Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites !
29/03/2023
Sept jeunes âgés de 20 à 30 ans ont été victimes d’un violent accident de la route dans les environs de Saint-Emilion-de-Gironde (33) le samedi 25 mars. Parmi eux deux jeunes femmes particulièrement engagées chez les Scouts Unitaires de France (SUF) ces dernières années ont été très grièvement blessées : Hélène, ancienne commissaire nationale des guides-aînées de 2018 à 2021 et Sixtine, cheftaine de compagnie.
Toutes deux sont actuellement maintenues dans un coma artificiel après une hémorragie cérébrale, et Hélène, qui se trouvait avec son mari dans la voiture, a perdu le bébé qu’elle attendait. C’est en rentrant de la messe anticipée samedi soir que leur véhicule a fait une sortie de route.
Face à ce drame, les initiatives spontanées de prières se multiplient depuis quatre jours pour le rétablissement des victimes. Les évêques réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière ont spécialement célébré ce mardi 29 mars la messe du jour à leur intention, à l'invitation de l’archevêque de Bordeaux Mgr Jean-Paul James. « En signe de compassion, Monsieur Jean-Marie Le Vert, évêque auxiliaire de Bordeaux viendra présider la messe des Rameaux le dimanche 2 avril à 10h30 en la collégiale de Saint-Émilion », indique la paroisse de Saint-Emilion sur sa page Facebook. Des temps de prières seront organisés toute la semaine avec les paroissiens : « Continuons notre prière pour Hélène, Matthieu, Constance, Mélanie, Gaspard, Sixtine, Augustin. Mardi, mercredi et jeudi cette semaine, la messe aura lieu à Saint-Georges à 12h15. Vendredi nous réciterons un chapelet à 12h15 toujours à Saint-Georges. Vendredi soir, messe à la Collégiale à 18h30 en présence de la Sainte Épine ».
Le lycée de La Sauque (33), où avait été scolarisée Sixtine, a relayé une neuvaine à Padre Pio. Des chapelets ont également été proposés aux élèves de l’établissement. « Unis à Dieu, dans une confiance totale, gardons l’espérance, » peut-on notamment lire sur la page Facebook du lycée. Vendredi 31 mars, une veillée de prière sera également organisée à Paris dans la chapelle du lycée Janson de Sailly. Cette ferveur a même dépassé les frontières de l’Hexagone puisque de l’abbaye de Tamié (Savoie) à la paroisse française de Bangkok en Thaïlande des messes ont été célébrées pour le rétablissement de ces jeunes.
« Ils étaient juste devant moi à la messe anticipée samedi avant l’accident, c’est une famille super, admirable et très fervente », a confié à FC Huguette, paroissienne de Saint-Emilion qui connaît bien certaines des victimes. « Face à un tel événement on se demande vraiment : Pourquoi ? Et la maman, qui a une foi à déplacer les montagnes, nous rappelle que c’est la question qu’il ne faut pas poser », poursuit cette dame très investie dans la paroisse. Comme beaucoup de locaux, elle a participé à plusieurs temps de prière pour les jeunes impliqués dans l'accident, notamment une veillée dimanche soir où « l’église était pleine à craquer ». « Une de mes petites filles qui habite à Lyon m’a dit qu’hier soir une messe avait été dite pour eux, souligne également Huguette. Il y a même des ursulines de Madagascar qui s’unissent à cette intention. Le Seigneur veille, et il va répondre ! »
Le mouvement des Scouts unitaires de France a également fait part à Famille Chrétienne de son bouleversement et s’associe à toutes les chaînes de prières qui ont vu le jour partout en France.
28/03/2023
"Regardez ce qu’ils font à leur propre peuple. Il s’agit de la destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale, de la perversion et de l’abus des enfants, y compris la pédophilie, toutes choses qui sont déclarées normales dans leur vie. Ils obligent les prêtres à bénir les mariages homosexuels. Tout de bon, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Voici ce que je voudrais dire à ce sujet. Les personnes adultes peuvent faire ce qu’elles veulent. En Russie, nous l’avons toujours vu ainsi et nous le verrons toujours : personne ne s’immisce dans la vie privée des autres, et nous ne le ferons pas non plus.
Mais voici ce que je voudrais leur dire : regardez les saintes écritures et les principaux livres des autres religions du monde. Ils disent tout, y compris que la famille est l’union d’un homme et d’une femme, mais ces textes sacrés sont aujourd’hui remis en question. L’Église anglicane aurait l’intention d’explorer l’idée d’un dieu non sexiste. Qu’y a-t-il à dire ? Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.
Des millions de personnes en Occident se rendent compte qu’elles sont conduites à un désastre spirituel. Franchement, l’élite semble être devenue folle, et il semble qu’il n’y ait pas de remède à cela. Mais comme je l’ai dit, ce sont leurs problèmes, tandis que nous devons protéger nos enfants, ce que nous ferons. Nous protégerons nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence."
Discours sur l'état de la Nation du 21/02/23
Or nous avons retrouvé une information du Salon Beige (1er mai 2014) qui nous dit ceci :
"Vladimir Poutine éprouve une profonde fascination pour le monastère de Valam, situé sur une île très isolée en Carélie, à la frontière finlandaise. Haut lieu de la spiritualité orthodoxe, le président russe s’y rend régulièrement pour obtenir le conseil des moines dans ce que le président russe considère comme une bataille entre la Russie chrétienne et les forces diaboliques qui se sont emparés de l’Ouest.
Ces informations sont à mettre en parallèle avec le récent discors de D. Trump (voir notre post du 25/03/23).
Ci-dessous photos de V. Poutine au monastère de Valaam
Photos de la revue Méthode consacrant un article intéressant au monastère
27/03/2023
Nous sommes profondément sensibles aux souffrances et aux angoisses des malades, des familles et des aidants qui connaissent des situations humaines et médicales particulièrement éprouvantes. Beaucoup de fidèles catholiques se tiennent à leur côté dans les aumôneries d’hôpitaux ou de maisons de retraite, en leur rendant visite à domicile, ou en s’impliquant dans des associations non confessionnelles d’accompagnement des soins palliatifs. Avec eux, grâce à eux, nous avons pleinement conscience que notre société doit encore progresser dans l’accompagnement de la fin de vie et de la grande fragilité.
Nous sommes impressionnés par le dévouement et la compétence des personnels soignants, malgré les difficultés humaines et économiques considérables auxquelles ils doivent aujourd’hui faire face. Nous tenons à saluer le développement encore insuffisant mais significatif des soins palliatifs. Certes, les déserts palliatifs sont encore trop nombreux, la culture palliative n’est pas assez valorisée durant les études médicales, les soins palliatifs doivent encore progresser pour les nourrissons et les enfants. Mais une véritable dynamique palliative, faite d’attention à chaque personne dans son unité et avec son entourage, contribue notablement à l’humanité de notre société.
Nous entendons de très nombreux soignants affirmer vigoureusement que « la main qui prend soin ne peut en aucun cas être celle qui donne la mort ». Nous entendons plusieurs observateurs de notre société, aux opinions philosophiques et aux appartenances religieuses diverses, mettre en garde contre l’injonction de renoncer à vivre que ferait peser sur les personnes fragiles la facilité légale et économique de « l’aide active à mourir ». Nous entendons la révolte, la colère, le sentiment d’injustice qui retentissent face à la souffrance et à la mort comme des appels à une plus grande fraternité et comme la recherche d’une espérance dont nous désirons témoigner, mais en aucun cas comme une légitimation de l’euthanasie ou du suicide assisté.
Voilà pourquoi nous souhaitons que le débat en cours sur la fin de vie constitue l’occasion positive d’un progrès significatif de l’accompagnement et de la prise en charge notamment de la dépendance due au grand âge dans notre pays. Beaucoup de projets législatifs dans ce domaine ne sont malheureusement pas encore allés jusqu’au bout de leurs promesses. Le débat sur le « suicide assisté » pose aussi la question globale de notre engagement collectif pour la prévention du suicide.
Notre époque est marquée par un mélange de négation de la mort et de fascination pour la mort : comment mieux assumer socialement le terme naturel de l’existence terrestre ?
Nous aimons et nous croyons à la liberté. Mais nous affirmons qu’elle ne peut se déployer que si la valeur de la vie de chacun est pleinement reconnue et respectée. C’est dans ce cadre protecteur qu’il convient de mettre en œuvre tous les chemins possibles d’aide active à vivre. Plus que jamais, ce qui peut unir et apaiser notre société si violemment fracturée, comme le montrent les conflits sociaux de ces jours, c’est la vérité de notre engagement collectif pour la fraternité. Voilà ce que, dans la lumière toute proche de Pâques, nous voulons partager avec toute notre société.
26/03/2023
Extraits choisis par le Salon Beige :
[…] De façon plus convaincante, certains auteurs insistent sur la pédagogie liturgique. En masquant la croix durant le temps de la Passion, pour la dévoiler solennellement le Vendredi saint, l’Église invite les fidèles à se représenter que le salut tout entier découle du supplice du Calvaire. Pour cette raison aussi, le voilement des statues et tableaux met en scène ce moment où le Christ n’a pas encore ouvert les portes du Ciel.
Cette disposition est sans doute à rapprocher du transfert des fêtes solennelles du temps de la Passion à celui de la Résurrection. La date de Pâques étant mobile, il se peut par exemple que la fête de l’Annonciation intervienne en ces semaines. Elle est alors transférée après Pâques.
À la cérémonie du Vendredi saint, les fidèles viennent adorer la croix que le prêtre a dévoilée – au sens étymologique où, après la génuflexion, ils baisent le pied du crucifix, en hommage royal au Christ qui rétabli l’ordre divin des choses en mourant sur le bois qui est aussi l’instrument de son règne.
Un signe pour les catéchumènes et les pénitents
Pour cette raison sans doute, certains rattachent-ils le voilement et dévoilement solennel de la croix au cycle de la liturgie baptismale, et à l’initiation progressive des catéchumènes de l’année aux mystères divin.
D’autres encore insistent davantage sur le lien historique avec la pénitence publique. Les pécheurs publics étant éloignés de l’église du mercredi des Cendres au Jeudi saint, on aurait eu l’idée, à l’abolition de la pénitence publique, de séparer les fidèles des sanctuaires par un voile violet, pour rappeler à tous la nécessité de la conversion du cœur pour s’approcher du saint sacrifice.
Quoiqu’il en soit de la chronologie selon laquelle ce fait du culte à la croix s’est répandu, il est lourd de sens.
Évocation du mystère
Le voilement de croix est une méditation en acte sur le mystère de la foi et de l’infidélité. Dans la mort du Calvaire se manifeste la sagesse de Dieu, auquel les esprits incrédules ou révoltés sont imperméables, jusqu’à détester de haine mortelle l’amour divin fait homme. Le voilement des croix évoque la nécessité de convertir le regard d’homme en regard surnaturel, et met théâtralement en scène que le rétablissement de l’ordre du cosmos ébranlé par le péché consiste à faire toutes choses nouvelles, par l’octroi d’une vie nouvelle qui coule du côté du Christ.
Le renouvellement annuel de ces cérémonies, rappelle aussi au chrétien qu’il marche en ce monde dans le temps de la foi, c’est-à-dire celui de la nuit et du mystère, ou plutôt de la pénombre, dans laquelle il faut marcher à la suite du Christ.
Or s’approcher du Christ nécessite de faire la vérité sur soi, c’est-à-dire d’accepter une lumière divine qui n’est pas évidente.
Conversion et compassion
En voilant sombrement les figures du Christ et des saints, l’Église s’associe à la peine du Christ dans les temps précédents la Passion. La liturgie prépare en fait depuis la dernière semaine du Carême la proclamation des passions de l’évangile par l’évocation de plus en plus pressante de l’isolement du Christ devant le mensonge et l’infidélité.
Le Christ qui se retire « tout seul sur la montagne » après la multiplication des pains (évangile du 4e dimanche de Carême), qui ne peut se fier à ceux qui confessent son nom, parce qu’il « sait ce qu’il y a dans l’homme » (évangile du lundi), qui est seul à connaître d’où il vient (évangiles du mardi et du mercredi), et que finalement l’incrédulité chasse à coup de pierres (évangile du 1er dimanche de la Passion), que l’on cherche et que l’on ne trouve pas (lundi de la Passion), etc.
Nous nous souvenons alors que, de notre cœur aussi, le Seigneur sait de quoi il est fait. Le voilement des croix, qui précède l’adoration du Vendredi saint, est donc une invitation pressante à la conversion.
Il nous rappelle que sur la croix le Christ était seul, pour porter chacun d’entre les pécheurs. Pour cette raison, le voilement des croix est en même temps une exhortation à la compassion, à pleurer avec le Christ qui a pleuré seul sur la vanité, la légèreté et la corruption silencieuse de Jérusalem, qui a pleuré seul sur nos péchés.
Le sacrifice du Calvaire, acte rédempteur
Le voilement simultané des croix et des statues et autres images de saints, qui quant à elles ne seront dévoilées qu’à la Résurrection, à l’issue de la vigile pascale, rappelle aussi que sans le sacrifice du Christ, nulle vie sainte n’est possible, ni en ce monde ni dans l’autre. La mort du Calvaire est source de toutes les grâces.
Directement ou par prétérition, le voilement des croix au temps de la Passion constitue une illustration et un rappel de cette parole de l’apôtre saint Paul : « Je n’ai pas jugé, écrit ce dernier aux Corinthiens, que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus, et Jésus crucifié. »
26/03/2023
Cyril Gordien, était né en 1974, d’une famille originaire des Charentes Maritimes, avec cinq enfants, tous des garçons, famille installée dans les Landes. Son père, chirurgien, mourut relativement jeune, en 1996. Cyril entra au séminaire de Paris deux ans plus tard. Il avait un tempérament de fer dans une physionomie de velours. Une force tranquille. Ordonné en juin 2005, c’était un « nouveau prêtre » typique, mais un peu plus que la moyenne si on ose dire, qui accueillit avec enthousiasme l’élection de Benoît XVI, et portait soutane, comme désormais un petit nombre de ses confrères.
Il fut d’abord envoyé au Liban, puis nommé vicaire à Sainte-Jeanne de Chantal : grand succès auprès des jeunes, mais pas auprès du curé, soixante-huitard classique. Puis on l’affecta à la chapelle Notre Dame du Saint Sacrement, 20 rue Cortambert dans le XVIe arrondissement, des Sœurs Servantes du Très Saint-Sacrement, où il commença à donner sa mesure, spécialement comme aumônier de lycées.
Mais en liturgie, les sœurs bloquaient systématiquement ses tentatives de traditionalisation des cérémonies. Aumônier à Gerson il vécut péniblement l’« affaire Gerson » fomentée par des parents d’élèves et des professeurs, soutenus en sous-main par la direction diocésaine de l’enseignement catholique, un monde catho-bourgeois du XVIe qu’exaspérait l’aumônerie catho-identitaire.
En revanche, vicaire à Notre Dame de l’Assomption depuis 2013, il se trouva parfaitement en phase avec le curé, le Père Guillaume de Menthière, qui devint dès lors pour lui un soutien indéfectible. Avec d’autres « jeunes prêtres » parisiens, il fréquentait les retraites, réunions et sessions organisées par la Prélature de l’Opus Dei à Paris, et, comme quelques-uns d’entre eux, il devint membre de la Société sacerdotale de la Sainte-Croix, bénéficiant ainsi de soutien, direction spirituelle.
En septembre 2019, il devint curé de la petite paroisse saint-Dominique, dans le XIVe arrondissement, sa première et sa dernière paroisse, où il remplaçait un jeune curé polonais de sensibilité opposée.
Très rapidement, il organisa une adoration (presque) permanente du Saint-Sacrement. La paroisse changeait. Paris n’est pas le désert sacerdotal des provinces : les catholiques y sont des « riches », qui ont la possibilité de pratiquer à la carte en se rendant dans la paroisse qui leur correspond. Saint-Dominique, du coup, perdit une partie de ses paroissiens – et même un diacre marié, qui démissionna pour émigrer à Saint-Jacques-du-Haut-Pas –, mais bénéficia d’un gros apport de familles jeunes, enfants chez les scouts, communion sur la langue.
Les statues réapparaissaient dans l’église, six chandeliers se rangeaient à l’ancienne sur l’autel revêtu d’un antependium à la romaine. Le nouveau curé, qui disait volontiers la messe face au Seigneur dans la chapelle de la Sainte Vierge, préparait l’établissement d’une messe tridentine, spécialement destinée aux jeunes, le mercredi soir. Mais survint Traditionis custodes.
Ce sont spécialement les jeunes vers lesquels se dirigeait l’apostolat de l’abbé Gordien, déjà aumônier national des Scouts et Guides d’Europe, qui assurait dès lors, l’aumônerie de ND-de-France, près de Saint-Dominique, que son jeune directeur maintient fermement dans la ligne marquée par son prédécesseur François-Xavier Clément (dont on se souvient des déboires lors de l’ « affaire Saint-Jean de Passy », assez semblable à l’« affaire Gerson »).
En outre, l’abbé Gordien avait aussi été nommé, en 2019, délégué diocésain aux vocations. Il y réussit trop bien, car dès après la départ de Mgr Aupetit, en 2022, Mgr Philippe Marsset le licencia sans motif, avec l’aval de Mgr Pontier, administrateur du diocèse.
Survint la crise du Covid : le dimanche messe « privée » à ND-de-France ; en semaine, l’abbé Gordien ouvrait son église tous les après-midi, exposait le Saint-Sacrement, confessait, disait la messe dans la chapelle de la Sainte Vierge, que pouvaient suivre ses paroissiens censés venir faire une visite que leur permettait le ministre de l’Intérieur. Certains de ces « visiteurs », horresco referens, ne portaient pas de masque : dénonciation à l’archevêché, convocation, réprimandes (encore l’évêque auxiliaire ignorait-il que l’abbé Gordien continuait à baptiser et à marier…)
L’épreuve du retrait de sa charge auprès des vocations précéda de peu l’annonce qui lui fut faite : il était atteint d’un cancer déjà avancé. Durant un an, une immense chaîne de prière s’organisa autour de lui. Chimio à l’établissement Montsouris, retour à la paroisse, opérations en catastrophe, séjour chez des amis pour tenter de se refaire, et ainsi de suite, le chemin de Croix continuant ainsi durant un an.
Dans le très émouvant testament spirituel qu’il a laissé, la description de cette fin de pèlerinage, où il avoue combien il a souffert, est bouleversante, surtout pour ceux qui l’ont connu et qui l’ont vu, épuisé, dire une dernière messe publique un samedi soir.
Ses obsèques ont eu lieu le 20 mars, jour de la fête de saint Joseph cette année. Son cercueil, resté depuis plusieurs jours au pied de l’autel de Saint-Dominique, fut porté à l’église proche de Saint-Pierre-de-Montrouge, plus vaste. Les amis, les jeunes, les fidèles étaient venus de partout, la foule remplissant l’église, les allées, les seuils d’entrée.
Six évêques participaient à la célébration. Comme tous les autres assistants, ils ont pu lire le testament spirituel que les organisateurs avaient fait imprimer et déposer à chaque place : « A l’intérieur de l’Eglise, des loups se sont introduits. Ce sont des prêtres, et même parfois des évêques, qui ne cherchent pas le bien et le salut des âmes, mais qui désirent d’abord la réalisation de leurs propres intérêts, comme la réussite d’une « pseudo-carrière ». Alors ils sont prêts à tout : céder à la pensée dominante, pactiser avec certains lobbies comme les LGBT, renoncer à la doctrine de la vraie foi pour s’adapter à l’air du temps, mentir pour parvenir à leurs fins. J’ai rencontré ce genre de loups déguisés en bons pasteurs, et j’ai souffert par l’Église. »
L’abbé Gordien, infatigable confesseur à l’imitation du Curé d’Ars, avait été déposé dans le cercueil en soutane, surplis, étole violette, comme lorsqu’il entendait ses pénitents. « Ce n’est pas par les habits seulement que Cyril ressemblait à Jean-Marie Vianney, disait le P. de Menthière dans le sermon des funérailles, ni même principalement par une certaine assimilation physique, chevelure en moins, mais d’abord et avant tout par cette volonté d’être prêtre intégralement. Pas prêtre pour de faux, comme un fonctionnaire ecclésiastique, mais viscéralement prêtre, c’est-à-dire avide d’être pleinement à Dieu et aux âmes. »
Abbé Claude Barthe
24/03/2023
24/03/2023
Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.
Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !
Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire
Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.
C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.
Reçois donc, ô Mère, notre supplique.
Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.
Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.
Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.
Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.
Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.
Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.
Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.
Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.
Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.
Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.
Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.
Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.
24/03/2023
Voici son discours tel que traduit par Jocelyne P. traduction : “[…] Ce serait un Armageddon nucléaire. Rien n’est plus important que d’éviter ce cauchemar. Nous l’éviterons mais nous avons besoin de nouveaux dirigeants. Chaque jour, dans cette bataille par procuration en Ukraine qui continue, nous risquons une guerre mondiale. Nous devons être absolument clairs que notre objectif est de cesser immédiatement et totalement les hostilités. Tous les tirs doivent cesser. C’est la question centrale. Nous avons besoin de paix sans tarder. De plus il doit y avoir un engagement complet, de démanteler l’ensemble du néo-con globaliste [Deep State américain] qui nous entraîne constamment dans des guerres sans fin, prétendant se battre pour la liberté et la démocratie à l’étranger, alors qu’ils nous transforment en un pays du tiers-monde, et en une dictature du tiers-monde, ici, chez nous. Le Département d’Etat, la bureaucratie de la défense, les services du renseignement et tout le reste, doivent être entièrement revus et reconstitués, pour renvoyer les membres du Deep State, et mettre l’Amérique en premier. On doit mettre l’Amérique en premier. Enfin nous devons terminer le processus que nous avons commencé sous mon administration, à savoir réévaluer fondamentalement la finalité de l’OTAN, et la mission de l’OTAN. Les responsables de notre politique étrangère continuent d’essayer d’entrainer le monde dans un conflit, avec une Russie dotée d’une arme nucléaire, basé sur le mensonge que la Russie représente notre grande menace. Mais la plus grande menace pour la civilisation occidentale aujourd’hui n’est pas la Russie. C’est probablement, plus que tout autre chose, nous-mêmes, et certains des Américains horribles qui nous représentent et qui détestent les Etats-Unis. C’est l’abolition de nos frontières nationales, c’est l’échec de la police de nos propres villes, c’est la destruction de l’état de droit depuis l’intérieur, c’est l’effondrement du noyau familial et des taux de natalité, à un point tel que personne ne pourrait croire que c’est en train de se produire. Ce sont les marxistes qui nous ont fait devenir une nation sans Dieu, adorant à l’autel la race, le genre et l’environnement. Et c’est la classe globaliste qui nous a complétement rendus dépendants de la Chine, et d’autres pays étrangers qui nous détestent. Ces globalistes veulent gaspiller toute la force, le sang et le trésor de l’Amérique, chasser des monstres et des fantômes outre-mer, tout en détournant notre attention du chaos qu’ils créent ici à la maison. Ces forces font plus de dégâts à l’Amérique que la Russie et la Chine n’auraient pu rêver. L’éviction de cet establishment malade et corrompu est la tâche monumentale qui incombe au prochain président. Et je suis le seul à pouvoir le faire, je suis le seul à pouvoir faire le travail. Je sais exactement ce qu’il faut faire.”
Est-ce pour cette raison que les autorités en place cherchent à l’arrêter ? Si cela se faisait ce serait une première aux U.S.A. : un ancien président mis en prison ! Mais D. Trump est un président atypique, un extra-terrestre dans la politique américaine. Cependant il a beaucoup de supporters, dont Mgr Vigano, attendons de voir ce qui va se passer…
Relayé par nos amis de ND de Kabylie. Merci à eux.
24/03/2023
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
(Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris)
Méditation
L’Annonciation, c’est l’appel. Dans cette ville appelée Nazareth, même l’ange a un nom : Gabriel, homme de Dieu. La jeune fille était Marie, donnée en mariage un homme de la maison de David, appelé Joseph. Mais voici venir le Nom qui est au-dessus de tout nom, le Fils du Très Haut : tu lui donneras le Nom de Jésus, Dieu Sauve. Dans chacun de ces noms s’inscrit une mission. Que peut signifier cet appel ? A l’écoute de ces appels résonne notre appel. Quel est ton Nom ? Quelle est ta mission ?
L’Annonciation, c’est la peur. La peur humaine de Marie, devant l’ange de Dieu. La peur d’Elisabeth face à sa stérilité, et au faux nom, fausse mission que lui donne le monde, dérision de la « femme stérile ». La peur de chacun de nous face au mystère de Dieu dans nos vies, sa Grandeur, le Très Haut, devant notre petitesse et nos bassesses. Ma propre peur face à la sainteté de l’appel et la pauvreté de ma vie. Face au péché, ma peur me casse. Face à Sa Miséricorde, ma peur s’efface.
L’Annonciation, c’est l’appui. Sur le « Oui » de Marie et sous l’ombre du Très-Haut va naître le Fils de Dieu. Sur le « Oui » de Marie viendra s’appuyer l’humanité, qui de générations en générations la dira bienheureuse. Sur le « Oui » de Marie, je viens puiser l’eau vive du Salut, à l’heure de l’Angelus, quand trois fois par jour, Tu me rappelles que rien est impossible à Dieu.
22/03/2023
Un appel inlassable pour la paix. Lors de l’audience générale du 22 mars 2023, le pape François a invité tous les croyants à renouveler chaque 25 mars l’acte de consécration du monde au Cœur immaculé de Marie, que François a réalisé l’an dernier pour la cause de la paix, un mois après le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne.
Évoquant, depuis la place Saint-Pierre, la solennité de l’Annonciation célébrée le 25 mars prochain, le Pape a fait mémoire de l’acte de consécration de « l’Église et l’humanité, en particulier la Russie et l’Ukraine, au Cœur immaculé de Marie », qu’il a présidé un an plus tôt, le 25 mars 2022, « en union avec tous les évêques du monde« .
« Ne nous lassons pas de confier la cause de la paix à la reine de la paix », a-t-il alors exhorté. Et le chef de l’Église catholique d’inviter « chaque croyant et chaque communauté, spécialement les groupes de prière, à renouveler tous les 25 mars l’acte de consécration à la Vierge Marie« . Car celle-ci est « mère », a-t-il dit, confiant la paix à sa protection maternelle. « N’oublions pas ces jours-ci l’Ukraine martyrisée qui souffre tant », a aussi lancé le pontife de 86 ans, comme il le fait chaque mercredi.
Lors d’une liturgie pénitentielle en la basilique Saint-Pierre le 25 mars dernier, le pape François a prononcé une prière de consécration du monde, et notamment de la Russie et de l’Ukraine, au Cœur immaculé de Marie, devant une statue de Notre-Dame de Fatima. Ce geste spirituel, qui a très largement mobilisé les catholiques du monde entier, a été l’un des plus forts du pontificat après l’invasion des troupes russes en Ukraine.
Source : Aleteia
Horaires des messes
Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30
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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h
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Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h
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Mercredi 7 juin
De la férie
Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h
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De la férie
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h
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Samedi 10 juin
Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession
DATES À RETENIR
10 Juin : pèlerinage à Lisieux
2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul
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