂȘme de lâintĂ©rieur. A lâimage de sainte VĂ©ronique, ayons un grand amour de lâhonneur de lâĂglise, de lâhonneur du sacerdoce ; quoiquâil en soit de la faiblesse des hommes. Lâardeur que nous mettrons Ă dĂ©fendre cet honneur nous fera dĂ©couvrir la beautĂ© de lâĂglise en sa divine splendeur.
SeptiÚme station : Jésus tombe une deuxiÚme fois.
JĂ©sus, Ă nouveau, tombe. La foule crie. Cette meute de chiens hurlants semble se repaĂźtre de son sang. Ils ne savent pas que bientĂŽt, les prĂȘtres consacreront quotidiennement le sang du Christ, in remissionem peccatorum. Et nombre de ces chiens dâaujourdâhui, une fois convertis, viendront boire de ce sang, mais dans lâhumilitĂ© du repentir. Ainsi ils obtiendront la vie Ă©ternelle, par le ministĂšre du prĂȘtre : « Celui qui mange ma chair et bois mon sang Ă la vie Ă©ternelle ».
Beaucoup crient aujourdâhui contre la papautĂ© et le sacerdoce. Beaucoup croient lâĂglise arrivĂ©e Ă sa dĂ©cisive agonie, et sâen rĂ©jouissent. Mais parmi tous ceux-lĂ , plusieurs se laisseront finalement vaincre par le mystĂšre dâamour de la croix rĂ©demptrice. « Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce quâils font ». En effet, « Ils nous croient mourants, alors que nous sommes plein de vie ; ils nous tiennent pour tristes, quand nous sommes toujours joyeux ; comme nâayant rien, tandis que nous possĂ©dons tout » (2 Co 6, 10).
O JĂ©sus, Souverain PrĂȘtre, ouvrez leurs yeux, guĂ©rissez la cĂ©citĂ© de leur cĆur, et par la puissance de votre croix, ramenez-les Ă la vraie foi.
HuitiÚme station : Les filles de Jérusalem pleurent sur Jésus
JĂ©sus console les filles de JĂ©rusalem : « Ne pleurez pas sur moi, mais sur vous et vos enfants. Car si lâon traite ainsi le bois vert, quâen sera-t-il du bois sec ? » JĂ©sus console : « Ne pleurez pas » ; mais JĂ©sus est clair en ses menaces, en ses appels Ă la componction : « Pleurez sur vous et vos enfants, car si lâon traite ainsi le bois vert, quâen sera-t-il du bois sec ? »
O JĂ©sus Souverain PrĂȘtre, donnez Ă tout vos prĂȘtres autant de douceur que de fermetĂ© face Ă lâerreur et au mal ; alliez en eux bontĂ© et vĂ©ritĂ©, quâils soient embrasĂ©s de foi et consumĂ©s de charitĂ©. Dâeux, vous avez fait nos guides et nos pasteurs pour parvenir jusquâau Ciel. Faites que nous sachions reconnaĂźtre votre voix Ă travers la leur, et quand Vous parlez, Vous obĂ©ir Ă travers eux.
NeuviÚme station : Jésus tombe une troisiÚme fois.
Plus que les douleurs physiques, ce sont les souffrances morales de lâagonie qui ont le plus affaibli JĂ©sus. Et, au sortir de la ville, tandis que dĂ©jĂ apparaĂźt le Golgotha, Notre-Seigneur tombe Ă nouveau.
Qui dira les souffrances secrĂštes du prĂȘtre, les tentations du dĂ©sert et de la solitude ? Celles oĂč le prĂȘtre, souffrant profondĂ©ment des pĂ©chĂ©s ou de la mĂ©diocritĂ© de son peuple, est assailli par le dĂ©mon du dĂ©couragement ?
O JĂ©sus, câest pour chacun dâeux que nous Vous prions. Sans nous en rendre compte, nous sommes la cause de leurs souffrances. Nous les savons aussi en butte Ă la haine toute particuliĂšre et ĂŽ combien insidieuse du dĂ©mon. Faites que jamais ils ne se lassent ni ne se dĂ©couragent, mais quâils nous mĂšnent jusquâau sommet du Golgotha, câest-Ă -dire au sommet de lâamour divin.
DixiĂšme station : JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements.
O JĂ©sus souverain PrĂȘtre, en cette station, nous vous demandons bien sĂ»r pardon pour ces prĂȘtres qui se sont rendu indignes du sacerdoce, qui par leurs mauvaises mĆurs sont devenus objet de scandale et non plus de RĂ©demption.
Mais en cette station, nous venons aussi prier pour tous les prĂȘtres dont on mĂ©prise la dignitĂ© sacerdotale, pour tous ceux qui sont persĂ©cutĂ©s, pour tous ceux qui, quelquefois du fond de leur prison, offrent en union avec vous lâextrĂȘme dĂ©nuement extĂ©rieur auquel on les a rĂ©duits. Seigneur, dans lâexcĂšs de leurs tribulations, gardez-les forts, gardez-les saints. Ils sont la gloire de votre sacerdoce, gardez-les sans tache.
OnziÚme station : Jésus est cloué à la Croix.
JĂ©sus est attachĂ© Ă la Croix. DĂ©sormais, le prĂȘtre et la croix sont insĂ©parables. Le prĂȘtre est lâhomme de la croix. A la suite de saint Paul, ils redisent chacun en eux-mĂȘmes : « Pour moi, je complĂšte en ma chair ce qui manque Ă la Passion du Christ pour son Corps qui est lâĂglise. »
O JĂ©sus Souverain PrĂȘtre, donnez-nous de marcher Ă leur suite et Ă votre suite en cette voie royale de la croix. Apprenez-nous, Ă lâexemple de vos prĂȘtres, Ă ne pas faire de la croix une rĂ©alitĂ© nĂ©gative, pesante et aride, mais un instrument de don et dâamour, de victoire et de RĂ©demption. Donnez-nous, jusque dans nos croix, une vraie fiertĂ© de votre croix !
DouziÚme station : Jésus meurt sur le bois de la Croix.
« Mon PĂšre, je remets mon Ăąme entre vos mains. Puis, poussant un grand cri, JĂ©sus rendit lâesprit. »
« Si le grain ne meurt, il demeure seul. Mais sâil meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jn 12, 24). O JĂ©sus Souverain PrĂȘtre, par les mĂ©rites infinis de votre mort, nous venons Vous demander en cette station la grĂące de nous donner trĂšs nombreuses vocations religieuses et sacerdotales. Sans prĂȘtres nous ne sommes rien, sans prĂȘtres nous ne pouvons rien pour notre salut. Donnez Ă lâĂglise de saints prĂȘtres capables dâembraser le monde ; donnez Ă beaucoup dâĂąmes la soif de la vie consacrĂ©e, afin quâelles deviennent autant dâauxiliaires du prĂȘtre dans lâĆuvre de la RĂ©demption.
Et si vous donnez Ă ma famille la grĂące de choisir un de ses membres pour quâil Vous soit consacrĂ©, que ce soit comme prĂȘtre, comme frĂšre, ou comme religieuse, dĂ©jĂ je Vous lâoffre tout entier, et Vous remercie de cet immense honneur quâainsi Vous donnerez Ă ma famille.
TreiziÚme station : Jésus est descendu de la Croix et remis à sa MÚre.
Descendant le corps de la croix pour le remettre Ă sa mĂšre, NicodĂšme nâose lui prononcer la terrible parole : « Voici ton fils », mĂȘme si hĂ©las la terrible rĂ©alitĂ© est lĂ . Mais elle nâest pas que lĂ . « Voici ton fils » : cette parole, elle lâa entendue, mais de la bouche de JĂ©sus. Elle dĂ©signait saint Jean, prĂȘtre depuis la veille. Quoique mort, et avant mĂȘme sa rĂ©surrection, JĂ©sus nâa donc pas totalement quittĂ© sa trĂšs sainte MĂšre. La prĂ©sence agissante et aimante de JĂ©sus auprĂšs dâelle se perpĂ©tuera dĂ©sormais Ă travers le prĂȘtre, Ă travers tout prĂȘtre ; pour la trĂšs sainte Vierge, qui jour aprĂšs jour communiera de la main de saint Jean, comme pour nous tous.
« Voici ton fils » : Ă juste titre, Marie peut ĂȘtre appelĂ©e MĂšre du sacerdoce. Au jour de lâIncarnation, son sein virginal fut la cathĂ©drale de la premiĂšre ordination sacerdotale. Or celle-ci ne sâest accomplie que par son oui. A cet instant, lâhumanitĂ© sainte conçue en son sein fut revĂȘtue du sacerdoce souverain. Tous les prĂȘtres du monde ne font que participer Ă cet unique sacerdoce. Marie, arche dâalliance, sâest donc vue confiĂ©e le sacerdoce du Nouveau Testament, chacun des prĂȘtres : « Voici ton Fils ».
Les longues annĂ©es qui la sĂ©parent encore de lâAssomption, Marie va les consacrer Ă prier pour lâĂglise et pour ses fils de prĂ©dilection, les prĂȘtres. O Marie, Notre-Dame du ClergĂ©, en cette station nous nous associons Ă votre priĂšre pour les prĂȘtres, plus spĂ©cialement pour ceux Ă travers qui la prĂ©sence aimante et sanctifiante de JĂ©sus a ĆuvrĂ© en nous.
QuatorziÚme station : Jésus est descendu de la Croix et mis au tombeau.
Dans leur prĂ©tention, les hommes placent des gardes au tombeau, pour que JĂ©sus mort ne revienne pas Ă la vie. Dans son amour, JĂ©sus aussi place ses gardes, afin que plus jamais sa prĂ©sence vivifiante ne meure sur cette terre. Le prĂȘtre est le gardien de la prĂ©sence de Dieu sur terre, gardien du tabernacle, gardien de JĂ©sus cachĂ© au plus profond de lâĂąme en Ă©tat de grĂące. Par le prĂȘtre, grĂące au prĂȘtre, sâaccomplit cette magnifique parole de JĂ©sus : « Et voici que je suis avec tous les jours, jusquâĂ la fin des temps ».
Ă JĂ©sus, je ne voudrais pas quitter ce chemin de croix, oĂč sâest accompli votre acte sacerdotal par excellence, sans vous remercier pour votre sacerdoce, sans vous remercier de nous avoir donnĂ© vos prĂȘtres. Dans le cĆur-Ă -cĆur avec vous, JĂ©sus, câest aussi eux que secrĂštement que je voudrais remercier. Sans votre sacerdoce perpĂ©tuĂ© en eux, câest moi qui aujourdâhui serais enseveli dans le plus profond tombeau de ma puante misĂšre.
Ă JĂ©sus, merci ! Donnez-nous de saints prĂȘtres, donnez-nous beaucoup de saints prĂȘtres, donnez-nous toujours plus de saints prĂȘtres et de saintes vocations religieuses.
Abbé Patrick de la Rocque
13/03/2025
13/03/2025
Alors que les Ă©lections prĂ©sidentielles ont Ă©tĂ© annulĂ©es en Roumanie Ă la suite de la victoire surprise de CÄlin Georgescu en novembre dernier, Anca Maria Cernea, fille dâun opposant catholique au rĂ©gime communiste de Roumanie qui a payĂ© de 17 ans de prison et de tortures sa fidĂ©litĂ© Ă sa foi, a dĂ©noncĂ© le rĂŽle de la Russie dans cette Ă©lection quâelle juge pipĂ©e. Cette spĂ©cialiste du « marxisme culturel » a donnĂ© une passionnante interview au mĂ©dia polonais wPolityce.pl, qui a Ă©tĂ© reprise et traduite en anglais par le site conservateur roumain Ăn Linie DreaptÄ. Nous vous en proposons la traduction que nous publierons en deux Ă©pisodes. Dans cette premiĂšre partie, voici le propos introductif dâAnca Maria Cernea oĂč elle dresse le portrait mĂ©connu de cet homme politique quâon a voulu prĂ©senter comme sorti de nulle part, mais dont les liens avec la Russie sont multiples et anciens, dit-elle, tout comme ceux avec le communisme.
Le message dâAnca Maria Cernea va Ă lâencontre de ce quâimaginent bien des EuropĂ©ens au sujet de cet homme quâils voient comme un « extrĂ©miste de droite » ou, pour ceux qui lui sont favorables, un homme de droite traditionnelle. Elle affirme quâil a occultĂ© ses cĂŽtĂ©s pro-russes afin de pouvoir sĂ©duire le public conservateur, non sans lâaide dĂ©cisive des rĂ©seaux sociaux et en particulier TikTok, aux mains de la Chine.
Le Dr Cernea met en garde, comme elle le dit elle-mĂȘme vers la fin de ce long entretien, contre la stratĂ©gie russe qui cherche Ă utiliser les « deux ailes » politiques que sont la gauche progressiste dâun cĂŽtĂ© et les faux chrĂ©tiens, faux patriotes de lâautre : « Les Russes essaient dâutiliser âdialectiquementâ les deux ailes selon la stratĂ©gie des ciseaux, tout en veillant Ă ce quâaucun conservatisme normal ne puisse se manifester », assure-t-elle dans la conclusion que nous publierons en deuxiĂšme partie.
En attendant, voici son portrait de CÄlin Georgescu, en soulignant dâabord ce quâil nâest pas. â J.S.
Anca Maria Cernea dresse le portrait de CÄlin Georgescu
PlutĂŽt que de dire qui il est, il est important de souligner qui il nâest pas.
Georgescu nâest pas un patriote. Il nâest pas un souverainiste. Il nâest pas un « candidat indĂ©pendant ». Il nâest pas un chrĂ©tien conservateur. Il nâest pas un combattant de la libertĂ© qui affronte lâEtat profond.
Pour la plupart des gens ici, Georgescu est simplement apparu de nulle part. Jâestime que 8 citoyens sur 10 qui ont votĂ© pour lui nâavaient pas entendu parler de lui un mois avant les Ă©lections. Sa campagne frauduleuse sur les rĂ©seaux sociaux, soutenue par la Russie et la Chine, a rĂ©ussi Ă cacher soigneusement son vrai visage au public, en Roumanie et Ă lâĂ©tranger.
Un homme qui compte sur les ennemis de son pays pour accĂ©der au pouvoir, et qui devra plus tard leur rendre la pareille et servir leurs intĂ©rĂȘts, nâest pas un patriote. Un homme qui a proclamĂ© que dans notre pays il nây aurait « plus de partis politiques » ne peut pas non plus ĂȘtre un combattant de la libertĂ©.
Avant le premier tour des Ă©lections, peu de gens ici Ă©taient au courant de la sympathie dĂ©clarĂ©e de Georgescu pour la Russie, de ses contacts avec Alexandre Douguine, de sa promesse de retirer notre pays de lâOTAN ou de remettre en question le bouclier antimissile amĂ©ricain installĂ© en Roumanie.
CÄlin Georgescu, cet inconnu
A lâĂ©poque oĂč Sputnik, le site officiel de la FĂ©dĂ©ration de Russie, fonctionnait encore lĂ©galement, le nom de Georgescu y Ă©tait trĂšs souvent mis en avant. Sputnik le prĂ©sentait comme la plus grande chance pour la Roumanie, ils disaient que « des millions de Roumains le voulaient comme Premier ministre » â ce qui Ă©tait bien sĂ»r un mensonge grossier, puisque personne, Ă part quelques journalistes ou autres chercheurs, ne sâintĂ©ressait Ă cet individu Ă lâĂ©poque.
Mais lors de sa rĂ©cente campagne pour les Ă©lections lĂ©gislatives, il nâa pas Ă©tĂ© fait mention des relations de Georgescu avec la Russie, et ce pour une raison simple : il nâaurait pas obtenu les votes quâil a obtenus.
RĂ©cemment, lors dâune conversation avec des journalistes Ă©trangers sympathisants, Georgescu a accusĂ© lâOTAN dâĂȘtre responsable de lâannulation du premier tour des Ă©lections, lâOTAN essayant prĂ©tendument de se dĂ©barrasser de lui, car il veut la paix et lâOTAN veut la guerre. Voici un extrait dâun reportage de Sky News du 7 dĂ©cembre :
« Il (Georgescu) a affirmĂ© que la Cour (la Cour constitutionnelle roumaine) avait subi des pressions pour annuler les Ă©lections de la part dâun groupe de pays de lâUnion europĂ©enne et de lâOTAN dĂ©terminĂ©s Ă renverser la dĂ©mocratie dans son pays, en raison de leur volontĂ© de maintenir la guerre en Ukraine. Ils ont besoin de la guerre et veulent protĂ©ger leurs chĂšques », mâa-t-il dit. « LâOTAN est passĂ©e de la dĂ©fensive Ă lâoffensive et nous ne pouvons pas lâaccepter. Ne me poussez pas Ă la guerre, car ce nâest pas dans mon intĂ©rĂȘt. Mais ils ont besoin de la guerre. »
Un candidat avec un programme explicitement pro-russe et anti-OTAN nâaurait pas pu se qualifier pour le second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles.
Pour Anca Maria Cernea, la Russie représente la plus grande menace pour la souveraineté de la Roumanie
Il a dĂ» occulter tous ces Ă©lĂ©ments, car la Russie reprĂ©sente la plus grande menace pour la souverainetĂ© de la Roumanie, et les dirigeants russes actuels ont formulĂ© des menaces trĂšs explicites contre notre pays. Tout au long de notre histoire, aucune occupation ennemie nâa Ă©tĂ© aussi malfaisante et destructrice que celle de la Russie. LâOTAN est lâalliance qui garantit notre souverainetĂ©, notre sĂ©curitĂ© et notre existence au sein de la civilisation dans laquelle nous voulons vivre.
Georgescu se prĂ©sente Ă©galement comme un conservateur, un chrĂ©tien orthodoxe, et de nombreux prĂȘtres orthodoxes et pasteurs Ă©vangĂ©liques ont fait campagne pour lui au sein de leurs communautĂ©s. La plupart dâentre eux, sinon tous, ignoraient ses idĂ©es New Age, son utilisation de symboles occultes, son inspiration Osho (oui, Rajneesh, le gourou et chef de secte pro-soviĂ©tique, anti-chrĂ©tien et partisan de la libĂ©ration sexuelle), et les attaques quâil avait lancĂ©es contre lâEglise chrĂ©tienne lors de dĂ©clarations antĂ©rieures.
CÄlin Georgescu est la personnalitĂ© publique roumaine qui fait lâapologie la plus Ă©hontĂ©e, la plus audacieuse et la plus tĂ©mĂ©raire du mouvement terroriste et antisĂ©mite de lâentre-deux-guerres « LĂ©gion de lâArchange Michel », dirigĂ© par Zelea Codreanu, et du dictateur militaire Ion Antonescu, fidĂšle alliĂ© dâHitler.
Pendant la derniĂšre phase du rĂ©gime de CeauÈescu, cherchant Ă lĂ©gitimer le dictateur en faisant appel Ă une tradition plus ancienne, certains cercles de la Securitate ont associĂ© ces deux rĂ©fĂ©rences historiques (plutĂŽt incompatibles) Ă lâidĂ©ologie communiste afin de crĂ©er une mythologie national-communiste. Cela a Ă©galement permis dâeffacer le souvenir de la tradition dĂ©mocratique trĂšs forte de la Roumanie de lâentre-deux-guerres. Georgescu est lâexpression de cette synthĂšse national-communiste. Elle a ensuite Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en Russie par Douguine et Poutine.
Comme Poutine, Georgescu dit regretter lâURSS (communiste)
Une autre information importante que la plupart ignorent est que CÄlin Georgescu a Ă©galement clairement exprimĂ© ses regrets au sujet de lâeffondrement de la dictature communiste. Voici une citation de sa propre main : « Tout ce qui sâest passĂ© en 1989, je vous le dis clairement, nâĂ©tait quâune action, Ă savoir un coup dâEtat, pour que lâOccident pille les ressources et rĂ©duise la population en esclavage. »
Rien dâĂ©tonnant Ă ce quâil pense ainsi, car sa carriĂšre est en lien avec les vestiges les plus sombres du rĂ©gime communiste. Câest prĂ©cisĂ©ment ce systĂšme pervers qui a façonnĂ© Georgescu depuis sa plus tendre enfance, et il en a toujours fait partie. En faisant des recherches sur sa biographie officielle, on peut trouver, par exemple, cette information intĂ©ressante, malheureusement sans dĂ©tails :
« AprÚs avoir obtenu son diplÎme en 1986, il a acquis une expérience supplémentaire en effectuant des missions au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. »
Cela soulĂšve une sĂ©rie de questions troublantes. Avant dĂ©cembre 1989, sous le rĂ©gime de CeauÈescu, alors quâil Ă©tait trĂšs difficile dâobtenir un passeport et dâaller acheter du savon en Bulgarie, pays socialiste voisin, ce jeune pĂ©dologue (spĂ©cialisĂ© dans lâĂ©tude des sols) sâest rendu au Royaume-Uni et aux Etats-Unis !
Et « en missions » ! Qui envoyait en « mission » Ă cette Ă©poque ? Quâa-t-il rĂ©ellement fait au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ? Quel type dâ« expĂ©rience » y a-t-il acquise ? AprĂšs 1989, la carriĂšre de Georgescu a continuĂ© Ă ĂȘtre liĂ©e Ă des personnes du groupe pro-russe au sein des anciennes structures du rĂ©gime communiste. Ils ont rĂ©ussi Ă sâemparer du pouvoir en dĂ©tournant la rĂ©volution roumaine de 1989, sous la direction dâIon Iliescu. Ces pro-russes, dont certains se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre de purs agents russes, avaient Ă©tĂ© marginalisĂ©s par CeauÈescu, qui craignait que les Russes ne le renversent. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©activĂ©s par Iliescu et nommĂ©s Ă des postes stratĂ©giques.
Câest Ă ce moment-lĂ que Sergiu Celac, ancien traducteur personnel de Nicolae CeauÈescu, qui avait par la suite perdu les faveurs du dictateur, est devenu ministre des Affaires Ă©trangĂšres de Roumanie (dĂ©but 1990). Pour sa part, le ministre Celac a travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec Mihail Caraman, le cĂ©lĂšbre espion du KGB, qui a Ă©tĂ© nommĂ© par Iliescu vice-ministre de la DĂ©fense nationale en janvier 1990, pour devenir peu aprĂšs le chef du Service de renseignements extĂ©rieurs (SIE) nouvellement rĂ©organisĂ©. Caraman avait Ă©tĂ© Ă la tĂȘte du cĂ©lĂšbre rĂ©seau qui porte son nom, lequel avait espionnĂ© lâOTAN pour le compte des SoviĂ©tiques pendant la guerre froide, causant des dommages considĂ©rables Ă lâOrganisation de lâAtlantique Nord.
CÄlin Georgescu Ă©tait un proche collaborateur de Celac Ă cette Ă©poque. Câest ainsi quâil a commencĂ© Ă occuper successivement divers postes au sein du gouvernement.
Les liens de CÄlin Georgescu avec le renseignement polonais
Compte tenu de ces liens Ă©troits, les journalistes et autres analystes ont conclu Ă juste titre que Georgescu est un produit de cet entourage particulier, lâeffet de lâhĂ©ritage de Caraman. Ces cercles sont lâhomologue roumanophone des cercles WSI (Wojskowe SĆuĆŒby Informacyjne, le service de renseignement de lâarmĂ©e polonaise.* Les cercles du WSI en Pologne sont-ils « anti-establishment », ou font-ils eux-mĂȘmes partie intĂ©grante de lâEtat profond ?
[*WSI, le service de renseignement de lâarmĂ©e polonaise, créé en 1991 et liquidĂ© Ă la suite de la dĂ©cision du Sejm en 2006. Selon le rapport Ă©tabli Ă cette occasion, connu sous le nom de « rapport Macierewicz », du nom du vice-ministre de la DĂ©fense chargĂ© dâenquĂȘter sur le WSI et de le dissoudre (voir le texte intĂ©gral du rapport en anglais ici https://archive.org/stream/MacierewiczReportOnLiquidationOfThePolishMilitaryInformationServices/WSI_Report_full_djvu. .txt), le WSI a non seulement manquĂ© Ă ses obligations lĂ©gales (il nâa pas rĂ©ussi Ă capturer un seul espion russe), mais a Ă©galement agi en violation de la loi, en utilisant ses agents (parmi lesquels de nombreux anciens membres de la police politique communiste) pour infiltrer la politique, la presse, la diplomatie, la justice, lâindustrie, le commerce, le tourisme, lâĂ©ducation, et pratiquement tous les domaines de la sociĂ©tĂ©, afin de promouvoir les intĂ©rĂȘts de lâancienne nomenclature communiste liĂ©e Ă la Russie ainsi que les intĂ©rĂȘts Ă©trangers hostiles Ă la Pologne. Pratiquement, WSI fonctionnait comme une vaste agence russe. Ils se sont Ă©galement impliquĂ©s dans des activitĂ©s carrĂ©ment mafieuses : la mafia du carburant, le commerce des armes, les contacts avec des organisations terroristes internationales.]
Traduction de travail par Jeanne Smits
12/03/2025
En France nous ne connaissons pas cet homme et ne savons pas s'il a bénéficié "d'ingérences russes" pour s'imposer au premier tour des élections présidentielles. Mais lorsqu'un ancien commissaire européen a confirmé sur RMC que la Commission Européenne est intervenue légalement pour bloquer le processus électoral, le citoyen lambda est en droit de se poser des questions sur la nature de cette loi. Nos présidents et candidats de tous bords n'ont-ils jamais reçus de financements de l'étranger ?
Ce site ne prend pas parti, au lecteur de se faire son opinion en Ă©coutant celle de Thierry Breton sur le lien ci-dessus, puis en lisant le message de CÄlin Georgescu ci-aprĂšs :
âVous avez eu lâoccasion de voir lâenfer : nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe. Gardez la foi. Merci, ce fut un honneur dâĂȘtre ensemble dans cet appel historique !â
« Dans cette campagne, dans cet appel â comme je lâai nommĂ©, il ne sâagissait pas de moi. Pour moi, ce qui comptait, câĂ©tait vous, le peuple, pas moi. Il ne sâagissait pas et ne sâagit pas de lâhomme CÄlin Georgescu. Cela aurait pu ĂȘtre nâimporte quelle autre personne mais le systĂšme nâaccepte personne en dehors de lui. Câest pourquoi jâai dit que nous ne devons changer le systĂšme. Pratiquement, nâimporte lequel dâentre vous aurait pu ĂȘtre Ă ma place et devenir prĂ©sident en disant la vĂ©ritĂ© et en souhaitant le bien de ce pays. Bien sĂ»r, le systĂšme nâaurait pas acceptĂ© ces idĂ©es et ce discours.
Pour la premiĂšre fois en 35 ans, moi, Ă vos cĂŽtĂ©s, je suis venu et jâai dit la vĂ©ritĂ©. Jâai parlĂ© de corruption, des droits bafouĂ©s du peuple, des humiliations et des injustices auxquelles nous sommes soumis. Et surtout, jâai proposĂ© des solutions, Ă travers le Programme de Pays Nourriture-Eau-Ănergie. Clair et prĂ©cis, câest-Ă -dire par nous-mĂȘmes, indĂ©pendants, souverains et dignes.
Jâai demandĂ© la paix entre nous tous, la paix pour notre pays, la paix dans le monde et jâai demandĂ© au SystĂšme dâĂȘtre au service des gens, travailler pour eux. Jâai Ă©tĂ© et je veux rester un PrĂ©sident de la Paix. Je voulais que Bucarest soit la capitale de la paix et que la Roumanie soit une Suisse de lâEst. Pour y parvenir, nous devons regarder la rĂ©alitĂ© en face. Au lieu de dire que dans le pays, il coule du lait et du miel, comme le disent les politiciens du SystĂšme, je suis venu devant vous et jâai dit que jusquâĂ ce que le lait et le miel coulent, il y a actuellement pauvretĂ© et tristesse, et je ne veux plus ça pour mon peuple.
Jâai dit que je voulais que les Roumains de lâĂ©tranger reviennent chez eux et je crois que câest lĂ que jâai le plus contrariĂ© les intĂ©rĂȘts de lâUnion EuropĂ©enne, car ils ne veulent pas que vous rentriez chez vous, ils ont besoin de travailleurs dans tous les domaines. Avez-vous vu ou entendu, en dehors de moi, un autre candidat Ă la prĂ©sidence dans cette campagne, dans cet appel, parler de corruption alors que nous sommes le pays le plus corrompu dâEurope ? Non ! Ils ne parlent pas de corruption. Pourquoi donc ? Devant le SystĂšme, quand vous dites la vĂ©ritĂ©, vous commettez le pĂ©chĂ© capital. Dire la vĂ©ritĂ© est une rĂ©bellion, une vĂ©ritable rĂ©volution. Ils ne veulent pas entendre la vĂ©ritĂ© parce que la vĂ©ritĂ© fait mal et ils veulent alors censurer nos droits Ă tout prix et nous faire vivre dans leur mensonge pour toujours. Le systĂšme est violent physiquement et psychiquement, sa violence vient de la haine profonde quâil a envers le peuple quâil devait protĂ©ger et non abuser. La violence a commencĂ© de lâintĂ©rieur du SystĂšme vers le peuple et non lâinverse.
Je vous remercie tous, je sais que dans vos cĆurs brĂ»le le sentiment dâinjustice et il est normal que ce soit ainsi. Mais soyons honnĂȘtes avec nous-mĂȘmes. Nous sommes arrivĂ©s ici aussi Ă cause de nous, de tous ceux qui ont regardĂ© de loin, qui se sont reposĂ©s sur les autres au lieu de se reposer sur nous-mĂȘmes. Nous avons cru quâil viendrait quelquâun pour nous sauver, que quelquâun agirait Ă notre place. Cela ne peut pas ĂȘtre possible. Nous avons eu tort de laisser tout entre les mains des autres pendant 35 ans, de lâUnion EuropĂ©enne, pour lâargent, de lâOTAN, pour la dĂ©fense, des Ătats-Unis, pour nous sauver mĂȘme de nos propres choix. Nous en sommes venus Ă dĂ©pendre des autres et maintenant nous avons rĂ©alisĂ© que nous ne sommes pas capables de dĂ©cider par nous-mĂȘmes.
Il y a 6 mois, je vous ai appelĂ©s Ă une prise de conscience. CâĂ©tait ma mission, en expliquant et en exposant la rĂ©alitĂ© dans laquelle nous nous trouvons.
La mission a Ă©tĂ© accomplie. Le peuple roumain sâest rĂ©veillĂ© pour pouvoir se sauver et il en est capable, câest certain. Ce nâest pas la mission dâun homme, encore moins de la mienne, de sauver le peuple roumain et en aucun cas personne ne peut le faire seul. Personne ne pourrait reconstruire ce que dâautres ont dĂ©truit en 35 ans. La mission de changer les choses pour le mieux appartient Ă un pays entier, Ă tout un peuple, pas Ă un seul homme. Câest pourquoi jâai constamment parlĂ© dâun appel entre nous et tous ensemble avec Dieu.
La libertĂ© suppose que vous soyez tous libres dans votre conscience. Les choix justes ont toujours Ă©tĂ© entre vos mains et dans vos cĆurs, et ici je ne parle pas seulement des Ă©lections Ă©lectorales mais de tout type de choix. Vous ĂȘtes ceux qui devez choisir ce que vous voulez pour lâavenir et jâespĂšre de tout cĆur quâĂ partir de maintenant, vous le ferez avec toute votre conscience. Je considĂšre que ma mission a Ă©tĂ© accomplie. Jâai exposĂ© le dĂ©mon dans toute sa laideur par tout ce que jâai pu faire, par toute mon ĂȘtre. Maintenant, une fois que vous voyez Ă quoi ressemble lâenfer, câest le choix de chacun de faire le pacte avec le diable ou de rester dans la foi en Dieu.
Ensemble, nous avons parcouru un chemin de Golgotha. Nous avons sacrifiĂ© et espĂ©rĂ© chacun de nous. AprĂšs 2000 ans, nous sommes dans le mĂȘme Ă©tat : nous portons notre croix. Tout est comme cela doit ĂȘtre. Il nâest pas nĂ©cessaire dâĂȘtre rapides dans le jugement et de nous condamner les uns les autres. JâespĂšre quâau cours de ces mois, jâai ouvert les esprits et les Ăąmes Ă la vĂ©ritĂ©. Jâai exposĂ© le monde rĂ©el dans lequel nous vivons. Au-delĂ des mĂ©taphores bibliques, vous avez maintenant eu lâoccasion de voir la vĂ©ritable vĂ©ritĂ© de vos propres yeux.
Ce qui se passe prouve que nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe. On essaie par tous les moyens de nous pousser vers une soumission totale. Lors de la soi-disant pandĂ©mie, le premier test a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©, lorsque nous avons Ă©tĂ© enfermĂ©s chez nous, lâarmĂ©e est sortie dans les rues et on nous a interdit la foi, les Ă©glises et les enterrements. Ă ce moment-lĂ , nous avons Ă©chouĂ© au test. Peu de gens sont sortis pour dire que ce qui se passait nâĂ©tait pas normal. Mais il est important quâil y en ait eu. Le systĂšme nous a testĂ©s. Il a appris et compris que la majoritĂ© dâentre nous sommes susceptibles de nous soumettre facilement.
AprĂšs ce qui sâest passĂ© aujourdâhui Ă la CCR, je resterai fermement dans mon appel pour la libertĂ©, la dĂ©mocratie, la paix et la dignitĂ©. Si vous souhaitez soutenir quiconque dans la signature de listes pour une candidature, je vous prie de le faire comme votre conscience vous le dicte.
Il semble quâen ce moment, la dĂ©mocratie et la libertĂ© rendent leur dernier soupir, et câest pourquoi nous devons montrer plus que jamais, de maniĂšre dĂ©mocratique et en paix, que notre choix compte jusquâau dernier moment.
Nous sommes le peuple, nous restons la Roumanie. Je vous remercie, câĂ©tait un honneur dâĂȘtre ensemble dans cet appel historique. »
Sur X, CÄlin Georgescu a Ă©galement ajoutĂ© :
« 1er mars 2025 â Aujourdâhui, les maĂźtres ont dĂ©cidĂ© : pas dâĂ©galitĂ©, pas de libertĂ©, pas de fraternitĂ© pour les Roumains. Vive la France et Bruxelles, vive leur colonie appelĂ©e la Roumanie ! Alors que lâAmĂ©rique redevient grande, lâEurope et la Roumanie, soumises Ă la dictature, sont devenues mesquines et corrompues. Notre indiffĂ©rence, ainsi que celle de nos partenaires, sera payĂ©e par lâĂąme brisĂ©e de ce peuple en ce moment, mais je vous assure que les choses ne resteront pas ainsi ! Le mal du systĂšme ne vaincra pas, leur mal ne nous vaincra pas ! Nous sommes le peuple ! Nous sommes la Roumanie ! Je vous remercie.â
12/03/2025
11/03/2025
En 850, les musulmans, qui tolĂ©raient jusquâalors les chrĂ©tiens tout en leur imposant un lourd tribut, se mirent Ă les persĂ©cuter ouvertement, sous lâĂ©mirat dâAbd al-Rahman II.
Euloge se rĂ©vĂ©la alors comme un vrai guide des chrĂ©tiens de Cordoue : les encourageant et les soutenant dans leur foi, il les dĂ©tournait de la tentation de lâapostasie et les exhortait plutĂŽt au martyre. Sa rĂ©putation Ă©tait devenue si grande quâil fut Ă©lu Ă©vĂȘque de la ville en 858. Le nouvel Ă©mir, Muhammad Ier, fou de rage contre ce serviteur fidĂšle, le fit alors arrĂȘter et torturer pour quâil abjure, ce Ă quoi il se refusa.
Constant dans sa foi, Euloge fut condamnĂ© Ă mort. Alors quâon le conduisait vers le lieu de son supplice, un eunuque de lâĂ©mir le gifla ; tendant lâautre joue, il dit : « Je vous en conjure, frappez maintenant celle-ci. » Il fut ensuite dĂ©capitĂ©, le 11 mars 859.
11/03/2025
En 850, les musulmans, qui tolĂ©raient jusquâalors les chrĂ©tiens tout en leur imposant un lourd tribut, se mirent Ă les persĂ©cuter ouvertement, sous lâĂ©mirat dâAbd al-Rahman II.
Euloge se rĂ©vĂ©la alors comme un vrai guide des chrĂ©tiens de Cordoue : les encourageant et les soutenant dans leur foi, il les dĂ©tournait de la tentation de lâapostasie et les exhortait plutĂŽt au martyre. Sa rĂ©putation Ă©tait devenue si grande quâil fut Ă©lu Ă©vĂȘque de la ville en 858. Le nouvel Ă©mir, Muhammad Ier, fou de rage contre ce serviteur fidĂšle, le fit alors arrĂȘter et torturer pour quâil abjure, ce Ă quoi il se refusa.
Constant dans sa foi, Euloge fut condamnĂ© Ă mort. Alors quâon le conduisait vers le lieu de son supplice, un eunuque de lâĂ©mir le gifla ; tendant lâautre joue, il dit : « Je vous en conjure, frappez maintenant celle-ci. » Il fut ensuite dĂ©capitĂ©, le 11 mars 859.
11/03/2025
Dans le monde, le chrĂ©tien est en effet amenĂ© Ă se pencher sur lâactualitĂ©, non comme un pĂšre sâinclinant sur le berceau de son enfant mais comme un chef de famille se souciant de lâatmosphĂšre gĂ©nĂ©rale dans laquelle baigne ce quâil a de plus cher. Lâattendrissement a ses limites, la vigilance a ses vertus. Poser un regard chrĂ©tien sur ce qui se passe ne sera jamais du temps perdu dans la mesure oĂč il dispose au recul et encourage Ă la hauteur de vue.
Saint Paul insistait dĂ©jĂ sur ce conseil : « Ne vous modelez pas sur le monde prĂ©sent » (Rm 12, 2). Ce qui distingue les catholiques dâhier et dâaujourdâhui dâavec le monde rĂ©side dans ce triple regard de Foi, dâEspĂ©rance et de CharitĂ© quâils posent sur les Ă©vĂšnements, qui ne sont que « lâĂ©cume des choses» (Paul ValĂ©ry).
Hommes de peu de foi
Regard de Foi car au-delĂ de la complexitĂ© des affaires humaines, il nous appartient de nous rappeler « Il nây a de bon que Dieu seul » (Mc 10, 18) et dâautre part « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu» (Rm 8, 28). Avoir la foi revient Ă rompre avec ses propres peurs et Ă ambitionner de marcher sur les eaux impĂ©tueuses du quotidien. « Pourquoi craignez-vous, hommes de peu de foi ? Alors il se leva, commanda aux vents et Ă la mer, et il se fit un grand calme » (Mt 8, 26).
Ce regard de Foi est dâabord un regard surnaturel sur lâagitation mĂ©diatique. Il nous enseigne que « Tout passe, Dieu seul suffit ». La Foi nous convie effectivement Ă prendre de la hauteur. Dans sa piĂšce de théùtre LâAlouette, Jean Anouilh le fait bien dire Ă sainte Jeanne dâArc : « Dieu ne demande pas des choses extraordinaires aux hommes. Seulement dâavoir confiance en cette petite part dâeux-mĂȘmes, qui est Lui. Seulement quâils prennent un peu de hauteur. »
« Cette petite part dâeux-mĂȘmes qui est Lui », cette phrase rejoint la confidence dâun Bernanos Ă©crivant en 1941 dans un article intitulĂ© « La chrĂ©tientĂ© française, fidĂšles, fiĂšre et libre » : « Plus jâavance en Ăąge, [Bernanos a alors 53 ans, il mourra Ă 60 ans] plus sâimpose Ă moi cette Ă©vidence quâun chrĂ©tien nâest rien sans le Christ. (âŠ) Le grand malheur en ce monde, la grande pitiĂ© de ce monde, ce nâest pas quâil y ait des impies mais que nous soyons des chrĂ©tiens si mĂ©diocres. »
Poser un regard de foi sur lâactualitĂ© aide bien sĂ»r Ă refuser la pensĂ©e unique, dâaboyer avec la meute par facilitĂ©, voire dâinventer ce que lâon voudrait voir. Ce regard de Foi permet de garder intactes ses convictions intimes, malgrĂ© le temps qui passe « On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre dâannĂ©es : on devient vieux parce quâon a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. » (GĂ©nĂ©ral Mac Artur) ou lâenchainement des dĂ©faites « Ă dĂ©faut de me trouver vainqueur, que le Seigneur me trouve combattant » (Saint Augustin).
HabitĂ©s par lâespĂ©rance
AprĂšs la foi, lâespĂ©rance. Lâessayiste Mathieu Bock-CotĂ© a cette formule qui pose excellemment le sujet : « Si les choses vont certainement plus mal quâon ne le pense, elles peuvent aussi aller mieux quâon lâespĂšre ». Le regard dâespĂ©rance quant Ă lâactualitĂ© ne consiste pas Ă se voiler la face ou Ă succomber Ă la politique de lâautruche, mais tout simplement Ă correspondre Ă lâencouragement de saint Pierre : « Soyez toujours prĂȘts Ă rendre raison de lâespĂ©rance qui vous habite » (1 Pierre 3, 15).
Attention Ă ce que nous autres adultes, renvoyons aux plus jeunes, Ă travers nos paroles et nos analyses. Le pire des legs ne serait-ce pas dâinoculer au blĂ© qui lĂšve le germe de la dĂ©moralisation ?
Un regard de charité
SâintĂ©resser au temps prĂ©sent, poser un regard sur lâactualitĂ©, ne peut se faire enfin, en tant que chrĂ©tien, que dans lâunique but de sâintĂ©resser Ă lâĂ©tendue du Royaume du Christ et Ă une meilleure comprĂ©hension des diffĂ©rents dĂ©fis qui traversent notre prochain ou notre pays charnel.
Ce regard de charitĂ© consiste Ă mieux connaĂźtre (le contexte, lâhistoire, les soubassements, les enjeux, les personnesâŠ) pour mieux aimer (aimer revient toujours Ă embrasser ou sanctionner, parce quâon aime, on encourage ou lâon met en garde) et par consĂ©quent pour mieux servir : « Je nâai pas de plus grande joie que dâapprendre que mes enfants marchent dans la vĂ©ritĂ© » (3 Jean 1, 4).
Triple regard pour rĂ©sister Ă une triple tentation en matiĂšre de consommation de presse : le dĂ©sintĂ©rĂȘt qui empĂȘche de se situer, lâaviditĂ© qui empĂȘche de trier, la sĂ©lectivitĂ© qui empĂȘche de raisonner.
PĂšre Danziec dans l'Homme Nouveau
10/03/2025
Ces derniers jours en Syrie, ce sont sans doute des milliers de civils qui ont Ă©tĂ© massacrĂ©s par des milices islamistes, dans lâouest du pays et les principaux fiefs de la communautĂ© alaouite.
Au prĂ©texte dâattaques et de diverses opĂ©rations menĂ©es par des fidĂšles de lâancien rĂ©gime de Bachar El-Assad, des bandes islamistes composĂ©es de miliciens de diverses nationalitĂ©s se sont ruĂ©es sur des villes et villages de la communautĂ© alaouite.
Des ChrĂ©tiens armĂ©niens auraient Ă©galement Ă©tĂ© visĂ©s par ces exactions et ces massacres. Lâombre de la haine islamo-turque nâest jamais bien loinâŠ
Ayant vĂ©cu durant des dizaines dâannĂ©es sous la relative « protection » du rĂ©gime des Assad, les ChrĂ©tiens de Syrie nâont pas la tradition de rĂ©sistance de leurs voisins les ChrĂ©tiens du Liban. Ils sont donc des cibles faciles pour les milices islamistes proches du nouveau pouvoir installĂ© Ă Damas.
Chrétienté-Solidarité demande donc aux autorités françaises de mettre en oeuvre tous les moyens politiques, diplomatiques et militaires pour assurer la protection des Chrétiens de Syrie et garantir leur sécurité.
Yann BALY
Président de Chrétienté-Solidarité
09/03/2025
Eglise universelle : Suivre le carĂȘme avec le programme Virtus
Thomas Delenda, directeur gĂ©nĂ©ral de l'association Hozana, prĂ©sente le programme Virtus d'accompagnement du CarĂȘme menĂ© en partenariat avec la FraternitĂ© Saint-Pierre. Ce programme se dĂ©veloppe autour de trois axes d'engagement Ă prendre : PriĂšre, Vertu, PĂ©nitence. CommencĂ© Ă la SeptuagĂ©sime, il peut encore accueillir de nouveaux membres.
Eglise en France : Les réponses époustouflantes de chat GPT sur les maniÚres d'affaiblir la foi en la présence réelle
Le N°297 de l'Action Familiale et Scolaire a interrogĂ© chat GPT sur : "Comment affaiblir la foi des catholiques en la prĂ©sence rĂ©elle ?". Les rĂ©ponses, Ă©poustouflantes de la part de cette intelligence artificielle, pourraient ĂȘtre signĂ©es par Mgr Lefebvre ou Mgr Schneider. Hubert Le Roux prĂ©sente ces rĂ©ponses ainsi que d'autres du mĂȘme type, suite Ă des questions analogues posĂ©es Ă chat GPT.
Eglise en marche : 43Ăšme pĂšlerinage de PentecĂŽte
Nouveau prĂ©sident de Notre-Dame de ChrĂ©tientĂ©, Philippe DarantiĂšre prĂ©sente le thĂšme et le dĂ©roulement de ce 43Ăšme pĂšlerinage : "Pour Qu'il rĂšgne sur la terre comme au ciel", oĂč l'on apprend que la messe de dĂ©part n'aura pas lieu Ă Notre-Dame de Paris mais en l'Ă©glise Saint-Sulpice parce que Mgr Ulrich, archevĂȘque de Paris, a dĂ©cidĂ© : "Je ne veux pas de cette messe dans la cathĂ©drale". Elle y a pourtant Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e pendant des siĂšcles...
08/03/2025
365 fois dans la Bible, chaque jour pendant une année entiÚre, Dieu nous dit de nous n'avons pas à vivre dans la peur.
Notre président nous a livré en ce mercredi des Cendres un discours martial qui instille en nous la peur d'un ennemi extérieur, en l'occurence la Russie, cet ours terrible qui ... piétine depuis trois ans à l'est du Dniepr !
Cette manipulation par la peur vieille comme le monde a dĂ©jĂ fonctionnĂ© avec le "nous sommes en guerre" au moment du Covid, et on nous ressert la mĂȘme soupe pour un peu plus abolir notre raison et notre discernement.
Un catholique sait qu'à la peur susurrée par César, il doit opposer la voix de Dieu qui rassure et invite à la paix.
La seule crainte que nous puissions avoir est celle d'offenser Notre Seigneur, nous avons 40 jours pour y penser.
Vive le Christ Roi !