Le blog du Temps de l'Immaculée
09/09/2024
Voici l’interview complète du cardinal Müller, réalisée par Javier Arias pour InfoVaticana
InfoVaticana : Dans quelques semaines débutera la phase finale du Synode, comment abordez-vous cette dernière session ?
Cardinal Müller: A ma grande surprise, le pape m’a nommé membre du synode. La raison invoquée était qu’il fallait plus d’expérience théologique. Des groupes hérétiques déguisés en progressistes ont critiqué cette décision comme étant une manœuvre purement tactique du pape, qui voulait signaler aux catholiques orthodoxes, étiquetés comme conservateurs, voire traditionalistes, que les participants étaient équilibrés et qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter.
La constitution hiérarchique et sacramentelle de l’Église existe par droit divin
InfoVaticana : Avec quels sentiments êtes-vous sorti de la session synodale d’octobre dernier ?
Cardinal Müller : Ça aurait pu être pire. Mais beaucoup de participants à ce synode, qui est plutôt devenu un symposium théologique et pastoral en raison de la nomination de non évêques, n’ont pas les idées claires sur la nature, la mission et la constitution de l’Eglise catholique. On a souvent répété que le Concile Vatican II avait inversé la constitution de l’Église, comme une pyramide. La base, c’est-à-dire les laïcs, se trouverait désormais au sommet et le pape et les évêques à la base. Mais le concile Vatican II a confirmé la constitution apostolique de l’Eglise, qu’Irénée de Lyon, nommé docteur de l’Eglise par le pape François, avait formulée si clairement contre les gnostiques.
Par le baptême et la confirmation, tous les chrétiens participent à la mission de l’Eglise, qui émane du Christ, pasteur, grand prêtre et prophète de la Nouvelle Alliance. Mais contrairement à la négation protestante du sacrement de l’ordre (évêque, prêtre, diacre), la constitution hiérarchique et sacramentelle de l’Église existe de droit divin. Les évêques et les prêtres n’agissent pas en tant que représentants (délégués, mandataires) du peuple sacerdotal et royal de Dieu, mais au nom de Dieu pour le peuple de Dieu. Ils sont en effet désignés par l’Esprit Saint pour paître, en tant que bergers, le troupeau de Dieu qu’Il a acquis par le sang de son propre Fils comme le nouveau peuple de Dieu (cf. Actes 20,28). C’est pourquoi le ministère d’évêque et de prêtre est conféré par un sacrement spécifique, afin que les serviteurs de Dieu ainsi dotés d’un pouvoir spirituel puissent agir au nom et dans la mission du Christ, Seigneur et Tête de son Église, dans leur ministère d’enseignant, de pasteur et de prêtre (Vatican II, Lumen gentium 28 ; Presbyterorum ordinis 2).
Il y a un risque que l’Agenda 2030 soit introduit dans l’Église
InfoVaticana : Y a-t-il des raisons de s’inquiéter de ce qui pourrait se passer après le Synode ?
Cardinal Müller : Il y a toujours le danger que des progressistes autoproclamés, en accord avec des forces anticatholiques dans la politique et les médias, introduisent dans l’Église l’Agenda 2030, dont le cœur est une vision woke de l’humanité, diamétralement opposée à la dignité divine de chaque être humain [cf. L’avertissement des cardinaux : « Il y a des puissances qui veulent abuser du covid pour s’emparer de la domination mondiale »]. Ils se considèrent comme progressistes et estiment qu’ils ont réussi à rendre service à l’Eglise quand l’Eglise catholique est louée par ce camp trompeur pour avoir vendu notre droit d’aînesse à l’Evangile du Christ aux idéologues écomarxistes de l’ONU et de l’UE pour le plat de lentilles des applaudissements.
InfoVaticana : Le cardinal Víctor Manuel Fernández a dit il y a quelques mois que Fiducia supplicans avait été publiée afin que les bénédictions pour les couples de même sexe ne monopolisent pas le Synode. Que pensez-vous de cette déclaration ?
Cardinal Müller: Ils se félicitent peut-être pour leurs jeux tactiques. Mais il s’agit de la vérité. La prise en charge pastorale des personnes ayant des problèmes d’orientation vers l’autre sexe, que le Logos du Créateur a lui-même inscrits dans notre nature, ne doit pas nuire à la vérité du sacrement de mariage et de la bénédiction, qui est la promesse de la grâce de Dieu de faire le bien et d’éviter le péché.
L’Église n’est pas une organisation politique
InfoVaticana : D’autres, comme le cardinal Zen, ont critiqué le format du Synode des évêques parce qu’il permet la participation de laïcs, de religieux et de prêtres.
Cardinal Müller: J’ai déjà expliqué qu’il y a soit un Synode des évêques en tant qu’institution de la collégialité de tous les évêques avec et sous le Pontife romain, soit un symposium avec des participants de tout le peuple de Dieu pour échanger des points de vue sur les questions urgentes et les défis actuels, pour consulter et aussi pour faire des propositions. Cette assemblée ne doit en aucun cas ressembler à une conférence de parti dans un système autoritaire, où chacun est étroitement surveillé et contrôlé afin qu’il s’exprime selon les souhaits des autorités et où le seul véritable dirigeant décide ensuite comme il l’entend. L’Eglise n’est pas une organisation politique et sa constitution n’a rien à voir avec une monarchie absolue ou constitutionnelle, une oligarchie aristocratique ou un gouvernement libertaire ou totalitaire du peuple. .
L’Église est le peuple de Dieu, et chaque chrétien individuel s’adresse directement à Dieu dans sa conscience et sa prière. Et les évêques sont établis comme pasteurs pour enseigner, guider et sanctifier le peuple de Dieu selon le cœur de Jésus. L’Église est le sacrement du salut pour le monde en Christ. Elle contribue également au bien commun, à la justice sociale et à la paix dans le monde en exhortant les puissants et en priant pour eux. Mais elle n’a pas de mission politique directe et tient compte de l’autonomie relative en ces matières (Vatican II, Gaudium et spes 36).
Nous ne pouvons pas sanctionner par des peines spirituelles une opinion légitime sur le changement climatique, la vaccination obligatoire et l’immigration au profit d’une autre. De même que l’autorité ecclésiastique ne peut pas introduire de nouveaux sacrements, elle ne peut pas non plus inventer de nouveaux péchés capitaux. Celui qui a une opinion différente de la majorité politique actuelle sur le changement climatique ne peut certainement pas être sérieusement menacé de peines infernales.
Les positions hérétiques ne doivent pas être reconnues au nom de l’égalité des droits.
InfoVaticana : Le pape a appelé des personnalités controversées et hétérodoxes comme James Martin ou Maurizio Chiodi à participer au synode et aux groupes de travail.
Cardinal Müller: Il existe certainement dans l’Eglise une diversité légitime d’opinions sur des questions qui ne se rapportent pas à la vérité de la révélation, mais à des déclarations concrètes sur la pastorale, l’organisation des universités catholiques, etc. Il est évident que les positions hérétiques ne peuvent cependant pas être reconnues comme égales, car elles sapent le fondement de l’Eglise dans sa confession de foi.
La ruse consiste à opposer la position hétérodoxe, plus sensible sur le plan pastoral, à la position orthodoxe. La foi orthodoxe n’est pas remise en question, mais les défenseurs de la foi catholique sont psychologisés en tant que pharisiens et hypocrites, en tant que hérauts de la lettre, au cœur froid, en tant que traditionalistes épris du passé ou en tant que « spirituels » ‘indécrottables . A ce niveau intellectuel, il est facile d’organiser une alliance étroite avec les médias critiques envers l’Eglise et les idéologues du mondialisme socialiste-capitaliste.
InfoVaticana : Pensez-vous que d’autres sujets comme le célibat sacerdotal, le diaconat des femmes ou la pastorale pro-LGBT seront mis sur la table lors de cette dernière session ?
Cardinal Müller: Les protagonistes profiteront de l’occasion qui leur est offerte pour faire avancer leur agenda, mais cela ne conduira qu’à un nouveau déclin de l’Église, parce que ces objectifs sont dogmatiquement contradictoires ou manquent de toute profondeur spirituelle.
InfoVaticana : Ce synode conduit à davantage de divisions et de conflits au sein de l’Église ?
Cardinal Müller : Les divisions existent déjà. Ce synode – qui n’est plus un synode des évêques – ou plutôt ce symposium catholique international, doit être l’occasion de rendre visible l’unité de l’Eglise, qui est un prédicat de l’Eglise et qui, au-delà de toute politique et de toute diplomatie humaine, est un don de Dieu, et il doit rendre visible l’unité du Père et du Fils et du Saint-Esprit, afin que les croyants croient que Jésus est le Fils du Père, l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (Lumen gentium 4).
InfoVaticana : L’Église en Allemagne suit de très près les événements du synode à Rome. Quelles pourraient être, selon vous, les conséquences en Allemagne si les demandes progressistes de l’Église allemande n’étaient pas mises en œuvre ?
Cardinal Müller : L’Eglise en Allemagne, surtout en ce qui concerne ses représentants officiels et les cercles de fonctionnaires catholiques qui leur sont associés, se trouve dans un état de rapide déclin intellectuel et spirituel. En revanche, il y a encore beaucoup de prêtres, de religieux et de laïcs, et même quelques évêques, qui sont et veulent rester catholiques. Ceux-ci sont toutefois ostracisés et marginalisés par les « synodalistes ».
InfoVaticana : C’est finalement le Vatican qui insiste sur le fait que ce synode porte sur la « synodalité ». Pourriez-vous expliquer en quoi consiste ce nouveau concept ?
Cardinal Müller : La synodalité est un concept abstrait créé artificiellement et un slogan basé sur la concrétisation du synode, c’est-à-dire l’assemblée régionale ou générale des évêques catholiques qui exercent leur ministère d’enseignement et de pastorale avec le pape, mais qui, paradoxalement, tire sa force d’attraction de la négation de la constitution hiérarchique et sacramentelle. Dans un sens plus large, le synode peut aussi être considéré comme une méthode de collaboration optimale entre tous les membres et toutes les couches de l’Église, qui doivent être unanimes pour louer Dieu et servir leur prochain (Ac 2,43-47).
Le synode n’est ni un nouvel attribut de l’Église, ni le nom de code d’une autre Église, issue de l’imagination sécularisée des protagonistes d’une religion mondiale unique sans Dieu, sans Christ, sans dogmes et sans sacrements de la foi catholique.
08/09/2024
La nativité de Marie est pour nous cause de joie et d’allégresse, parce qu’elle nous annonce une autre naissance : celle de l’Homme nouveau, qui au matin de Pâques surgit des entrailles de la mort et des enfers, pour s’élever dans la gloire de la vie divine triomphante. Jésus ressuscité est « le premier-né d’entre les morts », en qui « toute chose trouve son accomplissement total », car « par lui et en lui Dieu se réconciliait toute chose, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de la croix » (Col 1, 19-20). Au matin de Pâques, l’humanité du Verbe incarné est introduite au cœur même de la divinité. La transfiguration annonçait déjà cette glorification de la nature humaine du Christ qui s’accomplit pleinement et définitivement dans la résurrection. Cette nouvelle condition ontologique de la nature créée est le fruit d’une initiative de Dieu qui surélève la créature au-dessus de sa condition, pour la rendre participante de sa divinité (cf. 2 P 1, 4). Cette nouveauté est à ce point radicale qu’elle peut à juste titre être comparée à une nouvelle naissance. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Jn 3, 5-6).
Cette naissance à la vie divine de notre humanité n’est possible que parce que le Verbe de Dieu a voulu prendre chair de notre chair afin d’unir en sa Personne, la nature divine et la nature humaine. C’est sur l’horizon de ce dessein de salut, conçu « dès avant la création du monde » (Ep 1, 4), et qui se réalise dans le Mystère de l’Incarnation rédemptrice, que se profile la mission unique de la Vierge Marie.
Pour Duns Scott (1265-1308) - le « Docteur subtil » nommé plus tard le « Docteur de l’Immaculée » - Marie a été voulue dans le même et unique décret par lequel Dieu décidait d’envoyer son Fils comme Sauveur du monde. C’est également en vue de sa maternité divine que la Vierge a bénéficié de la forme la plus parfaite de la rédemption, puisqu’elle n’a pas été délivrée du péché contracté, mais préservée de tout péché personnel et exemptée des conséquences du péché originel, « par une grâce et un privilège spécial de Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain » (Pie IX, Lettre encyclique Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854).
Nous fêtons donc solennellement en ce jour la naissance de la Vierge immaculée, dont quelques années plus tard, « la chair du Christ, sainte, sans tache et innocente prendra origine » (S. Pie X, Lettre encyclique Ad diem illum, 2 février 1904). Si « Dieu a pu nous faire renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable : sa Parole vivante qui demeure » (1P 1, 23), c’est parce que son Verbe a trouvé dans le sein de Marie une terre virginale digne de lui, dans laquelle il a pu prendre corps. Par « l’action de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20), « le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1, 14).
Paraphrasant Jean-Baptiste, Marie peut dire : « Lui qui est né de moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était » (Jn 1, 15). Avant nous et bien plus que nous, la Vierge immaculée « a eu part à sa plénitude, elle a reçu grâce sur grâce », car « la grâce et la vérité sont venues par son Fils Jésus Christ » (Jn 1, 17). C’est pourquoi toute l’Eglise t’exprime en ce jour sa reconnaissance, Vierge Mère de Dieu et Mère de l’Homme nouveau, en qui tous nous renaissons à la vie divine.
« Ta Nativité Ô Vierge Mère de Dieu annonce la joie à tout l’univers. De toi resplendit le soleil de justice, le Christ notre Dieu. Effaçant la malédiction, il apporte la bénédiction, et confondant la mort, il nous donne la vie éternelle. Intercède pour nous, Sainte Mère de Dieu, et obtiens-nous de ton Fils la grâce du salut. »
Père Joseph-Marie
Image : Simone di Filippo detto dei Crocefissi, Episodio della vita della Madonna, 1396-1398
Mongolo1984, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
08/09/2024
C'est désormais dans le cœur de chaque famille, de chaque chrétien, de tout homme de bonne volonté, que doit se lever une Vendée intérieure !
Tout chrétien est spirituellement un vendéen !
Ne laissons pas étouffer en nous le don généreux et gratuit. Sachons comme les martyrs de Vendée puiser ce don à sa source : dans le cœur de Jésus.
Prions pour qu'une puissante et joyeuse Vendée intérieure se lève dans l'Église et dans le monde !
08/09/2024
08/09/24
CBN, une Ong catholique américaine publie un article qui décrit un phénomène en pleine croissance : la conversion d'un nombre significatif de musulmans iraniens au christianisme. À vrai dire, cette information circule depuis plusieurs années mais la tendance se confirme
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :
Insatisfaction envers le régime islamique : Les Iraniens sont de plus en plus déçus par la théocratie islamique, qu'ils jugent responsable de la pauvreté, de la corruption et de la répression.
Recherche d'une vie meilleure : Beaucoup d'Iraniens aspirent à une vie plus épanouissante et à des valeurs différentes de celles prônées par le régime.
Expériences personnelles : Les rêves, les visions et la quête de sens poussent de nombreux musulmans à explorer d'autres voies spirituelles.
Les conséquences de cette évolution sont multiples :
Répression du régime : Le gouvernement iranien cherche à étouffer toute dissidence religieuse et organise des raids contre les églises clandestines.
Tolérance croissante au sein de la société : Malgré la répression, les familles et les amis des convertis se montrent de plus en plus tolérants face à leurs choix religieux.
Un phénomène mondial : Ce mouvement de conversion ne se limite pas à l'Iran. Il touche également d'autres pays musulmans comme le Yémen et l'Afghanistan, où les chrétiens sont confrontés à de grands dangers.
Les auteurs de l'article voient dans cette évolution un signe d'un réveil spirituel au sein du monde musulman de cette région. Ils soulignent que le christianisme apporte un message d'espoir et d'amour qui résonne auprès de nombreux musulmans en quête de sens.
En résumé, l'article met en lumière un changement profond en cours dans le monde Chiite. La conversion massive de musulmans à la foi chrétienne en Iran est un phénomène complexe qui s'inscrit dans un contexte de mécontentement politique et de quête spirituelle.
Image : Montage SMR/Canva
08/09/2024
C'est le message que Monseigneur Andrew Nkea Fuanya, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale du Cameroun, a souhaité faire passer en personne lors d'une réunion de travail préparatoire au Synode sur la synodalité le 23 août. Il a d’abord affirmé l’unité de tous les catholiques africains sur certaines questions qu’ils jugent regrettables, comme la bénédiction couples homosexuels recommandée par Fiducia Supplicans :
« Lorsque nous nous sommes rendus au Synode, il était clair que l’Afrique devait prendre en charge son propre destin. Nous savions que nous devions faire entendre notre voix dans la première phase du Synode. »
Cependant, cela n'a pas de conséquences institutionnelles ni politiques dans son esprit :
« Les membres qui ont participé au Synode, n’envisagent rien dans le contexte de la création d’une Eglise africaine : l’Eglise est l’Eglise du Christ. Et nous devons nous opposer aux politiciens qui nous disent qu’il est temps de créer une Eglise africaine. »
En Europe, toutefois, la réaction africaine, le rejet de Fiducia Supplicans et de l'ordination des femmes diacres en particulier, ont été attribués à une "sensibilité" spécifique, à un état des "mentalités". L’archevêque a écarté clairement cette mauvaise interprétation :
« En faisant entendre la voix de l’Afrique, les délégués ont clairement indiqué que le continent ne parlait pas uniquement d’un point de vue culturel. »
Le fait que l'Afrique ne s'oppose pas aux errements du synode est une non-doctrine :
« En présentant nos positions au Synode, nous ne voulions donc pas être perçus comme présentant des positions de l’Afrique, en raison de la culture dont nous sommes issus. Notre position n’a rien à voir avec la culture ; il s’agit de fidélité à la vérité, de fidélité à ce que le Christ a enseigné, et à ce que les apôtres ont transmis aux générations suivantes. (…) L’Afrique ne défendait pas une idée culturelle. L’Afrique défendait l’enseignement de l’Eglise depuis 2000 ans. »
Les choses sont clairement exprimées. La balle est dans le camp romain. Le Saint Père se voulait le pape des périphéries, sa soumission apparente par le synode au programme LGBT le réduit au pontificat d’un centre occidental recroquevillé sur ses obsessions soixante-huitardes. Heureusement, la fidélité des évêques africains les éloigne de tout schisme, comme on vient de le lire, mais il ne faudrait pas que l’intransigeance synodale les y pousse.
Source : RITV
06/09/2024
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous.
Saint Joseph, époux virginal de la reine des Anges.
Saint Ange, qui êtes mon gardien,
Saint Ange, que je révère comme mon prince,
Saint Ange, qui m’avertissez si charitablement,
Saint Ange, qui me donnez de sages conseils,
Saint Ange, mon zélé protecteur,
Saint Ange, qui pourvoyez à mes besoins,
Saint Ange, qui m’aimez tendrement,
Saint Ange, mon consolateur,
Saint Ange, qui m’instruisez de mes devoirs,
Saint Ange, mon bon pasteur,
Saint Ange, témoin de toutes mes actions,
Saint Ange, qui me secourez en toute rencontre,
Saint Ange, qui veillez continuellement à ma garde,
Saint Ange, qui me secondez dans toutes mes entreprises,
Saint Ange, qui intercédez pour moi,
Saint Ange, qui me portez dans vos mains,
Saint Ange, qui me dirigez dans toutes mes voies,
Saint Ange, qui présidez à toutes mes actions,
Saint Ange, mon charitable défenseur,
Saint Ange, qui me conduisez avec sagesse,
Saint Ange, qui me mettez à l’abri des dangers,
Saint Ange, qui m’enseignez les vérités du salut,
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
V. Priez pour nous, Saints Anges gardiens,
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions
Dieu tout-puissant et éternel, qui par un effet de votre ineffable bonté, nous avez donné à tous un Ange gardien, faites que j’aie pour celui que vous m’avez accordé dans votre miséricorde tant de respect et d’amour que, aidé par les dons de votre grâce et par son secours, je mérite d’aller dans la céleste patrie vous contempler avec lui dans l’éclat de votre gloire. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.
04/09/2024
L'incendiaire a déjà tenté de détruire une quinzaine d'églises par le feu.
Condamné 25 fois et récidiviste le jour de sa dernière sortie de prison, en 2021, il avait alors écopé de 3 ans et demi de réclusion. Il viendrait donc de récidiver à nouveau…
En qualité de ministre démissionnaire gérant les affaires courantes, Madame Rachida Dati vient d’écrire sur X "qu'encore une fois c'est notre patrimoine religieux qui est touché par un incendie".
On la remercie pour cette prise de parole.
Néanmoins, le journaliste Michel Janva relève que lorqu'il y a une attaque contre une synagogue, on parle d’antisémitisme. Une attaque contre une mosquée, d’islamophobie. Une attaque contre une église, juste une atteinte au “patrimoine religieux”…
Selon un décompte de l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), 27 églises ont été incendiées en 2023 et 12 sur les six premiers mois de 2024.
"La seule église qui illumine est celle qui brûle."
C'est le slogan connu qu'une association fait imprimer sur ses tee-shirts, avec beau dessin, et qu'elle vend sur le net.
N'est-ce pas de l'incitation à la haine ?
C'est le temps de l'Immaculée.
Kyrie Eleison !
FC
03/09/2024
Claves, le site de la Fraternité St Pierre, prend les devants et lance cette année un parcours adapté pour tous : recommençants, débutants, et même initiés… “Le petit caté pour les grands” propose en 40 séances de 5 à 7 minutes une première approche simple, accessible mais complète des vérités de foi, en suivant le plan classique des grands catéchismes.
Retrouvez-nous dès aujourd’hui et chaque semaine sur Claves, en écrit ou en audio, avec pour chaque épisode de nombreuses propositions d’approfondissement.
C'est ici sur Claves
01/09/2024
St Pie X - Dom.public
3/09/2024
Joseph Sarto naquit le 2 juin 1835, à Riese, en Italie. À neuf ans, il confie déjà à sa mère son désir de devenir prêtre. À onze ans, au jour de sa première communion, il promet à Dieu de rester chaste et de se consacrer à Son service. Après quelques années d’études, il entre au Grand Séminaire de Padoue. Sa soumission et sa piété exemplaires, sa franche bonté et ses qualités d’esprit donnent de grandes espérances.
Prêtre à 23 ans, il s’acquitte de ses devoirs sacerdotaux avec zèle. D’abord vicaire à Tombolo puis curé à Salzano, il se signale par son dévouement et sa charité surtout auprès des pauvres campagnards. Le choléra ayant éclaté, il soigne ses paroissiens jour et nuit, les administre, les ensevelit. Conscient de sa tâche de pasteur, il partage son temps soit auprès des pauvres, soit au confessionnal ou à genoux au pied du St-Sacrement. Tant de désintéressement et de vertu le mettent en vue. Bientôt l’abbé Sarto doit accepter l’évêché de Mantoue. Évêque, il se propose d’être tout à tous : «Mon peuple me trouvera toujours ferme à mon poste, toujours doux et plein de charité.» Sous les ornements de l’évêque, le peuple sent battre un cœur de père.
Créé cardinal puis Patriarche de Venise, Mgr Sarto reste toujours pauvre, au service des humbles «Né pauvre, disait-il, je veux vivre pauvre et mourir pauvre.» À la mort de Léon XIII, en 1903, il est appelé à lui succéder sur le siège de saint Pierre. Devant ce choix inattendu, celui qui avait toujours désiré demeurer simple curé de campagne ne sait que balbutier la prière de l’agonie : «Que ce calice s’éloigne de moi… Que la volonté de Dieu soit faite…» Puis il finit par dire : «J’accepte… comme une croix!» Devenu Pie X, sa première et mémorable encyclique trace les grandes lignes de son pontificat : «Tout restaurer dans le Christ».
Pape de l’Eucharistie, son pontificat se distingue par ses décrets au sujet de la communion précoce et fréquente, de la liturgie et de la catéchisation. Épris d’amour pour l’Église, il oppose fermement aux attaques pernicieuses contre la Foi, une pureté de doctrine sûre puisée aux sources de l’Évangile. Il condamne notamment l’hérésie moderniste et opère de grandes réformes dans le clergé : «Faites votre devoir, répète-t-il aux prêtres, et tout ira bien.» À la veille d’une guerre mondiale qu’il sait imminente, Pie X, brisé d’angoisse, s’offre en victime pour l’Église et l’humanité. Il s’éteint doucement le 20 août 1914. Pie XII l’a canonisé le 29 mai 1954.
Fabien Laurent MPI
19/08/2024
Pour fêter l'Assomption, Charlie Hebdo s'est distingué en publiant - le terme est poli - une caricature insultante de Notre-Dame à propos de la variole du singe. Pas question ici de reproduire cette horreur. Depuis 2012 ce journal a bâti sa réputation sur la haine, l’offense, et la vulgarité, s’acharnant à piétiner le Sacré. Charlie Hebdo a constamment provoqué et insulté, en sachant qu'il était au-dessus des lois car protégé par une interprétation tordue de la liberté de la presse.
Le 7 janvier 2015, l'équipe éditoriale a été attaquée en raison de caricatures de Mahomet, entraînant la perte de 12 vies, dont celles de 8 membres du journal. Cet acte odieux qui ne peut être justifié en aucune circonstance a rappelé que la loi de l'Islam n'est pas du tout celle de la République. Il est maintenant clair que Charlie Hebdo ne s'en prendra plus à Mahomet, mais avec la Vierge Marie, pas de souci !
Quelques groupes dits "d'esstrême droâte" réagissent, mais l'Église se tait, prétendant ne pas vouloir donner de publicité aux attaques contre la foi chrétienne. Cette attitude ne banalise-t-elle pas ces provocations ?
À force de tout voir on finit par tout supporter...
À force de tout supporter on finit par tout tolérer...
À force de tout tolérer on finit par tout accepter...
À force de tout accepter on finit par tout approuver !
St Augustin
Ave Maria !
18/08/2024
Chers Pères Evêques,
Dans votre communiqué de la CEF concernant les J.O., après avoir “salué de merveilleux moments riches en émotions”, vous avez “déploré très profondément”...
Déploré seulement ? Après votre encensement, vous osez une expression feutrée, timorée, presque à regret, pour ne pas déplaire.
Bon, ne boudons pas, vous n’avez pas laissé passer, c’est déjà ça et soyez-en remerciés !
Mais le problème n’est pas là.
On a eu cette parodie de la Cène où Jésus est remplacé par une drag-queen avec une couronne à 7 têtes comme Satan dans le livre 13 de l’Apocalypse. On y voit aussi une petite fille au milieu de cette honteuse assemblée qui est une invitation à la pédophilie.
L’encouragement à la débauche avec Dionysos et aussi “le plan à trois”.
Le personnage masqué et inquiétant, qui “apporte la lumière” (lux ferre : Lucifer)...
La barque sacrée des ténèbres (Osiris) dans les égouts, double symbole. Les loges ont apprécié !
Le cavalier de l’Apocalypse qui ici rassemble les nations pour adorer le Veau d’Or.
En quasi-clôture du spectacle, la chanson Imagine de J. Lennon, hymne au rejet de Dieu.
Et enfin, enfin, la charge antichrétienne de la République sanguinaire qui non seulement n’a jamais demandé pardon pour ses crimes passés, mais les célèbre à nouveau en faisant gicler le sang de la multitude des martyrs par les fenêtres de la Conciergerie.
Sans parler de l’horreur du tableau du martyre de Marie-Antoinette en opposition à celui de St Denis, petite douceur pour les enfants qui regardent en famille…
À cette énumération factuelle, votre molle protestation paraît douloureusement inadaptée à la situation.
Cette cérémonie qui a été voulue au pays de la Fille Aînée de l’Eglise pour les 33èmes Olympiades n’est rien d’autre qu’un culte rendu à Satan. Cette affirmation contient tous les codes nécessaires, et en éliminant les éléments étranges, on trouve de nombreuses prises de position sérieuses en ce sens, comme celle de la chaîne d’État algérienne qui n'a pas hésité à parler de "cérémonie occulte à ciel ouvert avec des références sataniques"(1). Merci à nos amis algériens musulmans qui font preuve de clarté dans l'expression des faits.
Le Président Macron, dans une interview demeurée célèbre, informait de l’avènement de La Bête ; maintenant il lui rend un culte. C’est le début du grand chaos que cette République au service de l’Adversaire appelle de ses vœux maintenant ouvertement. Il y aurait là beaucoup à dire mais c’est hors sujet.
Alors aujourd’hui vos choix de pasteurs sont simples, l’Eglise du Christ ou la République révolutionnaire et ses valeurs mortifères. On ne peut servir deux maîtres.
Comment nombre d’entre vous acceptent de recevoir la Légion d’Honneur, à nouveau tachée du sang de Marie-Antoinette et des martyrs de la République plus que jamais révolutionnaire. Comment pouvez-vous la porter encore ?
Qu’on nous pardonne la longueur de cette parole de St Grégoire le Grand, citée par l’un d’entre vous (2):
“Craignant de perdre la faveur des hommes, des pasteurs malavisés redoutent souvent d'exprimer librement où est le bien, et dès lors, suivant le mot de la vérité, il ne servent pas le troupeau confié à leur garde avec le dévouement d'un berger, mais comme des mercenaires ils fuient quand il voient le loup, se dissimulant à l'abri de leur silence. Aussi le Seigneur les admoneste-t-il par le Prophète : « Chiens muets, incapables d'aboyer»(Is 56,10). Il se plaint d’eux : « Vous n'êtes pas montés pour faire front, vous n'avez pas dressé les remparts pour la maison d'Israël, de façon à tenir bon dans le combat au jour du Seigneur »(Ez 13,5). Monter pour faire front, c'est s'opposer aux puissances de ce monde par une libre parole, pour la défense du troupeau. Tenir bon dans le combat au jour du Seigneur, c'est résister par amour de la justice aux attaques des pervers. Pour un pasteur, avoir peur de dire le bien, n'est-ce pas, par le silence, avoir tourné le dos ? Mais s'il fait front pour son troupeau, il oppose à l'ennemi un rempart pour la maison d'Israël[...] Oui, il reçoit la charge du héraut, celui qui accède au sacerdoce : il s'avance en criant, avant l'arrivée du juge”(II,4)
C’est une belle image de ce que furent vos silences depuis 50 ans, à savoir:
Loi sur l’IVG de 1975, silence férocement relevé par Mme Veil dans ses mémoires (3)
Loi sur le remboursement de l’IVG par l’assurance maladie, rendant ainsi complices tous les Français, dont les catholiques. Silence.
Toutes les lois sociétales qui suivirent, le droit à l’avortement dans la constitution, jusqu’à l’euthanasie prochainement,silence, silence, silence.
En 2004 Mgr Vingt-Trois s’était publiquement interrogé :
“Oserais-je vous dire que je m'interroge souvent devant Dieu sur les silences dont on pourra nous accuser dans quelques décennies ou quelques siècles ? Quand je dis "nous", je ne pense pas seulement aux intellectuels éclairés dont les opinions ont si souvent suivi le "politiquement correct" ou le médiatiquement correct. Je pense à nous chrétiens et, premièrement, à nous évêques qui avons reçu mission de guider le peuple chrétien." (4)
Tenons-nous en aux faits et passons sur accusations et jugements, domaine qui ne nous appartient pas. Mais votre mission nous regarde. C’est maintenant, devant Dieu et les hommes, pour vous l’incontournable heure du choix, d’un choix public, sans langue de buis comme vous venez de le faire, et c’est à celui-ci que les fidèles vous reconnaîtront comme étant toujours catholiques ou non.
Chers Pères Evêques, n’abandonnez pas le peuple de Dieu, ensemble hétéroclite de saints, de filous et de cabossés dont vous avez la charge. La classe politique, totalement corrompue, ne remplissant plus son rôle social vous impose de prendre la relève en vos qualités de Successeurs des Apôtres.
Vos lointains prédécesseurs le firent en une époque à bien des égards semblable à la nôtre lors de la chute de l’empire romain. Ils furent par leur charité intransigeante le rempart de la société au milieu même de conflits internes à l’Eglise.
Rendez témoignage à la Vérité, cessez de vouloir plaire au monde, n’ayez pas peur, sortez de vos sacristies, enflammez les cœurs de ce peuple perdu, qui a soif de Dieu sans même s’en rendre compte, et soyez certains que vous allez remplir nos églises !
Bien sûr, vous trouverez ce courrier bien puéril et vous aurez raison ; c’est souvent l’impression qu’on a quand on reçoit un maladroit appel au secours…
Que Notre Dieu tout-puissant vous aide dans votre lourde charge !
Qu’Il vous bénisse !
(1) Vidéo de la 2è chaîne de l’Etat Algérien https://dai.ly/x930v24
(2) Mgr Aillet Le Temps des Saints (Artège p.240)
(3) « Avec l’Église catholique, les choses se sont mieux déroulées que j’aurais pu le craindre. (…) je me suis entretenue avec le prélat en charge de ces problèmes au sein de la hiérarchie catholique. Il n’a pas tenté de me dissuader [...] j’ai souvenir d’une rencontre avec des représentants du clergé régulier destinée à examiner le problème de leur protection sociale. La réunion s’est fort bien déroulée, dans une ambiance courtoise et positive. J’en ai tiré le sentiment que les communautés religieuses étaient peut-être plus concernées par leur régime de sécurité sociale que par l’IVG ». ( Simone Veil, Une Vie, page 191-192 Stock 2007)
(4) Mgr Vingt-Trois, lettre pastorale du 21 mai 2004
18/08/2024
En 1956, son état s’aggrave et elle tombe dans le coma. Des religieuses envoient alors de l’eau de Lourdes. Lorsqu’on lui en fait avaler quelques gouttes, elle reprend connaissance et sa paralysie disparaît progressivement. Dès lors, elle devient catéchiste dans sa paroisse.
Malgré sa surdité presque complète depuis ses problèmes de santé, elle intègre en 1969 l’institut des Servantes de l’Eucharistie au couvent d’Akita, un institut séculier dans lequel on peut mener une vie consacrée tout en restant présent dans le monde. C’est Mgr Itô lui-même, conseiller d’Agnès, qui a fondé cet institut séculier.
Agnès est chargée d’assurer la garde de l’Eglise de Myôko. Elle enseigne également le catéchisme. Mais le vendredi 16 mars 1973, elle devient soudain totalement sourde. Elle apprend alors à lire sur les lèvres de ses interlocuteurs. Cependant, trop fatiguée et handicapée pour continuer une vie active dans l’Eglise de Myôkô, elle est admise à venir habiter au couvent de Yuzawadaï, dans un lieu retiré et tranquille. Elle y arrive le 12 mai 1973, accueillie par les cinq religieuses de la communauté. C’est là que Notre Dame, dès le mois suivant, délivre son message au monde et que la statue de Notre Dame de tous les peuples verse des larmes à 101 reprises.
Sœur Agnès guérit partiellement de sa surdité le 13 octobre 1974 puis totalement le 30 mai 1982 . Plus tard elle est victime d’une paralysie qui la laisse grabataire, mais elle reste « dans une paix profonde ». Elle décède le 15 août 2024.
Voici les trois Messages de « Notre-Dame d’Akita » dans ses Apparitions au Japon de 1973 à 1981 et dont la statue représentant la Très Sainte Vierge Marie pleurera 101 fois du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981. Ses Apparitions et ses Lacrymations ont été reconnues officiellement à Pâques en 1984 par Mgr Jean Itô, Évêque de Niigata et témoin de quatre de ces Lacrymations, et approuvées par le Pape Benoît XVI en Juin 1988 comme « fiable et digne de foi »
Le 12 juin 1973, entrant dans la Chapelle de la Communauté, Sœur Agnès (Katsuko Sasagawa) est frappée de voir un rayonnement extraordinaire émaner du Tabernacle ; les deux jours suivants, un phénomène semblable se reproduit, à ses seuls yeux, et elle n’en parle qu’à sa Supérieure. Soeur Agnès reçoit ensuite un Stigmate sanglant à la main gauche, qui ne disparaîtra définitivement qu’en septembre 1973.
Les trois Messages de « Notre-Dame d’Akita » :
– Le premier Message du 6 juillet 1973 de Notre Dame d’Akita fut un appel à la prière et au sacrifice pour la gloire du Père et le salut des âmes : la Sainte Vierge s’adresse à Soeur Agnès sur le ton de la confidence, la statue de la chapelle, tout de bois qu’elle soit, s’enquiert de la santé de « sa petite novice », lui demande de prier pour le Pape, les Evêques et les Prêtres, et lui promet la guérison de sa surdité, qui se produira en effet neuf ans plus tard. Une plaie qui saigne est apparu sur la main droite de la statue en bois de Notre-Dame d’Akita dans la Chapelle. D’autres jours, le Visage de la statue de Marie saignait : « Cet écoulement de sang est significatif, il sera versé pour la conversion des hommes et en réparation des péchés. La dévotion au Sacré-Cœur ajoutée à la dévotion au Précieux Sang ».
– Le deuxième Message du 3 août 1973 de Notre Dame d’Akita a été pour la prière, la pénitence et de courageux sacrifices pour adoucir la colère du Père : la Sainte Vierge demande des consolateurs pour son Fils, qui fassent réparation dans une vie pauvre et humble ; « sans trop vous attacher à la forme, soyez fidèles et fervents à la prière pour consoler le Maître ». « Ces trois clous sont la pauvreté, la chasteté et l’obéissance ; le fondement est l’obéissance ». À compter du 20 Septembre 1973, la statue de Notre Dame d’Akita a commencé à transpirer de la Face aux Pieds. Des larmes commencèrent à couler sur le Visage. En outre, une odeur très agréable était ressentie dans la Chapelle. Cela s’est produit plusieurs fois en présence d’autres, y compris de l’Évêque, Mgr Jean Itô, Évêque de Niigata. En tout, Notre Dame d’Akita pleura un total de 101 fois.
– Le troisième Message du 13 octobre 1973 de Notre Dame d’Akita : « Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Le survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Évêques et les Prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques contre d’autres Evêques. Les Prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs Confrères. L’Église et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux Prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. « Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux ». « Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation ». Une seule arme : le Rosaire !
A partir de ce moment commence une série de diverses manifestations surnaturelles : songes prémonitoires, attaques du démon, altérations variées de la statue de la Sainte Vierge d’Akita. Celle-ci pleurera 101 fois du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981.
En 1988, le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, conforte Mgr Jean Shojiro Ito dans sa décision en reconnaissant officiellement les évènements d’Akita comme authentiques, ainsi que les messages « donnés par la Vierge ».
Source : Le Salon Beige
18/08/2024
Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.
Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de Nous avoir donné l’esprit qu’Il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin spécial de Notre Personne et de Notre Etat que Nous ne pouvons considérer le bonheur de Notre Règne sans y voir autant d’effets merveilleux de Sa bonté que d’accidents qui Nous pouvaient perdre.
Lorsque Nous sommes entré au Gouvernement de cette couronne, la faiblesse de Notre âge donna sujet à quelque mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de Notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins.
(…) Tant de grâces si évidentes font que, pour n’en différer la reconnaissance, sans la paix qui Nous viendra sans doute de la même main dont Nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur, Nous avons cru être obligé, Nous prosternant aux pieds de Sa Majesté divine que Nous adorons en trois Personnes, et à ceux de la Vierge, Nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous, et à ce Fils par Sa Mère élevée jusqu’à Lui, en la protection de laquelle Nous mettons particulièrement : Notre personne, Notre Etat, Notre
Couronne et tous nos sujets – pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité par Son intercession et de toute la
cour céleste par son autorité et son exemple.
Nos mains n’étant pas assez pures pour présenter Nos offrandes à la pureté même, Nous croyons que celles qui ont été dignes de la porter, les rendront hosties agréables ; et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ses bienfaits, Elle le soit de Nos actions de grâces.
A ces causes, Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la Très Sainte et Très Glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de Notre Royaume, nous lui consacrons Notre personne, Notre Etat, Notre Couronne et Nos sujets : la suppliant de Nous vouloir inspirer une si sainte conduite et défendre avec tant de
soin ce royaume que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte pas des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire.
(…) Donné à Saint Germain-en-Laye, le dixième jour de Février, l’an de grâce Mille Six Cent Trente Huit et
de Notre Règne le Vingt-huitième.
Signé : LOUIS
Photo : aconcagua ( discussion ), CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons