Le blog du Temps de l'Immaculée.

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Anne-Gabrielle Caron, morte à 8 ans avec un sourire qui rayonne la sainteté

13/12/2024

Anne-Gabrielle Caron, morte à 8 ans avec un sourire qui rayonne la sainteté

Anne-Gabrielle Caron était une jeune fille de Toulon, née en 2002 et décédée en 2010 à l'ùge de 8 ans. Elle a vécu une enfance marquée par une foi profonde et une joie rayonnante, malgré les épreuves de la maladie. Diagnostiquée d'un cancer osseux à 7 ans, elle a traversé de longs traitements avec courage et spiritualité, offrant ses souffrances pour les autres.

 

Elle a touchĂ© le cƓur de tous ceux qui l'ont rencontrĂ©e par sa simplicitĂ©, son sourire contagieux et sa foi inĂ©branlable. Son amour pour Dieu et la Vierge Marie, son don de soi, son acceptation de la souffrance et sa joie intĂ©rieure ont fait d'elle un modĂšle de saintetĂ©, inspirant de nombreux fidĂšles.
Le sourire d'Anne-Gabrielle, lumineux et sincĂšre, reflĂ©tait sa joie intĂ©rieure et sa capacitĂ© Ă  offrir ses souffrances Ă  Dieu pour le bien des autres. MĂȘme dans la maladie, son sourire Ă©tait une source de lumiĂšre et d'espoir pour ceux qui l'entouraient.

 

Elle a affronté sa maladie avec une grande spiritualité. Elle offrait ses souffrances pour les autres et puisait sa force dans la priÚre. Elle a choisi d'accepter sa douleur, non par résignation, mais par amour et désir d'aider les autres enfants malades.

 

MalgrĂ© sa foi profonde, Anne-Gabrielle a connu des moments de doute et de souffrance oĂč elle a parfois luttĂ© pour ressentir la prĂ©sence de JĂ©sus. Cependant, elle est restĂ©e fidĂšle Ă  sa foi, s'appuyant sur son amour pour la Vierge Marie et son dĂ©sir d'union avec Dieu. Elle avait une dĂ©votion profonde pour l'Eucharistie. Sa premiĂšre communion dont on peut retrouver une vidĂ©o sur le net a Ă©tĂ© un moment de grande ferveur et de paix intĂ©rieure. Elle dĂ©sirait ardemment recevoir le Corps du Christ et ressentait une joie intense lors de chaque communion.

 

La clĂŽture de la phase diocĂ©saine de son procĂšs de bĂ©atification est une Ă©tape importante dans le processus de reconnaissance de sa saintetĂ© par l'Église catholique. Cela signifie que l'enquĂȘte locale sur sa vie et ses vertus est terminĂ©e et que le dossier est transmis Ă  Rome pour examen par le Vatican.

 

Concluons en disant qu'Anne-Gabrielle nous enseigne que la saintetĂ© est accessible Ă  tous, mĂȘme dans la souffrance. Sa vie est un tĂ©moignage d'amour, de foi, de joie et de don de soi. Elle nous invite Ă  vivre pleinement l'Évangile et Ă  trouver la lumiĂšre de Dieu dans les Ă©preuves de la vie.

 

 

14/12 : Méditation de l'Avent de St Ch. de Foucauld

13/12/2024

14/12 : Méditation de l'Avent de St Ch. de Foucauld

13 déc : Sainte Lucie de Syracuse

12/12/2024

13 déc : Sainte Lucie de Syracuse

Sainte Lucie figure d'ailleurs parmi les vierges martyres reprĂ©sentĂ©es sur les mosaĂŻques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf Ă  Ravenne. Son nom figure dans le canon de la messe, dans la litanie des saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commĂ©moration lui Ă©tait dĂ©diĂ©e le 16 septembre. Le poĂšte Dante, qui lui vouait une intense dĂ©votion, la mentionne Ă  plusieurs reprises dans sa Divine ComĂ©die et la figure assise dans le Paradis juste Ă  cĂŽtĂ© de saint Jean l’ÉvangĂ©liste.

 

Son nom est un dĂ©rivĂ© du latin lux (lumiĂšre). Elle est Ă©galement appelĂ©e Luce. Jacques de Voragine situe sa fĂȘte, dans La LĂ©gende dorĂ©e, juste avant celle de saint Thomas, soit Ă  peu de chose prĂšs lors du solstice d'hiver. D'oĂč le dicton disant qu'« Ă  la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d'une puce ». D'oĂč aussi les nombreuses fĂȘtes de la lumiĂšre auxquelles elle est associĂ©e en Europe du Nord, notamment en Scandinavie (et particuliĂšrement en SuĂšde). L'explication du dicton est assez simple, bien qu'il paraisse faux Ă  premiĂšre vue. Il est probable que la raison provienne du passage du calendrier julien au grĂ©gorien qui eut lieu en France le 9 dĂ©cembre 1582. Le 13 dĂ©cembre dans le julien correspond Ă  notre Ă©poque au 26 dĂ©cembre, date Ă  laquelle la durĂ©e du jour commence Ă  augmenter effectivement. Elle reprĂ©sente pour certains la sainte LumiĂšre qui protĂšge la vue comme les yeux.

 

Les sources officielles reconnues par l'Église concernant sa vie sont par excellence le BrĂ©viaire et le Martyrologe romain. Le rĂ©cit de son existence est pour l'essentiel compilĂ© Ă  partir des sources anciennes dans La LĂ©gende dorĂ©e, de Jacques de Voragine. D'autres sources sont les Bollandistes, les Ă©crits de Dom Ruinart, Baillet, Tillemont, Fleury, d'Alban Butler (traduit par l'abbĂ© Godescard), et l'ouvrage des abbĂ©s François-Philippe MĂ©senguy (1677-1763) et Claude-Pierre Goujet (1697-1767), Les Vies des saints d'aprĂšs le Missel et le Martyrologe romain.

 

L'Église enseigne donc que Lucie vivait Ă  Syracuse avec sa mĂšre Eutychie. Elle vĂ©nĂ©rait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mĂšre souffrait d'une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guĂ©rison depuis quatre ans. Lucie dĂ©cida un jour de conduire celle-ci devant le tombeau d'Agathe, Ă  Catane, et de lui demander la guĂ©rison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante Ă  Lucie et lui dĂ©clara : « Vierge Lucie, ma sƓur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientĂŽt accorder toi-mĂȘme Ă  ta mĂšre ? Comme j'ai Ă©tĂ© Ă©tablie gardienne de la ville de Catane, tu seras Ă©tablie gardienne de la ville de Syracuse. ».

 

Le lendemain, Eutychie recouvra la santĂ©. À la suite de cette guĂ©rison, Lucie demanda Ă  sa mĂšre la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l'hĂ©ritage de son pĂšre, ce qu'Eutychie accorda. Toutes deux se mirent alors Ă  donner chaque jour aux pauvres tout ce qu'elles possĂ©daient. De plus, Lucie annonça Ă  sa mĂšre qu'elle avait depuis l'enfance fait secrĂštement le vƓu d'une virginitĂ© perpĂ©tuelle.

 

Mais avant d'avoir appris le vƓu de chastetĂ© de sa fille, Eutychie avait promis Lucie Ă  un jeune homme. Il entra dans une violente colĂšre quand il apprit que sa fiancĂ©e voulait rester vierge et qu'elle vendait toute la fortune qu'il avait convoitĂ©e, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dĂ©noncer sa fiancĂ©e au consul Pascasius, comme ennemie des divinitĂ©s de l'Empire. La persĂ©cution de DioclĂ©tien faisait alors rage et le juge accueillit avec joie cette dĂ©nonciation.

 

Lucie fut alors sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant le refus de la jeune vierge, le consul lui déclara :

« Tu changeras de langage, lorsque tu seras torturée.
— Mon langage ne changera pas, rĂ©pondit Lucie, le Seigneur lui-mĂȘme a fait cette recommandation aux serviteurs de Dieu : "Quand vous serez devant les rois et les juges, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devrez dire ; ce n'est point vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit qui est en vous."
— Le Saint-Esprit est donc en toi ?
— Oui, rĂ©pondit Lucie, ceux qui vivent dans la piĂ©tĂ© et la chastetĂ© sont les temples du Saint-Esprit.
— Eh bien, s'exclama alors Pascasius, je vais te faire conduire dans un lieu de dĂ©bauche, afin que ta virginitĂ© soit perdue, le Saint-Esprit ne trouve plus d'asile dans son propre temple et t'abandonne

— Si vous me faites violer, ma chastetĂ© n'en sera que doublement rĂ©compensĂ©e dans le ciel. »

 

IrritĂ© de ce courage, Pascasius donne l'ordre de traĂźner Lucie dans un lupanar afin de la faire violer par des dĂ©bauchĂ©s. Mais le Saint-Esprit intervient, et rend le corps de Lucie parfaitement immobile et intransportable. MĂȘme avec un attelage de myriades d'hommes et de bƓufs, on ne peut la dĂ©placer. Pris de fureur, Pascasius fait alors verser sur elle de la poix, de la rĂ©sine et de l'huile bouillantes, puis la fait entourer d'un bĂ»cher auquel on met le feu. Mais les flammes ne lui font rien et elle continue Ă  chanter dans le feu les louanges du Christ. Alors on lui enfonce une Ă©pĂ©e dans la gorge, mais elle ne meurt pas tout de suite. Un prĂȘtre vient lui porter la communion, aprĂšs quoi seulement elle rend l'Ăąme.

 

 

D'autres sources prĂ©cisent qu'on lui aurait arrachĂ© les yeux. (Ou encore que, son fiancĂ© lui ayant rĂ©pondu qu'il tenait tant Ă  elle a cause de ses yeux, elle se les soit arrachĂ©s elle-mĂȘme, et les lui ait portĂ©s Ă  tĂątons sur un plateau.) À la suite de quoi, la Vierge serait venue lui en apporter de plus beaux encore. C'est la raison pour laquelle elle est frĂ©quemment invoquĂ©e pour guĂ©rir les maladies oculaires, et reprĂ©sentĂ©e par les peintres portant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe. D'autres ont recours Ă  elle contre les maux de gorge.

 

Source : Wikipédia

13 déc. : Méditation de l'Avent de St Ch. de Foucauld

12/12/2024

13 déc. : Méditation de l'Avent de St Ch. de Foucauld

Les Quatre-Temps d'hiver

12/12/2024

Les Quatre-Temps d'hiver

Chers amis, 

 

Je ne sais pas si vous ĂȘtes comme moi, mais l’approche de la fĂȘte de NoĂ«l me laisse depuis quelques annĂ©es un goĂ»t Ă©trange. Depuis des semaines, les magasins s’emplissent de denrĂ©es pour « les fĂȘtes » et les jouets pour les enfants abondent. En fait, tout abonde et, malgrĂ© les difficultĂ©s Ă©conomiques que nous traversons, nous vivons encore dans une « sociĂ©tĂ© d’abondance » dont NoĂ«l marquera l’une des Ă©tapes principales. Au fond, il n’y a plus que les chrĂ©tiens et les anticlĂ©ricaux purs et durs Ă  connaĂźtre le vĂ©ritable sens de cette fĂȘte. Ces derniers ont bien essayĂ© dans plusieurs grandes villes de France de gommer l’appellation mĂȘme de NoĂ«l, mais, petit Ă  petit, il semble qu’ils font machine arriĂšre. Tant mieux, mĂȘme si l’aspect sĂ©cularisĂ© de NoĂ«l y est pour beaucoup plus que son vĂ©ritable sens religieux. 

 

Quant aux chrĂ©tiens, Ă  force de s’ĂȘtre ralliĂ©s au systĂšme, ils ont Ă©tĂ© coulĂ©s dans la masse et ne reprĂ©sentent plus grand chose socialement. Comme leurs chefs naturels, Ă  savoir les Ă©vĂȘques, gĂ©nĂ©ralement se taisent ou sont divisĂ©s Ă  propos du discours Ă  tenir, il est encore plus difficile de peser sur le cours des choses sociales. Religion de l’Incarnation, fĂȘtĂ©e justement la nuit de NoĂ«l, le christianisme ressemble de plus en plus Ă  un spiritualisme Ă©vaporĂ©, courant aprĂšs les derniĂšres idĂ©es Ă  la mode pour bien montrer qu’il en tient compte. Alors qu’il possĂšde une thĂ©ologie de la CrĂ©ation, il s’est ainsi embringuĂ© derriĂšre l’écologisme. Alors qu’il a une thĂ©ologie politique, il a Ă©pousĂ©, sans consentement mutuel, la dĂ©mocratie universelle et obligatoire. Alors qu’il est la religion d’un Dieu incarnĂ©, il a rejetĂ© les consĂ©quences de l’Incarnation jusqu’à louer les vertus d’une laĂŻcitĂ© militante et antichrĂ©tienne.

 

Le christianisme ne manque pas de trĂ©sors dans son riche patrimoine spirituel, thĂ©ologique, philosophique ou dans son histoire, riche en Ă©vĂ©nements, en saints et en exemples de missions. Alors qu’on l’a chassĂ© par la porte en la rĂ©duisant le plus souvent Ă  une prise d’otage d’une assemblĂ©e par un prĂȘtre et une Ă©quipe liturgique, la liturgie est revenue par la fenĂȘtre. De plus en plus, les jeunes gĂ©nĂ©rations catholiques s’y intĂ©ressent, cherchant Ă  comprendre pourquoi leur maniĂšre de prier ne ressemble pas Ă  celle de leurs (arriĂšre grands) parents ou pourquoi un rite autrefois rĂ©pandu dans toute la chrĂ©tientĂ© a pu ĂȘtre interdit du jour au lendemain alors qu’il tĂ©moigne d’une vĂ©ritable ouverture Ă  la transcendance. 

Quand ils dĂ©couvrent toute l’armature liturgique qui entoure le rite ancien, certains en viennent Ă  s’interroger sur d’autres disparitions. Ainsi celle des Quatre-Temps, dont on a perdu la trace du moins en France depuis des dĂ©cennies. Aucun avis de recherche n’a Ă©tĂ© lancĂ© ; aucune vĂ©ritable enquĂȘte n’a Ă©tĂ© menĂ©e. 

 

Pour mĂ©moire, les Quatre-Temps constituent un rendez-vous liturgique qui remonte aux premiĂšres heures du christianisme et qui marquait le changement de saison par des jours de jeĂ»ne et d’abstinence le mercredi, le vendredi et le samedi. Les textes de la liturgie, messe et brĂ©viaire, changeaient en partie Ă  cette occasion. Le fondement de cet acte liturgique de pĂ©nitence se trouve bien sĂ»r dans l’Ancien Testament sans qu’on ait eu besoin alors de parler de retour aux sources. Celles-ci Ă©taient simplement vivifiĂ©es par le sang de l’Agneau. 

Pendant des siĂšcles les chrĂ©tiens ont marquĂ© les Quatre-Temps alors mĂȘme qu’ils ne vivaient pas dans la sociĂ©tĂ© d’abondance dans laquelle nous sommes plongĂ©s. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pape Pie XII a levĂ© l’obligation du jeĂ»ne et l’abstinence des Quatre-Temps. Ne pas manger Ă  sa faim Ă©tait alors un fait des circonstances et non une dĂ©cision libre. En revanche il n’a pas supprimĂ© la liturgie qui leur est liĂ©e. AprĂšs la guerre, l’obligation est revenue, plus ou moins adoucie avant de disparaĂźtre dans les faits aprĂšs la rĂ©forme liturgique. Logiquement, ils perdurent aujourd’hui dans le rite traditionnel, au moins liturgiquement car il n’est pas certain du tout que les tenants de cette liturgie suivent l’ancienne obligation du jeĂ»ne et de l’abstinence, la succession des normes romaines Ă  ce sujet ne facilitant d’ailleurs nullement les choses.

 

Les Quatre-Temps d’hiver auront lieu mercredi 18, vendredi 20 et samedi 21 dĂ©cembre (jour oĂč l’on fĂȘte aussi saint Thomas, apĂŽtre). À l’heure oĂč certains d’entre nous s’inspirent des traditions orientales en matiĂšre de jeĂ»ne ou entendent sauver la planĂšte en rĂ©duisant leur consommation de viande, ou plus simplement (?) font des efforts Ă©normes pour maigrir, il est vraiment Ă  se demander pourquoi l’Église catholique ne remet pas Ă  l’honneur, pour des raisons spirituelles, cet effort de pĂ©nitence qui passe par le jeĂ»ne et l’abstinence. 

Certains monastĂšres l’ont gardĂ© et inclus dans le nouveau calendrier. À dĂ©faut de le remettre en vigueur Ă  l’échelle de l’Église universelle, il suffirait peut-ĂȘtre que dans nos sociĂ©tĂ©s d’abondance occidentale on y recoure. Ce n’est pas une idĂ©e grandiose ni encore moins une perspective rĂ©volutionnaire. Elle donnerait peut-ĂȘtre un peu de sens Ă  plusieurs inspirations de nos contemporains qui ont besoin seulement d’ĂȘtre rĂ©orientĂ©s vers la vraie finalitĂ© de leur existence. 

 

Philippe Maxence

12 décembre : méditation de l'Avent, de St Ch. de Foucauld

11/12/2024

12 décembre : méditation de l'Avent, de St Ch. de Foucauld

12 décembre : N.D. de Guadalupe

11/12/2024

12 décembre : N.D. de Guadalupe

Quand l’Indien l’ouvrit pour prĂ©senter Ă  l’évĂȘque de Mexico les fleurs qu’il avait cueillies sur une terre aride, en plein hiver, Ă  la demande de la Vierge, et qui Ă©taient destinĂ©es Ă  servir, Ă  l’égard de l’évĂȘque, de gage d’authenticitĂ© de l’apparition, la Vierge reprĂ©sentĂ©e sur le tissu se rĂ©vĂ©la au regard des deux protagonistes et des autres personnes prĂ©sentes. Plus que les roses qui l’avaient dĂ©jĂ  convaincu du bien-fondĂ© des dires de Juan Diego, on comprend que cette image bouleversa l’évĂȘque. Aujourd’hui, nous pouvons toujours contempler l’image, comme l’évĂȘque de Mexico le fit il y a presque cinq cents ans. Or, la permanence de l’image jusqu’à nos jours et les dĂ©couvertes remarquables que son analyse dĂ©taillĂ©e a permises explicitent et confirment Ă  notre intention le caractĂšre surnaturel de l’apparition, et tĂ©moignent, par les dĂ©tails de l’image, de la dĂ©licatesse de « la belle et noble dame » qui en est l’auteur.

 

Les raisons d'y croire :


Le drap tissĂ© en ayate (fibre d’agave) qui, en raison de sa fragilitĂ©, ne perdure habituellement pas plus d’une vingtaine d’annĂ©es, avait quatre cent soixante ans lors de son examen, en 1979, par deux scientifiques des États-Unis, Philip Serna Callahan et Jody Brant Smith. La tilma a presque cinq cents ans aujourd’hui et n’est pas altĂ©rĂ©e.


L’image a Ă©tĂ© analysĂ©e. À partir de fragments du tissu de la tilma, sur lesquels se trouvent des Ă©lĂ©ments de l’image, Richard Kuhn, un chimiste allemand, prix Nobel de chimie en 1938, a Ă©tabli que les fibres analysĂ©es ne contiennent ni apprĂȘt (ce qui est indispensable lorsqu’on peint sur un support inĂ©gal pour Ă©viter que la couleur apportĂ©e ne finisse par se dĂ©tacher et tomber) ni aucun pigment d’origine vĂ©gĂ©tale, animale, minĂ©rale, ou encore synthĂ©tique.Cela suggĂšre que cette image n’a pas Ă©tĂ© peinte par une main humaine.


De plus, les couleurs de l’image n’ont pas passĂ© Ă  la lumiĂšre. Pourtant l’image a Ă©tĂ© exposĂ©e pendant cent soixante ans Ă  la lueur de trĂšs nombreux cierges de dĂ©votion, avant qu’elle soit placĂ©e en hauteur. Le temps, le rayonnement ultraviolet des bougies, les mains et les objets que les pĂšlerins ont posĂ©s contre elle, la poussiĂšre et le mur humide auraient dĂ» dĂ©colorer et altĂ©rer les pigments. 


En 1979, Ă  l’aide de techniques faisant appel au rayonnement infrarouge qui sont utilisĂ©es pour dĂ©couvrir, sur un tableau, les couches de peinture cachĂ©es sous la peinture visible, Philip Serna Callahan et Jody Brant Smith, deux scientifiques des États-Unis, ont constatĂ© que, hormis quelques trĂšs rares apports de peinture ultĂ©rieurs (suite Ă  la tache produite par l’acide), ni le type des pigments composant l’image, ni la permanence de leur luminositĂ©, ni encore la brillance des couleurs n’est explicable. Nul dessin prĂ©liminaire, nulle prĂ©paration sous-jacente, nulle retouche n’apparaĂźt : la couleur est uniforme et Ă©clatante. 


Une photographie grossie, prise en 1929 par le photographe Alfonso MarcuĂ© GonzĂĄlez, rĂ©vĂ©la le reflet d’un homme barbu dans les yeux de la Vierge. Cette dĂ©couverte ne s’ébruita pas avant 1951, lorsqu’un dessinateur, JosĂ© Carlos Salinas, fit la mĂȘme observation sur une photographie prise en taille naturelle par un autre photographe, Jesus Castano. Plusieurs mĂ©decins ophtalmologistes Ă©tudiĂšrent alors le phĂ©nomĂšne. PrĂ©cisons avant toute chose que, sur l’image de la tilma, les yeux de la Vierge mesurent 7 Ă  8 mm de longueur : le tissu grossier du manteau rend trĂšs probablement impossible l’hypothĂšse d’un travail humain. Javier Torroella Bueno fut le premier ophtalmologiste Ă  Ă©tablir, en 1956, que les reflets observĂ©s, placĂ©s en des endroits diffĂ©rents suivant l’un ou l’autre Ɠil, Ă©taient conformes aux lois de l’optique en matiĂšre d’Ɠil humain. Ce procĂ©dĂ© est connu en photographie au XXe siĂšcle, mais ignorĂ© par les peintres jusqu’alors. Un de ses pairs, Jaime Palacios, se prononça de mĂȘme en 1957.


Javier Torroella Bueno a aussi montrĂ© que les yeux de la Vierge prĂ©sentent le triple reflet, qui est observable uniquement dans des yeux vivants et a Ă©tĂ© dĂ©couvert au XIXe siĂšcle. Un autre mĂ©decin ophtalmologiste, Rafael Torija Lavoignet, aboutit aux mĂȘmes conclusions au terme de l’étude qu’il mena sur l’image de 1956 Ă  1958. Il prĂ©cisa que la localisation des reflets dans les yeux est si prĂ©cise, bien que trĂšs complexe, qu’il est impossible qu’elle soit attribuable au hasard. Il eut de plus la surprise de constater que, bien que reprĂ©sentĂ©s sur une surface plane et opaque, les yeux de la Vierge rĂ©agissent Ă  la lumiĂšre de l’ophtalmoscope comme s’ils Ă©taient vivants : l’iris acquiert alors brillance et profondeur. Le mĂ©decin et chirurgien Jorge Kuri tĂ©moigna Ă©galement en 1975 de cette derniĂšre dĂ©couverte.


L’invention de la technologie numĂ©rique permit encore d’autres dĂ©couvertes. Un ingĂ©nieur diplĂŽmĂ© de l’universitĂ© de Cornell aux États-Unis, JosĂ© Aste Tönsmann, a ainsi pu numĂ©riser sur l’image les yeux de la Vierge, au moyen du matĂ©riel dont il se servait pour son travail chez IBM. Ses recherches se firent en deux Ă©tapes : de 1979 Ă  1982, puis de 1987 Ă  1997. Il put ainsi agrandir jusqu’à 2 000 fois les dĂ©tails. Il dĂ©couvrit par ce moyen treize images minuscules. Le rĂ©cit du Nican mopohua nous apprend que, lors de l’entrevue chez l’évĂȘque de Mexico, le jour oĂč Juan Diego lui apporta les fleurs cueillies, d’autres personnes se trouvaient prĂ©sentes. Le reflet de leurs silhouettes est restĂ© visible, sur l’image, dans les yeux de la Vierge, probablement parce que c’est au moment oĂč Juan Diego prĂ©sentait les fleurs Ă  l’évĂȘque, et dĂ©ployait donc sa tilma,que s’imprima l’image. À l’aide de techniques de simulation numĂ©rique, JosĂ© Aste Tönsmann est parvenu Ă  dĂ©finir le lieu oĂč la Vierge se tenait Ă  cet instant par rapport aux autres personnages. Enfin, le mathĂ©maticien Fernando Oleja Llanes a montrĂ© en 2010 la corrĂ©lation exacte, d’un Ɠil Ă  l’autre, des positions et des dimensions de la silhouette des personnages.

 

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Sainte Maria Maravillas de JĂ©sus : une charitĂ© Ă  l’échelle du monde

10/12/2024

 Sainte Maria Maravillas de JĂ©sus : une charitĂ© Ă  l’échelle du monde

Les raisons d'y croire


L’Ɠuvre caritative de Maria Maravillas est invraisemblable. Respectant parfaitement son vƓu de pauvretĂ©, la sainte utilise l’entiĂšretĂ© des sommes Ă©normes qui lui sont donnĂ©es pour de multiples Ɠuvres de bienfaisance. Outre les communautĂ©s qu’elle fonde, elle soutient les nĂ©cessiteux, leur fait bĂątir des logements, ainsi qu’une Ă©cole et une clinique, sans pour autant avoir la moindre Ă©conomie devant elle.


Elle mĂšne une vie ascĂ©tique jusqu’à son dernier souffle, mangeant et dormant peu. À partir de 1931, lors d’une poussĂ©e d’anticlĂ©ricalisme en Espagne, elle se met Ă  veiller jour et nuit, depuis une fenĂȘtre de son petit couvent de l’époque, sur une statue du SacrĂ©-CƓur, car elle craint qu’elle ne soit profanĂ©e ou dĂ©truite. Depuis lors, elle ne dormira que trois heures par nuit, assise par terre, sans que ses facultĂ©s cognitives et son Ă©nergie subissent la moindre altĂ©ration.
« Je ne veux vivre que pour imiter le plus possible la vie du Christ », Ă©crit-elle (lettre 458). C’est son unique programme, sa seule directive. L’Ɠuvre terrestre de mĂšre Maria Maravillas, la charitĂ© et la pauvretĂ© qu’elle manifeste jour aprĂšs jour prennent leur source dans son dĂ©sir d’imiter le Christ.

 

Jusqu’en 1964, elle fonde neuf carmels fĂ©minins et un carmel masculin. Ces communautĂ©s impressionnent aujourd’hui encore par l’éminente qualitĂ© spirituelle des religieux qui y vivent et par la charitĂ© qu’ils y pratiquent.


ExceptĂ© Ă  son confesseur, elle tait les charismes extraordinaires qu’elle vit, sachant qu’ils ne sont pas l’essentiel de la vie chrĂ©tienne. Ainsi, mĂšre Maravillas de JĂ©sus ressemble Ă  la grande sainte d’Avila, non seulement par son rĂŽle de fondatrice de nombreux couvents carmĂ©litains, mais encore par son union mystique avec Dieu. La publication de ses lettres a fait dĂ©couvrir comment Dieu a agi en elle (Baldomero Jimenez Duque, Vie mystique de mĂšre Maravillas de JĂ©sus, son Ăąme d’aprĂšs ses lettres intimes, Éditions du Carmel, 2008).


Durant la guerre civile (1936-1939), mĂšre Maria Maravillas de JĂ©sus, menacĂ©e de mort par celui qui la questionne, pistolet au poing, rĂ©pond avec une tranquillitĂ© invraisemblable : « Nous n’avons pas peur, nous dĂ©sirons donner notre vie pour le Seigneur. » Finalement, elle en rĂ©chappera, tout comme les religieuses qui l’accompagnent.

 

À sa mort, le 11 dĂ©cembre 1974, nombre de tĂ©moins rapportent des phĂ©nomĂšnes insolites, en particulier un parfum extraordinaire de lys Ă©manant de sa dĂ©pouille. Cet effluve est perçu pendant plusieurs heures par plusieurs dizaines de personnes, aussi bien des religieuses carmĂ©lites, des Ă©vĂȘques, des prĂȘtres, que des laĂŻcs, croyants ou non.


MĂšre Maravillas de JĂ©sus est bĂ©atifiĂ©e Ă  Rome par saint Jean-Paul II le 10 mai 1998, vingt-trois ans seulement aprĂšs son dĂ©cĂšs. En effet, son procĂšs de canonisation est extrĂȘmement rapide, notamment parce que les miracles obtenus par son intercession ne se font pas attendre ! Le miracle ayant permis la bĂ©atification a Ă©tĂ© estimĂ© absolument inconcevable par les scientifiques, quelle que soit leur croyance religieuse : en 1976, une jeune fille nommĂ©e Salamanca Alfonsa Garcia Blazquez est guĂ©rie instantanĂ©ment d’une agranulocytose primitive (grave pathologie sanguine).


Puis, en juillet 1998, Manuel Vilar, petit argentin de Nogoya, alors ĂągĂ© de dix-huit mois, tombe dans une piscine contenant de l’eau stagnante et sale. Lorsqu’il est repĂȘchĂ©, son cƓur s’est arrĂȘtĂ© de battre et il tombe dans un coma profond. Ses parents supplient sƓur Maravillas de JĂ©sus, qui vient alors d’ĂȘtre bĂ©atifiĂ©e, d’intercĂ©der pour lui. Manuel sort subitement du coma et ne garde aucune sĂ©quelle de cet incident. Cette guĂ©rison a, elle aussi, Ă©tĂ© jugĂ©e « inexplicable » par l’ensemble du corps mĂ©dical.

 

 

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Evangile (Mt. 11,2-10)

10/12/2024

Evangile (Mt. 11,2-10)

La messe au prochain pÚlerinage de Chartres : pas de débat sur le rite

09/12/2024

La messe au prochain pÚlerinage de Chartres : pas de débat sur le rite

« Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la priĂšre de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. » BenoĂźt XVI

 

L’association Notre-Dame de ChrĂ©tientĂ© confirme n’ĂȘtre Ă  ce jour au courant d’aucune interdiction de cĂ©lĂ©bration de la messe tridentine lors de notre prochain pĂšlerinage, du 7 au 9 juin 2025, comme certaines rumeurs mĂ©diatiques l’ont Ă©voquĂ©.

 

Notre pĂšlerinage se prĂ©pare activement, l’association communiquera prochainement les noms des cĂ©lĂ©brants 2025. Un de nos prochains grands Ă©vĂ©nements sera la JournĂ©e d’AmitiĂ© ChrĂ©tienne du 18 janvier 2025 Ă  Paris.

 

Si une interdiction de messe tridentine dans la cathĂ©drale de Chartres devait avoir lieu, nous pouvons dĂ©jĂ  annoncer que le pĂšlerinage 2025 aura bien lieu, la messe tridentine Ă©tant alors cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  l’extĂ©rieur. Nous sommes des pĂšlerins de chrĂ©tientĂ© adaptĂ©s Ă  tous les temps et toutes les circonstances. Nous montrerons le mĂȘme courage et la mĂȘme dĂ©termination en venant encore plus nombreux au pĂšlerinage prier pour le Saint PĂšre, la sainte Eglise et le salut de nos Ăąmes.

 

Jean de Tauriers, président.

Notre-Dame : le meilleur et le pire

09/12/2024

Notre-Dame : le meilleur et le pire

Comme autour de la Mamma chantĂ©e par Charles Aznavour ils sont venus, ils sont tous lĂ , aux pieds de Notre-Dame : les avorteurs artisans de la constitutionnalisation de l’avortement, les invertis exposant leur compagnon dans la presse people, tous ceux qui depuis des dĂ©cennies s’acharnent Ă  dĂ©truire l’hĂ©ritage chrĂ©tien immatĂ©riel de la France (mƓurs, habitudes, institutions) dont la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris est le plus bel, et emblĂ©matique, tĂ©moignage matĂ©riel. Y a mĂȘme Manu, le fils prodige, peut-ĂȘtre un jour prodigue, figĂ© en un sourire quasi permanent de satisfaction de lui-mĂȘme.
Seules quelques rares personnalitĂ©s (Henri d’Anselme- le hĂ©ros au sac Ă  dos-, le prince Jean de France, son Ă©pouse et son fils) paraissent conscientes de la nature rĂ©elle de l’évĂ©nement et de sa signification alors que la grande masse des participants ne peut qu’ĂȘtre Ă©trangĂšre Ă  un hĂ©ritage qu’elle est incapable intellectuellement de comprendre et spirituellement de vivre.

 

Une belle réussite

 

Cette rĂ©ouverture de la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris, cinq ans aprĂšs le drame du 16 avril 2019 aurait dĂ» ĂȘtre un jour de joie et une fĂȘte sans mĂ©lange. La prouesse technique est incontestable, la beautĂ© du bĂątiment restaurĂ© Ă  couper le souffle, la compĂ©tence et le dĂ©vouement des Ă©quipes qui ont ƓuvrĂ© Ă  cette restauration, manifestes. Un hommage lĂ©gitime a Ă©tĂ© rendu aux pompiers qui ont sauvĂ© l’édifice en proie aux flammes, la Providence ayant permis qu’il n’y ait pas un seul mort Ă  dĂ©plorer, aux mĂ©cĂšnes qui ont financĂ© la reconstruction, au gĂ©nĂ©ral Georgelin, maĂźtre d’Ɠuvre de ce chantier
 pharaonique.  
Emmanuel Macron s’est livrĂ© Ă  un exercice oratoire, empreint de gravitĂ© et d’émotion, inhabituel dans sa bouche : une exaltation du roman national de St Louis Ă  Claudel. Roman national qu’il s’acharne chaque jour Ă  dĂ©construire. Il n’a pas Ă©tĂ© question d’Europe, cela nous repose ! La preuve a Ă©tĂ© faite qu’avec une vraie volontĂ© politique il est encore possible, en France, de faire de grandes, et belles, choses.

 

Un goût amer dans la bouche

 

D’oĂč vient alors ce sentiment d’incomplĂ©tude, voire d’amertume, alors qu’une fois encore les regards du monde entier ont Ă©tĂ©, pendant quelques heures, tournĂ©s vers la France et Notre-Dame ? Tout d’abord, un voile pudique semble avoir Ă©tĂ© jetĂ© sur les origines du drame. Depuis cinq ans l’enquĂȘte piĂ©tine. Comme l’observe Didier Rykner, fondateur de la Tribune de l’Art, il semblerait que la responsabilitĂ© de l’Etat, propriĂ©taire de la cathĂ©drale depuis les spoliations de la RĂ©volution, soit en cause, par nĂ©gligence, dans cet accident dans lequel il est trop facile de ne qu’une succession de malchances.                            
Ensuite, la cĂ©rĂ©monie elle-mĂȘme a suscitĂ© bien des commentaires. Les vĂȘtements liturgiques portĂ©s par les concĂ©lĂ©brants (170 Ă©vĂȘques, 106 prĂȘtres) et conçus par le styliste Jean-Charles de Castelbajac dans une optique trĂšs colorĂ©e et arc en ciel ont suscitĂ© bien des interrogations : Clin d’Ɠil au dĂ©filĂ© de mode ecclĂ©siastique du film de Federico Fellini Roma ? PublicitĂ© gratuite pour Google, Liddle ou Uno ? RĂ©miniscences enfantines de Pierrot ou Polichinelle ?  Certains ont Ă©voquĂ© le cirque Zavatta. Chacun se perd en conjectures. Ce qui est certain c’est que si cet accoutrement n’était guĂšre en phase avec la solennitĂ© des lieux il s’accordait tout Ă  fait Ă  l’ambiance gĂ©nĂ©rale de la cĂ©rĂ©monie : Ă  la fois digne par sa solennitĂ© mais aussi trĂšs « laĂŻque » et festive dans son dĂ©roulement. Il est loin le temps oĂč la cĂ©rĂ©monie de la dĂ©dicace d’une Ă©glise commençait par ces mots : « Terribilis est locus iste, Que ce lieu est redoutable ! C’est la maison de Dieu et la porte du ciel ».
Plus qu’à la gravitĂ©, Ă  la transcendance, Ă  la verticalitĂ©, au recueillement l’heure semblait aux mondanitĂ©s et aux familiaritĂ©s entre puissants de ce monde : Brigitte Macron embrassant comme du bon pain le recteur de la cathĂ©drale Mgr Ribadeau Dumas qui l’accueillait Ă  l’entrĂ©e de la cathĂ©drale, son mari multipliant sourires et poignĂ©es de main, le tout dans un brouhaha qui semblait faire l’impasse sur la prĂ©sence dans le tabernacle de JĂ©sus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, maĂźtre de l’univers et juge des vivants et des morts.
En ces temps lĂ  Ă©galement le pontife montant ou descendant la nef bĂ©nissait la foule qui se prosternait et ne se contentait pas, laĂŻcitĂ© oblige ?, d’un petit signe de la main : Bonjour ! Bonjour !

 

Ils ne savent pas ce qu’ils dĂ©font !

 

Le nonce Ă  Paris, Mgr Migliore, a d’abord lu une lettre du pape, invitĂ© mais absent, qui a justement valorisĂ© le travail des artisans et la redĂ©couverte de vĂ©ritĂ©s oubliĂ©es qui viennent du passĂ© pour nous aider Ă  redĂ©couvrir le sens de notre histoire nationale. Ensuite le sermon de Mgr Ulrich s’est rĂ©vĂ©lĂ© sans aspĂ©ritĂ©s ni propos qui puissent fĂącher quiconque. Plus surprenants ont Ă©tĂ© les propos de Mgr Lebrun, archevĂȘque de Rouen, Ă  l’issue de la messe, rĂ©pondant Ă  la question d’un journaliste : « Cela ne me choquerait pas qu’il (Emmanuel Macron) communie ». Est-il incongru de faire remarquer Ă  Mgr de Rouen, qui a pourtant courageusement participĂ© plusieurs fois Ă  la Marche pour La Vie du mois de janvier qu’Emmanuel Macron est l’homme qui a voulu puis fait inscrire l’avortement dans la Constitution. L’Eglise a longtemps proclamĂ© et mis en Ɠuvre l’enseignement selon lequel le soutien Ă  l’avortement Ă©tait passible d’excommunication et incompatible avec le fait de communier.
Il faut convenir que ces derniĂšres annĂ©es quelques entorses Ă  cette rĂšgle, au plus haut niveau, ont Ă©tĂ© observĂ©es. Ainsi en est-il de la communion donnĂ©e par le pape François Ă  Nancy Pelosi, partisane affirmĂ©e de l’avortement, le 29 juin 2022. Quant Ă  la communion sacramentelle reçue par Brigitte Macron, alors que sa situation conjugale semble confuse au regard de la loi de l’Eglise, sans doute s’agit-il d’une nouvelle mise en Ɠuvre d’Amoris laetitia. Mais existe-t-il encore une doctrine, un enseignement et des lois dans la Sainte Eglise de Dieu, au-delĂ  des appels rĂ©currents Ă  la paix, la joie et
la communion ? Pardonnez leur Seigneur, ils ne savent pas ce qu’ils dĂ©font !

Jean-Pierre Maugendre

10 Déc. : Méditation de St Charles de Foucauld

09/12/2024

10 Déc. : Méditation de St Charles de Foucauld

Saint Juan Diego

08/12/2024

Saint Juan Diego

Un trÚs ancien document indigÚne écrit en Nahuatl en caractÚres latins en 1556 donne des indications sur sa vie et sur les apparitions. (El Nican Mopohua, de Antonio Valeriano)


Le 9 dĂ©cembre 1531, alors qu'il se rendait Ă  la messe, la Vierge Marie lui apparut sur la colline Tepeyac, Ă  l'extĂ©rieur de ce qui est maintenant la ville de Mexico. Elle lui demanda d'aller voir l'Ă©vĂȘque et de demander la construction d'un sanctuaire en ce lieu, promettant de donner des grĂąces Ă  ceux qui l'y invoqueraient. L'Ă©vĂȘque ne crut pas Juan Diego et demanda une preuve. Le 12 dĂ©cembre, Juan Diego retourna Ă  Tepeyac et, lĂ , la Vierge lui dit de monter la colline et de rĂ©colter toutes les fleurs qu'il pouvait trouver. Bien que ce soit l'hiver, il trouva des roses que la Vierge plaça dans son manteau et elle lui dit d'aller les porter Ă  l'Ă©vĂȘque. Quand il ouvrit son manteau, les fleurs se rĂ©pandirent sur le sol et Ă  la place resta une image de Notre-Dame, l'apparition de Tepeyac.


Avec l'autorisation de l'Ă©vĂȘque Juan Diego vecut en ermite dans une hutte prĂšs de la chapelle oĂč l'image miraculeuse a Ă©tĂ© placĂ©e pour la vĂ©nĂ©ration.


Plus profondément que la grùce 'extérieure' reçue lors de l'apparition, Juan Diego reçut la grùce 'intérieure' de la révélation et à partir de ce moment dédia sa vie à la priÚre et à la pratique de l'amour et de la charité pour Dieu et pour les hommes.


Béatifié le 6 mai 1990 par Jean-Paul II en la basilique Sainte Marie de Guadalupe, Mexico.
Canonisé le 31 juillet 2002 par Jean-Paul II, homelie de la célébration.

 

Source : Nominis



Martyrologe romain

"Je vous bénis, PÚre, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, PÚre car tel a été votre bon plaisir" (Mt 11, 25-26).

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