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Revue de presse

Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

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Chartres 2023 : inscriptions en masse.

17/05/2023

Chartres 2023 : inscriptions en masse.

Ni le motu proprio Traditionis custodes, ni même le rescrit publié le 21 février 2023 restreignant l’usage du rite tridentin auquel Notre-Dame de Chrétienté est attachée, ne semblent freiner les fidèles. Au contraire, les pèlerins marchant de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartes à la Pentecôte 2023 n’auront jamais été aussi nombreux.

 

« Du jamais vu ! » se réjouit Odile Téqui, responsable de la communication de Notre-Dame de Chrétienté. L’association, qui a fêté l’année dernière ses 40 ans, attire de plus en plus de pèlerins. Si depuis sept ans, les rangs grossissent de 10% chaque année, comme l’expliquait l’année dernière Jean de Tauriers, le président de l’association, 2023 affiche une augmentation de 33%, contraignant les organisateurs à clore les inscriptions quinze jours avant le pèlerinage. 16.000 pèlerins s’apprêtent à rallier Chartres les 27, 28, 29 mai prochains, alors qu’ils étaient 12.000 l’année dernière.

 

Si le nombre de prêtres et de religieux (300 personnes) et de pèlerins étrangers (1.400 provenant de 21 pays différents) reste stable, ce sont surtout les adultes (10.000) et les familles qui viennent gonfler la colonne de pèlerins, dont la moyenne d’âge s’élève cette année à 20,5 ans. Et cela est sans compter le chapitre des « Anges gardiens », pèlerins non marcheurs qui s’unissent spirituellement au pèlerinage, qui passent de 5.000 à 6.000 cette année.

 

« Une participation totalement historique », constate Odile Téqui. « La liturgie traditionnelle semble répondre à une soif – peut être accrue ces derniers temps – de transcendance, de catéchisme consistant, de calme et de profondeur. Les nouveaux convertis ou les reconvertis qui viennent au pèlerinage témoignent aussi de la réalité joyeuse et accueillante qu’ils y trouvent », confie-t-elle à Aleteia.

 

Les joies de l'Ascension

16/05/2023

Les joies de l'Ascension

La surprenante joie des apôtres

Les récits des Évangiles et des Actes dévoilent diverses réactions des apôtres. Saint Marc insiste sur leur zèle missionnaire[1]. Saint Luc, quant à lui, retient deux notes dans l’attitude spirituelle des apôtres : la prière et la joie. « Pour eux, s’étant prosternés devant lui, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie, et ils étaient constamment dans le Temple à louer Dieu[2] ».

Là où l’on attendrait de la tristesse, de l’abattement, du découragement peut-être, les disciples sont remplis de joie. Voilà qui est bien mystérieux : la joie, nous le savons, naît lorsque nous sommes en présence du bien aimé. La présence de l’être aimé nous réjouit ; son absence cause la tristesse, l’expérience du deuil nous le rappelle, parfois cruellement. La joie des apôtres après l’Ascension est donc une joie paradoxale : joie du départ, joie de l’absence. Tâchons d’entrer dans le mystère de cette joie. Nous répondrons ainsi au vœu de Jésus : « Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète[3] ».

 

Joie de la joie de Jésus

La première source de la joie des apôtres, c’est la joie du Christ. Savoir un ami dans la joie nous rend heureux, quand bien même nous sommes privés de sa présence. Les parents se réjouissent de voir leurs enfants quitter la maison pour fonder un foyer, ou, séparation plus radicale encore, répondre à une vocation religieuse ou sacerdotale. La tristesse de la séparation est compensée par le bonheur de les voir se conformer joyeusement à la volonté de Dieu.

En montant au ciel, Jésus prive les apôtres de sa présence sensible, mais c’est pour achever la geste de l’Incarnation : « Je suis sorti d’auprès du Père et venu dans le monde. De nouveau je quitte le monde et je vais vers le Père[4] ». Ces deux étapes : l’incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie, et sa sortie du monde à l’Ascension, reflètent la relation éternelle entre le Père et le Fils : de toute éternité, le Verbe est engendré du Père, et de tout éternité il retourne dans le sein du Père. Cette attitude filiale : se recevoir du père et retourner au père, Jésus la communique à son humanité. À l’Ascension, Jésus, l’homme Dieu, retourne au Père. Le Christ, avec son corps et son âme, quitte notre monde de changement, de corruption, de mort, pour entrer pleinement dans la joie de Dieu. Voilà la première joie des apôtres : savoir que leur maître et leur ami, dont ils ont partagé la vie pendant trois ans, a atteint le terme de sa destinée et repose dans la joie, dans la maison de son Père[5].

 

Joie de l’espérance

Les apôtres se souviennent aussi de la parole que Jésus leur avait dite avant sa Passion, et qu’ils avaient eu tant de mal à comprendre : « Et quand je serai allé [dans la maison de mon Père] et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez[6] ». À la lumière du mystère de l’Ascension, l’obscurité de ces paroles se dissipe. Elles offrent aux apôtres un deuxième motif de se réjouir : la certitude, s’ils sont fidèles, de retrouver Jésus, et de vivre avec lui dans la maison de son Père, pour l’éternité. C’est la joie de l’espérance, la joie qui naît à la perspective de partager avec le Christ la joie de Dieu.

 

Joie de la nouvelle présence de Jésus

Peut-être les apôtres espéraient-ils qu’ils n’auraient pas trop à attendre : leurs regards fixés sur le ciel le laissent supposer. Des anges viennent les détromper : le retour du Christ n’est pas pour tout de suite[7]. Pourtant, les disciples ne se sentent pas abandonnés. Ils sont sûrs que le ressuscité est maintenant présent au milieu d’eux d’une manière nouvelle, et cette certitude est la troisième source de leur joie – et c’est aussi la nôtre : Jésus ne nous a-t-il pas dit qu’il est la vigne dont nous sommes les sarments[8] ? Ne nous a-t-il pas assurés qu’il serait avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde[9]?

Certes, la présence de Jésus parmi les hommes est désormais discrète, cachée. Elle se réalise dans le secret de chacune de nos âmes, par la grâce sanctifiante. Nous ne pouvons pas toucher Jésus avec nos mains de chair, mais nous pouvons l’atteindre de façon plus profonde encore, par nos actes de foi et de charité. Y a-t-il une joie plus profonde que ce contact vivifiant avec Jésus présent à l’intime de nos cœurs ? Pourquoi alors sommes-nous si réticents à venir l’y trouver ? Jésus n’est pas loin de nous ; c’est nous qui bien souvent sommes loin de Lui. Nous ressemblons à des sarments qui veulent se séparer de la vigne, nous refusons de voir couler dans les veines de notre âme la sève de la grâce. Tous ces refus, ce sont nos péchés : quand je pèche, je refuse ou je méprise la présence de Jésus dans mon cœur, et par le fait même, je refuse la joie attachée à cette présence. Qu’elle est vraie cette parole : il n’y a qu’une tristesse, c’est de ne pas être des saints. Car « la joie est un signe de la grâce » (Benoît XVI).

 

Joie de la croix

Il est encore un quatrième motif de se réjouir, plus subtil. Petit à petit, si nous sommes fidèles, la grâce vient envahir notre espace intérieur, elle évangélise tous les recoins de notre cœur. Le résultat de ce travail lent et silencieux est une conformation toujours plus grande au Christ, jusqu’à pouvoir dire, avec saint Paul : « ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi[10] ».

Ce qui se ressemble s’assemble, comme on dit plaisamment. Plus nous ressemblons à Jésus, plus nous serons à même de nous laisser attirer par lui. Il nous l’a promis : « Moi, une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi[11] ». Ces paroles s’appliquent à l’Ascension, bien sûr, mais aussi à la crucifixion. « L’élévation sur la croix signifie et annonce l’élévation de l’Ascension au ciel[12] ». Si nous acceptons de nous laisser attirer par Jésus, nous serons conduits, immanquablement, sur la voie de la croix. Pour vivre avec le Christ dans sa gloire, il faut d’abord être cloué, avec lui, sur la croix. Notre propre ascension est un chemin avec le crucifié. C’est la joie de la croix : « Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte d’infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux[13] ».

Peu de temps après l’Ascension, il est donné aux apôtres de mettre en pratique cette béatitude : après avoir été arrêtés et battus de verges par les Sanhédrites, les apôtres s’en retournent, nous rapporte saint Luc, « tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus[14] ». Cette joie dépasse les forces humaines, elle est un fruit de l’Esprit-Saint, que les apôtres avaient reçu quelques jours auparavant. Savons-nous, nous aussi, souffrir joyeusement pour le Nom de Jésus ? Nous n’aurons peut-être pas à témoigner de notre foi jusqu’à verser notre sang pour le Christ – encore que cette éventualité se fasse chaque jour plus plausible. Mais apprenons, dès aujourd’hui, à aimer les croix, petites et grandes, qui se plantent dans notre cœur. Parce qu’elle nous unit à Jésus, la croix est source de joie.

 

Joie de la joie de Jésus, joie de l’espérance, joie de la présence, joie de la croix. Telles sont les quatre joies des apôtres en ce jour de l’Ascension, telles sont aussi les nôtres. Oui, « aujourd’hui notre Seigneur Jésus Christ monte au ciel ; que notre cœur y monte avec lui[15] ».

 

Références

Références
↑1 Mc 16, 20
↑2 Lc 24, 52-53
↑3 Jn 15, 11
↑4 Jn 16, 28
↑5 Jn 14, 28
↑6 Jn 14, 3
↑7 cf. Ac 1, 10
↑8 Jn 15, 5
↑9 Mt 28, 20
↑10 Ga 2, 20
↑11 Jn 12, 32
↑12 Catéchisme de l’Église Catholique no 662
↑13 Mt 5, 11-12
↑14 Ac 5, 41
↑15 Saint Augustin, Sermon pour l’Ascension

Le roi Charles III : défenseur de quelle foi ?

15/05/2023

Le roi Charles III : défenseur de quelle foi ?

Ironiquement, cette appellation, historiquement associée à celle du gouverneur de l'Église d'Angleterre fondée par le roi Henri VIII en opposition à Rome, est en fait d'origine catholique, accordée à ce même roi par le pape Léon X en 1521 en reconnaissance de l'opposition du jeune Henri aux thèses de Luther promulguées en 1517. Le titre est resté malgré la rupture avec la Papauté en 1536, mais accompagné plus tard d’un serment farouchement anticatholique récité par les monarques britanniques entre 1701 et 1910, jurant de défendre la religion protestante réformée et qualifiant les pratiques du catholicisme de « superstitieuses et idolâtres ».

 

Lors d'un entretien controversé en 1994, Charles, alors prince de Galles, avait suscité beaucoup de commentaires en exprimant sa préférence pour une modification de la formulation « défenseur de la foi » en faveur de l'expression plus large « défenseur de foi(s) ». En 2015, s'adressant à la BBC, le futur monarque a précisé qu'il souhaitait être « perçu comme un protecteur des croyances », respectant « l'inclusion de la foi des autres et leur liberté de culte dans ce pays ». Dans une certaine mesure, on pourrait lire ces propos comme une simple reconnaissance de l'évolution de la démographie religieuse dans le Royaume-Uni contemporain, pays de plus en plus laïc et pluraliste. Des chiffres récents indiquent que le pourcentage de Britanniques se décrivant comme « chrétiens » a fortement diminué en dix ans (de 59,3% en 2011 à 46,2% en 2021), les personnes « sans religion » passant de 25,2% à 37,2%. Dans le même temps, les religions non-chrétiennes sont devenues de plus en plus visibles dans la vie publique : le Premier ministre actuel Rishi Sunak (qui a lu un passage de la Bible lors de la cérémonie de couronnement) est hindou pratiquant, tandis que le nouveau Premier ministre écossais, Humza Yousaf, est musulman. 29,9% de la population de la deuxième ville d'Angleterre, Birmingham, est islamique, et il n'est pas rare au R.-U. de voir des églises désaffectées transformées en mosquées.

 

Toutefois, un examen plus approfondi semble indiquer que le souhait exprimé par Charles d'être un « protecteur des croyances » serait plus qu'un constat de la nature post-chrétienne de la société britannique. Bien qu'il ait affirmé son appartenance à l'église anglicane, il est clair que ses propres intérêts spirituels sont assez éclectiques. On a par exemple noté son penchant pour l'Orthodoxie : son père, le prince Philip, avait été baptisé grec orthodoxe, et sa grand-mère, la princesse Alice de Battenberg, est devenue religieuse orthodoxe (avec quelques accents fort ésotériques). Très critique à l'égard du sécularisme moderne, Charles s'intéresse vivement aux religions non-chrétiennes, non seulement au niveau sociologique mais aussi en raison de son engagement en faveur de la philosophie pérenne d'auteurs tels que René Guenon (1886-1951), selon laquelle toutes les religions seraient les expressions diverses d'une vérité primordiale. Charles est notamment perçu comme islamophile (avec une prédilection pour le mysticisme soufi), convaincu que l'islam a conservé une vision holistique de la relation entre l'humanité et la nature que le christianisme aurait largement perdue. Le lien est évident ici avec l'environnementalisme de Charles, qui remonte à l'influence personnelle de l'écrivain sud-africain Laurens van der Post, disciple mystique de Carl Jung, sur le jeune prince.

 

Si le roi Charles s'en est finalement tenu à la formule traditionnelle de « défenseur de la foi » lors de son couronnement, sa vision très large de la spiritualité, en tension évidente avec le christianisme historique de sa mère, la Reine Élisabeth II, soulève une série de questions intrigantes. Dans quelle mesure le roi Charles, en tant que monarque, continuera-t-il à poursuivre ses propres intérêts philosophiques et son activisme environnemental, et avec quel impact sur la vie publique britannique ? Voyant l’inclusivité de la cérémonie anglicane de couronnement non seulement par rapport à d’autres confessions chrétiennes mais aussi d’autres religions, il sera intéressant de voir si le roi Charles (et l’Église d'Angleterre dont il reste techniquement le gouverneur) s’orientera désormais vers le dialogue interreligieux à partir d'un point de vue expressément chrétien, ou plutôt vers une vision syncrétiste.

 

Et peut-être plus inquiétant encore pour certains, il y a la question d'un rapport éventuel entre le programme globaliste du Forum économique mondial et l'éco-spiritualité œcuménique de Charles, qui a proclamé la nécessité d'une « Grande Réinitialisation » en 2020 à côté de Klaus Schwab, président du Forum de Davos. Seul l'avenir nous dira si le « défenseur de la foi » britannique deviendra de facto l'apôtre d'un gouvernement mondial unique, avec la philosophie pérenne fusionnée avec l'écologie comme religion mondiale.

 

Les chrétiens du Soudan craignent pour leur survie et redoutent un regain de la charia.

15/05/2023

Les chrétiens du Soudan craignent pour leur survie et redoutent un regain de la charia.

Le chaos est tel que de nombreux ressortissants étrangers, comme les citoyens des pays membres de l’Union européenne, ont été évacués dans un plus ou moins grand désordre, mais les Soudanais, et notamment la minorité chrétienne, n’ont pas cette échappatoire. Selon une association d’information et de défense des chrétiens persécutés dans le monde, les deux millions de chrétiens du Soudan craignent pour leur survie dans un pays où une prise en mains islamiste menace. Et avec elle, l’application renforcée de la charia. Le tout sur fond d’implication soupçonnée du groupe russe Wagner.

Déjà aujourd’hui, les chrétiens du Soudan – qui représentent une petite minorité dans ce pays peuplé d’un peu plus de 45 millions d’âmes – hésitent à parler ouvertement de leur foi, la moindre déclaration pouvant être perçue comme « menaçant » l’islam, voire considérée comme une « apostasie », avec à la clef la mise en danger de leurs propres vies. Mais une persécution plus active n’est pas à exclure à l’avenir.

 

 

Deux millions de chrétiens de plus en plus persécutés au Soudan

 

La section espagnole de l’association Puertas abiertas (Portes ouvertes) cite ainsi son porte-parole pour l’Afrique Orientale, Fikiru Mehari, selon lequel les leaders des différentes communautés chrétiennes craignent un véritable effondrement du pays : « De ce chaos pourraient émerger des extrémistes islamiques qui mettront en place une application stricte de la charia. Ce serait mortel pour les chrétiens. »

Alors que le Soudan a enregistré plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés au cours des combats de ces derniers jours, « les responsables religieux chrétiens ne peuvent même pas visiter les membres de leurs congrégations, et ceux qui s’y sont risqués quand même ont mis en jeu leurs propres vies », souligne Mehari.

Le conflit couvait depuis le coup d’état militaire de 2021 et oppose deux parties en lesquelles les chrétiens du Soudan n’ont aucune confiance. « Lorsque le dictateur Omar al-Bashir a été renversé, il y eut des promesses de mise en place d’un gouvernement provisoire chargé de convoquer des élections. Cela nous a donné quelque espoir, étant donné que la persécution des chrétiens a commencé à faiblir. Mais ces espoirs se sont vite évanouis », ajoute-t-il. La persécution se renforce actuellement, et la perspective d’élections en 2023 s’éloigne.

 

 

La charia, grande gagnante potentielle du chaos

 

Et selon Mehari, si le Soudan « s’effondre », les pays voisins en seront « affectés » par une extension de l’instabilité.

Pendant ce temps, on s’interroge sur le rôle du groupe paramilitaire Wagner du « chef » de Poutine, Evgueni Prigojine – le président russe fréquentait volontiers le restaurant moscovite de ce cuisinier multi-tâches – dans le conflit soudanais. Si les mercenaires de Prigojine nient toute présence dans le pays « depuis plus de deux ans », ainsi que tout intérêt financier dans des sociétés locales, ce démenti ne semble pas résister aux faits.

Le Wall Street Journal, invoquant un ancien responsable américain proche de Hemedti, assure cependant que Wagner vient de lui proposer la fourniture d’armes lourdes depuis la République Centrafricaine voisine. Le Washington Post, citant un document « fuité » par les services de renseignement américains, affirme que Wagner a assuré ces dernières années des formations et des ventes d’armes au profit des forces armées soudanaises et se trouve maintenant dans l’embarras à cause du conflit entre factions rivales : laquelle soutenir ? En cause : la poursuite de la construction d’une base navale russe sur la Mer Rouge à Port Soudan, en échange d’armes et d’équipements militaires.

Les deux factions en présence ont évoqué la base lors de la visite du ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, au Soudan en février dernier. A l’heure actuelle, Port Soudan est sous le contrôle de l’armée régulière.

 

 

Le groupe de mercenaires russe Wagner joue un rôle peu clair

 

Or il apparaît que le groupe FSR a récemment reçu 30 chargements de pétrole et au moins un chargement d’équipement militaire depuis la Libye envoyés par le fils du chef de guerre Khalifa Hifter, lui-même en cheville avec des hommes de Wagner qui « sécurisent » son équipement et ses munitions. L’information a été démentie par les troupes de Hifter, mais confirmée par des sources libyennes et diplomatiques. Elle aurait une logique, puisque Wagner veut protéger ses voies de communication entre ses bases logistiques en Libye et la République Centrafricaine.

Par ailleurs, une société soudanaise lié à Prigojine possède des concessions minières et l’accord du gouvernement soudanais pour faire fonctionner une usine de traitement de l’or, via le groupe russe M-Invest qui a acquis la nouvelle société soudanaise Meroe Gold, après que le leader déchu Omar al-Bashir est allé chercher le soutien de Poutine en Russie en 2017, selon Al-Jazeera. Le groupe Wagner serait alors entré en jeu pour « sécuriser les ressources minières », puis pour protéger le pouvoir d’al-Bashir. Lors de sa chute, Wagner s’est rapproché de Fattah al-Burhan, puis s’en est éloigné à l’occasion du massacre de Khartoum en 2019, pour se tourner vers les FSR, dont le chef Dagolo-Hemedti s’est au demeurant rendu à Moscou un jour après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’est en tout cas ce qu’avance Samuel Ramadi dans son récent livre Russia in Africa.

Prigojine, quant à lui, a balayé ces affirmations, affirmant selon le Washington Post qu’il n’y a « pas d’or au Soudan qui présente un intérêt industriel », et pas « de gros profits à espérer ». Reste que le Soudan est le troisième producteur d’or africain.

Quoi qu’il en soit, au vu de ces informations, on ne peut que constater la forte implication russe en Afrique et dans les conflits africains, et on ne peut la prétendre désintéressée. Ce sont des intérêts militaires, financiers et liés aux matières premières. Les souffrances de populations – et en l’occurrence, des chrétiens du Soudan – n’en sont qu’un épiphénomène.

 

 

Anne Dolhein Réinformation.tv

6 bonnes raisons de se taire

14/05/2023

6 bonnes raisons de se taire

Le silence est le début de la sagesse et le bavardage, source de bien des maux.

 

“À trop parler on n’évite pas le péché : qui tient sa langue est bien avisé.” (Proverbes 10, 19)
“ Qui surveille ses lèvres garde son âme, qui ouvre trop le bec court au désastre.” (Proverbes 13,3)
“Qui garde sa bouche et sa langue se garde lui-même de bien des angoisses.” (Proverbes 21, 23)

 

Le sage parle à bon escient ; en nous taisant, nous pouvons au moins l’imiter :

 

“S’il se tait, même un sot passe pour sage ; bien malin, celui qui ne dit mot !” (Proverbes 17, 28)
“Qui sait tenir sa langue a du discernement ; qui garde son sang-froid est homme de réflexion.” (Proverbes 17, 27)
“ L’insensé à toute heure exprime ses humeurs, le sage a du recul et les tempère.” (Proverbes 29, 11)

 

A l’heure des réseaux sociaux, des commentaires, des témoignages, des avis demandés sur tout et en toutes choses, prenons le temps de nous taire. De faire silence. La Bible nous l’enseigne, le silence n’est pas absence mais un espace où la rencontre peut se faire, avec Dieu, avec l’autre, avec soi. Chut …

 

Alice Ollivier pour Hozana.org

Le 13 mai, Notre Dame de Fatima

12/05/2023

Le 13 mai, Notre Dame de Fatima

"C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

08/05/2023

"C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

L'idéologie du genre qui se répand rapidement et qui est véhiculée avec une certaine emphase depuis Bruxelles - comme l'a également dénoncé le pape François lors de son dernier voyage en Hongrie - est pour l'Église quelque chose d'alarmant, d'erroné et qui doit être corrigé. Le cardinal suédois Anders Arborelius a repris le fil de ce discours délicat, point de référence au niveau européen pour une Église déterminée à prendre position. Il y a peu, Mgr Arborelius a également promu un important document signé par les conférences épiscopales scandinaves. Le cardinal souligne à présent que c'est la nature, la biologie qui détermine le sexe des individus, et non pas tant la culture.

 

Fondamentalement, l'être humain reste toujours un être humain, qu'il soit homme ou femme. C'est ainsi que Dieu nous a voulus", a-t-il déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire catholique Die Tagespost. Même si l'homme et la femme choisissent un autre sexe, ils restent ce qu'ils sont", ajoutant qu'"il y a des idéologies avec lesquelles - pour l'Église - il est très difficile d'entrer en dialogue". (...)

 

Le cardinal d'Utrecht, Wilhelm Jacobus Eijk, est depuis quelque temps à l'avant-garde de cet engagement, insistant sur le fait que l'Église catholique doit être consciente que la théorie du genre est "non seulement un problème social, une subversion des rôles biologiques des hommes et des femmes", mais aussi une menace pour l'évangélisation, car elle remet en question les concepts mêmes de paternité et de procréation qui sont à la base de "l'annonce de Dieu en trois personnes, Dieu le Père, le Christ en tant que fils de Dieu le Père, fait homme, et Marie en tant qu'épouse de l'Esprit Saint".

 

Le cardinal Gerhard Müller, théologien et ancien préfet de la Congrégation de la foi, analyse également de manière négative la théorie du genre, selon laquelle le sexe n'est pas déterminé biologiquement, mais un fait culturel (au point d'imaginer l'administration de médicaments aux enfants pré-pubères pour ralentir leur croissance jusqu'à ce qu'ils aient décidé de leur sexe). "Cette idéologie est aussi dangereuse que le stalinisme et l'hitlérisme et va totalement à l'encontre de la nature humaine. "Toute l'humanité existe à partir de la relation entre un homme et une femme, dans la famille, dans le mariage, et il y a un grand potentiel dans la relation entre l'homme et la femme", a poursuivi le cardinal. En tant que chrétiens, nous sommes totalement convaincus que Dieu a créé l'homme et la femme, et c'est pourquoi nous devons inviter les jeunes à trouver chacun leur propre identité, un garçon doit devenir un homme adulte, une fille doit s'identifier à son propre genre, créé et voulu par Dieu, en tant que femme et en tant que mère possible".

 

Baptêmes d'adultes à Pâques : témoignages et analyses - Terres de Mission n°312 - TVL

08/05/2023

Baptêmes d'adultes à Pâques : témoignages et analyses - Terres de Mission n°312 - TVL

Eglise universelle : Baptêmes d'adultes à Pâques A l'occasion de la veillée pascale ont eu lieu, en France, 5 463 baptêmes d'adultes. Le chanoine de Beaurepaire a procédé à 15 baptêmes en l'église Saint Etienne à Lille. Il témoigne du parcours et des motivations de ces nouveaux baptisés qui ont fait le choix du Christ dans une société dont les valeurs sont aux antipodes du message évangélique.

Eglise en France : L'eucharistie, salut des âmes, 41ème pèlerinage de Pentecôte Les 27-28 et 29 mai aura lieu le 41ème pèlerinage de Pentecôte de l'église Saint Sulpice à Paris à Notre-Dame de Chartres. Le thème en sera "L'eucharistie, salut des âmes". Anne-Lys Falicon nous explicite ce thème et nous présente le déroulement concret de ces 3 journées de prières menées par plus de 15 000 marcheurs dont la moyenne d'âge est de 21 ans.

Eglise en Marche : Cœur de Père. Actualité de saint Joseph Ce dvd intitulé "Cœur de Père" et présenté par Claire de Lorgeril, de Saje distribution, nous mène sur les traces de saint Joseph à Cotignac, Montréal, Tolède, Avila, Barcelone, etc. Tous lieux où existe une tradition de dévotion au père adoptif de Jésus.


 

 

Russie-Ukraine, arrêtez les armes avant qu'il ne soit trop tard

04/05/2023

Russie-Ukraine, arrêtez les armes avant qu'il ne soit trop tard

L'histoire des deux drones qui ont explosé au-dessus du Kremlin fait à nouveau la une des journaux et des journaux télévisés sur le conflit russo-ukrainien. Pour le moment, il n'y a pas de changements significatifs sur le terrain mais - en conséquence - une nouvelle escalade est attendue et en tout cas le fait lui-même est encore plein de sens, malgré le fait que ni la responsabilité ni la nature exacte de l'action est clairement dynamique.

Certes, il y a le fait que dans la nuit de mardi à mercredi il y a eu une explosion d'un objet volant au-dessus du Kremlin, témoin de certaines vidéos diffusées : deux drones utilisés pour une tentative d'attentat contre le président russe Vladimir Poutine, a immédiatement déclaré Moscou, précisant toutefois qu'il n'y avait pas de blessés et que Poutine était à un autre endroit.

 

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a immédiatement désigné l'Ukraine comme responsable de l'attaque et a ajouté plus tard que les États-Unis étaient responsables : "Les décisions concernant ces attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington", a déclaré Peskov.
Accusations immédiatement rejetées par Kiev et Washington. "C'est une déclaration ridicule", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, qui a ajouté : "Les États-Unis n'ont rien à voir avec cela. Nous ne savons même pas ce qui s'est réellement passé, mais je peux vous assurer que les États-Unis n'y ont joué aucun rôle." Kirby a également déclaré que les États-Unis n'avaient pas encouragé ou autorisé l'Ukraine à frapper au-delà de ses frontières ni soutenu des actions visant à cibler des dirigeants politiques individuels. Le gouvernement de Kiev a pour sa part retourné les accusations contre l'expéditeur, affirmant qu'il s'agissait d'une opération décidée à Moscou pour justifier une nouvelle escalade du conflit.

 

En réalité, toutes ces hypothèses – la responsabilité de Kiev et des États-Unis, de Kiev sans les États-Unis, de Moscou elle-même – sont possibles, mais il est fort probable que nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé et qui est responsable. On peut cependant prévoir une réponse dure de Moscou, déjà annoncée, à la mesure de l'image inédite de vulnérabilité offerte par un Kremlin facilement atteignable par deux drones.
Dans le même temps, le président ukrainien Volodymyr Zelenski, en visite à La Haye, siège de la Cour pénale internationale, a demandé la création d'un tribunal spécial pour juger les "crimes d'agression" de la Russie et du président Poutine en particulier. Et des chefs de gouvernement de Belgique et de Hollande - après ceux des pays nordiques - il demande et obtient plus d'aide militaire à envoyer rapidement, tout en promettant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN à la fin de la guerre.

 

Bref, tout parle d'une intensification de la guerre ; seules les voix du pape François et de la Hongrie appellent à la paix, mais elles sonnent comme des chuchotements au milieu du chœur des voix des dirigeants politiques qui crient à la guerre. Toutes les parties concernées sont convaincues qu'elles peuvent gagner quelque chose à la poursuite des combats : qu'il s'agisse de gagner un avantage sur le terrain pour négocier en position de force ou d'épuiser l'ennemi, peu importe, la leçon de l'histoire n'a pas encore été appris.

La guerre n'a jamais résolu les problèmes, au mieux elle a créé les conditions de la prochaine guerre.Et même une guerre de défense légitime a ses critères et ses conditions, comme nous l'avons déjà souligné à maintes reprises, qui ont déjà été largement ignorés. Ainsi l'escalade continue, pensant pouvoir toujours tout garder sous contrôle. Pourtant, l'affaire des drones au-dessus du Kremlin démontre une fois de plus qu'un imprévu suffit à tout faire dégénérer. Et même si le pire n'arrive pas, les milliers de victimes - civiles et militaires - déjà enregistrées, les millions de réfugiés, la misère causée, la haine engendrée par tant de violences constituent déjà un fardeau si tragique qu'aucun accord de paix ne pourra jamais équilibre. Et plus on avance, plus cet équilibre va se détériorer.

 

Il suffit d'espérer - et de prier - pour que les dirigeants du monde prennent conscience que la guerre ne rétablira jamais la justice ni ne réglera les différends. Un cessez-le-feu immédiat est la condition indispensable pour engager une voie qui mène à une solution négociée et empêche le pire d'escalade en escalade.

 

Le premier samedi du mois...

04/05/2023

Le premier samedi du mois...

Elle dit aussi : « A la fin mon Coeur Immaculé triomphera ! » (13 juillet 1917) « (…) Tous ceux qui, pendant 5 mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant 15 minutes en méditant sur les 15 mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

 

Au sujet de la dévotion au Coeur Immaculé de Marie, sœur Lucie (voyante de Fatima) écrit : « Les saints Cœurs de Jésus et de Marie aiment et désirent ce culte, parce qu’Ils s’en servent pour attirer les âmes à eux, et c’est là tous leurs désirs : sauver les âmes, beaucoup d’âmes, toutes les âmes. »

Source  : mariereine.com

 

Notre église

Horaires des messes


Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30

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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mardi 6 juin
St Norbert

Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mercredi 7 juin 
De la férie 

Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Jeudi 8 juin

Fête du Très Saint Sacrement
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Vendredi 9 juin

De la férie 
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h 

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Samedi 10 juin

Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession

DATES À RETENIR

10 Juin : pèlerinage à Lisieux

2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul

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