Dimanche 1er octobrebre
Messe chantée à 10h30
Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mercredi 4 octobre
Pas de messe
Jeudi 5 octobre
Pas de messe
Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit
Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de
l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.
Dimanche 8 Octobre
18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30
Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour.
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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites !
27/09/2023
Pour cette 6e édition du pèlerinage Feiz e Breizh, littéralement « Foi en Bretagne », ils étaient près de 1 200 à marcher les 23 et 24 septembre vers Sainte-Anne d’Auray, au départ de Pluméliau (Morbihan). C’est plus de deux fois le nombre d’inscrits en 2022, pour une moyenne d’âge d’environ 23 ans. Le thème de cette année était : « Sainte-Anne modèle d’espérance ». Hommes, femmes, enfants et ecclésiastiques se sont retrouvés sur les chemins de Bretagne, entre chants et danses, méditations du Rosaire, sainte Messe et adoration de nuit, pour vivre la foi de leurs pères, et la communiquer au monde dans un élan missionnaire.
La mission est en effet le premier des trois piliers de ce pèlerinage. Il s’agit de toucher avant tout la jeunesse bretonne, et de lui redonner l’espérance du Salut, par sa propre sanctification et celle de son prochain. Cette mission s’appuie en particulier sur le deuxième pilier qu’est la tradition, que l’on retrouve dans le choix de la messe selon le missel de 1962, un choix qui permet au Feiz e Breizh de s’inscrire « au cœur de la piété bretonne et de ses croyances séculaires ».
Le dernier aspect mis en avant par les organisateurs est le patrimoine, afin de favoriser « l’attachement et la connaissance du patrimoine culturel et religieux de Bretagne », et qui concerne aussi bien les saints bretons que les cantiques en langue bretonne. Les marches et processions sont par ailleurs accompagnées par le bagad Feiz & Sevenadur. Créé pour l’occasion en 2021, il regroupe une centaine de musiciens catholiques de tous niveaux, dont les meilleurs sont issus de bagadoù – pluriel de bagad – renommés.
En Bretagne, il ne faut pas oublier la dévotion toute particulière à sainte-Anne, patronne locale. C’est donc tout naturellement que ce grand pardon s’achève dans son sanctuaire d’Auray.
L’Abbé Raphaël d’Anselme, prêtre du Diocèse de Vannes, curé-doyen de Locminé et conseiller religieux de l’association Feiz e Breizh a célébré la messe d’envoi, tandis que l’abbé Guillevic, recteur émérite du sanctuaire d’Auray, a prêché aux pèlerins : « chacun a sa parcelle à ensemencer avec ce qu’il est, ce qu’il a reçu, avec ce que ses ancêtres lui ont transmis. »
Au terme d’une première journée de vingt-deux kilomètres, les marcheurs ont rejoint le bivouac de Bieuzy-Lanvaux, chez les sœurs coopératrices du Christ Roi. La journée s’est achevée avec une veillée festive et traditionnelle bretonne. Une procession aux flambeaux s’est ensuite dirigée vers le lieu de la nuit d’adoration. Le dimanche, les pèlerins ont parcouru vingt kilomètres pour rejoindre la basilique d’Auray, où la messe était célébrée dans l’après-midi par le Père Danziec.
Cette édition 2023 était aussi l’occasion de déployer pour la première fois le Kroaz Feiz, drapeau blanc à croix noire au canton d’hermine (quartier haut gauche), qui réunit les trois drapeaux bretons historiques : le Kroaz du (drapeau du XIIe siècle), l’Hermine Plain (du duché puis province de Bretagne), et le Gwen ha du (drapeau actuel). L’année prochaine verra peut-être la concrétisation de la bannière de sainte-Anne, logo de l’association.
En décembre 2022, 250 pèlerins ont inauguré la première édition Noz (nocturne) du Feiz e Breizh. Sur le thème « Bretagne, terre des prêtres, prions pour les vocations », ils ont parcouru toute la nuit durant, la vingtaine de kilomètres qui séparent Saint-Avé de Sainte-Anne d’Auray.
Le succès de cette sixième édition du Feiz e Breizh confirme l’attrait des jeunes catholiques pour les pèlerinages d’inspiration traditionnelle. Mettant en avant une culture bretonne enracinée dans une foi ancestrale, ce pardon poursuivra certainement encore de longues années sa vocation missionnaire, pour « l’avènement d’une chrétienté qui agit, prie et combat ».
22/09/2023
Qui écoute les gémissements des personnes âgées isolées qui, au lieu d’être valorisées, sont parquées dans la perspective faussement digne d’une mort douce, en réalité plus salée que les eaux de la mer ?
Qui pense aux enfants à naître, rejetés au nom d’un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l’individu ?
Aujourd’hui, nous avons le drame de confondre les enfants avec les petits chiens. Mon secrétaire me disait qu’en passant par la place Saint-Pierre, il avait vu des femmes qui portaient des enfants dans des poussettes… mais ce n’étaient pas des enfants, c’étaient des petits chiens ! Cette confusion nous dit quelque chose de mauvais.
Qui regarde avec compassion au-delà de ses frontières pour entendre les cris de douleur qui montent d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ? Combien de personnes vivent plongées dans les violences et souffrent de situations d’injustice et de persécution !
Et je pense à tant de chrétiens, souvent contraints de quitter leur terre ou d’y vivre sans que leurs droits soient reconnus, sans qu’ils jouissent d’une citoyenneté à part entière.
S’il vous plaît, engageons-nous pour que ceux qui font partie de la société puissent en devenir les citoyens de plein droit.
16/09/2023
15/09/2023
Mes chers fils et filles dans le Christ,
Je vous écris aujourd’hui pour approfondir la deuxième vérité fondamentale dont j’ai parlé dans ma première lettre pastorale, publiée le 22 août 2023 :
“L’Eucharistie et tous les sacrements sont divinement institués, et non développés par l’homme. L’Eucharistie est vraiment le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ, et le recevoir dans la Communion de façon indigne (c’est-à-dire dans un état de péché grave et impénitent) est un sacrilège dévastateur pour l’individu et pour l’Église”. (1 Co 11, 27-29).
Les sacrements sont des éléments essentiels de la plénitude de la vie en Christ et sont, avant tout, une histoire d’amour divine. Les sacrements sont les canaux de la grâce divine de Dieu qui jaillit du Christ lui-même, l’amour incarné parmi nous, et qui sanctifie chacun d’entre nous sur notre chemin vers le Ciel. Ils sont les signes visibles de l’amour de Dieu pour nous. Par la réception digne des sacrements, la grâce surnaturelle de Dieu se manifeste sous une forme visible et tangible, et l’œuvre du salut de Dieu se manifeste en chacun de nous. Comme l’affirme le Catéchisme de l’Église catholique :
“Les sacrements sont des signes efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Église, par lesquels la vie divine nous est dispensée. Les rites visibles par lesquels les sacrements sont célébrés signifient et rendent présentes les grâces propres à chaque sacrement. Ils portent du fruit chez ceux qui les reçoivent avec les dispositions requises”. (CEC 1131).
L’Église catholique compte sept sacrements : Le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la réconciliation (confession), l’onction des malades, le mariage et les ordres sacrés. Les sacrements ne sont pas isolés les uns des autres, mais sont au contraire tissés ensemble dans une unité de vie divine qui reflète et nous relie au ministère de Jésus-Christ et de son Église. Les saints et les docteurs de l’Église nous ont donné de nombreuses et belles réflexions à méditer sur l’origine des sacrements. Saint Thomas d’Aquin a dit que du côté transpercé du Christ “ont jailli les sacrements de l’Église, sans lesquels il n’y a pas d’entrée dans la vie qui est la vraie vie”. C’est ce sang qui a été versé pour la rémission des péchés ; c’est cette eau qui compose la coupe salutaire”.
L’Eucharistie est au centre même de notre vie sacramentelle parce que l’Eucharistie EST la Présence réelle du Christ lui-même. Dans cette lettre, j’ai l’intention de parler principalement de l’Eucharistie et de l’importance de ne pas recevoir Notre Seigneur dans la Communion de façon indigne. Je parlerai plus en détail des autres sacrements dans de futures lettres pastorales.
L’Eucharistie : En termes simples, l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie chrétienne. C’est le corps et le sang, l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, sa présence réelle parmi nous. Lorsque nous consommons l’Eucharistie, nous sommes incorporés au Christ d’une manière surnaturelle, et nous sommes également liés à tous les autres membres du Corps du Christ.
La Sainte Communion est une rencontre intime avec Jésus-Christ. Jésus a dit :
“Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que j’ai la vie par le Père, de même celui qui se nourrit de moi aura la vie par moi. Voici le pain qui est descendu du ciel. Contrairement à vos ancêtres qui mangeaient et mouraient, celui qui mange ce pain vivra éternellement”. (Jn 6, 53-58).
L’un des innombrables récits de l’histoire de l’Église fournit un magnifique message sur le pouvoir de l’Eucharistie. Saint Damien de Molokai, un prêtre belge du milieu du XIXe siècle, a été envoyé dans les champs missionnaires d’Hawaï où il a passé sa vie à soigner et à servir les personnes atteintes de lèpre. Pendant de nombreuses années, Saint Damien a aimé la léproserie et s’en est occupé seul, répondant aux besoins physiques et spirituels de tous les membres de la communauté. On peut se demander ce qui aurait pu lui donner la force spirituelle nécessaire pour une mission aussi difficile et déchirante, une mission qui s’est terminée par le fait qu’il a contracté la maladie et qu’il en est mort. Saint Damien nous donne la réponse ; il a dit que c’était l’Eucharistie. Damien a écrit :
“Sans la présence constante de notre Divin Maître dans notre humble chapelle, je n’aurais pas pu persévérer à partager le sort des affligés de Molokai… L’Eucharistie est le pain qui donne la force… Elle est à la fois la preuve la plus éloquente de son amour et le moyen le plus puissant de faire naître son amour en nous. Il se donne chaque jour pour que nos cœurs, comme des charbons ardents, embrasent les cœurs des fidèles”.
L’Eucharistie était la force spirituelle de Saint Damien, et le Seigneur veut qu’elle soit aussi notre force.
Vivre une vie sacramentelle en tant que membres de l’Église catholique, le Corps mystique du Christ, dépend de la croyance en la Présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Depuis les débuts de l’Église jusqu’à aujourd’hui, des saints et des martyrs ont vécu et sont morts pour leur croyance en la Présence réelle ; des rois et des roturiers se sont agenouillés côte à côte dans leur croyance en la Présence réelle ; et d’innombrables miracles eucharistiques à travers le monde continuent de témoigner de la Présence réelle de Notre Seigneur dans l’Eucharistie. Au fil des siècles, l’Église est parvenue à une compréhension de plus en plus profonde de ce mystère sacré que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de dogme de la transsubstantiation. La transsubstantiation est le mot que l’Église utilise pour décrire le changement qui se produit à chaque messe lorsque le prêtre prononce les mots de la consécration : “Ceci est mon Corps” : “Ceci est mon corps”. “Ceci est mon sang.” Lorsque le prêtre prononce ces paroles sacrées, la substance du pain et du vin est transformée par Notre Seigneur en son corps et son sang, et seules les apparences (c’est-à-dire les propriétés physiques) du pain et du vin demeurent. Nos sens ne peuvent pas percevoir ce changement, mais à ce moment sacré où le Ciel et la Terre se rencontrent, le Christ ressuscité est réellement présent pour nous à chaque messe, comme il nous l’avait annoncé : “Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde”. (Mt 28, 20).
En tant que catholiques, nous sommes joyeusement tenus de croire que le Christ est réellement présent dans l’Eucharistie.
Dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul nous dit :
“C’est pourquoi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. L’homme doit s’examiner lui-même, et c’est ainsi qu’il mange le pain et boit la coupe. Car quiconque mange et boit sans discerner le corps, mange et boit un jugement sur lui-même. (1 Cor 11, 27-29).
À chaque messe, immédiatement avant de recevoir le corps du Christ dans la communion, nous prions : “Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; dis seulement une parole et mon âme sera guérie.” En récitant cette prière, nous reconnaissons que nous sommes tous pécheurs et donc indignes de recevoir le corps et le sang du Seigneur de notre propre chef, mais nous reconnaissons que son œuvre suprême de miséricorde nous en rend dignes – si nous choisissons d’accepter sa grâce et de conformer notre vie à la sienne. L’appel essentiel est que chacun d’entre nous fasse de son mieux pour rechercher la sainteté et s’assure que tout péché mortel dont il est conscient a été confessé sacramentellement avant de recevoir la Sainte Communion. Recevoir l’Eucharistie en ignorant un péché mortel non repenti dans notre vie ou sans discerner la présence réelle de notre Seigneur entraîne une destruction spirituelle plutôt qu’une vie plus profonde dans le Christ.
Un péché mortel est tout péché dont la matière est grave et qui a été commis volontairement et en pleine connaissance de sa gravité. Ces matières graves comprennent (mais ne sont pas limitées à) : le meurtre, l’avortement ou la participation à un avortement, les actes homosexuels, les relations sexuelles en dehors du mariage ou dans un mariage invalide, le fait d’avoir délibérément des pensées impures, l’utilisation de la contraception, etc. Si vous avez des questions concernant les péchés ou la nécessité d’une confession sacramentelle, je vous invite à en parler à votre curé ; et si vous avez commis un péché mortel, je vous implore de vous confesser avant de recevoir l’Eucharistie.
Le Code de droit canonique de 1983 déclare :
“Une personne consciente d’un péché grave ne doit pas … recevoir le corps du Seigneur sans confession sacramentelle préalable, à moins qu’il n’y ait une raison grave et qu’il n’y ait pas de possibilité de confession ; dans ce cas, la personne doit être consciente de l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, y compris l’intention de se confesser le plus tôt possible”. (CIC 916).
Cet enseignement se trouve également dans la Didaché, un document des premiers chrétiens datant d’environ 70 après Jésus-Christ. Ces documents, écrits à près de 2 000 ans d’intervalle, mettent en évidence la compréhension constante par l’Église de l’importance d’être conscient de nos péchés et de rechercher la confession sacramentelle lorsqu’elle est nécessaire. Si nous vivons intentionnellement d’une manière qui va à l’encontre de l’enseignement de la foi catholique et si nous nous accrochons obstinément à des croyances qui contredisent la vérité enseignée par l’Église, nous nous plaçons dans un état de grave danger spirituel. Nous pouvons nous consoler en pensant qu’il est possible d’y remédier puisque l’abondante miséricorde de Dieu est toujours à notre disposition, mais nous devons humblement nous repentir et confesser nos péchés pour recevoir son pardon.
Cela m’amène à un autre point que j’aimerais aborder, car il sera probablement discuté lors du prochain Synode sur la synodalité. On a beaucoup parlé des personnes qui s’identifient comme membres de la communauté LGBTQ et qui cherchent à recevoir la Sainte Communion. Je pense qu’il est important d’affirmer ce qui suit dans cette lettre pastorale : L’Église offre amour et amitié à toutes les personnes LGBTQ, comme le Christ l’offre à chacun d’entre nous, et l’Église cherche à permettre à chaque personne de vivre l’appel authentique à la sainteté que Dieu lui destine. Nous devons cependant être clairs : l’Église ne peut offrir la Sainte Communion à une personne qui s’engage activement dans une relation homosexuelle ou qui ne vit pas comme le sexe pour lequel Dieu l’a formée lors de sa conception et de sa naissance. L’Église enseigne que les personnes qui éprouvent des sentiments d’attirance pour le même sexe ou de dysphorie de genre ne pèchent pas simplement parce qu’elles éprouvent de tels sentiments, mais qu’agir librement en fonction de ces sentiments est un péché et n’est pas conforme au dessein de Dieu pour ses enfants. Pour ceux qui éprouvent ces sentiments, il s’agit en effet d’un chemin difficile. Je vous encourage donc à rechercher le soutien spirituel et émotionnel de votre prêtre paroissial, de votre famille et de vos amis croyants qui peuvent vous aider à discerner et à vivre l’appel authentique à la sainteté que Dieu a prévu pour vous. J’aimerais aussi vous dire ceci : peu importe qui nous sommes, nous devons toujours nous rappeler que suivre Jésus signifie suivre le chemin de la Croix. Ce sera difficile, mais soyez assurés qu’il marche avec nous si nous le lui demandons.
En outre, je tiens à affirmer clairement que l’Église n’a jamais toléré et ne tolérera jamais qu’un catholique qui persiste dans une union adultère reçoive l’Eucharistie. Une personne doit d’abord se repentir du péché d’adultère et recevoir l’absolution sacramentelle, et aussi avoir la ferme résolution d’éviter ce péché à l’avenir. En d’autres termes, l’adultère doit cesser pour que la personne puisse recevoir la Sainte Communion. Pour ceux qui ont déjà été mariés, qui ont divorcé et qui cherchent maintenant à se remarier, je vous conseille vivement de parler à votre curé afin qu’il puisse vous conseiller et vous aider dans votre situation spécifique.
En tant que membres du corps du Christ, nous devons nous rappeler que tous les hommes sont des enfants de Dieu ; le Christ a versé son sang pour chacun d’entre eux. Nous aimons et accueillons nos frères et sœurs non catholiques, et nous devrions chercher à les inviter dans la plénitude de l’Église une, sainte, catholique et apostolique chaque fois que cela est possible. Je vous encourage à partager votre foi et à les inviter à assister à la Sainte Messe avec vous, même s’ils ne sont pas en mesure de recevoir la Communion. En partageant votre foi, je vous demande de leur expliquer pourquoi l’Eucharistie est si spéciale et pourquoi elle n’est réservée qu’aux catholiques en état de grâce (sans péché mortel) et en pleine communion avec l’Église.
Les grands saints qui ont parlé et écrit avec éloquence sur la beauté, la puissance et l’efficacité spirituelle de l’Eucharistie ne manquent pas, qu’il s’agisse des premiers Pères de l’Église comme saint Justin Martyr et saint Ignace d’Antioche, des docteurs de l’Église comme saint Augustin et saint Thomas d’Aquin, ou des saints des temps plus modernes comme saint Pierre Julian Eymard et le pape saint Pie X. Je vous encourage tous à vous engager à apprendre de ces saints fidèles afin d’approfondir notre amour et notre appréciation de notre Seigneur eucharistique qui a donné son corps et son âme à l’humanité entière. Peter Julian Eymard et le pape St. Pie X. J’encourage chacun à s’engager à apprendre des saints fidèles tels que ceux-ci afin d’approfondir notre amour et notre appréciation de notre Seigneur eucharistique qui a donné son corps et son sang, son âme et sa divinité dans un sacrifice parfait pour le salut du monde.
La beauté des sacrements, en particulier de l’Eucharistie, nous appelle à une relation toujours plus profonde avec Jésus-Christ, vivant et présent parmi nous. Cherchons à approfondir notre foi dans le fait que Jésus-Christ, qui a marché parmi nous il y a deux mille ans, reste avec nous comme il l’a promis. Les sacrements sont le Christ parmi nous, nous appelant à vivre son amour sacrificiel dans toutes nos interactions avec les autres membres de son corps, l’Église.
Que Notre Seigneur vous bénisse et que Notre Sainte Mère intercède pour vous alors que vous continuez à grandir dans la foi, l’espérance et la charité.
Je reste votre humble père et serviteur,
Mgr Joseph E. Strickland
Évêque de Tyler, Texas
13/09/2023
L’importante équipe dirigée le Pr Jacob Hanna et comprenant notamment les chercheurs Bernardo Oldak, Emilie Wildschutz et Vladyslav Bondarenko, affirme dans un article publié le 6 septembre dernier par Nature avoir trouvé ainsi un moyen d’étudier les premiers stades de développement de l’embryon dans la période qui correspond à la période suivant l’implantation dans l’utérus, qui était jusqu’ici inaccessible à la recherche « en raison de défis éthiques et techniques ». Mais s’agit-il vraiment d’une avancée éthique, ces embryons ne pouvant être considérées comme effectivement humains, ou ont-ils ouvert une nouvelle boîte de Pandore en permettant d’envisager une nouvelle transgression, la création d’embryons à part entière sans la moindre intervention de cellules reproductrices ?
L’objectif affiché, comme toujours, est bon sur le papier : étudier les raisons des échecs précoces de la grossesse, et avoir une meilleure connaissance du développement embryonnaire, avec à la clef d’éventuelles pistes pour éviter des anomalies congénitales, traiter l’infertilité ou permettre la culture de tissus et d’organes de remplacement. Mais à quel prix humain ?
Certes, ce qu’ont obtenu ces scientifiques a été qualifié par eux de « modèles » comprenant une morphogenèse organisée dans l’espace de tous les tissus embryonnaires et extra-embryonnaires du conceptus humain après l’implantation : ils affirment avoir obtenu un tel modèle « récapitulant la quasi-totalité des lignées et des compartiments d’embryons post-implantatoires humains, y compris l’épiblaste, l’hypoblaste, le mésoderme extra-embryonnaire, et le trophoblaste », le tissu externe qui entoure l’œuf fécondé et lui permet de s’attacher à la paroi utérine.
Cela veut-il dire que l’embryon est complet, et que ce modèle à une identité individuelle et, en puissance, la capacité de se développer complètement en tant que tel ? Cela n’est pas clair d’après l’abstract de l’étude ; s’il est question de « quasi-totalité », cela ne permet pas de savoir s’il manque quelque chose d’essentiel ou non à une possible « humanité » de cet être qualifié par l’étude, dans son premier stade, « amas de cellules ».
La technique employée par l’équipe israélienne a consisté à utiliser des cellules humaines adultes et que l’on avait fait revenir au stade de cellules pluripotentes – capables de se développer pour donner un grand nombre de types cellulaires, ou bien des cellules obtenues à partir de lignées de cellules souches cultivées depuis des années en laboratoire. Il peut s’agir dans ce dernier cas de lignées de cellules souches embryonnaires typiquement obtenues à la suite d’avortements. Au moyen d’une technique développée par le Pr Hanna, les chercheurs ont ajouté une phase de reprogrammation pour faire remonter les cellules au stade de cellules totipotentes, dit l’« état naïf », où ils peuvent évoluer vers n’importe quel état.
C’est l’état des cellules que donne l’œuf naturel fécondé au jour 7 après la fécondation, jour qui correspond au moment approximatif de l’implantation. Il est aujourd’hui communément affirmé que la grossesse ne commence qu’après l’implantation – en tout cas pour nier l’effet abortif des pilules contraceptives et des pilules dites du lendemain qui empêchent cette nidation de l’embryon. C’est faire fi d’une réalité : avant la nidation, l’œuf fécondé est déjà porteur du « message de la vie », la combinaison de l’ADN paternel et de l’ADN maternel qui s’assemblent pour donner l’ADN unique de l’être individuel qui se forme dès l’instant de la fécondation.
Voilà qui permet d’ores et déjà d’avoir au moins des interrogations quant au caractère éthique de la création de modèles embryonnaires par cette équipe dirigée par Hanna.
Celle-ci a fabriqué un grand nombre de ces cellules « naïves » qui ont été mélangées ensemble dans un environnement spécial. L’équipe a observé qu’elles se rassemblaient en amas, dont 1 % se sont « auto-organisés » en structures complètes ressemblant à des embryons.
Ces « structures ressemblant à des embryons, obtenues à partir de cellules souches », dits « SEM » se sont ensuite développées pendant 8 jours pour atteindre un stade équivalent à celui obtenu au terme de 14 jours de développement embryonnaire, date à laquelle l’embryon acquiert des structures internes leur permettant de développer les premiers stades des organes corporels.
Le Pr Hanna assure que les premières études de ces « modèles » ont déjà permis de constater que si le développement des cellules placentaires ne se fait pas correctement au jour 3 (correspondant à 10 jours pour l’embryon obtenu naturellement), les structures internes ne se développeront pas par la suite.
« Un embryon n’est pas statique. Il doit avoir les bonnes cellules dans la bonne organisation, et il doit être capable de progresser : il s’agit d’être et de devenir », note ainsi Hanna.
Saint Thomas d’Aquin aurait parlé d’acte et de puissance. Et lui qui n’avait pas les connaissances de la génétique moderne, se serait sans doute émerveillé devant la complexité de la toute première cellule d’un être humain, l’œuf fécondé, au sujet duquel Jérôme Lejeune affirmait : « Au commencement il y a un message, ce message est dans la vie, ce message est la vie. »
Le Dr James Briscoe, dirigeant principal de groupe et assistant directeur de recherche du Francis Crick Institute de recherche biomédicale, rend compte de l’ambiguïté de cette nouvelle technique en la commentant de manière très prudente :
« Ce qui est important dans cette recherche, c’est qu’elle ouvre une fenêtre sur la période du développement humain où de nombreuses grossesses échouent et qui a été très difficile à étudier jusqu’à présent.
« Techniquement, les chercheurs ont créé un modèle d’embryon humain précoce – un groupe de cellules qui se comporte comme un embryon mais qui ne peut pas se développer en tant que tel – à partir de cellules souches. Ce qui est intéressant, c’est que cet embryon dérivé de cellules souches intégrées semble produire tous les différents types de cellules qui forment les tissus à ce stade précoce du développement, sans qu’il soit nécessaire de procéder à des modifications génétiques, comme c’était le cas lors des tentatives précédentes. Le processus est encore très inefficace, mais il s’agit d’une étape importante.
« La production de modèles d’embryons de cette manière soulève bien sûr de profondes questions éthiques et juridiques, car il n’est pas certain que le cadre juridique actuel, qui régit l’utilisation des embryons issus de la fécondation in vitro (FIV), s’applique aux modèles d’embryons produits au moyen de cette nouvelle méthode. D’une part, les modèles d’embryons humains fabriqués à partir de cellules souches pourraient offrir une alternative éthique et plus facilement accessible à l’utilisation d’embryons humains issus de la FIV. D’autre part, plus les modèles d’embryons humains dérivés de cellules souches sont proches des embryons humains, plus il est important de disposer de réglementations et de lignes directrices claires quant à leur utilisation. »
Pourquoi le Pr Briscoe parle-t-il d’« un groupe de cellules qui se comporte comme un embryon mais qui ne peut pas se développer en tant que tel » ? Parce que cela est impossible en raison de la structure propre de ces groupes de cellules ? Ou parce que la technique ne permet pas encore d’obtenir une structure capable de se développer ? Ou parce que ces « modèles d’embryons » ne sont pas implantés ?
Il souligne en tout cas que ces « modèles d’embryons » peuvent être très proches des embryons humains. Autrement dit, on joue déjà avec la vie, fût-ce en prenant le simple risque de créer des individus sans l’intervention d’un père et d’une mère, en « cultivant » des cellules souches. Toutes porteuses d’un même ADN ? (On voit mal comment il pourrait en être autrement, car on imagine mal un modèle d’embryon composé d’une sorte de soupe d’ADN…)
On arriverait là à des niveaux de transgression inédits, qui pourraient aboutir demain à dissocier totalement la procréation de sa dimension humaine. Le rêve des transhumanistes, assurément.
10/09/2023
Le 16 août, de violentes attaques contre les églises et les propriétés de la minorité chrétienne ont éclaté à Jaranwala, dans l’est du Pakistan. Accusant des chrétiens d’avoir profané un exemplaire du Coran, des foules armées de bâtons et de pierres ont déferlé dans les ruelles du quartier chrétien situé en banlieue de Faisalabad, dans la province du Pendjab. Près de 19 églises et une centaine de maisons ont été vandalisées et incendiées, alors que plusieurs centaines de familles ont été affectées.
L’ampleur de ces émeutes antichrétiennes, appuyée par les images diffusées des lieux dévastés, a eu une portée retentissante au Pakistan. Les jours suivant les violences, plusieurs personnalités se sont rendues sur place, à Jaranwala, pour témoigner de leur solidarité envers les victimes. L’occasion, également, d’adresser un soutien à l’ensemble de la communauté chrétienne, qui représente moins de 2 % d’une population de 230 millions d’habitants au Pakistan.
« Il en va de la responsabilité de chaque musulman de protéger les communautés minoritaires », a déclaré, sur place, le Premier ministre pakistanais par intérim, Anwaar Ul Haq Kakar. Ce dernier a souligné que « la communauté chrétienne a joué un rôle important dans la création du Pakistan », rappelant que cette minorité fait partie intégrante de la nation. Le Premier ministre a promis que les églises vandalisées seraient réparées, et les victimes ont été assurées de percevoir des compensations financières pour les maisons détruites et les pertes engendrées par la fureur des émeutiers.
Des responsables musulmans ont également fait le déplacement et ont propagé des messages de respect et d’harmonie entre les différentes confessions qui coexistent dans le pays. « Nous devons nous efforcer de cultiver la tolérance, le respect et la patience dans notre société et rejeter toute tentative d’exploiter la religion à des fins personnelles ou politiques », a déclaré le président du Conseil des oulémas, Muhammad Tahir Mahmood Ashrafi.
Depuis, une enquête a été ouverte par la police pakistanaise afin d’identifier les raisons de l’attaque et les coupables. Plus de 600 personnes ont participé aux émeutes ; 37 d’entre elles ont été identifiées et placées en détention. D’après la police, les violences auraient été déclenchées par des accusations de blasphème, à la découverte d’un exemplaire du Coran aux pages déchirées.
En réalité, il s’avère qu’un différend privé, dans la localité chrétienne, a conduit à une mise en scène de la profanation du Coran, avec l’intention de faire accuser à tort un individu de blasphème. D’après la police, trois suspects ont confessé avoir jeté des pages du Coran devant la maison de leur ennemi personnel. « S’il s’avère que l’affaire a été conçue et fabriquée par des citoyens chrétiens, ce serait très grave », a commenté dans la presse le père Khalid Mukhtar, prêtre de la paroisse de Jaranwala. « On ne joue pas avec le feu, il faut penser aux réactions et aux conséquences d’actions insensées. »
Selon le Code pénal du Pakistan, une personne reconnue coupable de blasphème à l’encontre de l’islam encourt de lourdes peines, allant jusqu’à l’emprisonnement à vie et la peine de mort.
Face à l’augmentation des violences, et dans un pays plongé en pleine crise économique et politique, l’inquiétude des minorités s’intensifie. À la fin du mois d’août, plusieurs organisations chrétiennes ainsi que l’archevêque de Karachi, Mgr Benny Travis, se sont mobilisés à travers le pays pour demander davantage de protection. La résurgence des attaques terroristes au Pakistan force également l’Église locale à se protéger et à renforcer ses mesures de sécurité.
30/08/2023
Ce dernier évènement étant constitutif comme vous le savez de la Milice de l’Immaculée par Saint Maximilien Kolbe qui, alors qu’il était étudiant à Rome, n’avait pas supporté de voir des affiches représentant St Michel terrassé par Lucifer et les défilés place St Pierre où l’on entendait des slogans blasphématoires tels que : “Satan régnera sur le Vatican et le pape sera son serviteur”. Ces préliminaires sont utiles pour la suite.
Venons-en donc à cette affaire date d’octobre 2020 et dont je ne me souviens pas en avoir lu la moindre information. C’est au hasard du survol d’un texte malhonnête et virulent à l’endroit de notre pape que j’ai trouvé cette référence, qui elle, est d’un intérêt indiscutable car factuel.
Le 2/10/2020 est la date de parution de l’encyclique Fratelli Tutti qui est le jour de la fête de St François, le pauvre d’Assise. Le même mois, sans aucun retard, ce qui laisse supposer la proximité des relations, la revue maçonnique Erasmo fait une recension de l’encyclique, notant la convergence d’idées entre la maçonnerie et le pape.
On ne reviendra pas ici sur la condamnation de la Franc-Maçonnerie par l’Eglise depuis 1738 sous Clément XII et renouvelée par St Jean-Paul II en 1983.
Nous avons été largement avertis par Notre-Dame à La Salette, à Fatima, à Akita et par le pape Paul VI (les fumées de Satan) des temps à venir.
Nous sommes enfin prévenus par le Catéchisme de l’Eglise Catholique §675 et suivants: “l'Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12; Jn 15, 19-20) dévoilera le «mystère d'iniquité» sous la forme d'une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l'apostasie de la vérité.” Et aussi : “L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection (cf. Ap 19, 1-9).”
Cette religion universelle souhaitée par les Francs-Maçons et à laquelle semble vouloir nous emmener le Saint Père ressemble bien à cette imposture religieuse apportant à l’humanité une paix factice.
Gardons nous bien, chers lecteurs, de juger le pape, sa personne, sa fonction. Soyons par contre vigilants envers les actes ambigus, ne nous laissons pas embarquer, au nom de la Sainte Obéissance, dans un chemin menant à l’apostasie.
En même temps, prions pour le pape, l’Eglise et les Francs-Maçons.
Vive le Christ Roi !
François Charbonnier
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Vous trouverez ci-dessous le lien de la revue si vous pouvez lire en italien, et la traduction littérale DeepL retravaillée en français correct. Les caractères en gras sont de la M.I.
Traduction d’un article de la revue Erasmo du Grand Orient d’Italie
Octobre 2020 page 4
Église et Franc-Maçonnerie.
Une valeur maçonnique
Dans sa dernière encyclique Fratelli Tutti, le pape Bergoglio aborde le thème de la fraternité et de l'amitié sociale dans une dimension nouvelle et sans précédent, et les analogies avec les principes et la vision maçonniques ne sont pas rares.
Dans sa dernière encyclique “Fratelli Tutti", publiée le le 3 octobre, le pape François
a exprimé une une idée absolument inédite de fraternité universelle, comme un lien
qui unit tous les êtres humains, au-delà au-delà de leur foi, de leur idéologie, de leur couleur de peau, de leur extraction sociale, de leur langue, de leur culture et de leur nation.
Langue, culture et nation, c'est une une pensée proche des idéaux qui constituent depuis les origines les fondements mêmes de la franc-maçonnerie. Depuis plus de 300 ans, le principe de la Fraternité est inscrit de manière indélébile dans le trinôme maçonnique placé en Orient dans les temples avec ceux de Liberté et d'Égalité. Et, la réalisation d'une Fraternité universelle, est depuis ses origines la grande mission et le rêve de la Franc-maçonnerie libre. Et cela a été souligné dans leurs commentaires par certains philosophes, des journalistes et même un haut prélat de la Sainte Eglise Romaine, s'exprimant sans réserve contre le message issu de l'encyclique bergoglienne.
Une limite théologique que le Pape a manifestement décidé de surmonter, en choisissant une fois de plus de s'inspirer de saint François d'Assise, qui "se sentait frère du soleil, de la mer et du vent", qui "savait qu'il y était encore plus uni qu’à sa propre chair", qui "semait partout la paix" et qui "marchait aux côtés des pauvres, des abandonnés, des malades, des laissés-pour-compte". Du saint amoureux de la pauvreté, le Pape souhaite également rappeler un épisode de sa vie "qui nous montre - explique - son cœur sans frontières, capable de dépasser les distances dues à l'origine, à la nationalité, à la couleur ou à la religion", à savoir sa visite au sultan Malik-al-Kamil en Egypte.
L'ouverture à l'islam
Et ce n'est pas tout. Dans l'encyclique, le pape Bergoglio n'hésite pas à reconnaître qu'il s'est senti particulièrement stimulé dans ses réflexions par le grand imam de la mosquée d'Al Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, avec qui il a signé en 2019 à Abu Dhabi un accord de coopération. Il a signé aussi le Document sur la Fraternité Universelle dans lequel il est affirmé, dit-il, que Dieu "a créé tous les hommes et toutes les femmes, c’est à dire tous les
tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à vivre en frères les uns des autres, à peupler la terre de leurs enfants et à les aider à s'épanouir, et à y répandre les valeurs du bien, de la charité et de la paix".
Les mots du Grand Maître
"Nous sommes nés et nous sommes libres et égaux mais en même temps nous restons
différents. Nous sommes différents les uns des autres par notre culture, notre caractère, notre ingéniosité, nos prédispositions et nos aptitudes. Ces différences sont l'expression la plus claire de notre égalité qui vit et se renforce dans la diversité.
C'est pourquoi, dans l'égalité, nous devons partir à la recherche de toutes les valeurs, non seulement celles que nous partageons, mais aussi trouver la coexistence sage et fertile avec celles qui nous permettent d'être ensemble avec nos multiples diversités.
Nous sommes égaux parce que nous sommes différents et nous pouvons et devons nous unir pour donner le meilleur de nous-mêmes, et contribuer à une à une meilleure société et à un meilleur monde.
Nous devons être conscients que nous devons nous nourrir de la diversité de chacun pour
créer une richesse mutuelle qui peut briser les inégalités et construire des ponts de cohésion pour les parcourir ensemble pacifiquement. Nous sommes tous frères, nous sommes sous le même ciel.
“Nous sommes tous frères, nous sommes tous sous le même ciel" sont aussi les mots prononcés à leur tour par le Grand Maître Stefano Bisi dans son discours prononcé le 11 septembre à Rimini lors de la Grande Loge du Grand Orient d'Italie du Palazzo Giustiniani.
Les mots du Pape
Et ce sont aussi les mots que le Pape dans l'encyclique, qui, après avoir affirmé que nous sommes tous frères, après avoir posé comme prémisse que nous sommes tous nés et
et que nous sommes tous égaux devant Dieu, s'est attardé sur la valeur de la diversité :
"Il existe un modèle de mondialisation” qui "vise consciemment à une uniformité unidimensionnelle et cherche à éliminer toutes les différences et les traditions dans une superficialité de l'espace".
[...] Si une mondialisation prétend rendre tout le monde égal, comme s'il s'agissait d'une sphère, cette mondialisation détruit la valeur de la diversité, détruit la spécificité de chaque personne et de chaque peuple". Ce faux rêve universaliste finit par priver le monde de la variété de ses couleurs, de sa beauté et finalement de son humanité. Car "l'avenir n'est pas monochrome, mais, si nous en avons le courage, il est possible de le regarder dans la variété et la diversité des contributions que chacun peut apporter. Combien notre famille humaine a besoin d'apprendre à vivre ensemble dans l'harmonie et la paix, sans que nous ayons tous besoin d'être obligés de nous battre.
Et encore : "Je souhaite vivement que, dans ce temps qui nous est donné à vivre, en reconnaissant la la dignité de toute personne humaine nous puissions faire renaître entre tous une aspiration mondiale à la fraternité.
"Voilà un beau secret pour rêver et faire de notre vie, une belle aventure. Personne ne peut affronter la vie dans l'isolement [...].Nous avons besoin d'une communauté qui nous soutient, qui nous aide et au sein de laquelle nous nous aidons mutuellement à regarder vers l'avenir..
Comme il est important de rêver ensemble ! [...] Seul, on risque d'avoir des des mirages, où l'on voit ce qui n'est pas; les rêves se construisent ensemble".
Nous rêvons comme une seule humanité, en tant que voyageurs faits de la même chair humaine, en tant qu'enfants de cette même terre qui nous accueille tous, chacun d'entre nous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa voix, tous frères !"
Le trinôme maçonnique
Dans son discours, le Grand Maître a expliqué que la fraternité est une condition préalable à la liberté et à l'égalité : "Au-delà de la famille à laquelle nous appartenons, au-delà de l'ethnie, de la religion, de l'orientation sexuelle et de la classe sociale, nous sommes tous égaux, avec la même dignité et les mêmes chances. Sans distinction.
Et chacun se doit d’avoir les mêmes chances. L'égalité ne tient pas compte de la couleur de la peau ou des yeux. La race humaine n'est qu'une. Nous, du Grand Orient d'Italie, nous avons depuis quelques années supprimé le mot "race" de notre Constitution, nous attendons que l'Italie et tout le monde le fassent. Tels sont les principes que la franc-maçonnerie libre poursuit et protège pour l'élévation de l'humanité. L'égalité, la liberté comme mots d'ordre, sont des invitations à travailler pour atteindre ces objectifs, mais cela n’est possible que s'il y a la fraternité. C'est elle qui fait que les êtres humains se sentent membres d'une communauté qui veut, précisément, la liberté et l'égalité.
Le trinôme de Bergoglio
Bergoglio note dans sa lettre : "La fraternité a quelque chose de positif à offrir à la liberté et à l'égalité. Ce qui se produit sans être consciemment cultivé, sans une volonté politique.
La fraternité a-t-elle quelque chose de positif à offrir à la liberté et à l'égalité, sans une volonté politique cultivée consciemment, sans une éducation à la fraternité, au dialogue,
à la découverte de la réciprocité et de l'enrichissement mutuel comme valeurs ?
Ce qui se passe dans ce cas, c'est que la liberté se rétrécit, ce qui aboutit plutôt à une condition de solitude, de pure autonomie pour appartenir à quelqu'un ou à quelque chose, ou simplement pour posséder et de jouir. Cela n'épuise en rien la richesse de la liberté, qui est avant tout orientée vers l'amour".
Les peurs de notre temps.
Le pape s'est également attardé sur les peurs de notre époque, sur la nécessité de "retrouver la passion commune pour une communauté d'appartenance et de solidarité" ; sur le monde dont le fonctionnement favorise les circuits fermés de personnes partageant les mêmes idées, et facilite la diffusion de fausses nouvelles qui créent les préjugés et la haine ; sur le fanatisme qui fleurit aussi parmi les chrétiens et dans les milieux catholiques ; il s'insurge également contre la peine de mort et contre l'emprisonnement à vie, qu'il qualifie de "peine de mort cachée". Il a également abordé la question des immigrés, les qualifiant de "bénédiction, de richesse et de nouveau don qui invite une société à grandir", et la question de la diversité en tant que valeur.
Autant de thèmes qui sont des sujets de réflexion quotidiens pour les frères du Grand Orient d'Italie, entre les colonnes du temple et à l'extérieur. Réaliser le grand rêve d'une véritable fraternité mondiale.
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En Espagne aussi les francs-Maçons sont enchantés !
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En savoir plus sur la Franc-Maçonnerie
Découvrez le témoignage saisissant de Serge Abad Gallardo. Ancien maître franc-maçon, il gravit les échelons de la franc-maçonnerie pendant près de 24 ans. En quête de vérité, il va entendre la voix de Jésus et comprendra par la suite qu’il servait Lucifer sans le savoir. Dans cette interview privée, il nous livre des révélations sur la franc-maçonnerie et ses pratiques ésotériques.
https://www.youtube.com/watch?v=frUo-hFZOBw&t=1338s
29/08/2023
25/08/2023
Mes chers fils et filles dans le Christ :
Que l'amour et la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ soient toujours avec vous !
En ces temps de grande agitation dans l'Église et dans le monde, je dois vous parler d'un cœur de père pour vous avertir des maux qui nous menacent et pour vous assurer de la joie et de l'espérance que nous avons toujours en notre Seigneur Jésus-Christ. Le message mauvais et faux qui a envahi l'Église, l'Épouse du Christ, est que Jésus n'est qu'un parmi d'autres, et qu'il n'est pas nécessaire que son message soit partagé avec toute l'humanité. Cette idée doit être rejetée et réfutée à chaque fois. Nous devons partager la joyeuse bonne nouvelle que Jésus est notre seul Seigneur, et qu'Il désire que toute l'humanité, pour tous les temps, puisse embrasser la vie éternelle en Lui.
Une fois que nous avons compris que Jésus-Christ, le Fils divin de Dieu, est la plénitude de la révélation et l'accomplissement du plan de salut du Père pour toute l'humanité et pour tous les temps, et que nous l'embrassons de tout notre cœur, nous pouvons alors aborder les autres erreurs qui affligent notre Église et notre monde et qui ont été provoquées par un éloignement de la Vérité.
Dans sa lettre aux Galates, saint Paul écrit : "Je m’étonne que si vite vous vous laissiez détourner de celui qui vous a appelés en la grâce de Jésus-Christ, pour passer à un autre Évangile : non certes qu’il y en ait un autre ; seulement il y a des gens qui vous troublent et qui veulent changer l’Évangile du Christ. Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! (Ga 1,6-9)
En tant que père spirituel, je pense qu'il est important de réitérer les vérités fondamentales suivantes qui ont toujours été comprises par l'Église depuis des temps immémoriaux, et de souligner que l'Église existe non pas pour redéfinir les questions de foi, mais pour sauvegarder le dépôt de la foi tel qu'il nous a été transmis par Notre Seigneur lui-même par l'intermédiaire des apôtres, des saints et des martyrs. Encore une fois, en s'inspirant de l'avertissement de saint Paul aux Galates, toute tentative de pervertir le véritable message de l'Évangile doit être catégoriquement rejetée comme préjudiciable à l'Épouse du Christ et à ses membres individuels.
1- Le Christ a établi une seule Église - l'Église catholique - et, par conséquent, seule l'Église catholique fournit la plénitude de la vérité du Christ et le chemin authentique vers son salut pour chacun d'entre nous.
2- L'Eucharistie et tous les sacrements sont divinement institués, et non développés par le Christ. L'Eucharistie est vraiment le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité du Christ, et le recevoir dans la Communion sans en être digne (c'est-à-dire dans un état de péché grave et impénitent) est un sacrilège dévastateur pour l'individu et pour l'Église. (1 Co 11,27-29)
3- Le sacrement du mariage est institué par Dieu. Par la loi naturelle, Dieu a établi le mariage entre un homme et une femme, fidèles l'un à l'autre pour la vie et prêts à avoir des enfants. L'humanité n'a ni le droit ni la capacité réelle de redéfinir le mariage.
4- Chaque personne humaine est créée à l'image et à la ressemblance de Dieu, homme ou femme, et tous les individus devraient être aidés à découvrir leur véritable identité en tant qu'enfants de Dieu, et non soutenus dans une tentative désordonnée de rejeter leur indéniable identité biologique et donnée par Dieu.
5- L'activité sexuelle en dehors du mariage est toujours un péché grave et ne peut être tolérée, bénie ou jugée admissible par quelque autorité que ce soit au sein de l'Église.
6- La croyance selon laquelle tous les hommes et toutes les femmes seront sauvés, quelle que soit leur façon de vivre (concept communément appelé universalisme) est fausse et dangereuse, car elle contredit ce que Jésus nous dit à maintes reprises : "Renoncez à vous-même, prenez votre croix et suivez-moi." Il nous a donné le chemin, par sa grâce, de la victoire sur le péché et la mort par le repentir et la confession sacramentelle. Il est essentiel que nous accueillions la joie et l'espoir, ainsi que la liberté, qui découlent du repentir et de la confession humble de nos péchés. Grâce au repentir et à la confession sacramentelle, chaque bataille contre la tentation et le péché peut être une petite victoire qui nous conduit à embrasser la grande victoire que le Christ a remportée pour nous.
7- Pour suivre Jésus-Christ, nous devons volontairement choisir de prendre notre croix au lieu d'essayer d'éviter la croix et la souffrance que Notre Seigneur offre à chacun de nous individuellement dans notre vie quotidienne. Le mystère de la souffrance rédemptrice - la souffrance que Notre Seigneur nous permet d'expérimenter et d'accepter dans ce monde, puis de Lui offrir en retour en union avec Sa souffrance - nous ébranle, nous purifie et nous attire plus profondément dans la joie d'une vie vécue dans le Christ. Cela ne veut pas dire que nous devons apprécier ou rechercher la souffrance, mais si nous sommes unis au Christ, en faisant l'expérience de nos souffrances quotidiennes, nous pouvons trouver l'espoir et la joie qui existent au milieu de la souffrance et persévérer jusqu'à la fin dans toutes nos souffrances. (cf. 2 Tm 4,6-8)
Dans les semaines et les mois à venir, nombre de ces vérités seront examinées dans le cadre du Synode sur la synodalité. Nous devons nous en tenir à ces vérités et nous méfier de toute tentative de présenter une alternative à l'Évangile de Jésus-Christ, ou de promouvoir une foi qui parle de dialogue et de fraternité, tout en essayant de supprimer la paternité de Dieu. Lorsque nous cherchons à innover sur ce que Dieu, dans sa grande miséricorde, nous a donné, nous nous trouvons sur un terrain périlleux. Le point d'appui le plus sûr que nous puissions trouver est de rester fermement attachés aux enseignements éternels de la foi.
Malheureusement, il se peut que certains qualifient de schismatiques ceux qui ne sont pas d'accord avec les changements proposés. Soyez assurés, cependant, que quiconque reste fermement sur le fil à plomb de notre foi catholique n'est un schismatique. Nous devons rester résolument et véritablement catholiques, quelles que soient les propositions qui nous sont faites. Nous devons également être conscients que ce n'est pas quitter l'Église que de s'opposer fermement à ces changements proposés. Comme l'a dit saint Pierre : "Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. (Jn 6,68) Par conséquent, rester ferme ne signifie pas que nous cherchons à quitter l'Église. Au contraire, ceux qui proposent de changer ce qui ne peut être changé cherchent à s ‘approprier l'Église du Christ, et ce sont eux les vrais schismatiques.
Je vous exhorte, mes fils et mes filles dans le Christ, à vous assurer que le moment est venu de vous appuyer fermement sur la foi catholique de toujours. Nous avons tous été créés pour chercher la Voie, la Vérité et la Vie, et en cette époque moderne de confusion, le vrai chemin est celui qui est éclairé par la lumière de Jésus-Christ, car la Vérité a un visage et c'est bien le sien. Soyez assurés qu'Il n'abandonnera pas son Épouse.
Je reste votre humble père et serviteur,
Mgr Joseph E. Strickland
Évêque de Tyler (Texas)
NDLR : Mgr Strickland est l'objet de sanctions à venir. Une visite apostolique a été effectuée en juin dans son diocèse
23/08/2023
UNE IMMIGRATION INASSIMILÉE
Depuis plusieurs décennies des populations immigrées nombreuses, étrangères à notre culture et à notre civilisation, ont rejoint notre territoire national. Ce fut, d’abord, une demande du patronat toujours désireux de bénéficier d’une main d’œuvre docile et bon marché, ensuite, dans le cas de l’Algérie une conséquence logique de la «capitulation » d’Evian qui prévoyait une libre circulation des ressortissants algériens en France et, enfin, un des soubresauts du « sanglot de l’homme blanc » coupable d’avoir fait « suer le burnous » et condamné pour cela à expier, jusqu’à la fin des temps, ce crime en accueillant toute la misère du monde extra européen. Les instruments d’assimilation qui avaient fonctionné pour les immigrés polonais, espagnols ou italiens du début du XXème siècle ont été détruits : l’école, le service militaire, l’Eglise qui dans ses patronages et ses œuvres de jeunesse « francisait » ces populations catholiques. La droite libérale qui ne voit dans les hommes que des producteurs et des consommateurs, estimant qu’un pasteur bambara peut tout à fait prendre la place d’un ouvrier flamand, a semblé ignorer que les êtres humains sont d’abord des êtres de culture et que le choc des civilisations peut s’incarner dans des réalités très prosaïques comme l’habillement, le régime alimentaire, les codes de déférence, etc. La gauche, rongée par la mauvaise conscience, biberonnée aux grandes utopies : La France patrie des droits de l’homme, terre d’asile, etc. ne cessait d’expier par l’accueil de tous les étrangers ses collusions avec son passé colonial. Les uns et les autres se rejoignant sur un mantra : la République et sa religion, la laïcité résoudront tous les problèmes.
Las, au fil des années l’Islam a renforcé son emprise sur ces populations dont certaines ne demandaient qu’à s’occidentaliser. Devenir français ! Pourquoi ? Est-ce vraiment désirable et souhaitable ? Qui est fier d’être, ou de devenir, français ? D’ailleurs beaucoup de ces jeunes de la deuxième ou troisième génération d’immigrés annoncent la nationalité de leurs parents quand on leur demande de se définir. Combien de « Français de papier » parmi les milliers de supporters marocains qui ont régulièrement envahi et occupé, dans la plus totale impunité, les Champs- Elysées en décembre dernier lors de la dernière coupe du monde de football ? Qui peut avoir l’inconscience, hormis grâce particulière, de quitter le confort de l’Umma, communauté en pleine expansion démographique et politique, pour associer son destin à un pays dont le mépris de la loi naturelle (mariage pour tous, théorie du genre, dictature LGBT, etc.) est un objet de scandale et de mépris pour des populations fermement attachées à certains éléments de la loi naturelle. Quand les autorités du pays d’accueil ne cessent de battre leur coulpe sur la poitrine de leurs prédécesseurs, faisant du Français de souche l’héritier, accablé et repentant, d’esclavagistes forcenés, de colons sadiques et de collaborateurs névrosés. Les assauts récents contre les bâtiments publics, les forces de police, les pompiers, les écoles, les bibliothèques, etc., tous symboles de la France et de ses institutions manifestent de la part de beaucoup de ces jeunes une haine de notre pays que même les commentateurs les plus complaisants ne parviennent plus à dissimuler.
UNE PARTITION EN COURS
Les faits sont là. La partition sur des bases ethnico religieuse annoncée, et redoutée, par certains n’est plus un risque ou une prophétie, elle est une réalité. Ainsi lors des élections législatives de juin 2022 la NUPES de Jean-Luc Mélenchon l’a emporté dans les douze circonscriptions de Seine Saint-Denis. De son côté le Rassemblement national de Marine Le Pen l’emportait dans sept des huit circonscriptions du Var. Ce n’est pas en déversant de nouveaux milliards d’Euros dans les banlieues afin de reconstruire les 1059 bâtiments incendiés ni en faisant la promotion de l’éducation sexuelle à l’école que seront résolues les difficultés posées par l’état de sécession de nombreux pans de notre territoire national. Il est déjà bien tard, alors que la bande de pieds nickelés qui président aux destinées de notre malheureux pays n’est en mesure ni de ralentir le flot des nouveaux immigrés ni de faire exécuter les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) prononcées par la justice. Il est à craindre que le destin de notre pays ne soit celui du Liban, soit la morcellisation de la France sur des bases ethnico-religieuses. Tel quartier, ou telle ville, sera peuplé de Marocains, tel autre d’Algériens, tel autre de Maliens, tel autre de Français de souche, etc., chacun régi par sa loi propre. L’histoire est implacable. Elle a ses lois, aussi impitoyables que les lois physiques. Ne voyons-nous pas s’accomplir sous nos yeux la prophétie du maréchal Juin, pied-noir natif de Bône : « Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi, qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes : la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. » Mais nous savons aussi qu’il est toujours possible de se relever, même du péché mortel. A condition de s’en repentir et de réparer. Le 29 juillet 1916, le désormais saint Charles de Foucauld prophétisait de son ermitage de Tamanrasset : « Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens ». Ces lignes n’ont rien perdu de leur actualité, bien au contraire, confortées par le dénouement sanglant de l’aventure algérienne. C’est dire si l’état de l’Eglise de France, à qui incomberait cette mission d’évangélisation mais surtout préoccupée de rompre avec la Tradition liturgique de l’Eglise et de se convertir à une synodalité aussi indigeste que résolument révolutionnaire, n’invite guère à l’optimisme. Néanmoins nous savons que rien n’est impossible à Dieu et que c’est dans l’humble accomplissement de nos fidélités domestiques que se préparent les temps de Résurrection.