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Revue de presse

Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

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"Jésus nous apprend à mourir." Dictée de Jésus à Maria Valtorta

04/04/2023

"Jésus nous apprend à mourir."  Dictée de Jésus à Maria Valtorta

« Un trop grand nombre d’âmes ne sont pas établies dans la foi, tout simplement parce qu’elles ne savent pas, ne me connaissent pas. Avoir un pauvre souvenir d’un Dieu Homme mort sur une croix, ce n’est pas me connaître... Les églises sont-elles vides ou à moitié vides ? Qu’on entre dans les maisons ! » (Jésus à Maria le 2 juin 1946 – Les Cahiers)



En savoir plus sur Maria Valtorta :
Les extraordinaires visions de Maria Valtorta, Vidéo de 27mn par O. Bonassiès polytechnicien faisant un cours à une classe de terminale.


 

 

Mardi Saint

04/04/2023

Mardi Saint
« Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête » (Mt 27, 29).

« Ne nous contentons pas de lire l’histoire de la passion du Sauveur », disait déjà saint Jean Chrysostome au Ve siècle. « Portons-la continuellement dans notre esprit et dans notre cœur ; ayons toujours présents à nos yeux la couronne d’épines, le manteau, le roseau, les soufflets, les coups qu’on lui a portés aux yeux, les crachats, les dérisions, les moqueries. La fréquente méditation de ces ignominies apaisera toute notre colère » (Commentaire sur saint Jean).

Mieux que d’apaiser toute colère, les plaies de Jésus font advenir la paix, en étant le signe de l’infinie miséricorde de Dieu. « N’oublions pas les plaies de Jésus, parce que d’elles sortent la paix, la joie et la force pour la mission », a assuré le pape François (Regina Caeli, 28 avril 2019). Car « dans l’image de Jésus crucifié se révèle le mystère de la mort du Fils comme acte suprême d’amour, source de vie et de salut pour l’humanité de tous les temps » (Angélus, 18 mars 2018). 

La couronne, devenue relique, ayant fourni pas moins de 70 épines vénérées un peu partout dans le monde, laisse imaginer que la tête du Christ fut blessée à maints endroits. Et les soldats ne se sont pas contentés des piques de la couronne, ils ont également flagellé Jésus au niveau du visage.

Si saint Bernard de Clairvaux a entendu le Christ lui confier que la blessure la plus douloureuse était celle de l’épaule, la visitandine sœur Marie-Marthe Chambon aurait quant à elle reçu la révélation selon laquelle c’est la couronne d’épines qui aurait fait le plus souffrir Jésus : « Ma couronne d’épines m’a fait souffrir plus que toutes mes autres plaies, elle a été ma plus cruelle souffrance après le jardin des Oliviers », lui aurait soufflé le Christ.

 

Un visage déformé, mais un visage aimant

De la même manière que le Christ promet des grâces à ceux qui vénèrent sa plaie à l’épaule, il invite à contempler ses blessures causées par la couronne d’épines. « Les âmes qui auront contemplé et honoré ma couronne d’épines sur la terre seront ma couronne de gloire dans les cieux ! Pour un instant que vous contemplerez cette couronne ici-bas, je vous en donnerai une pour l’éternité. C’est elle, c’est la couronne d’épines qui vous vaudra celle de gloire », a-t-il confié à sœur Marie-Marthe Chambon au XIXe siècle.

 

Un visage blessé, déformé par les coups et la douleur, mais un visage aimant. « Ton visage a beau être déformé et ton regard brouillé par les nuées de nos péchés, ils n’en respirent pas moins bonté et amour. Ta Face n’est pas défigurée par la haine. Tu n’as pas le rictus de la vengeance », s’exclame Mgr Dominique Le Tourneau dans son ouvrage Les blessures du Christ (Artège). « Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime », écrivait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

 

« En contemplant ta Face, en te dévisageant avec ton masque de douleur, ton aspect déformé, devenu grotesque même, je suis en présence d’une personne, de Quelqu’un, et de quelqu’un qui m’aime. Quoi de plus doux que de se savoir aimé, que de sentir auprès de soi un être qui nous aime et qui sait le prouver avec délicatesse, constance et générosité ? » continue Mgr Le Tourneau.

 

Au-delà de l’amour, son visage annonce sa résurrection, promesse de notre propre résurrection. « L’Église ne cesse de demeurer dans la contemplation de ce visage ensanglanté, dans lequel est cachée la vie de Dieu et est offert le salut du monde. Mais sa contemplation du visage du Christ ne peut s’arrêter à son image de Crucifié. Il est le Ressuscité ! », souligne saint Jean Paul II dans sa lettre apostolique Novo millennio ineunte.

 

Consécration aux plaies de la tête du Christ

Pour parfaire cette dévotion particulière aux plaies de la tête du Christ, nous pouvons faire nôtre ce paragraphe de la consécration aux plaies de Jésus-Christ, dédié aux blessures de la tête :

Ô Saintes Plaies de la tête de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon esprit,
Afin que mon intelligence
Ne soit pas un obstacle à ma sanctification.
Amen.

 

Source : Aleteia

Êtes vous prêts ?

03/04/2023

Êtes vous prêts ?

Lundi Saint

03/04/2023

Lundi Saint

Il exprimait par ce châtiment le sort de ceux qui n’ont que de bons désirs, et sur lesquels le fruit de la conversion ne se cueille jamais. L’allusion à Jérusalem n’était pas moins frappante. Cette ville était zélée pour l’extérieur du culte divin ; mais son cœur était aveugle et endurci ; bientôt elle allait rejeter et crucifier le Fils du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

 

La journée se passa en grande partie dans le Temple, où Jésus eut de longs entretiens avec les princes des prêtres et les anciens du peuple. Il parla avec plus de force que jamais, et déjoua leurs questions insidieuses. On peut voir, principalement en saint Matthieu, Chapitres XXI, XXII et XXIII, le détail des discours du Sauveur, qui deviennent de plus en plus véhéments, et dénoncent aux Juifs avec une énergie toujours croissante le crime de leur infidélité et la terrible vengeance qu’elle doit amener.

 

Enfin Jésus sortit du Temple, et se dirigea vers Béthanie. Arrivé sur la montagne des Oliviers, d’où l’on dominait la ville, il s’assit un moment. Ses disciples profitèrent de cet instant de repos pour lui demander à quelle époque auraient lieu les châtiments qu’il venait de prédire contre le Temple. Alors Jésus, réunissant dans un même tableau prophétique le désastre de Jérusalem et la destruction violente de ce monde à la fin des temps, parce que la première de ces deux calamités est la figure de la seconde, annonça ce qui doit arriver quand la mesure du péché sera comblée. Quant à ce qui est de la ruine de Jérusalem en particulier, il en fixa la date par ces paroles : « En vérité, je vous le dis : Cette génération d’hommes ne passera pas que toutes ces choses ne soient accomplies . » En effet, quarante ans étaient à peine écoulés que l’armée romaine, accourue pour exterminer le peuple déicide, menaçait du haut de la montagne des Oliviers, de cette place même où le Sauveur est assis aujourd’hui, l’ingrate et dédaigneuse Jérusalem. Jésus, après avoir parlé longuement encore sur le jugement divin qui doit réviser un jour tous les jugements des hommes, rentre dans Béthanie, et vient rassurer par sa présence le cœur affligé de sa très sainte mère.

 

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

 

Gloria, laus

02/04/2023

Gloria, laus

Les enregistrements audio et vidéo ont été réalisés par Harpa Dei à Jérusalem. Les images montrent Bethphagé, l'endroit où Jésus est monté sur l'âne, le mont des Oliviers au-dessus de Jérusalem, puis la vallée du Cédron en dessous des murs de la ville - en d'autres termes, le chemin que Jésus lui-même a parcouru en ce jour glorieux où il a été reconnu par son peuple comme Roi et Messie.

Dimanche des Rameaux

02/04/2023

Dimanche des Rameaux

Si donc, ainsi que j'avais commencé à le dire, on considère à la fois la marche et la passion de Jésus-Christ, on le voit d'un côté, glorieux et élevé, de l'autre humble et couvert de chagrins. Dans la procession, on le voit entouré d'honneur comme un roi, dans la passion, puni comme un malfaiteur. Là, le triomphe et la pompe l'entourent, ici il n'y a ni éclat ni beauté. Joie des hommes et objet de l'enthousiasme populaire, il est d'un autre côté l'opprobre des humains et le rebut de la populace. Ici on l’acclame : « Hosanna au Fils de David, béni soit celui qui vient, roi d'Israël (Matth. XXI, 9), » là, on hurle : « Il est digne de mort (Joan. XIX, 7), » et on lui reproche d'avoir voulu se faire passer pour roi d'Israël. Ici, on marche à sa rencontre en tenant des rameaux à la main, là, on lui donne des coups de poing à la figure et on frappe sa tête d'un roseau. Entouré d'hommages d'une part, il est rassasié d'opprobres d'une autre. Ici, à l'envi, on couvre son chemin des vêtements d'autrui, là il est dépouillé même des siens. Ici, il est accueilli à Jérusalem comme un roi juste, comme un libérateur, là il est chassé comme un criminel et un séducteur convaincu. D'un côté, il est assis sur un âne, entouré d'hommages, d'un autre, il est suspendu au bois de la croix, battu de verges, tout percé de plaies et abandonné des siens.

 

Il y a ici mieux que Job, (Job. V,) puisque Dieu a soudainement et grandement changé pour lui tout en mal. « Vous avez entendu parler de la patience de Job, » dit l'apôtre saint Jacques (Jac. V, 11), « vous avez vu la fin du Seigneur. » C'est comme si cet apôtre disait : la patience de Job dura jusqu'à ce que les richesses qu'il avait perdues lui fussent rendues, les souffrances du Seigneur sont allées jusqu'à la fin de sa vie. Job souffrit patiemment d'être privé de ses biens, mais bientôt il en reçut le double dans son pays : Jésus-Christ quitta ce monde rempli de misères et abreuvé d'amertumes. C'est pourquoi il y a ici mieux que Job, précipité une fois et soudain d'une félicité qui paraissait souveraine, atteignit au terme de son extrême et terrible infortune. « Et j'ai souffert tous ces maux, » dit-il « sans que mes mains aient commis l'iniquité, lorsque j'adressais de pieuses prières au Seigneur (Job. XVI, 18) », même pour mes ennemis, afin qu’il leur pardonnent.

 

 

(…)

5. Aussi, mes frères, afin de suivre sans nous blesser notre chef, soit dans la bonne soit dans la mauvaise fortune, considérons-le dans ce cortège entouré d'honneurs, et, dans sa passion, soumis aux souffrances et aux opprobres, sans changer jamais au fond dans un si grand changement de choses, bien qu'il ait changé son visage devant Abimélech, c'est-à-dire le royaume des Juifs. L'Écriture dit de cette immobilité d'âme : « L'homme saint demeure dans la sagesse comme le soleil, car le sot change comme la lune (Eccl. XXVII, 12). » Un autre passage dit du changement de son visage : « La sagesse de l'homme luit sur sa face, et le fort changera ses traits (Eccl. VIII, 1). »

 

Toujours et à grands traits, ô Seigneur Jésus, la sagesse éclate sur votre visage, quelque changé qu'il paraisse, soit glorieux, soit humilié : la lumière éternelle en fait jaillir ses lueurs. Plaise au ciel que la lumière de votre visage luise sur nous ! soit dans les événements heureux, soit dans les malheurs, que votre visage soit modeste, serein et tout épanoui de lumière intérieure qui vient du cœur : joyeux et agréable pour les justes, bon et clément pour les pénitents. Contemplez, mes frères, le visage de ce roi très calme. « La vie est dans l'hilarité du visage du roi, » s'écrie l'Écriture (Prov. XVI, 15), « et sa clémence est comme la pluie de l'arrière-saison. » Il regarde notre premier père qu'il venait de façonner, et, bientôt animé, Adam respire le souffle de vie (Gen. 1) : « Il regarda Pierre, et bientôt, Pierre, touché de componction, respire et reçoit son pardon (Luc. XXII, 61). » En effet, dès que le Seigneur eût jeté les yeux sur saint Pierre, Pierre reçut la pluie de l'arrière-saison, les larmes après le péché, larmes tombées de la clémence d'un visage très-bon.

La lueur de votre visage, ô lumière éternelle, au témoignage de Job, ne tombe pas sur la terre (Job. XXIX, 24). Quel rapport y a-t-il, en effet, entre la lumière et les ténèbres (II Cor. VI, 14) ? Que bien plutôt les âmes des fidèles reçoivent ses rayons, et qu'ils réjouissent ceux dont la conscience est bonne et guérissent ceux qui l'ont blessée. Oui, le visage de Jésus triomphant, tel qu'il faut le considérer dans cette procession, est joie et allégresse : le visage de Jésus mourant, tel qu'il le faut considérer en sa passion, est remède et salut. « Ceux qui vous craignent me verront, dit-il, et se réjouiront (Psal. CXVIII, 74) : » ceux qui souffrent me verront et seront guéris, comme le furent ceux qui, après avoir été piqués des serpents, regardèrent le serpent attaché au bois. Pour vous, joie et salut de tous, monté sur un âne ou suspendu sur le bois, que les vœux de tous vous bénissent, afin que vous contemplant assis sur votre trône, ils vous louent aux siècles des siècles, vous, à qui soit la louange et l'honneur dans tous les siècles des siècles. Amen.

 

Source: Yves Daoudal

Müller: «Même le pape ne peut pas décider de bénir les couples homosexuels»

02/04/2023

Müller: «Même le pape ne peut pas décider de bénir les couples homosexuels»

Il est difficile de penser que l'appartement de Borgo Pio où Joseph Ratzinger a vécu jusqu'aux élections de 2005 puisse se retrouver entre de meilleures mains. Aujourd'hui, en effet, le locataire est l'un de ces rares prélats qui pouvaient s'adresser à Benoît XVI avec "vous" et que le pape allemand lui-même a voulu en 2012 comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller. En fait, la maison apparaît aux invités telle qu'elle aurait probablement dû être pendant les vingt-trois années de séjour de ce que les ennemis appelaient avec mépris le  panzerkardinal :  submergée de livres. Il y a quelques jours, le Cardinal Müller a pu placer son dernier ouvrage Le Pape sur l'étagère d'une des librairies. (Edizioni Cantagalli) qui propose sa réflexion du point de vue théologique sur la mission du Successeur de Pierre. Nuova Bussola Quotidiana a rencontré le cardinal allemand pour parler du livre, mais inévitablement la conversation s'est terminée sur la situation actuelle de l'Église.

 

Votre Éminence, pourquoi avez-vous défini celles de Pie XI, qui condamnait le développement des Églises nationales, comme « des paroles vraiment prophétiques, qui gardent leur sens intact même dans la confrontation actuelle avec les revendications totalitaires des médias » ?
L'église nationale est une contradiction parfaite contre la volonté de Dieu de sauver toute l'humanité et d'unifier tous les hommes dans le Saint-Esprit. La foi ne peut être réduite à une seule nation comme le font les orthodoxes avec l'autocéphalie. C'est un principe non-catholique. Nous sommes l'Église catholique universelle, pour tous les peuples.

 

On pense forcément à ce qui se passe dans "son" Allemagne. Craignez-vous que les résultats du Chemin synodal allemand puissent contaminer le prochain Synode sur la synodalité ?
Clair. Les promoteurs et partisans du Chemin synodal allemand ne veulent pas se séparer de l'Église catholique, mais veulent au contraire en devenir la locomotive. Leur agenda est connu depuis plus d'un demi-siècle et est toujours celui du ZDK (Comité central des catholiques allemands, ndlr ). Ils ne sont pas la véritable représentation des laïcs allemands, mais plutôt des fonctionnaires qui, depuis des décennies, se battent contre le célibat sacerdotal, contre l'indissolubilité du mariage et en faveur de l'ordination des femmes.  

 

Ces propositions ont été présentées au cours du processus synodal comme la solution au problème de la maltraitance des enfants commise par les clercs. L'aveu de culpabilité et la démission pour la mauvaise gestion des dossiers par les évêques allemands protagonistes du Chemin n'ont-ils pas entamé la crédibilité de ce récit ?
La vérité est qu'en Allemagne, il y a eu une grande exploitation de ces tristes événements commis par certains prêtres pour introduire un programme qui existait auparavant et qui n'a rien à voir avec cette tragédie. Mais d'un autre côté, les principaux médias en Allemagne ne font que louer les changements de doctrine promus par le Chemin synodal. Pour eux, seule l'assemblée de Francfort est bonne dans l'Église, tandis que tout le reste est diffamé et que des étiquettes de conservateurs voire de fascistes sont utilisées ! La majorité de la presse allemande est en faveur du Chemin synodal non pas pour améliorer l'Église, mais pour la détruire. Ce n'est pas un hasard s'ils parlent de cas de pédophilie commis par des prêtres tout en gardant le silence sur ceux commis dans le sport, l'université ou la politique où le pourcentage de délits est encore plus élevé.

 

Toujours au sujet du Chemin synodal allemand, avez-vous entendu l'intervention de l'évêque d'Anvers Monseigneur Johan Bonny qui a soutenu la cause des bénédictions pour les couples homosexuels en revendiquant le schéma que la Conférence épiscopale belge a apporté à Rome ? Selon le prélat, de prétendues autorités romaines auraient dit aux évêques que ce serait à eux de décider et même le pape leur aurait dit "c'est votre décision, je peux la comprendre".
Aujourd'hui, ceux qui tiennent des positions hétérodoxes tentent de se légitimer en faisant référence à de prétendues déclarations ou interviews de François. Mais de cette manière, ils dépassent leur compétence. Dans l'histoire, il y a eu de nombreux évêques hérétiques. Ce schéma de bénédiction pro-arc-en-ciel est une hérésie claire. Pour le légitimer, ils ne peuvent se référer à un moment où le Pape leur aurait dit quelque chose. Même si le pape l'a vraiment dit, la bénédiction des couples de même sexe ne peut jamais être présentée comme s'il s'agissait d'un mariage. C'est absolument impossible. Il n'appartient à aucun Pape de changer la Révélation et la base de la morale chrétienne et catholique. Une conférence épiscopale peut encore moins le faire. Ce sont des actes contre l'Église.

 

Croyez-vous que le Dicastère pour la Doctrine de la Foi doive intervenir pour réprimander l'évêque d'Anvers ?
Oui, il doit intervenir.

 

S'il était encore préfet, serait-il intervenu ?
Peut-être qu'ils ne voulaient plus de moi comme préfet justement parce que je serais intervenu. (Rires, éd.).
C'est le devoir du préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. On ne peut pas raisonner uniquement avec une logique politique ou diplomatique. Le moment est venu d'avouer la vérité.

Dans le livre, il écrit sur le Concile Vatican II qu'"il ne peut y avoir qu'une herméneutique de la réforme et de la continuité". Il y a quelques jours, pour justifier les restrictions à la libéralisation de la messe dite tridentine, le cardinal Arthur Roche a déclaré que "la théologie de l'Église a changé". Comment jugez-vous ces mots ?
En tant que théologien, je ne suis pas satisfait de cette déclaration du cardinal Roche. La foi est toujours la même. Nous ne pouvons pas changer la foi. La théologie se développe mais toujours sur la base de la même foi. Le Concile Vatican II n'a pas changé la foi concernant le sacrement de l'Eucharistie. L'Eucharistie est la représentation sacramentelle du sacrifice de Jésus-Christ, la présence réelle de Jésus-Christ. Seules les formes liturgiques se sont développées grâce à cette bonne idée de la participation active de tous les fidèles. La forme externe de la liturgie s'est développée mais il n'y a pas de changements substantiels. Je crois que pour s'exprimer il faut le faire avec une profonde connaissance de la théologie du développement de la messe et de la liturgie.

 

Vous ne pensez donc pas que la messe dite tridentine est une menace pour l'unité de l'Église ?
Non, pas en tant que tel. Il y en a qui disent que c'est la seule forme orthodoxe et que la forme développée après le Concile Vatican II est invalide. Ce sont des extrémistes. Mais nous ne devons pas réagir pour punir certains extrémistes de manière extrémiste, affectant la grande majorité de ces communautés qui aiment l'Église, le Pape et les enseignements du Concile Vatican II. Il y a des extrémistes des deux côtés : de l'autre, en effet, il y a ceux qui disent que l'orthodoxie ne dépend que du rituel. Les catholiques grecs n'ont donc pas de vraie messe ? Est absurde. Ces déclarations publiques sont faites sans réflexion approfondie.

 

Conseilleriez-vous au Saint-Père de lever les restrictions énoncées dans le rescriptum ex audientia signé par le cardinal Roche ?
Il vaudrait mieux appliquer la ligne de Benoît XVI, le plus grand connaisseur de la liturgie et aussi le plus grand théologien. La plus haute autorité de l'Église doit toujours rechercher une réconciliation. Nous avons besoin d'une dialectique, pour trouver un chemin vers la paix. L'Église est dans le Christ le symbole de l'unité des hommes. Et j'ajoute encore une chose.

 

Je t'en prie.
Ces communautés liées à la messe dite latine souffrent du préjugé qui les rendrait ennemies du Concile Vatican II. Mais il y a des évêques en Allemagne qui nient ouvertement Vatican II ! Ils remettent en question ou disent que c'est juste une étape du passé. Ils n'acceptent pas la doctrine du Concile.
Quelle est la réaction de Rome à cela ? Pourquoi réagit-on avec toute l'autorité contre un côté, alors que contre l'autre – qui promeut par exemple les bénédictions des couples de même sexe – il n'y a pratiquement aucune réaction ?

 

En 2022, la réforme tant attendue de la Curie romaine a vu le jour, qui a prévalu dans les congrégations pré-Conclave de 2013. Dans le livre, il écrit que "lorsque vous attendez un plan de réforme d'experts en politique, finance et l'économie, vous ratez le coche". Alors vous n'êtes pas d'accord avec la nouveauté du Praedicate Evangelium qui permettra aussi à des laïcs de devenir chefs de départements ?
Si le dicastère est considéré presque comme une institution civile du Vatican, le laïc peut être ministre. Mais la Curie romaine est quelque chose de différent de l'État de la Cité du Vatican. C'est une institution ecclésiastique. Désormais, les congrégations sont appelées "dicastère" pour éviter d'utiliser un terme ecclésiologique. Je suis contre la sécularisation de la Curie romaine. La direction du dicastère de la communication peut être assurée par un laïc compétent. Mais une distinction claire doit être faite entre les institutions de la Cité du Vatican qui est un État et ne peut gouverner l'Église. Le Vatican n'a rien à voir avec l'Église.

 

Pour comprendre : un laïc pourrait-il être gouverneur de l'État de la Cité du Vatican alors qu'il ne pourrait pas diriger l'ancien Saint-Office ?
Exact. La base de la Curie romaine est le Collège des cardinaux. Il y a une curie romaine qui sert le Pape pour son service à l'Église universelle. Je pense que ceux qui ont développé ces innovations n'ont pas pensé à tout cela. Nous nous sommes concentrés sur les scandales financiers mais nous n'avons pas suffisamment réfléchi sur ce qu'est réellement la Curie romaine sur le plan théologique. Vatican II parle de la Curie romaine mais comme d'un corps ecclésiologique : ce qui touche l'Église est la tâche de nos congrégations et du Pape en tant que Pape, non en tant que chef d'État.

 

Notre-Dame des douleurs

31/03/2023

Notre-Dame des douleurs

Sur le Calvaire, deux autels étaient dressés : la Croix et le Cœur Immaculé de Marie [1]. Par sa cruelle Compassion, Notre Dame a souffert dans son Cœur tout ce que Notre Seigneur a souffert pendant sa Passion. « La douleur éprouvée par cette tendre Mère dans la Passion de son Fils fut si grande, qu’elle seule put compatir dignement à la mort d’un Dieu fait homme pour l’amour des hommes [2]». « Le Cœur de Marie devint, par la Compassion qu’elle portait à son Fils, une espèce de miroir de Ses douleurs, dans lequel on voyait représentés tous les supplices et tous les outrages que Jésus-Christ souffrait [3]». Elle a ainsi mérité le titre de Co-rédemptrice en s’associant à l’œuvre de la Rédemption. Et « comme nulle créature n’a aimé Dieu autant que Marie, il n’y a jamais eu de douleur égale à celle de Marie [4] ».

 

 

  • « Seriez-vous insensibles, vous tous qui passez par le chemin ? Regardez et voyez s’il y a une douleur comme la mienne [5] ».
  • « Sa souffrance est grande comme la mer [6] ».
  • « La douleur de Marie fut telle que, si on la partageait entre tous les hommes, elle suffirait pour les faire mourir tous à l’instant » (saint Bernardin de Sienne).
  • « Les martyrs ont souffert en sacrifiant leur propre vie, au lieu que Marie souffrit en sacrifiant à Dieu la vie de son Fils, qu’elle aimait beaucoup plus que sa propre vie » (saint Antonin).

Une des causes principales de la Passion de Notre-Seigneur fut l’inutilité de son Sang pour beaucoup d’âmes, lesquelles se retourneront même contre lui. Marie a souffert dans son Cœur un semblable tourment, d’où la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.

 

La douleur du Cœur de Marie est à la mesure de son immense amour pour Dieu et pour nos âmes, qu’elle a enfantées à la grâce au pied de la Croix : « fils, voici ta Mère [7] ». Contemplons, quelques instants, la charité incomparable de notre Mère, telle que les saints l’ont comprise et nous aurons quelque idée de ce que nous lui avons coûté :

  • « Il eût été en quelque sorte peu digne de Dieu d’imposer un précepte que personne n’aurait accompli parfaitement ; le grand précepte de la charité a donc dû être pleinement observé par quelqu’un, et il n’a pu l’être que par la Très Sainte Vierge Marie » (saint Albert-le-Grand).
  • « Elle est la Reine de l’amour » (saint François de Sales).
  • « Notre Dame surpasse en charité tous les anges et tous les hommes » (saint Bernardin).
  • « Les séraphins eux-mêmes auraient pu descendre du Ciel pour apprendre à l’école du Cœur de Marie comment aimer Dieu » (Richard de Saint-Victor).
  • « Dans le Cœur de Marie, deux amours se trouvaient réunis en un seul : elle aimait Jésus d’un amour naturel comme son fils, et d’amour surnaturel comme son Dieu » (bienheureux Amédée).
  • « Elle est le feu portant le feu » (saint Alphonse de Ligori).
  • « Comme les mouches s’éloignent d’un grand feu, ainsi les démons étaient repoussés loin de ce Cœur tout flamboyant de charité, et n’osaient même pas s’en approcher » (saint Bernardin de Sienne).
  • « Marie enflamme et rend semblable à Elle-même tous ceux qui L’aiment et qui L’approchent » (saint Bonaventure).
  • « L’amour divin blessa, transperça le Cœur de Marie jusqu’à sa dernière fibre. Aussi accomplit-Elle le premier commandement dans toute son étendue et sans la moindre imperfection » (saint Bernard).
  • « La Vierge Marie a aimé les hommes au point de sacrifier pour eux son Fils unique ; et maintenant qu’Elle règne dans le Ciel, sa Charité n’est point diminuée mais augmentée de beaucoup parce qu’Elle connaît mieux nos misères » (saint Thomas d’Aquin).

Aussi la liturgie nous invite-t-elle à une immense confiance en son Cœur Immaculé : « Adeamus cum fiducia », approchons-nous avec assurance du Trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver la faveur d’un secours opportun [8].

 

Notes de bas de page

  1. Sœur Lucie contempla ce mystère à Tuy, en juin 1929.[]
  2. R.P. Pinamonti, cité par saint Alphonse de Ligori.[]
  3. Saint Laurent Justinien.[]
  4. Richard de Saint-Victor.[]
  5. Lamentations 1, 12.[]
  6. Lamentations, 2, 13.[]
  7. Jean 19, 27. L’apôtre bien-aimé nous représentait au pied de la Croix quand il entendit ces paroles de Notre-Seigneur crucifié.[]
  8. Introït de la Messe du Cœur Immaculé de Marie, au 22 août, instituée par Pie XII en 1942. Le 2 décembre 1940, Sœur Lucie lui écrivait : Très Saint Père, permettez-moi de vous faire encore une demande. C’est là seulement un désir ardent de mon pauvre cœur : que la fête en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie soit instituée au monde entier comme l’une des principales fêtes de la sainte Église.[]

    Abbé Bertrand Labouche

Le sacré sauvera le monde

31/03/2023

Le sacré sauvera le monde

Vous opérez dans votre livre une défense de la messe tridentine, ce rite catholique traditionnel en latin d’avant la réforme conciliaire, défense qui en a surpris plus d’un…

 

Le problème c’est que l’on veut tout rendre horizontal, banaliser les choses, les rendre ordinaires, jusqu’à la fonction présidentielle, que certains ont très fortement contribué à désacraliser. Aujourd’hui cette fonction s’entoure dans le meilleur des cas d’une certaine solennité, mais plus de sacralité. C’est étonnant de voir que cette tentation touche aussi l’Église catholique… J’ai assisté une fois à une célébration de la messe selon le rite traditionnel : ça n’est pas ma culture, mais j’ai eu d’abord une émotion esthétique qui m’a interpellée. Je ne dis pas que ça va forcément remplir les églises, mais cette liturgie tridentine, pour moi elle appartient à un socle et à un patrimoine liturgique. Je ne la connaissais pas, mais mon premier réflexe a été de me dire qu’il fallait vraiment la préserver, la sanctuariser et la défendre. Je me suis toujours intéressée à la vie de l’Eglise, et j’ai l’impression que ce qui se joue avec les attaques dont ce rite fait l’objet, c’est un peu la continuation de Vatican II, avec cette tentation, jusque dans l’Eglise, de déboulonner le sacré, la transcendance. Or j’ai plutôt le sentiment que c’est un trésor qu’il faudrait préserver.

 

C’est d’autant plus beau de vous voir défendre ce trésor que vous n’êtes pas catholique, et que les intellectuels catholiques ne se bousculent pas pour le faire, comme s’ils avaient peur d’enfreindre un tabou… On voit bien, d’ailleurs, à l’occasion de la sortie de votre livre, comment certains essayent de vous “extrême-droitiser” parce que vous osez faire l’éloge de la messe en latin, et même de la tradition ou du conservatisme…

 

Mais qu’est-ce qu’être conservateur ? c’est vouloir que certaines choses demeurent. Mais je trouve qu’il n’y a rien de plus moderne ! J’aime citer cette devise des chartreux, qu’on trouve inscrite sur leurs bouteilles de liqueur, la Chartreuse, qui dit cela merveilleusement : « La croix demeure tandis que le monde tourne » — et puisque nous parlions de latin, voici l’expression latine : « Stat crux dum volvitur orbis »

 

Au-delà de la liturgie, ne pensez-vous pas que l’Eglise elle-même, par un discours très horizontal sur des sujets qui sont essentiellement des sujets politiques et humains – écologie, migrants, vaccins – concoure parfois à l’occultation du sacré ?

 

Oui, je le pense. On fait l’erreur de croire qu’avec le plain-pied, l’horizontal, on va donner accès plus facilement au sacré. Moi je crois que c’est exactement l’inverse : c’est la verticalité qui permet ce raccordement, cette reconnexion au sacré. Je ne veux pas désigner un responsable à cela, mais il me semble que le pape François, tout de même, a sa part de responsabilité : le pape ne peut pas être une ONG ambulante, et c’est parfois le cas. On a parfois l’impression en l’écoutant de voir un plateau de télévision où défilent tous les sujets sociétaux. Je ne dis pas que ce n’est pas important et que ce n’est pas son rôle d’évoquer certains sujets, mais son discours est parfois tellement désacralisé, en connexion avec une actualité et une immédiateté totales, que ça ne correspond pas à ce qu’on attend de lui. En tout cas, moi qui suis de culture et de religion musulmane, je n’attends pas ça du pape, et j’imagine que c’est encore plus le cas pour les catholiques. Pendant la crise du covid, il y a à l’évidence une occasion qui a été ratée de faire entendre un autre discours, plus spirituel, en réaction à une rupture anthropologique sans précédent, je le répète, dont on ne mesure pas encore les conséquences à long terme.

 

A. Vivaldi - Stabat Mater RV621 - Les Arts Florissants + Lucile Richardot

31/03/2023

A. Vivaldi - Stabat Mater RV621 - Les Arts Florissants + Lucile Richardot

 

Stabat Mater dolorosa
iuxta Crucem lacrimosa
dum pendebat Filius.

1) Elle se tenait, dans la douleur,
près de la croix, en larmes,
tandis que son Fils était suspendu.

Cuius animam gementem,
contristatam et dolentem,
pertransivit gladius.

2) Âme gémissante,
triste et dolente,
qu’un glaive traversa.

O quam tristis et afflicta
fuit illa benedicta
Mater Unigeniti.

3) Ô que triste et affligée,
fut cette femme bénie,
Mère du Fils Unique !

Quæ mærebat, et dolebat,
Pia Mater dum videbat
nati pœnas incliti.

4) Elle gémissait et se lamentait,
la tendre Mère en voyant
les souffrances de son célèbre Fils.

Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si videret
in tanto supplicio ?

5) Quel est l’homme qui ne pleurerait
s’il voyait la Mère du Christ
dans un si grand supplice ?

Quis non posset contristari,
Christi (ou Piam4) Matrem contemplari
dolentem cum Filio ?

6) Qui pourrait ne pas s’affliger
contemplant la mère du Christ
souffrant avec son Fils ?

Pro peccatis suæ gentis
vidit Iesum in tormentis
et flagellis subditum.

7) Pour toutes les fautes humaines,
elle vit Jésus dans la peine
et sous les fouets meurtri.

Vidit suum dulcem natum
moriendo desolatum,
dum emisit spiritum.

8) Elle vit l'Enfant bien-aimé
mourir tout seul, abandonné,
et soudain rendre l'âme.

Eia Mater, fons amoris,
me sentire vim doloris
fac, ut tecum lugeam.

9) Ô Mère, source d'amour,
fais-moi sentir la force de ta douleur
que je pleure avec toi.

Fac, ut ardeat cor meum
in amando Christum Deum,
ut sibi complaceam.

10) Fais que brûle mon cœur
dans l'amour du Christ mon Dieu :
et ne cherche qu'à lui plaire.

Sancta Mater, istud agas,
crucifixi fige plagas
cordi meo valide.

11) Sainte Mère, fais cela
grave les plaies du Crucifié
en mon cœur très fortement.

Tui nati vulnerati,
tam dignati pro me pati,
pœnas mecum divide.

12) De ton Fils blessé,
qui daigna souffrir pour moi
partage avec moi les tourments.

Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolere,
donec ego vixero.

13) Donne moi de pleurer tendrement avec toi,
de compatir au Crucifié,
au long de mon existence !

Iuxta Crucem tecum stare,
et me tibi sociare
in planctu desidero.

14) Près de la croix, avec toi rester
et m'associer avec toi,
dans le deuil, voilà mon désir.

Virgo virginum præclara,
mihi iam non sis amara :
fac me tecum plangere.

15) Vierge des vierges, toute pure,
Ne me sois pas défavorable ;
fais que je me lamente avec toi.

Fac ut portem Christi mortem,
passionis fac consortem,
et plagas recolere.

16) Donne moi de porter la mort du Christ,
fais moi l’associé de sa passion,
et le gardien de ses plaies.

Fac me plagis vulnerari,
fac me Cruce inebriari
et cruore Filii.

17) Laisse moi être blessé de ses plaies,
m’enivrer de la croix
et du sang de ton Fils.

Flammis ne urar succensus
per te, Virgo, sim defensus
in die iudicii

18) Contre les flammes dévorantes
par toi, Vierge, que je sois défendu
au jour du jugement.

Christe, cum sit hinc exire,
da per Matrem me venire
ad palmam victoriæ.

19) Ô Christ, à l'heure de partir,
puisse ta Mère me conduire
à la palme de la victoire.

Quando corpus morietur,
fac ut animæ donetur
paradisi gloria.

20) À l'heure où mon corps va mourir,
fais que soit donnée à mon âme
la gloire du paradis .

Notre église

Horaires des messes


Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30

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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mardi 6 juin
St Norbert

Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mercredi 7 juin 
De la férie 

Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Jeudi 8 juin

Fête du Très Saint Sacrement
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Vendredi 9 juin

De la férie 
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h 

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Samedi 10 juin

Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession

DATES À RETENIR

10 Juin : pèlerinage à Lisieux

2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul

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