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Revue de presse

Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

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Lundi de Pâques

09/04/2023

Lundi de Pâques

Dans cette prière, rythmée par l’Alléluia, nous nous adressons à Marie en l’invitant à se réjouir, car Celui qu’elle a porté en son sein est ressuscité comme il l’avait promis. En réalité, notre joie est un reflet de la joie de Marie, parce que c’est elle qui a protégé et qui protège avec foi les événements de Jésus. Récitons donc cette prière avec l’émotion des enfants qui sont heureux parce que leur Mère est heureuse.

 

Regína caéli, lætáre, Allelúia!
Quia quem meruísti portáre, Allelúia!
Resurréxit, sicut dixit, Allelúia!
Ora pro nóbis Déum, Allelúia!

 

Reine du ciel, réjouis-toi, Alléluia !
car le Seigneur que tu as porté, Alléluia !
est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia !
Reine du ciel, prie Dieu pour nous, Alléluia !

 

Benoit XVI conseillait: « Nous pouvons alors invoquer la “Reine du Ciel” afin qu’elle conserve vivante en chacun de nous la foi dans la résurrection et qu’elle fasse de nous des messagers de l’espérance et de l’amour de Jésus Christ.« 

 

Alleluia !

08/04/2023

Alleluia !

Le Christ est ressuscité des morts, purifions nos sens
et nous verrons le Christ resplendissant,
dans l'inaccessible lumière de la Résurrection.
Et nous l'entendrons nous crier :
"Réjouissez-vous" en chantant l'hymne de la victoire.

Le Christ est ressuscité des morts.
Que le ciel se réjouisse, que la terre soit dans l'allégresse.
Que le monde soit en fête, le monde visible et invisible,
car le Christ est ressuscité, Lui l'éternelle allégresse.

Christ est ressuscité des morts.
Par la mort, il vaincu la mort.
A ceux qui sont dans le tombeau, il a donné la vie.

(1ère ode des matines byzantines de Pâques)

 

 

Samedi Saint

07/04/2023

Samedi Saint

Même Dieu semble se désintéresser de son sort : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mc 15, 34) lance-t-il avant de mourir. Pourtant, c’est de ce cœur transpercé que jaillit l’Esprit Saint, cette force vivifiante qui permet une communion intime avec Dieu. Jésus l’avait lui-même annoncé dans le temple :

« Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive » » (Jn 7, 37-38).

Un coup de lance salutaire

« Un des soldats avec sa lance lui perça le côté » (Jn 19, 34), dit saint Jean. « L’évangéliste ne dit pas que Longin a blessé Jésus, mais qu’il a « percé son côté » », relève Mgr Le Tourneau dans Les blessures du Christ (Artège). « Il a ouvert une porte donnant accès au Cœur de Jésus, et permettant aux richesses de son Cœur de se communiquer à nous, notamment les sacrements de l’Église, nécessaires pour entrer dans la Vie. » L’amour divin transforme la méchanceté des hommes en un torrent de grâces salutaires : « Jésus reçoit ce coup de lance, tout près du cœur, pour que nous apprenions à ne pas nous éloigner de son Cœur. Nous avons donc accès à ce Cœur qui a tant aimé le monde ».

 

Le coup de lance du soldat Longin a eu lieu pour le profit de l’humanité. « Ce jour-là, prophétisait déjà Zacharie, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure » (Za 13,1). Le pape Benoît XVI a relevé que, « tout au long des siècles, l’Église, suivant la parole de Zacharie, a tourné son regard vers ce Cœur transpercé et a reconnu en lui la source de bénédiction indiquée à l’avance dans le sang et l’eau ».

 

« La vérité du Cœur de Jésus »

Contempler le cœur de Jésus, c’est prendre la mesure de son amour pour nous. Un cœur aimant, brûlant d’amour. Saint Charles de Foucauld, dans L’Évangile présenté aux pauvres du Sahara, a magnifiquement défini ce qu’est le cœur de Jésus, dévotion qui lui était particulièrement familière :

Ce Cœur « est parfait, pur comme la lumière, plus innocent que les anges, nulle souillure ne l’a approché, l’intelligence divine brille en lui : c’est le Cœur de Jésus, le Cœur de Dieu fait homme. Dieu nous aime, Dieu nous a aimés hier, il nous aime aujourd’hui, il nous aimera demain. Dieu nous aime à tout instant de notre vie terrestre, et il nous aimera durant l’éternité si nous ne repoussons pas son amour. Il nous demande amour pour amour. Il nous dit : “Je t’aime, je veux t’aimer éternellement et me donner éternellement à toi, je veux être aimé et possédé de toi durant l’éternité. Aime-moi, obéis-moi, suis-moi.” Dieu nous aime… Dieu nous demande de l’aimer… Voilà la “vérité” du Cœur de Jésus révélée pour éclairer et embraser les cœurs des hommes ».

 

Voir Jésus de l’intérieur

La plaie du cœur permet d’accéder au cœur de Jésus et par la même occasion de contempler l’amour qu’il porte à tous les hommes. Le Christ ressuscité, engageant Thomas, l’apôtre incrédule, à mettre son doigt dans la plaie de son côté, ne nous invite-t-il pas à rejoindre le plus profond de son cœur ? C’est en tout cas ce à quoi exhortait le pape François lors de l’Angélus du 18 mars 2018 : « Comment est-ce que je regarde le crucifix ? Comme une œuvre d’art, pour voir s’il est beau ou pas beau ? Ou je regarde à l’intérieur ? Est-ce que j’entre dans les plaies de Jésus jusqu’à son cœur ? » Regarder Jésus sur la croix permet d’entrer, à travers ses plaies, dans le cœur de Jésus. C’est à ce moment-là que « nous apprendrons la grande sagesse du mystère du Christ, la grande sagesse de la croix », assure le Pape. « Entre dans ses plaies et contemple cet amour de son cœur pour toi, pour toi, pour toi, pour moi, pour tous. »

 

C’est le chemin que poursuit Mgr Le Tourneau : « Je continue de m’enfoncer vers ton Cœur. (…) Et que vois-je enfin ? Cette lumière, forte mais soutenable, mieux si attirante, cette lumière qui envahit tout et rend tout transparent. Elle est ton Esprit Saint. Il règne en toi. Comment avais-je pu ne pas y penser ? Et cette lueur, ce feu qui grandit au terme du passage au fur et à mesure que j’avance, à une vitesse dont je ne suis plus le maître et que je ne puis apprécier, c’est l’incendie par l’amour répandu de ton Cœur, amour qui, là encore, n’est autre que ton Esprit. Te trouver, te rejoindre enfin, c’est m’unir à l’Esprit Saint et, par vous deux, rejoindre le Père éternel. » L’aboutissement de ce chemin consiste à demeurer dans le cœur de Jésus : « Ma venue dans le Cœur du Christ! C’est là où je veux établir ma demeure. »

 

Prière de sainte Gertrude d’Helfta à la plaie du Cœur de Jésus

Sainte Gertrude d’Helfta, dite aussi Gertrude la Grande, était une moniale mystique du XIIIe siècle, en Saxe, qui vouait une dévotion particulière au Cœur Sacré de Jésus.

Ô Jésus, cache-moi dans la plaie de ton Cœur très aimant. À toi, unique amour de mon cœur, je m’offre en sacrifice, pour ne plus vivre que pour toi. Forme mon cœur sur le modèle du tien, pour que je puisse marcher selon ton bon plaisir. Par la plaie de ton Cœur, ô mon très doux Sauveur, transperce mon cœur du dard de ton amour, afin qu’il ne puisse plus contenir les biens terrestres, mais qu’il soit seulement régi par toi.

Le grand silence du Samedi Saint

07/04/2023

Le grand silence du Samedi Saint

De Vatican News :

 

«Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude; un grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé puis s’est calmée parce que Dieu s’est endormi dans la chair, et il a réveillé ceux qui dormaient depuis des siècles». Cette homélie du IVe siècle attribuée à Saint Épiphane de Salamine explore admirablement le mystère du Samedi Saint, ce moment où le Christ repose sans vie dans son tombeau, où l’espérance semble avoir déserté la terre, «où la foi semble être définitivement démasquée comme une illusion» (Benoît XVI).

 

Durant cette période relativement brève, ce «temps au-delà du temps», le Christ «descend aux Enfers»; c’est-à-dire qu’Il plonge dans la solitude la plus extrême et la plus absolue de l’homme, la mort, pour la partager, l’illuminer et l’en délivrer. «Voici précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint, dans le royaume de la mort, la voix de Dieu a retenti», assurait Benoît XVI dans une longue et éclairante méditation partagée lors de l’ostension solennelle du Saint-Suaire de Turin (2010). «L’humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi Saint. Dieu caché fait partie de la spiritualité de l’homme contemporain (…) comme un vide dans le cœur qui s’élargit toujours plus», reconnaissait-il encore, dans une référence tacite au silence de Dieu ressenti avec douleur, et parfois révolte, à certains moments de l’Histoire ou de nos vies personnelles.

 

Entretien réalisé par Manuella Affejee - Cité du Vatican

Vendredi Saint

06/04/2023

Vendredi Saint

Dans les Psaumes, le prophète David fait dire au Seigneur :

 

« Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os. Ces gens me voient, ils me regardent. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement » (Ps 21, 17).

Des mains bienfaisantes

Contempler les mains du Christ, c’est se remémorer tout le bien qu’elles ont fait, sur terre, avant d’être injustement clouées sur le bois de la croix. La main du Christ, c’est d’abord une main qui bénit, et en premier lieu les enfants :

« On présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. (…) Il leur imposa les mains, puis il partit de là » (Mt 19, 13).

C’est une main qui guérit les malades :

« Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait » (Lc 4, 40).

Une main qui rend la vue aux aveugles :

« Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté » (Mc 8, 25).

C’est une main qui nourrit, au sens propre, notamment lors de la multiplication des pains :

« Prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule » (Mc 8, 6).
Enfin c’est une main qui donne vie :
« Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler » (Lc 7, 15).

Des mains qui ont fait des miracles du temps de Jésus, et qui continuent encore aujourd’hui leur œuvre bienfaisante. « Ces mains qui ont opéré tant de prodiges, qui ont fait tellement de bien, les voici perforées. Mais, ô miracle nouveau et inattendu, elles poursuivent leur œuvre de bienfaisance. Leurs deux trous sont deux cratères d’où s’échappe une lave incandescente d’amour, un ruban qui s’élargit et pousse toujours plus loin », souligne Mgr Le Tourneau dans son livre Les blessures du Christ (Artège).

 

Une plaie suintant tellement l’amour, qu’elle bouleversa saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, un matin de juin 1938. Tout au long de sa vie, il développa une profonde dévotion envers les plaies du Christ, mais celle-ci débuta grâce à la découverte assez soudaine de la plaie de la main droite, un matin du mois de juin, tandis qu’il se dirigeait vers le monastère de « Las Huelgas ». Il décrit cette illumination dans une lettre adressée à Juan Jimenez Vargas le jour même :

 

« Ce matin, alors que j’allais à Las Huelgas, pour prier, j’ai découvert une Amérique (une Méditerranée) : la Sainte Plaie de la main droite de mon Seigneur. Et voilà où j’en suis : toute la journée entre les baisers et l’adoration. Comme elle est aimable, la Sainte Humanité de notre Dieu ! Demande-lui qu’il veuille me donner son véritable Amour et toutes mes autres affections en seront bien purifiées. Inutile de dire : sur la Croix, mon cœur ! car si une Blessure du Christ purifie, guérit, apaise, fortifie, enflamme et remplit d’amour, que ne feront pas les cinq plaies ouvertes sur le bois de la croix ? »

 

Le sceau de l’amour du Christ

Lorsque le Christ vient au milieu de ses disciples après la résurrection, la première chose qu’il fait est de leur montrer ses blessures. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » puis leur montre ses mains et son côté. La réaction des disciples est frappante. Ils n’expriment pas de peur, de compassion ou de honte à avoir abandonné Jésus, mais de la paix et de la joie : « Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur » (Jn 20, 20). Comme s’ils voyaient déjà dans les marques des clous le sceau de l’amour de Dieu.

 

Saint Bernard de Clairvaux verra lui aussi dans les clous des clés pour mesurer l’infinie miséricorde de Dieu : « Ces clous dont il a été percé sont devenus pour moi comme des clefs, qui m’ont ouvert le trésor de ses secrets et fait voir la volonté du Seigneur. Et pourquoi ne la verrais-je pas au travers de ses plaies ? Ses clous et ses blessures crient hautement que Dieu est vraiment en Jésus-Christ et qu’il y réconcilie le monde avec lui-même » (Sermons sur le Cantique des cantiques).

 

Au-delà de la paix et de la joie ressenties par les disciples, saint Bernard témoigne quant à lui de la douceur émanant des plaies du Seigneur : « Ils ont percé ses mains, ses pieds et, d’un coup de lance, son flanc ; par ces trous béants, je puis humer le miel de ce roc, et l’huile qui coule de sa pierre très dure, c’est-à-dire voir et goûter la douceur du Seigneur » (Sermons sur le Cantique des cantiques).

 

Prière de sainte Claire à la plaie de la main droite

Sainte Claire d’Assise a rédigé une prière intitulée « Prière aux Cinq Très Saintes Plaies de notre Seigneur Jésus-Christ ». Voici la partie qui concerne la plaie de la main droite :

« Louange et Gloire à Toi, Seigneur Jésus-Christ, pour la Très Sainte Plaie de Ta main droite.

Par cette Plaie sacrée, pardonne-moi tous les péchés que j’ai commis contre Toi, par pensée, par parole et par action, par négligence à Ton service ou par sensualité, soit en dormant, soit en veillant.

Par Ta Passion rends-moi capable de célébrer dignement le souvenir de Ta Mort par amour et de Tes Saintes Plaies ; et de Te rendre grâce, avec Ton aide, en mortifiant mon corps. Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. »

Vendredi Saint - Stabat Mater

06/04/2023

Vendredi  Saint - Stabat Mater

Vendredi Saint

06/04/2023

Vendredi Saint

Jeudi Saint

05/04/2023

Jeudi Saint

Ils passent relativement rapidement sur l’horreur de la crucifixion :

 

« Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder » (Mt 27, 35).

Jésus était un grand marcheur. Qualité nécessaire pour proclamer la Bonne nouvelle aux quatre coins de la Palestine. Comme le fait remarquer Mgr Dominique Le Tourneau dans son livre Les blessures du Christ (Artège), « ses pieds ont été transpercés eux aussi, comme pour faire taire la parole de Dieu ». Mais même « les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle » (Mt 11, 5). Cloué sur la croix, Jésus « nous parle encore plus que juché sur le mont des Béatitudes ou enseignant d’une barque légèrement distante du rivage », estime Mgr Le Tourneau. Car de ses blessures jaillit son amour inconditionnel.

 

Embrasser les pieds transpercés du Christ

« Embrassons hardiment les pieds de Jésus », engage Mgr Le Tourneau. C’est d’ailleurs ce que font les catholiques le Vendredi saint lors de la vénération de la croix. « Les blessures de tes pieds sont peut-être plus accessibles pour moi, car elles se trouvent plus proches du sol, donc davantage à la portée de mes lèvres… Peut-être faut-il que je commence par elles, pour m’enhardir ensuite et parvenir jusqu’à ton Cœur blessé ? », médite-t-il.

 

Embrasser les plaies du Christ, c’est aussi faire preuve de tendresse et de compassion face à la misère de son prochain. Dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le pape François insiste sur ce point : « Parfois, nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur. Pourtant, Jésus veut que nous touchions la misère humaine, la chair souffrante des autres. Il attend que nous renoncions à chercher ces abris personnels ou communautaires qui nous permettent de nous garder distants du cœur des drames humains, afin d’accepter vraiment d’entrer en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse. Quand nous le faisons, notre vie devient toujours merveilleuse et nous vivons l’expérience intense d’être un peuple, l’expérience d’appartenir à un peuple », constate-t-il. 

 

Prière de saint Louis-Marie Grignion de Montfort aux plaies des pieds de Jésus

Il s’agit d’une prière rédigée par saint Louis-Marie Grignion de Montfort pour mourir dans de bonnes dispositions. Intitulée « Les Sept Oraisons de dévotion pour la réception du Sacrement de l’Extrême-Onction », elle comporte une partie qui invoque les plaies des pieds de Jésus :

« Mon très doux Jésus, je vous prie, par les sacrées plaies de vos pieds, de me pardonner tous les pas que j’ai faits dans les voies de l’iniquité, afin que mon âme étant dégagée du poids de ce corps mortel, prenne son vol vers vous, qui êtes son centre et le lieu de son repos. Amen. »

 

Source Aleteia

Mercredi Saint

04/04/2023

Mercredi Saint

 

La profonde entaille, située au niveau du flanc de Jésus, est causée par un coup de lance, appliqué par excès de zèle par un soldat du nom de Longin, alors que le Christ était déjà mort.

 

« Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau », (Jn 19, 33).

Blessure gratuite, inutile, symbole de l’orgueil humain. Ultime coup destiné à Marie, pour que s’accomplisse la prophétie de Siméon : « Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive » (Lc 2, 35). Plaie béante, représentée sur les tableaux et les crucifix, rappelant ainsi de manière permanente l’amour du Christ pour les hommes, poussé jusqu’au sacrifice de la croix. C’est encore cette plaie, large et visible, qui convertira saint Thomas après la résurrection.

 

De son côté transpercé jaillissent du sang et de l’eau. Ces deux éléments ont été interprétés très tôt par les pères de l’Église comme les symboles des deux sacrements fondamentaux du christianisme : le baptême (l’eau, symbole de vie, de renaissance, de purification) et l’Eucharistie (le sang, symbole du sacrifice donné).

 

Saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, avait une grande dévotion envers les plaies du Christ. Ainsi il écrit en 1933 : « Entrer chaque jour dans une plaie de mon Jésus » (Notes intimes). Et il est particulièrement sensible à la blessure portée au flanc du Christ : « Je resterai chaque jour, pour tenir une ancienne résolution, dans la plaie du côté de mon Seigneur. » Ne répond-il pas en cela à l’invitation faite par le Christ lui-même à Thomas, et à travers lui à l’humanité tout entière ? « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté » (Jn 20,27) engage le Christ ressuscité.

 

Le langage des plaies

« Jésus-Christ en personne apprend à l’apôtre Thomas le langage des plaies », analyse Mgr Dominique Le Tourneau dans son livre Les blessures du Christ (Artège). « Amène ici ton doigt, et regarde mes mains, ne te contente pas de toucher, mais regarde aussi attentivement, en détail, ces deux blessures déjà cicatrisées mais bien visibles. Puis, amène ta main, et mets-la dans mon côté. Il ne s’est pas refermé. Il ne se refermera jamais, car, de mon Cœur émaneront toujours mon amour fou, mon pardon et ma miséricorde. »

 

« Le Seigneur montre ses plaies, par l’intermédiaire de l’Évangile », relève le pape François dans l’homélie du 12 avril 2015. « Les plaies de Jésus sont des plaies de miséricorde. Jésus nous invite à regarder ces plaies, il nous invite à les toucher, comme il l’a fait avec Thomas, pour guérir notre incrédulité. Il nous invite surtout à entrer dans le mystère de ces plaies, qui est le mystère de son amour miséricordieux. »

 

La blessure du côté est plaie de miséricorde certes, mais aussi plaie de conversion. Pour Thomas l’incrédule, cette plaie est le signe non-équivoque de la résurrection. Jésus est le Fils de Dieu, vraiment mort et ressuscité pour nos péchés. « Les plaies de Jésus, enseigne le Pape, sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité » (Homélie, 27 avril 2014).

 

Prière de sainte Claire à la plaie du côté

Sainte Claire d’Assise a rédigé une prière intitulée « Prière aux Cinq Très Saintes Plaies de notre Seigneur Jésus-Christ ». Voici la partie qui concerne la plaie du côté :

« Louange et Gloire à Toi, très Bon Seigneur Jésus-Christ, pour la Très Sainte Plaie de Ton Côté.

Par cette Plaie Sacrée, par l’immensité de l’Amour que Tu as manifesté, à Longin autrefois, et maintenant encore à nous tous, par Ton Côté ouvert, je T’en prie Très Bon Jésus, Toi qui m’as purifiée par le Baptême de toutes les tâches originelles, délivre-moi de tout mal passé, présent et futur, par Ton Sang très Précieux encore offert et versé aujourd’hui sur toute la terre.

Par Ta mort très amère, donne-moi la grâce d’une Foi droite, d’une ferme Espérance et d’une Charité parfaite. Que je T’aime de tout mon Cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces ; fortifie-moi dans le bien, donne-moi une persévérance virile à Ton service, afin que je puisse Te plaire parfaitement maintenant et toujours. Amen. »

 

Source : Aleteia

L'institution de l'Eucharistie

04/04/2023

L'institution de l'Eucharistie

Marie Les paroles : Quatrième Heure – de 20h à 21h – Le lavement des pieds et l'institution de la très sainte Eucharistie

 

Oh mon doux amour, à la fin du repas, tu te lèves et entonnes un hymne au Père. Pour remercier, réparer tant de grâces accordées. Pour moi et tous ceux qui ne remercient pas, mais ton amour ne s'arrête pas là, pour sauver mon âme, tu ferais n'importe quoi. Tu vas chercher une bassine remplie d'eau un linge blanc et tu invites tes disciples à s'asseoir humblement. Abaissement jamais vu et si bouleversant, tu te prosternes à leurs pieds comme un mendiant, à travers eux, tu nous réclames nos âmes en pleurant, tu répares disposes nos cœurs pour recevoir le Saint Sacrement, ta voix me déchire et tu me redis amoureusement :

 

Refrain : Dans la folie de mon amour, je vous donne mon Corps et mon Sang, je ne recule pas, je ne renonce pas, malgré la vue de tous les abus, les hosties saccagées, je reste l'Agneau immolé... Oh mon enfant ! Je t'en prie ne néglige pas mon Eucharistie.

 

Alors que tu laves les pieds de tes apôtres,

je m'aperçois qu'un glaive transperce ton cœur,

et je vois, qu'ils représentent les maux futurs de ton Eglise.

Ton Cœur est étreint par l'amour et la douleur.

Tu pleures, pries, répares toutes les offenses.

Tu accordes à chacun tes grâces et ta force.

Mon Sauveur, celui qui te déchire, c'est Judas,

Tu ferais n'importe quoi pour l'attirer à toi.

Je compatis devant tant d'âmes si endurcies, que tes larmes et ton amour les conduisent dans ton paradis. Pour te dédommager de la perte de Judas et ramener toutes ses âmes en toi.

Ta voix me déchire et me redit intensément :

 

Refrain : Dans la folie de mon amour, je vous donne mon Corps et mon Sang, je ne recule pas, je ne renonce pas, malgré la vue de tous les abus, les hosties saccagées, je reste l'Agneau immolé... Oh mon enfant ! Je t'en prie ne néglige pas mon Eucharistie.

 

Dans un excès de ton amour, tu t'approches de la table et je te vois transfiguré, unis dans la Trinité.

Tout le Ciel se demande « Que va-t-il se passer ? ».

Ta maman accourt en esprit à tes pieds.

Tu pries prends le pain et le vin du repas, tu accomplis le miracle de notre foi.

Les Cieux s'ouvrent, s'inclinent, en t'adorant dans l'extase de te voir te créer dans ces aliments pour tes enfants.

Oh mon Jésus, je te contemple dans l'Eucharistie, tu te communies, puis tes apôtres et la Vierge Marie.

Je serai avec toi à chaque instant dans les tabernacles, les ciboires, et les hosties, jamais je n'oublierai ta voix qui me redit.

 

Refrain : Dans la folie de mon amour, je vous donne mon Corps et mon Sang, je ne recule pas, je ne renonce pas, malgré la vue de tous les abus, les hosties saccagées, je reste l'Agneau immolé... Oh mon enfant ! Je t'en prie ne néglige pas mon Eucharistie.

 



Marie compose et chante,
aidée par Raphaël ingénieur du son.



Notre église

Horaires des messes


Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30

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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mardi 6 juin
St Norbert

Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mercredi 7 juin 
De la férie 

Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Jeudi 8 juin

Fête du Très Saint Sacrement
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Vendredi 9 juin

De la férie 
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h 

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Samedi 10 juin

Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession

DATES À RETENIR

10 Juin : pèlerinage à Lisieux

2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul

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