Le blog du Temps de l'Immaculée.
13/12/2024
Anne-Gabrielle Caron était une jeune fille de Toulon, née en 2002 et décédée en 2010 à l'ùge de 8 ans. Elle a vécu une enfance marquée par une foi profonde et une joie rayonnante, malgré les épreuves de la maladie. Diagnostiquée d'un cancer osseux à 7 ans, elle a traversé de longs traitements avec courage et spiritualité, offrant ses souffrances pour les autres.
Elle a touchĂ© le cĆur de tous ceux qui l'ont rencontrĂ©e par sa simplicitĂ©, son sourire contagieux et sa foi inĂ©branlable. Son amour pour Dieu et la Vierge Marie, son don de soi, son acceptation de la souffrance et sa joie intĂ©rieure ont fait d'elle un modĂšle de saintetĂ©, inspirant de nombreux fidĂšles.
Le sourire d'Anne-Gabrielle, lumineux et sincĂšre, reflĂ©tait sa joie intĂ©rieure et sa capacitĂ© Ă offrir ses souffrances Ă Dieu pour le bien des autres. MĂȘme dans la maladie, son sourire Ă©tait une source de lumiĂšre et d'espoir pour ceux qui l'entouraient.
Elle a affronté sa maladie avec une grande spiritualité. Elle offrait ses souffrances pour les autres et puisait sa force dans la priÚre. Elle a choisi d'accepter sa douleur, non par résignation, mais par amour et désir d'aider les autres enfants malades.
MalgrĂ© sa foi profonde, Anne-Gabrielle a connu des moments de doute et de souffrance oĂč elle a parfois luttĂ© pour ressentir la prĂ©sence de JĂ©sus. Cependant, elle est restĂ©e fidĂšle Ă sa foi, s'appuyant sur son amour pour la Vierge Marie et son dĂ©sir d'union avec Dieu. Elle avait une dĂ©votion profonde pour l'Eucharistie. Sa premiĂšre communion dont on peut retrouver une vidĂ©o sur le net a Ă©tĂ© un moment de grande ferveur et de paix intĂ©rieure. Elle dĂ©sirait ardemment recevoir le Corps du Christ et ressentait une joie intense lors de chaque communion.
La clĂŽture de la phase diocĂ©saine de son procĂšs de bĂ©atification est une Ă©tape importante dans le processus de reconnaissance de sa saintetĂ© par l'Ăglise catholique. Cela signifie que l'enquĂȘte locale sur sa vie et ses vertus est terminĂ©e et que le dossier est transmis Ă Rome pour examen par le Vatican.
Concluons en disant qu'Anne-Gabrielle nous enseigne que la saintetĂ© est accessible Ă tous, mĂȘme dans la souffrance. Sa vie est un tĂ©moignage d'amour, de foi, de joie et de don de soi. Elle nous invite Ă vivre pleinement l'Ăvangile et Ă trouver la lumiĂšre de Dieu dans les Ă©preuves de la vie.
13/12/2024
12/12/2024
Sainte Lucie figure d'ailleurs parmi les vierges martyres reprĂ©sentĂ©es sur les mosaĂŻques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf Ă Ravenne. Son nom figure dans le canon de la messe, dans la litanie des saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commĂ©moration lui Ă©tait dĂ©diĂ©e le 16 septembre. Le poĂšte Dante, qui lui vouait une intense dĂ©votion, la mentionne Ă plusieurs reprises dans sa Divine ComĂ©die et la figure assise dans le Paradis juste Ă cĂŽtĂ© de saint Jean lâĂvangĂ©liste.
Son nom est un dĂ©rivĂ© du latin lux (lumiĂšre). Elle est Ă©galement appelĂ©e Luce. Jacques de Voragine situe sa fĂȘte, dans La LĂ©gende dorĂ©e, juste avant celle de saint Thomas, soit Ă peu de chose prĂšs lors du solstice d'hiver. D'oĂč le dicton disant qu'« Ă la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d'une puce ». D'oĂč aussi les nombreuses fĂȘtes de la lumiĂšre auxquelles elle est associĂ©e en Europe du Nord, notamment en Scandinavie (et particuliĂšrement en SuĂšde). L'explication du dicton est assez simple, bien qu'il paraisse faux Ă premiĂšre vue. Il est probable que la raison provienne du passage du calendrier julien au grĂ©gorien qui eut lieu en France le 9 dĂ©cembre 1582. Le 13 dĂ©cembre dans le julien correspond Ă notre Ă©poque au 26 dĂ©cembre, date Ă laquelle la durĂ©e du jour commence Ă augmenter effectivement. Elle reprĂ©sente pour certains la sainte LumiĂšre qui protĂšge la vue comme les yeux.
Les sources officielles reconnues par l'Ăglise concernant sa vie sont par excellence le BrĂ©viaire et le Martyrologe romain. Le rĂ©cit de son existence est pour l'essentiel compilĂ© Ă partir des sources anciennes dans La LĂ©gende dorĂ©e, de Jacques de Voragine. D'autres sources sont les Bollandistes, les Ă©crits de Dom Ruinart, Baillet, Tillemont, Fleury, d'Alban Butler (traduit par l'abbĂ© Godescard), et l'ouvrage des abbĂ©s François-Philippe MĂ©senguy (1677-1763) et Claude-Pierre Goujet (1697-1767), Les Vies des saints d'aprĂšs le Missel et le Martyrologe romain.
L'Ăglise enseigne donc que Lucie vivait Ă Syracuse avec sa mĂšre Eutychie. Elle vĂ©nĂ©rait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mĂšre souffrait d'une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guĂ©rison depuis quatre ans. Lucie dĂ©cida un jour de conduire celle-ci devant le tombeau d'Agathe, Ă Catane, et de lui demander la guĂ©rison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante Ă Lucie et lui dĂ©clara : « Vierge Lucie, ma sĆur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientĂŽt accorder toi-mĂȘme Ă ta mĂšre ? Comme j'ai Ă©tĂ© Ă©tablie gardienne de la ville de Catane, tu seras Ă©tablie gardienne de la ville de Syracuse. ».
Le lendemain, Eutychie recouvra la santĂ©. Ă la suite de cette guĂ©rison, Lucie demanda Ă sa mĂšre la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l'hĂ©ritage de son pĂšre, ce qu'Eutychie accorda. Toutes deux se mirent alors Ă donner chaque jour aux pauvres tout ce qu'elles possĂ©daient. De plus, Lucie annonça Ă sa mĂšre qu'elle avait depuis l'enfance fait secrĂštement le vĆu d'une virginitĂ© perpĂ©tuelle.
Mais avant d'avoir appris le vĆu de chastetĂ© de sa fille, Eutychie avait promis Lucie Ă un jeune homme. Il entra dans une violente colĂšre quand il apprit que sa fiancĂ©e voulait rester vierge et qu'elle vendait toute la fortune qu'il avait convoitĂ©e, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dĂ©noncer sa fiancĂ©e au consul Pascasius, comme ennemie des divinitĂ©s de l'Empire. La persĂ©cution de DioclĂ©tien faisait alors rage et le juge accueillit avec joie cette dĂ©nonciation.
Lucie fut alors sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant le refus de la jeune vierge, le consul lui déclara :
« Tu changeras de langage, lorsque tu seras torturée.
â Mon langage ne changera pas, rĂ©pondit Lucie, le Seigneur lui-mĂȘme a fait cette recommandation aux serviteurs de Dieu : "Quand vous serez devant les rois et les juges, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devrez dire ; ce n'est point vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit qui est en vous."
â Le Saint-Esprit est donc en toi ?
â Oui, rĂ©pondit Lucie, ceux qui vivent dans la piĂ©tĂ© et la chastetĂ© sont les temples du Saint-Esprit.
â Eh bien, s'exclama alors Pascasius, je vais te faire conduire dans un lieu de dĂ©bauche, afin que ta virginitĂ© soit perdue, le Saint-Esprit ne trouve plus d'asile dans son propre temple et t'abandonneâŠ
â Si vous me faites violer, ma chastetĂ© n'en sera que doublement rĂ©compensĂ©e dans le ciel. »
IrritĂ© de ce courage, Pascasius donne l'ordre de traĂźner Lucie dans un lupanar afin de la faire violer par des dĂ©bauchĂ©s. Mais le Saint-Esprit intervient, et rend le corps de Lucie parfaitement immobile et intransportable. MĂȘme avec un attelage de myriades d'hommes et de bĆufs, on ne peut la dĂ©placer. Pris de fureur, Pascasius fait alors verser sur elle de la poix, de la rĂ©sine et de l'huile bouillantes, puis la fait entourer d'un bĂ»cher auquel on met le feu. Mais les flammes ne lui font rien et elle continue Ă chanter dans le feu les louanges du Christ. Alors on lui enfonce une Ă©pĂ©e dans la gorge, mais elle ne meurt pas tout de suite. Un prĂȘtre vient lui porter la communion, aprĂšs quoi seulement elle rend l'Ăąme.
D'autres sources prĂ©cisent qu'on lui aurait arrachĂ© les yeux. (Ou encore que, son fiancĂ© lui ayant rĂ©pondu qu'il tenait tant Ă elle a cause de ses yeux, elle se les soit arrachĂ©s elle-mĂȘme, et les lui ait portĂ©s Ă tĂątons sur un plateau.) Ă la suite de quoi, la Vierge serait venue lui en apporter de plus beaux encore. C'est la raison pour laquelle elle est frĂ©quemment invoquĂ©e pour guĂ©rir les maladies oculaires, et reprĂ©sentĂ©e par les peintres portant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe. D'autres ont recours Ă elle contre les maux de gorge.
Source : Wikipédia
12/12/2024
12/12/2024
Chers amis,
Je ne sais pas si vous ĂȘtes comme moi, mais lâapproche de la fĂȘte de NoĂ«l me laisse depuis quelques annĂ©es un goĂ»t Ă©trange. Depuis des semaines, les magasins sâemplissent de denrĂ©es pour « les fĂȘtes » et les jouets pour les enfants abondent. En fait, tout abonde et, malgrĂ© les difficultĂ©s Ă©conomiques que nous traversons, nous vivons encore dans une « sociĂ©tĂ© dâabondance » dont NoĂ«l marquera lâune des Ă©tapes principales. Au fond, il nây a plus que les chrĂ©tiens et les anticlĂ©ricaux purs et durs Ă connaĂźtre le vĂ©ritable sens de cette fĂȘte. Ces derniers ont bien essayĂ© dans plusieurs grandes villes de France de gommer lâappellation mĂȘme de NoĂ«l, mais, petit Ă petit, il semble quâils font machine arriĂšre. Tant mieux, mĂȘme si lâaspect sĂ©cularisĂ© de NoĂ«l y est pour beaucoup plus que son vĂ©ritable sens religieux.
Quant aux chrĂ©tiens, Ă force de sâĂȘtre ralliĂ©s au systĂšme, ils ont Ă©tĂ© coulĂ©s dans la masse et ne reprĂ©sentent plus grand chose socialement. Comme leurs chefs naturels, Ă savoir les Ă©vĂȘques, gĂ©nĂ©ralement se taisent ou sont divisĂ©s Ă propos du discours Ă tenir, il est encore plus difficile de peser sur le cours des choses sociales. Religion de lâIncarnation, fĂȘtĂ©e justement la nuit de NoĂ«l, le christianisme ressemble de plus en plus Ă un spiritualisme Ă©vaporĂ©, courant aprĂšs les derniĂšres idĂ©es Ă la mode pour bien montrer quâil en tient compte. Alors quâil possĂšde une thĂ©ologie de la CrĂ©ation, il sâest ainsi embringuĂ© derriĂšre lâĂ©cologisme. Alors quâil a une thĂ©ologie politique, il a Ă©pousĂ©, sans consentement mutuel, la dĂ©mocratie universelle et obligatoire. Alors quâil est la religion dâun Dieu incarnĂ©, il a rejetĂ© les consĂ©quences de lâIncarnation jusquâĂ louer les vertus dâune laĂŻcitĂ© militante et antichrĂ©tienne.
Le christianisme ne manque pas de trĂ©sors dans son riche patrimoine spirituel, thĂ©ologique, philosophique ou dans son histoire, riche en Ă©vĂ©nements, en saints et en exemples de missions. Alors quâon lâa chassĂ© par la porte en la rĂ©duisant le plus souvent Ă une prise dâotage dâune assemblĂ©e par un prĂȘtre et une Ă©quipe liturgique, la liturgie est revenue par la fenĂȘtre. De plus en plus, les jeunes gĂ©nĂ©rations catholiques sây intĂ©ressent, cherchant Ă comprendre pourquoi leur maniĂšre de prier ne ressemble pas Ă celle de leurs (arriĂšre grands) parents ou pourquoi un rite autrefois rĂ©pandu dans toute la chrĂ©tientĂ© a pu ĂȘtre interdit du jour au lendemain alors quâil tĂ©moigne dâune vĂ©ritable ouverture Ă la transcendance.
Quand ils dĂ©couvrent toute lâarmature liturgique qui entoure le rite ancien, certains en viennent Ă sâinterroger sur dâautres disparitions. Ainsi celle des Quatre-Temps, dont on a perdu la trace du moins en France depuis des dĂ©cennies. Aucun avis de recherche nâa Ă©tĂ© lancĂ© ; aucune vĂ©ritable enquĂȘte nâa Ă©tĂ© menĂ©e.
Pour mĂ©moire, les Quatre-Temps constituent un rendez-vous liturgique qui remonte aux premiĂšres heures du christianisme et qui marquait le changement de saison par des jours de jeĂ»ne et dâabstinence le mercredi, le vendredi et le samedi. Les textes de la liturgie, messe et brĂ©viaire, changeaient en partie Ă cette occasion. Le fondement de cet acte liturgique de pĂ©nitence se trouve bien sĂ»r dans lâAncien Testament sans quâon ait eu besoin alors de parler de retour aux sources. Celles-ci Ă©taient simplement vivifiĂ©es par le sang de lâAgneau.
Pendant des siĂšcles les chrĂ©tiens ont marquĂ© les Quatre-Temps alors mĂȘme quâils ne vivaient pas dans la sociĂ©tĂ© dâabondance dans laquelle nous sommes plongĂ©s. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pape Pie XII a levĂ© lâobligation du jeĂ»ne et lâabstinence des Quatre-Temps. Ne pas manger Ă sa faim Ă©tait alors un fait des circonstances et non une dĂ©cision libre. En revanche il nâa pas supprimĂ© la liturgie qui leur est liĂ©e. AprĂšs la guerre, lâobligation est revenue, plus ou moins adoucie avant de disparaĂźtre dans les faits aprĂšs la rĂ©forme liturgique. Logiquement, ils perdurent aujourdâhui dans le rite traditionnel, au moins liturgiquement car il nâest pas certain du tout que les tenants de cette liturgie suivent lâancienne obligation du jeĂ»ne et de lâabstinence, la succession des normes romaines Ă ce sujet ne facilitant dâailleurs nullement les choses.
Les Quatre-Temps dâhiver auront lieu mercredi 18, vendredi 20 et samedi 21 dĂ©cembre (jour oĂč lâon fĂȘte aussi saint Thomas, apĂŽtre). Ă lâheure oĂč certains dâentre nous sâinspirent des traditions orientales en matiĂšre de jeĂ»ne ou entendent sauver la planĂšte en rĂ©duisant leur consommation de viande, ou plus simplement (?) font des efforts Ă©normes pour maigrir, il est vraiment Ă se demander pourquoi lâĂglise catholique ne remet pas Ă lâhonneur, pour des raisons spirituelles, cet effort de pĂ©nitence qui passe par le jeĂ»ne et lâabstinence.
Certains monastĂšres lâont gardĂ© et inclus dans le nouveau calendrier. Ă dĂ©faut de le remettre en vigueur Ă lâĂ©chelle de lâĂglise universelle, il suffirait peut-ĂȘtre que dans nos sociĂ©tĂ©s dâabondance occidentale on y recoure. Ce nâest pas une idĂ©e grandiose ni encore moins une perspective rĂ©volutionnaire. Elle donnerait peut-ĂȘtre un peu de sens Ă plusieurs inspirations de nos contemporains qui ont besoin seulement dâĂȘtre rĂ©orientĂ©s vers la vraie finalitĂ© de leur existence.
Philippe Maxence
11/12/2024
11/12/2024
Quand lâIndien lâouvrit pour prĂ©senter Ă lâĂ©vĂȘque de Mexico les fleurs quâil avait cueillies sur une terre aride, en plein hiver, Ă la demande de la Vierge, et qui Ă©taient destinĂ©es Ă servir, Ă lâĂ©gard de lâĂ©vĂȘque, de gage dâauthenticitĂ© de lâapparition, la Vierge reprĂ©sentĂ©e sur le tissu se rĂ©vĂ©la au regard des deux protagonistes et des autres personnes prĂ©sentes. Plus que les roses qui lâavaient dĂ©jĂ convaincu du bien-fondĂ© des dires de Juan Diego, on comprend que cette image bouleversa lâĂ©vĂȘque. Aujourdâhui, nous pouvons toujours contempler lâimage, comme lâĂ©vĂȘque de Mexico le fit il y a presque cinq cents ans. Or, la permanence de lâimage jusquâĂ nos jours et les dĂ©couvertes remarquables que son analyse dĂ©taillĂ©e a permises explicitent et confirment Ă notre intention le caractĂšre surnaturel de lâapparition, et tĂ©moignent, par les dĂ©tails de lâimage, de la dĂ©licatesse de « la belle et noble dame » qui en est lâauteur.
Le drap tissĂ© en ayate (fibre dâagave) qui, en raison de sa fragilitĂ©, ne perdure habituellement pas plus dâune vingtaine dâannĂ©es, avait quatre cent soixante ans lors de son examen, en 1979, par deux scientifiques des Ătats-Unis, Philip Serna Callahan et Jody Brant Smith. La tilma a presque cinq cents ans aujourdâhui et nâest pas altĂ©rĂ©e.
Lâimage a Ă©tĂ© analysĂ©e. Ă partir de fragments du tissu de la tilma, sur lesquels se trouvent des Ă©lĂ©ments de lâimage, Richard Kuhn, un chimiste allemand, prix Nobel de chimie en 1938, a Ă©tabli que les fibres analysĂ©es ne contiennent ni apprĂȘt (ce qui est indispensable lorsquâon peint sur un support inĂ©gal pour Ă©viter que la couleur apportĂ©e ne finisse par se dĂ©tacher et tomber) ni aucun pigment dâorigine vĂ©gĂ©tale, animale, minĂ©rale, ou encore synthĂ©tique.Cela suggĂšre que cette image nâa pas Ă©tĂ© peinte par une main humaine.
De plus, les couleurs de lâimage nâont pas passĂ© Ă la lumiĂšre. Pourtant lâimage a Ă©tĂ© exposĂ©e pendant cent soixante ans Ă la lueur de trĂšs nombreux cierges de dĂ©votion, avant quâelle soit placĂ©e en hauteur. Le temps, le rayonnement ultraviolet des bougies, les mains et les objets que les pĂšlerins ont posĂ©s contre elle, la poussiĂšre et le mur humide auraient dĂ» dĂ©colorer et altĂ©rer les pigments.
En 1979, Ă lâaide de techniques faisant appel au rayonnement infrarouge qui sont utilisĂ©es pour dĂ©couvrir, sur un tableau, les couches de peinture cachĂ©es sous la peinture visible, Philip Serna Callahan et Jody Brant Smith, deux scientifiques des Ătats-Unis, ont constatĂ© que, hormis quelques trĂšs rares apports de peinture ultĂ©rieurs (suite Ă la tache produite par lâacide), ni le type des pigments composant lâimage, ni la permanence de leur luminositĂ©, ni encore la brillance des couleurs nâest explicable. Nul dessin prĂ©liminaire, nulle prĂ©paration sous-jacente, nulle retouche nâapparaĂźt : la couleur est uniforme et Ă©clatante.
Une photographie grossie, prise en 1929 par le photographe Alfonso MarcuĂ© GonzĂĄlez, rĂ©vĂ©la le reflet dâun homme barbu dans les yeux de la Vierge. Cette dĂ©couverte ne sâĂ©bruita pas avant 1951, lorsquâun dessinateur, JosĂ© Carlos Salinas, fit la mĂȘme observation sur une photographie prise en taille naturelle par un autre photographe, Jesus Castano. Plusieurs mĂ©decins ophtalmologistes Ă©tudiĂšrent alors le phĂ©nomĂšne. PrĂ©cisons avant toute chose que, sur lâimage de la tilma, les yeux de la Vierge mesurent 7 Ă 8 mm de longueur : le tissu grossier du manteau rend trĂšs probablement impossible lâhypothĂšse dâun travail humain. Javier Torroella Bueno fut le premier ophtalmologiste Ă Ă©tablir, en 1956, que les reflets observĂ©s, placĂ©s en des endroits diffĂ©rents suivant lâun ou lâautre Ćil, Ă©taient conformes aux lois de lâoptique en matiĂšre dâĆil humain. Ce procĂ©dĂ© est connu en photographie au XXe siĂšcle, mais ignorĂ© par les peintres jusquâalors. Un de ses pairs, Jaime Palacios, se prononça de mĂȘme en 1957.
Javier Torroella Bueno a aussi montrĂ© que les yeux de la Vierge prĂ©sentent le triple reflet, qui est observable uniquement dans des yeux vivants et a Ă©tĂ© dĂ©couvert au XIXe siĂšcle. Un autre mĂ©decin ophtalmologiste, Rafael Torija Lavoignet, aboutit aux mĂȘmes conclusions au terme de lâĂ©tude quâil mena sur lâimage de 1956 Ă 1958. Il prĂ©cisa que la localisation des reflets dans les yeux est si prĂ©cise, bien que trĂšs complexe, quâil est impossible quâelle soit attribuable au hasard. Il eut de plus la surprise de constater que, bien que reprĂ©sentĂ©s sur une surface plane et opaque, les yeux de la Vierge rĂ©agissent Ă la lumiĂšre de lâophtalmoscope comme sâils Ă©taient vivants : lâiris acquiert alors brillance et profondeur. Le mĂ©decin et chirurgien Jorge Kuri tĂ©moigna Ă©galement en 1975 de cette derniĂšre dĂ©couverte.
Lâinvention de la technologie numĂ©rique permit encore dâautres dĂ©couvertes. Un ingĂ©nieur diplĂŽmĂ© de lâuniversitĂ© de Cornell aux Ătats-Unis, JosĂ© Aste Tönsmann, a ainsi pu numĂ©riser sur lâimage les yeux de la Vierge, au moyen du matĂ©riel dont il se servait pour son travail chez IBM. Ses recherches se firent en deux Ă©tapes : de 1979 Ă 1982, puis de 1987 Ă 1997. Il put ainsi agrandir jusquâĂ 2 000 fois les dĂ©tails. Il dĂ©couvrit par ce moyen treize images minuscules. Le rĂ©cit du Nican mopohua nous apprend que, lors de lâentrevue chez lâĂ©vĂȘque de Mexico, le jour oĂč Juan Diego lui apporta les fleurs cueillies, dâautres personnes se trouvaient prĂ©sentes. Le reflet de leurs silhouettes est restĂ© visible, sur lâimage, dans les yeux de la Vierge, probablement parce que câest au moment oĂč Juan Diego prĂ©sentait les fleurs Ă lâĂ©vĂȘque, et dĂ©ployait donc sa tilma,que sâimprima lâimage. Ă lâaide de techniques de simulation numĂ©rique, JosĂ© Aste Tönsmann est parvenu Ă dĂ©finir le lieu oĂč la Vierge se tenait Ă cet instant par rapport aux autres personnages. Enfin, le mathĂ©maticien Fernando Oleja Llanes a montrĂ© en 2010 la corrĂ©lation exacte, dâun Ćil Ă lâautre, des positions et des dimensions de la silhouette des personnages.
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10/12/2024
LâĆuvre caritative de Maria Maravillas est invraisemblable. Respectant parfaitement son vĆu de pauvretĂ©, la sainte utilise lâentiĂšretĂ© des sommes Ă©normes qui lui sont donnĂ©es pour de multiples Ćuvres de bienfaisance. Outre les communautĂ©s quâelle fonde, elle soutient les nĂ©cessiteux, leur fait bĂątir des logements, ainsi quâune Ă©cole et une clinique, sans pour autant avoir la moindre Ă©conomie devant elle.
Elle mĂšne une vie ascĂ©tique jusquâĂ son dernier souffle, mangeant et dormant peu. Ă partir de 1931, lors dâune poussĂ©e dâanticlĂ©ricalisme en Espagne, elle se met Ă veiller jour et nuit, depuis une fenĂȘtre de son petit couvent de lâĂ©poque, sur une statue du SacrĂ©-CĆur, car elle craint quâelle ne soit profanĂ©e ou dĂ©truite. Depuis lors, elle ne dormira que trois heures par nuit, assise par terre, sans que ses facultĂ©s cognitives et son Ă©nergie subissent la moindre altĂ©ration.
« Je ne veux vivre que pour imiter le plus possible la vie du Christ », Ă©crit-elle (lettre 458). Câest son unique programme, sa seule directive. LâĆuvre terrestre de mĂšre Maria Maravillas, la charitĂ© et la pauvretĂ© quâelle manifeste jour aprĂšs jour prennent leur source dans son dĂ©sir dâimiter le Christ.
Jusquâen 1964, elle fonde neuf carmels fĂ©minins et un carmel masculin. Ces communautĂ©s impressionnent aujourdâhui encore par lâĂ©minente qualitĂ© spirituelle des religieux qui y vivent et par la charitĂ© quâils y pratiquent.
ExceptĂ© Ă son confesseur, elle tait les charismes extraordinaires quâelle vit, sachant quâils ne sont pas lâessentiel de la vie chrĂ©tienne. Ainsi, mĂšre Maravillas de JĂ©sus ressemble Ă la grande sainte dâAvila, non seulement par son rĂŽle de fondatrice de nombreux couvents carmĂ©litains, mais encore par son union mystique avec Dieu. La publication de ses lettres a fait dĂ©couvrir comment Dieu a agi en elle (Baldomero Jimenez Duque, Vie mystique de mĂšre Maravillas de JĂ©sus, son Ăąme dâaprĂšs ses lettres intimes, Ăditions du Carmel, 2008).
Durant la guerre civile (1936-1939), mĂšre Maria Maravillas de JĂ©sus, menacĂ©e de mort par celui qui la questionne, pistolet au poing, rĂ©pond avec une tranquillitĂ© invraisemblable : « Nous nâavons pas peur, nous dĂ©sirons donner notre vie pour le Seigneur. » Finalement, elle en rĂ©chappera, tout comme les religieuses qui lâaccompagnent.
Ă sa mort, le 11 dĂ©cembre 1974, nombre de tĂ©moins rapportent des phĂ©nomĂšnes insolites, en particulier un parfum extraordinaire de lys Ă©manant de sa dĂ©pouille. Cet effluve est perçu pendant plusieurs heures par plusieurs dizaines de personnes, aussi bien des religieuses carmĂ©lites, des Ă©vĂȘques, des prĂȘtres, que des laĂŻcs, croyants ou non.
MĂšre Maravillas de JĂ©sus est bĂ©atifiĂ©e Ă Rome par saint Jean-Paul II le 10 mai 1998, vingt-trois ans seulement aprĂšs son dĂ©cĂšs. En effet, son procĂšs de canonisation est extrĂȘmement rapide, notamment parce que les miracles obtenus par son intercession ne se font pas attendre ! Le miracle ayant permis la bĂ©atification a Ă©tĂ© estimĂ© absolument inconcevable par les scientifiques, quelle que soit leur croyance religieuse : en 1976, une jeune fille nommĂ©e Salamanca Alfonsa Garcia Blazquez est guĂ©rie instantanĂ©ment dâune agranulocytose primitive (grave pathologie sanguine).
Puis, en juillet 1998, Manuel Vilar, petit argentin de Nogoya, alors ĂągĂ© de dix-huit mois, tombe dans une piscine contenant de lâeau stagnante et sale. Lorsquâil est repĂȘchĂ©, son cĆur sâest arrĂȘtĂ© de battre et il tombe dans un coma profond. Ses parents supplient sĆur Maravillas de JĂ©sus, qui vient alors dâĂȘtre bĂ©atifiĂ©e, dâintercĂ©der pour lui. Manuel sort subitement du coma et ne garde aucune sĂ©quelle de cet incident. Cette guĂ©rison a, elle aussi, Ă©tĂ© jugĂ©e « inexplicable » par lâensemble du corps mĂ©dical.
10/12/2024
09/12/2024
« Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la priĂšre de lâEglise, et de leur donner leur juste place. » BenoĂźt XVI
Lâassociation Notre-Dame de ChrĂ©tientĂ© confirme nâĂȘtre Ă ce jour au courant dâaucune interdiction de cĂ©lĂ©bration de la messe tridentine lors de notre prochain pĂšlerinage, du 7 au 9 juin 2025, comme certaines rumeurs mĂ©diatiques lâont Ă©voquĂ©.
Notre pĂšlerinage se prĂ©pare activement, lâassociation communiquera prochainement les noms des cĂ©lĂ©brants 2025. Un de nos prochains grands Ă©vĂ©nements sera la JournĂ©e dâAmitiĂ© ChrĂ©tienne du 18 janvier 2025 Ă Paris.
Si une interdiction de messe tridentine dans la cathĂ©drale de Chartres devait avoir lieu, nous pouvons dĂ©jĂ annoncer que le pĂšlerinage 2025 aura bien lieu, la messe tridentine Ă©tant alors cĂ©lĂ©brĂ©e Ă lâextĂ©rieur. Nous sommes des pĂšlerins de chrĂ©tientĂ© adaptĂ©s Ă tous les temps et toutes les circonstances. Nous montrerons le mĂȘme courage et la mĂȘme dĂ©termination en venant encore plus nombreux au pĂšlerinage prier pour le Saint PĂšre, la sainte Eglise et le salut de nos Ăąmes.
Jean de Tauriers, président.
09/12/2024
Comme autour de la Mamma chantĂ©e par Charles Aznavour ils sont venus, ils sont tous lĂ , aux pieds de Notre-Dame : les avorteurs artisans de la constitutionnalisation de lâavortement, les invertis exposant leur compagnon dans la presse people, tous ceux qui depuis des dĂ©cennies sâacharnent Ă dĂ©truire lâhĂ©ritage chrĂ©tien immatĂ©riel de la France (mĆurs, habitudes, institutions) dont la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris est le plus bel, et emblĂ©matique, tĂ©moignage matĂ©riel. Y a mĂȘme Manu, le fils prodige, peut-ĂȘtre un jour prodigue, figĂ© en un sourire quasi permanent de satisfaction de lui-mĂȘme.
Seules quelques rares personnalitĂ©s (Henri dâAnselme- le hĂ©ros au sac Ă dos-, le prince Jean de France, son Ă©pouse et son fils) paraissent conscientes de la nature rĂ©elle de lâĂ©vĂ©nement et de sa signification alors que la grande masse des participants ne peut quâĂȘtre Ă©trangĂšre Ă un hĂ©ritage quâelle est incapable intellectuellement de comprendre et spirituellement de vivre.
Une belle réussite
Cette rĂ©ouverture de la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris, cinq ans aprĂšs le drame du 16 avril 2019 aurait dĂ» ĂȘtre un jour de joie et une fĂȘte sans mĂ©lange. La prouesse technique est incontestable, la beautĂ© du bĂątiment restaurĂ© Ă couper le souffle, la compĂ©tence et le dĂ©vouement des Ă©quipes qui ont ĆuvrĂ© Ă cette restauration, manifestes. Un hommage lĂ©gitime a Ă©tĂ© rendu aux pompiers qui ont sauvĂ© lâĂ©difice en proie aux flammes, la Providence ayant permis quâil nây ait pas un seul mort Ă dĂ©plorer, aux mĂ©cĂšnes qui ont financĂ© la reconstruction, au gĂ©nĂ©ral Georgelin, maĂźtre dâĆuvre de ce chantier⊠pharaonique.
Emmanuel Macron sâest livrĂ© Ă un exercice oratoire, empreint de gravitĂ© et dâĂ©motion, inhabituel dans sa bouche : une exaltation du roman national de St Louis Ă Claudel. Roman national quâil sâacharne chaque jour Ă dĂ©construire. Il nâa pas Ă©tĂ© question dâEurope, cela nous repose ! La preuve a Ă©tĂ© faite quâavec une vraie volontĂ© politique il est encore possible, en France, de faire de grandes, et belles, choses.
Un goût amer dans la bouche
DâoĂč vient alors ce sentiment dâincomplĂ©tude, voire dâamertume, alors quâune fois encore les regards du monde entier ont Ă©tĂ©, pendant quelques heures, tournĂ©s vers la France et Notre-Dame ? Tout dâabord, un voile pudique semble avoir Ă©tĂ© jetĂ© sur les origines du drame. Depuis cinq ans lâenquĂȘte piĂ©tine. Comme lâobserve Didier Rykner, fondateur de la Tribune de lâArt, il semblerait que la responsabilitĂ© de lâEtat, propriĂ©taire de la cathĂ©drale depuis les spoliations de la RĂ©volution, soit en cause, par nĂ©gligence, dans cet accident dans lequel il est trop facile de ne quâune succession de malchances.
Ensuite, la cĂ©rĂ©monie elle-mĂȘme a suscitĂ© bien des commentaires. Les vĂȘtements liturgiques portĂ©s par les concĂ©lĂ©brants (170 Ă©vĂȘques, 106 prĂȘtres) et conçus par le styliste Jean-Charles de Castelbajac dans une optique trĂšs colorĂ©e et arc en ciel ont suscitĂ© bien des interrogations : Clin dâĆil au dĂ©filĂ© de mode ecclĂ©siastique du film de Federico Fellini Roma ? PublicitĂ© gratuite pour Google, Liddle ou Uno ? RĂ©miniscences enfantines de Pierrot ou Polichinelle ? Certains ont Ă©voquĂ© le cirque Zavatta. Chacun se perd en conjectures. Ce qui est certain câest que si cet accoutrement nâĂ©tait guĂšre en phase avec la solennitĂ© des lieux il sâaccordait tout Ă fait Ă lâambiance gĂ©nĂ©rale de la cĂ©rĂ©monie : Ă la fois digne par sa solennitĂ© mais aussi trĂšs « laĂŻque » et festive dans son dĂ©roulement. Il est loin le temps oĂč la cĂ©rĂ©monie de la dĂ©dicace dâune Ă©glise commençait par ces mots : « Terribilis est locus iste, Que ce lieu est redoutable ! Câest la maison de Dieu et la porte du ciel ».
Plus quâĂ la gravitĂ©, Ă la transcendance, Ă la verticalitĂ©, au recueillement lâheure semblait aux mondanitĂ©s et aux familiaritĂ©s entre puissants de ce monde : Brigitte Macron embrassant comme du bon pain le recteur de la cathĂ©drale Mgr Ribadeau Dumas qui lâaccueillait Ă lâentrĂ©e de la cathĂ©drale, son mari multipliant sourires et poignĂ©es de main, le tout dans un brouhaha qui semblait faire lâimpasse sur la prĂ©sence dans le tabernacle de JĂ©sus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, maĂźtre de lâunivers et juge des vivants et des morts.
En ces temps lĂ Ă©galement le pontife montant ou descendant la nef bĂ©nissait la foule qui se prosternait et ne se contentait pas, laĂŻcitĂ© oblige ?, dâun petit signe de la main : Bonjour ! Bonjour !
Ils ne savent pas ce quâils dĂ©font !
Le nonce Ă Paris, Mgr Migliore, a dâabord lu une lettre du pape, invitĂ© mais absent, qui a justement valorisĂ© le travail des artisans et la redĂ©couverte de vĂ©ritĂ©s oubliĂ©es qui viennent du passĂ© pour nous aider Ă redĂ©couvrir le sens de notre histoire nationale. Ensuite le sermon de Mgr Ulrich sâest rĂ©vĂ©lĂ© sans aspĂ©ritĂ©s ni propos qui puissent fĂącher quiconque. Plus surprenants ont Ă©tĂ© les propos de Mgr Lebrun, archevĂȘque de Rouen, Ă lâissue de la messe, rĂ©pondant Ă la question dâun journaliste : « Cela ne me choquerait pas quâil (Emmanuel Macron) communie ». Est-il incongru de faire remarquer Ă Mgr de Rouen, qui a pourtant courageusement participĂ© plusieurs fois Ă la Marche pour La Vie du mois de janvier quâEmmanuel Macron est lâhomme qui a voulu puis fait inscrire lâavortement dans la Constitution. LâEglise a longtemps proclamĂ© et mis en Ćuvre lâenseignement selon lequel le soutien Ă lâavortement Ă©tait passible dâexcommunication et incompatible avec le fait de communier.
Il faut convenir que ces derniĂšres annĂ©es quelques entorses Ă cette rĂšgle, au plus haut niveau, ont Ă©tĂ© observĂ©es. Ainsi en est-il de la communion donnĂ©e par le pape François Ă Nancy Pelosi, partisane affirmĂ©e de lâavortement, le 29 juin 2022. Quant Ă la communion sacramentelle reçue par Brigitte Macron, alors que sa situation conjugale semble confuse au regard de la loi de lâEglise, sans doute sâagit-il dâune nouvelle mise en Ćuvre dâAmoris laetitia. Mais existe-t-il encore une doctrine, un enseignement et des lois dans la Sainte Eglise de Dieu, au-delĂ des appels rĂ©currents Ă la paix, la joie etâŠla communion ? Pardonnez leur Seigneur, ils ne savent pas ce quâils dĂ©font !
Jean-Pierre Maugendre
09/12/2024
08/12/2024
Un trÚs ancien document indigÚne écrit en Nahuatl en caractÚres latins en 1556 donne des indications sur sa vie et sur les apparitions. (El Nican Mopohua, de Antonio Valeriano)
Le 9 dĂ©cembre 1531, alors qu'il se rendait Ă la messe, la Vierge Marie lui apparut sur la colline Tepeyac, Ă l'extĂ©rieur de ce qui est maintenant la ville de Mexico. Elle lui demanda d'aller voir l'Ă©vĂȘque et de demander la construction d'un sanctuaire en ce lieu, promettant de donner des grĂąces Ă ceux qui l'y invoqueraient. L'Ă©vĂȘque ne crut pas Juan Diego et demanda une preuve. Le 12 dĂ©cembre, Juan Diego retourna Ă Tepeyac et, lĂ , la Vierge lui dit de monter la colline et de rĂ©colter toutes les fleurs qu'il pouvait trouver. Bien que ce soit l'hiver, il trouva des roses que la Vierge plaça dans son manteau et elle lui dit d'aller les porter Ă l'Ă©vĂȘque. Quand il ouvrit son manteau, les fleurs se rĂ©pandirent sur le sol et Ă la place resta une image de Notre-Dame, l'apparition de Tepeyac.
Avec l'autorisation de l'Ă©vĂȘque Juan Diego vecut en ermite dans une hutte prĂšs de la chapelle oĂč l'image miraculeuse a Ă©tĂ© placĂ©e pour la vĂ©nĂ©ration.
Plus profondément que la grùce 'extérieure' reçue lors de l'apparition, Juan Diego reçut la grùce 'intérieure' de la révélation et à partir de ce moment dédia sa vie à la priÚre et à la pratique de l'amour et de la charité pour Dieu et pour les hommes.
Béatifié le 6 mai 1990 par Jean-Paul II en la basilique Sainte Marie de Guadalupe, Mexico.
Canonisé le 31 juillet 2002 par Jean-Paul II, homelie de la célébration.
Source : Nominis
Martyrologe romain
"Je vous bénis, PÚre, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, PÚre car tel a été votre bon plaisir" (Mt 11, 25-26).
08/12/2024
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