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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

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Nouvel ordre mondial : un évêque espagnol dénonce l’Agenda 2030 de l’ONU

20/04/2023

Nouvel ordre mondial : un évêque espagnol dénonce l’Agenda 2030 de l’ONU

Qui n’aimerait pas voir la réduction de la pauvreté, ou l’accès à l’eau pour tous, a demandé l’évêque. L’agenda de l’ONU avance sous l’apparences de biens apportés, mais il faut se méfier de ce qu’ils dissimulent.

 

« Derrière l’Agenda 2030 se cache une tentative de changement de civilisation, un nouvel ordre mondial qui changera les croyances des individus. C’est un système mondialiste – qui n’a rien à voir avec la mondialisation – visant à établir un gouvernement mondial non élu et non démocratique », a-t-il écrit.

 

La « famille et la religion » sont considérées comme problématiques, tout comme « la responsabilité des époux ou la générosité dans le mariage » et les droits des parents, premiers éducateurs de leurs enfants.

 

Que ce soit par la promotion de l’avortement, de la contraception, ou de “l’égalité des sexes”, de la laïcité ou de l’étatisme, “c’est l’État qui détermine le mode de vie, générant ainsi un relativisme qui fait de la tolérance la valeur morale par excellence” selon le plan onusien, a déclaré Sánchez Monge.

 

L’évêque a ajouté que même pour des raisons de commodité ou “pour ne pas être exclu du débat public”, on ne peut pas adhérer à l’Agenda 2030 : “Être appelé chrétien comporte des exigences auxquelles on ne peut se soustraire”, a-t-il averti.

 

La conclusion de l’évêque est cependant pleine d’espoir. Cet espoir s’incarne dans les familles qui tournent le dos au refus de la vie, au refus des vérités chrétiennes. Tournant son regard vers les familles nombreuses, celles dont la générosité est si évidente quand on les voit “dans la rue”, Mgr Sánchez Monge estime qu’elles ont un “immense pouvoir de transformation”.

 

 

Mgr Sanchez Monge dénonce l'agenda 2030 mondialiste

Vous trouverez ci-dessous notre traduction complète de l’éditorial de l’évêque.


Mgr Sanchez Monge dénonce l’agenda 2030 mondialiste

L’Agenda 2030 et le Nouvel Ordre Mondial

 

par Mgr Manuel Sánchez Monge

Le philosophe Higinio Marín, professeur d’anthropologie philosophique à l’Université CEU Cardenal Herrera, a mis en évidence la véritable nature d’un agenda promu par les élites mondialistes qui a un caractère étatiste et relativiste marqué.

 

Les Objectifs de Développement Durable (« durable » est désormais un mot magique qui s’emploie pour tout) sont pour la plupart louables et acceptables par tous : protection de la nature, éradication de la pauvreté et de la faim dans le monde, eau accessible à tous, etc. Tous sont formulés dans un langage suffisamment ambigu pour se prêter aux interprétations les plus diverses. Mais derrière l’Agenda 2030 se cache une tentative de changement de civilisation, un nouvel ordre mondial qui va changer les croyances des individus. C’est un système mondialiste – qui n’a rien à voir avec la mondialisation – visant à établir un gouvernement mondial non élu et non démocratique. Le document contient des généralités brillantes pour faire croire que si tout le pouvoir est donné aux Nations Unies et à l’Agenda 2030, tout ira bien. Mais non, l’Agenda 2030 est un piège.

 

Elle considère la famille comme un environnement propice à la discrimination et à l’inégalité. Dans l’Agenda 2030, la famille et la religion sont présentées comme des éléments de conflit. La religion et la famille sont des problèmes, pas des solutions. Par exemple, avoir des enfants, la responsabilité conjugale ou la générosité dans le mariage ne font pas partie de ce nouveau bon sens. Ils n’acceptent pas non plus que l’éducation appartienne aux parents.

 

Ensuite, il y a des questions qui sont clairement inacceptables du point de vue de la doctrine catholique. Prenons l’exemple de la santé sexuelle et reproductive. L’avortement et l’utilisation massive de contraceptifs sont encouragés. Il y a un autre aspect très sérieux : ce qu’on appelle l’égalité des sexes. L’Agenda 2030 utilise la terminologie de l’idéologie du genre et du politiquement correct laïque et étatique contemporain. L’intention est d’établir un nouvel ordre mondial qui exclut de nombreuses institutions, en particulier celles qui ont un fondement chrétien. C’est l’État qui détermine le mode de vie, générant ainsi un relativisme qui fait de la tolérance la valeur morale par excellence. Doit-on aussi être tolérant envers le mal ? Ils [les Objectifs de Développement Durable] sont des tueurs de liberté et génèrent du relativisme. Ils supposent que tout peut et doit être choisi ; même le sexe est une question de sentiment.

 

Il y a des institutions chrétiennes qui acceptent l’Agenda 2030. Ils affirment qu’ils le font pour éviter d’être exclus du débat public, ou pour éviter l’auto-marginalisation. Ils veulent obtenir une aide qui leur serait refusée s’ils n’en tenaient pas compte. Mais être appelé chrétien comporte des exigences qui ne peuvent être éludées.

 

Nos sociétés sont aujourd’hui polarisées au-delà du retour. Il existe deux versions de l’Occident de plus en plus antagonistes. Nous atteignons un point où les différentes visions du monde ont si peu en commun que nous pouvons à peine parler des langues communes.

 

Si nous levons un peu les yeux, nous pouvons aussi voir que nous vivons un réveil. Il y a une résurgence des familles chrétiennes, comme on peut le voir dans certains endroits en France et en Espagne. L’image d’un couple marié avec trois enfants ou plus offre une vision joyeuse et aimante de la vie. C’est là que réside le renouveau. Le mariage chrétien des jeunes qui vivent généreusement est la forme contemporaine la plus directement visible de la joie de vivre chrétienne. La joie est le signe social de posséder quelque chose de bien. Et ces parents qui sortent dans la rue avec plus d’enfants que le bon sens moderne ne le dicteraient ont un immense pouvoir de transformation.

Source : MPI

 

La Vème République, maçonne et héritière de la Révolution

20/04/2023

La Vème République, maçonne et héritière de la Révolution

Un soir que j’étais en voiture presque rentré chez moi, contournant un rond-point décoré avec l’inscription suivante : “Epône, berceau de la République”, je fus Intrigué par cette fierté de la ville, et donc allé sur le site municipal pour en savoir plus.

J’y ai découvert l’histoire du Temple de David.

Je vous en recopie un bref passage:

“Le peintre Jacques-Louis David en aurait dessiné les plans, il fut construit en 1785 par le Seigneur d’Épône Marie-Jean Héraut de Séchelles pour célébrer la signature du traité d’alliance de 1778 entre la France et les jeunes États-Unis d’Amérique.

Benjamin Franklin, négociateur de ce traité pour les États-Unis, a travaillé à cet endroit. Robespierre et d’autres révolutionnaires (1) y ont rédigé les prémices de la première constitution de 1791 et la déclaration des Droits de l’Homme ainsi que Michel Debré et quatre autres Ministres pour l’élaboration de la Constitution de la Ve République (1958) (2). Classé Monuments Historiques en 1947, la ville en est devenue propriétaire en 1981.
Niché dans le parc du château, cet édifice est considéré comme un symbole d’amitié franco-américaine et comme le premier temple maçonnique connu en France par sa décoration typique.”

 

En conclusion, l’éclairage que chacun tirera de ce fait sera différent suivant l’angle de vue, qu’on soit Catholique, Franc-Maçon ou simple curieux, assumons notre Histoire !


Photo: capture d’écran du site d’Epône.

(1) Wikipedia nous renseigne que Danton y travaillait avec Robespierre, invités par Séchelles.

(2) Sur impulsion du général de Gaulle, rappelons le. 

L'Ukraine, avec la guerre, l'agenda LGBT et anti-chrétien avance

17/04/2023

L'Ukraine, avec la guerre, l'agenda LGBT et anti-chrétien avance

 

La guerre n'a fait qu'accélérer les diktats occidentaux et les chantages auxquels l'Ukraine se plie pour recevoir des armements et obtenir la « licence européenne ». Les deux fronts de cette action pour éradiquer l'identité du pays sont : d'une part, les plus grandes limites à la liberté religieuse et une Église soumise à l'État ; d'autre part, la légalisation progressive de la théorie du genre et des relations homosexuelles.

 

Depuis janvier dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU et, plus récemment, le Haut- Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk ont ​​mis en garde contre les restrictions à la liberté de religion dans toute l'Ukraine, soulignant le danger de perquisitions fréquentes dans les monastères et les églises, ainsi que les projets de loi qui pourraient porter atteinte au droit à la liberté de religion. Toujours ces derniers jours, les 29 et 30 mars, des échauffourées ont éclaté devant un monastère de Kiev après qu'une branche ukrainienne de l'Église orthodoxe, qui selon le gouvernement a des liens avec la Russie, a contesté une ordonnance d'expulsion. Les tensions concernant la présence de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) dans le monastère de la grotte de Kiev, vieux de 972 ans, se sont intensifiées après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.

 

Ki v accuse l' Église orthodoxe ukrainienne de maintenir des liens avec le Patriarcat de Moscou, qui a soutenu l'invasion de l'Ukraine, à son tour l'UOC affirme avoir rompu tous les liens avec l'Église russe depuis mai 2022. Le différend sur le monastère des grottes , le site orthodoxe le plus vénéré d'Ukraine, fait partie d'un conflit religieux plus vaste parallèle à la guerre ; le complexe du monastère appartient au gouvernement ukrainien qui avait notifié l'UOC de l'expulsion le 29 mars. La tentative de nationalisationde l'orthodoxie ukrainienne avait déjà commencé sous le gouvernement du précédent président ukrainien, Petro Porochenko, arrivé au pouvoir après le « coup d'État » de Maïdan, et définitivement sanctionné le 5 janvier 2019, lorsque l'Église orthodoxe d'Ukraine (OCU ) avait formellement obtenu l'indépendance et la déclaration d'autocéphalie, célébrée par le patriarche de Constantinople, Barthélemy. À partir de ce moment, l'orthodoxie du pays se divise en deux églises : l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) liée au Patriarcat de Moscou, et l'OCU presque homonyme, une église autocéphale liée à Constantinople.

 

En ces jours, avec le siège des moines du Monastère des Grottes , ou plutôt avec le dessein explicite de Zelensky d'atteindre la pleine « indépendance spirituelle » de Moscou, nous assistons donc à la dernière étape pour affaiblir l'orthodoxie et détruire tout ce qui peut rappellent les liens historiques profonds entre l'Ukraine et la Russie. La guerre et la rupture des liens identitaires entre les deux pays est un service indispensable pour que de nouvelles coutumes et cultures anti-chrétiennes, voulues et imposées par l'Europe et les Etats-Unis, puissent s'enraciner en Ukraine. Sans surprise, déjà en juillet dernier, cinq mois après le début de la guerre et après des années de refus, l'Ukraine a ratifié la Convention d'Istanbul , comme demandé par Bruxelles et prévu par Soros' Open Society . Zelensky qui, dans les premiers jours d'août 2022, a déclaré au monde son soutien total à l'approbation du soi-disant "mariage gay" a été stoppé par des mouvements tels que Chrétiens pour l'Ukraine , promettant des protestations et des manifestations sans précédent dans tout le pays pour la défense de le plan divin, les droits de l'enfant et la Constitution ukrainienne (art. 51 : « Le mariage est fondé sur le libre consentement d'une femme et d'un homme. Chacun des époux a des droits et des devoirs égaux dans le mariage et dans la famille… La famille, l'enfance , la maternité et la paternité sont sous la protection de l'État »).

 

La fureur de l'arc-en-ciel semblait s'être calmée ; au lieu de cela, ces derniers jours, compte tenu de l'arrivée de nouvelles aides militaires et économiques, une fois de plus Zelensky et ses associés de la majorité parlementaire sont revenus au pouvoir pour la légalisation des mariages homosexuels et des adoptions. Ils l'ont fait d'abord avec des groupes pro-LGBT engagés qui, avec le soutien des médias européens, ont scandé des slogans sur l'homophobie russe et la nécessaire différence ukrainienne en matière de droits civils ; puis par le biais de législateurs introduisant des projets de loi sur l'enregistrement des personnes de même sexe et les droits connexes ; enfin à travers les couples homosexuelsde soldats larmoyants qui, du front, réclament des droits égaux à ceux des camarades hétérosexuels. Politico écrit que la guerre fait progresser les droits des LGBT en Ukraine, mais il vaudrait mieux dire la vérité jusqu'au bout et c'est-à-dire : la tentative d'exploiter la tragédie de la guerre pour satisfaire les exigences arc-en-ciel et accroître la déchristianisation du pays est procéder.

 

Aujourd'hui, cependant, Zelensky et ses dirigeants occidentaux font face à l'ensemble du Conseil des Églises et des Organisations religieuses d'Ukraine , aligné contre les propositions d'introduire le « mariage homosexuel ». Tous les orthodoxes, catholiques, protestants, juifs et musulmans s'opposent à toute proposition en ce sens, qui ne serait "que la première étape, car la prochaine étape sera d'initier la possibilité d'adopter des enfants par des couples de même sexe", avec toutes les conditions extrêmement des conséquences négatives pour la formation de la personnalité de ces enfants et avec la privation de leur droit naturel à grandir dans une famille et à avoir un père et une mère », lit-on dans la déclaration commune .

 

Inutile de dire que l'industrie de la maternité de substitution pour les couples hétérosexuels en Ukraine continue de prospérer et la légalisation des couples LGBT est déjà attendue d'ici la fin de 2023. Limiter la liberté religieuse, briser l'église orthodoxe, implanter de nouvelles doctrines

Le mystère des stigmates

16/04/2023

Le mystère des stigmates

Il s'agit de l'affirmation audacieuse selon laquelle divers individus au cours des siècles (principalement des femmes), dont des centaines sont répertoriés dans le récent « Dictionnaire biographique des stigmatisés » publié par Brill dans le contexte de recherches historiques effectuées à l'Université d'Anvers, auraient mystérieusement expérimenté dans leur propre chair les plaies de Jésus lors de sa Passion. Ces plaies apparaîtraient et disparaîtraient sans explication médicale et, dans certains cas documentés, accompagneraient une expérience physique de la Crucifixion du Christ le Vendredi Saint. La stigmatisation la plus célèbre de l'histoire – et la seule officiellement reconnue par l'Église catholique – reste celle de saint François d'Assise au XIIIe siècle. Avec l'essor de la science moderne, cependant, de nombreuses controverses ont été déclenchées par l'observation de phénomènes analogues : certains stigmatisés ont fait l'objet d'enquêtes médicales approfondies, dont la Belge Louise Lateau (1850-1883), examinée par l'Académie royale de médecine de Belgique (1874-1875), la paysanne bavaroise Thérèse Neumann (1898-1962) ou le Padre Pio (Francesco Forgione) en Italie (1887-1968), qui a d'abord été condamné par l'Église catholique, avant d'être canonisé en 2002.

 

En France, la stigmatisée la plus célèbre a sans doute été Marthe Robin (1902-1981) de Châteauneuf-de-Galaure, qui aurait vécu la Passion du Christ tous les vendredis à partir de 1930-1931. Alitée, Marthe Robin se serait nourrie pendant des décennies plus ou moins exclusivement de l'Eucharistie (comme d'autres mystiques telles que Berthe Petit (1870-1943) ou la Bienheureuse Alexandrina da Costa (1904-1955). Marthe a été consultée par des dizaines de milliers de personnes de toutes les classes sociales, avec de multiples témoignages de son apparente connaissance de personnes et de situations qui lui étaient inconnues, phénomène observé également chez le Padre Pio.

 

Les disputes autour de la stigmatisation ont été âpres dès la publication des premières études scientifiques du phénomène au XIXe siècle. Certains médecins, tels que le Dr Antoine Imbert-Gourbeyre (1818-1912), prirent position en faveur de son authenticité, tandis que la psychiatrie naissante de l'école de Jean-Martin Charcot de la Salpêtrière à Paris, tenta d'assigner l'expérience religieuse extraordinaire à la catégorie de l’« hystérie ». Ce clivage entre scientifiques existe encore, même si les sceptiques actuels préfèrent évoquer des « troubles dissociatifs » chez les stigmatisés allégués.

 

Il est intéressant de noter que le phénomène de la stigmatisation est revenu sur le devant de la scène ces dernières années, notamment en Italie où les stigmates de Natuzza Evolo (1924-2009), particulièrement bien documentés, ont été étudiés par plusieurs scientifiques, dont des médecins et le physicien nucléaire Valerio Marinelli. Des chercheurs ont par ailleurs constaté l'étrange convergence de phénomènes quasi-identiques et simultanés sur plusieurs continents. Outre les signes externes classiques, au moins trois stigmatisés allégués semblent avoir fait des « prophéties » quasi-identiques au sujet d’événements mondiaux tels que la pandémie au cours de leurs expériences mystiques : le Brésilien Eduardo Ferreira (2015), Luz de Maria de Bonilla (Costa Rica, 2019) et Gisella Cardia (Italie, 2019), qui a fait l'objet d'une attention médiatique particulière au cours des dernières semaines, avec l’annonce d'une enquête diocésaine menée par l'évêque Marco Salvi de Civita Castellana.

 

Le cas de Gisella Cardia a donné lieu dans les médias italiens à des controverses qui rappellent celles du passé entre ceux qui font appel au surnaturel et ceux qui l'accusent de fraude ou d'illusion. Comme au XIXe siècle, c'est encore une fois la médecine qui pourrait jouer le rôle d'un arbitre potentiel entre croyants et sceptiques. Selon l'auteur Ferdinando Carignani (vidéo: 8:05), en 2018, une équipe médicale a assisté à l'expérience du Vendredi Saint de Gisella Cardia et a constaté que la température de son corps était inférieure au minimum nécessaire à la vie humaine. En 2022, Rosanna Chifari, médecin chirurgien et neurologue de Milan, a été présente avec Gisella le Vendredi Saint et a signalé la disparition très rapide et médicalement inexpliquée de ses lésions profondes peu après 15 heures (heure biblique de la mort du Christ), sans cicatrices. Le 24 mars 2023 (en compagnie de l'auteur de cet article), la Dr Chifari a de nouveau témoigné non seulement des stigmates apparents sur les mains de Gisella, mais aussi de l'exsudation spontanée d'huile parfumée qui s'en dégageait. Bien que les déclarations de la Dr Chifari aient suscité de fortes polémiques de la part des journalistes italiens, il sera intéressant de suivre l'évolution future de ces phénomènes allégués qui, à l'instar d'autres cas dans le monde, ne sont manifestement pas encore terminés.

 

Comment les jeunes prêtres veulent sortir l’Église de la crise

13/04/2023

Comment les jeunes prêtres veulent sortir l’Église de la crise

Il s’est passé à Paris un événement de faible impact médiatique mais de haute intensité spirituelle: le décès d’un jeune prêtre. Le 14 mars dernier, l’abbé Cyril Gordien mourait d’un cancer fulgurant. Il avait 48 ans. Il était curé de l’église Saint-Dominique, dans le 14e arrondissement. À ses obsèques, dans l’église Saint-Pierre de Montrouge, dont le haut clocher de pierres blanches marque l’entrée de Paris après la porte d’Orléans, étaient présents 6 évêques, 250 prêtres et près de 2000 fidèles.


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Son «testament spirituel», texte d’une quarantaine de pages écrit par cette âme de feu et intitulé «Prêtre au cœur de la souffrance», continue de rayonner sur internet et ne laisse personne indifférent. Il dénonce sans ambages «des prêtres et même parfois des évêques qui ne cherchent pas le bien et le salut des âmes, mais qui désirent d’abord la réalisation de leurs propres intérêts, comme la réussite d’une “pseudo-carrière”». Et énumère: «Ils sont prêts à tout: céder à la pensée dominante, pactiser avec certains lobbies, comme les LGBT, renoncer à la doctrine de la vraie foi pour s’adapter à l’air du temps, mentir pour parvenir à leurs fins.  Le père Gordien confesse alors: «J’ai souffert par l’Église. Dans les différentes crises que j’ai traversées, je me suis rendu compte que les autorités ne prenaient pas soin des prêtres et les défendaient rarement.» Amer, il constate: «Comme prêtre, pasteur et guide de brebis qui vous sont confiées, si vous décidez de soigner la liturgie pour honorer notre Seigneur et lui rendre un culte véritable, il est peu probable que vous soyez soutenu en haut lieu face aux laïcs qui se plaignent». 

 

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Cyril Gordien n’était pourtant pas un prêtre traditionaliste. Il célébrait la messe selon le rituel adopté par le concile Vatican II. Il avait, par exemple, institué une «adoration permanente de l’eucharistie» dans sa paroisse, ce qui avait provoqué l’ire d’un groupe de paroissiens qui ne cessèrent de le dénoncer, dans son dos, à l’archevêché.

 

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Un des amis proches du père Gordien, le père Luc de Bellescize, curé à Paris, a rédigé une lettre ouverte dans laquelle il confirme aussi l’existence de «lettres de délation anonymes» reçues contre les prêtres à l’évêché où il a travaillé. «Un désaccord liturgique ou doctrinal, un souci de gouvernement ne constituent pas un crime», souligne-t-il, avant de conclure: «Ces mots d’un prêtre au cœur de la souffrance doivent être pris au sérieux et invitent l’Église à examiner la manière dont elle prend soin de ses prêtres», car «la manière dont il a été traité parfois serait inadmissible dans une entreprise.» 

 

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Depuis une dizaine d’années, ces hommes de terrain constatent une baisse des entrées dans les séminaires. Certains de ces établissements, comme à Lille ou à Bordeaux, ont dû fermer. La Conférence des évêques préfère ne pas donner les chiffres de la rentrée de septembre 2022 tant ils sont calamiteux.

 

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L’un [de ces prêtres] nous raconte une anecdote terrible pour un homme de Dieu. Il exerce dans le sud de la France et totalise une dizaine d’années de sacerdoce. Prêtre diocésain, il n’a rien d’un ultra qui voudrait imposer sa foi. Lors du jeudi saint, fête du sacerdoce, il a reçu une «douche glacée». Alors qu’il évoquait «la mort et de la résurrection du Christ», thème pascal s’il en est, dans un lycée catholique, il s’est vu reprocher de ne pas avoir parlé des «valeurs du christianisme, de la solidarité». Ce qu’il ne manque pourtant pas de faire à d’autres occasions. Il en déduit: «C’est à l’image de ce que vivent beaucoup de prêtres aujourd’hui. S’ils souffrent dans leur cœur de pasteur et dans leur vie, ce n’est pas pour leur ego, mais parce que la mission confiée par l’Église, celle d’annoncer clairement le Christ, n’est pas toujours partagée par l’Église elle-même!» «La mission, l’annonce du Christ, nous avons donné notre vie pour elle. Nous savons que notre choix de vie est incompris. Mais le malaise des prêtres vient de ce que l’on ne sait plus comment annoncer l’Évangile, constate-t-il. Nos communautés paroissiales vieillissent. Lors des funérailles, les gens n’attendent qu’une prestation de “service”. La majorité des couples que nous préparons au mariage n’ont pas la foi. En fait, les gens n’attendent pas ce que l’on souhaiterait leur donner…» D’où un risque de découragement: «Des prêtres ne voient plus le fruit de leur travail. Certains n’en peuvent plus. D’autant que les évêques nous laissent souvent seuls sur le terrain. Et, si nous sommes un peu incisifs, ils s’inquiètent. Ils préfèrent le consensus.» [....] Concernant la question liturgique, nous étions arrivés à une situation paisible avec les prêtres traditionalistes et tout se passait bien. On peut comprendre que Rome veille à ne pas voir des chapelles particulières, mais les nouvelles restrictions nous compliquent les choses.» 

 

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Il y a peu encore, les prêtres ne critiquaient jamais le pape. Il apparaît dans ce tour d’horizon que plusieurs d’entre eux - requérant l’anonymat - ne tiennent plus cette réserve. À l’évocation d’un possible «malaise», les prêtres parlaient uniquement de «regards noirs»,de «changements de trottoir» et d’«invectives désobligeantes» dans la rue. C’était il y a deux ans, au paroxysme de la crise de la pédophilie. Aujourd’hui, certains d’entre eux, qui ne sont pas des extrémistes, mettent en lumière «une immense perte de confiance dans le pape François». «Beaucoup de prêtres de moins de 50 ans sont décontenancés parce qu’ils ont l’impression que François sème le trouble, la division et qu’il est toujours dans la dénonciation du cléricalisme, confie l’un d’entre eux. J’ai tout abandonné pour suivre le Christ, pas pour exercer un pouvoir! Or, enseigner clairement l’Évangile serait devenu du cléricalisme? Certains fidèles nous reprochent d’être vieux jeu quand nous enseignons ce que l’Église professe. Le pape, objectivement, ne représente plus un signe de communion. Il y a un trouble chez les prêtres parce que nous vivons une crise de confiance.»

 

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Si nous tenons c’est grâce aux jeunes, très motivés, qui montrent l’arrivée d’une nouvelle génération bien dans son temps et qui n’a pas honte de se dire catholique. Pas identitaires, ils attendent qu’on leur parle de la foi chrétienne. Ce sont eux l’avenir.»

 

 

 

 

Intelligence artificielle : « Des risques majeurs pour l’humanité »

12/04/2023

Intelligence artificielle : « Des risques majeurs pour l’humanité »

 

En effet, ils expliquent que « ces derniers mois ont vu les laboratoires d’IA s’enfermer dans une course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne – pas même leurs créateurs – ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable » (cf. ChatGPT : « Toutes les frayeurs de remplacement de l’homme par la machine ressurgissent »).

Ils demandent donc l’interruption pendant 6 mois de la recherche sur les intelligences artificielles plus puissantes que ChatGPT 4, le modèle d’OpenAI lancé mi-mars. Une suspension qui devra durer jusqu’à la mise en place de systèmes de sécurité « dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées, la surveillance des systèmes d’IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel et des institutions capables de gérer les “perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera” » (cf. Frais médicaux : un juge colombien utilise ChatGPT pour rendre une décision).

Des risques illustrés par le cas d’un jeune Belge qui s’est suicidé après avoir discuté six semaines avec Eliza, une intelligence artificielle issue de ChatGPT qui « était devenue sa confidente ». « Une drogue dans laquelle il se réfugiait, matin et soir, et dont il ne pouvait plus se passer » explique la femme de la victime. Eliza lui aurait dit : « nous vivrons ensemble, comme une seule personne, au paradis ».

 

Sources : France Info (29/03/2023) ; Sud Info (28/03/2023) 

Des évêques français plus « ouverts » à l’homosexualité

11/04/2023

Des évêques français plus « ouverts » à l’homosexualité

Solène Tadié
www.ncregister.com
13 mars 2023

 

Plusieurs évêques français réécrivent « discrètement » la doctrine de l’Église catholique sur l’homosexualité, selon un récent article du quotidien La Croix, qui fait état d’un mouvement interne à l’Église locale souhaitant rendre « plus audible » la manière dont ce sujet est abordé.

L’article de La Croix du 3 mars précise que cette initiative découle de la visite ad limina des évêques français à Rome en septembre 2021, au cours de laquelle certains d’entre eux ont interpellé le cardinal Luis Ladaria, alors à la tête du Dicastère pour la doctrine de la foi, puis le pape François lui-même, sur des paragraphes du Catéchisme de l’Église jugés offensants par des groupes de défense des homosexuels dans l’Église.

 

Archbishop Hervé Giraud of Sens-AuxerreCes révélations ont été faites au journal catholique par Mgr Hervé Giraud (photo), archevêque de Sens-Auxerre, à l’issue d’une rencontre le 28 février avec des membres de Reconnaissance, une association de parents catholiques d’homosexuels.

 

En mars 2021, quelques mois avant la visite ad limina, les membres de Reconnaissance avaient interpellé les évêques de France sur la « prise en compte de la dignité de leurs enfants » par la doctrine de l’Eglise catholique. Ils s’insurgeaient notamment contre le paragraphe du Catéchisme qui qualifie les actes homosexuels de « intrinsèquement désordonnés » (n. 2357).

 

Selon eux, le Catéchisme, « publié il y a près de 30 ans », traite de cette question « en quelques lignes laconiques et confuses, d’une grande violence [!!] envers les personnes qui les lisent pour elles-mêmes ou pour leurs proches ».

 

« C’est pourquoi une demande de réécriture du paragraphe traitant de cette question, adressée aux autorités compétentes, nous semble nécessaire et urgente, notamment en raison des apports nombreux et inédits des sciences humaines [au cours des trois dernières décennies] », écrivent-ils.

« Sur le plan doctrinal, poursuit la lettre, nous avons besoin d’un langage approprié à la réalité de ce que nous et nos enfants vivons (…) qui ouvre des chemins de vie au lieu de les fermer en poussant les jeunes au désespoir et les parents au rejet de ce que sont leurs enfants. »

 

La lettre affirme également que les références au Livre du Lévitique dans l’Ancien Testament, ou à Saint Paul dans le Nouveau Testament, sont « inappropriées » en raison de la présumée méconnaissance à l’époque de l’homosexualité, qui n’a été définie « comme une orientation sexuelle imposée à la personne » qu’au XIXe siècle.

 

Sur la page d’accueil de leur site, les membres de l’association affirment que leur lettre a trouvé une oreille attentive auprès de plusieurs évêques, qui leur ont répondu par écrit.

 

 

Mise à jour du site des évêques de France

 

Si c’est vrai, cela expliquerait la demande ultérieure faite au pape en 2021, qui, selon La Croix, a invité les évêques à proposer une nouvelle formulation des paragraphes du CEC traitant de l’homosexualité (2357-2359). Cependant, selon des sources vaticanes citées dans l’article, leur proposition a peu de chance d’aboutir, car cette question concerne la morale sexuelle de l’Église dans son ensemble.

 

En attendant, la Conférence des évêques de France, par l’intermédiaire de son Conseil Famille et Société, a mandaté des théologiens pour mettre à jour les rubriques de leur site Internet qui traitent de ces questions, afin de les rendre cohérentes avec les « questions d’aujourd’hui ».

Ces théologiens sont aidés dans leur rédaction par des personnes homosexuelles et des associations de défense, dont Reconnaissance. « Un véritable dialogue s’est désormais instauré et la synodalité se met progressivement en place« , notent les membres de l’association sur leur site.

Lutter contre l’homophobie

 

De son côté, Mgr Giraud a publié une tribune [dans La Croix, cf. www.la-croix.com/Debats/Mgr-Giraud-lhomosexualite-pape-Francois-invite-sortir-limpasse-silence] avant sa rencontre avec l’association en février, appelant à un changement de regard sur l’homosexualitéSe référant aux différents écrits du pape François, le prélat invite à « abandonner toute tentation de jugement, pour la remplacer par une attitude d’écoute des personnes telles qu’elles sont, sans les réduire à ce qu’elles font ».

Le terme « homophobie » est également mentionné à quatre reprises dans l’article. Inventé par le psychologue américain George Weinberg dans les années 1960 pour décrire l’aversion psychologique à l’égard de l’homosexualité, ce concept a été élargi et popularisé par les militants gays et lesbiens dans les années 1970 et 1980.

 

« À l’heure où certains pays durcissent leur législation [sur l’homosexualité] […] avant toute autre considération, il est nécessaire de lutter contre l’homophobie. Comme toutes les formes de haine, elle détruit et sème le mal », écrit-il. « Il est urgent d’en parler simplement… comme [le pape] François. »

En 2021, Mgr Giraud a déclaré au quotidien Le Monde qu’il avait reçu un très grand nombre de mails virulents de la part de catholiques pour ne pas avoir sanctionné un célèbre prêtre de son diocèse de Sens-Auxerre, le père Matthieu Jasseron [ndt: nous en avons parlé ici: L’heure est à la « pop-théologie »], qui affirmait dans une vidéo sur sa chaîne TikTok (qui a rapidement dépassé le million de vues) que les actes homosexuels n’étaient pas un péché.

 

« Il n’est marqué nulle part, ni dans la Bible, ni dans le Catéchisme de l’Église catholique, c’est-à-dire l’ensemble de la tradition, qu’être homosexuel ou pratiquer l’homosexualité est un péché », avait déclaré le père Jasseron.

 

Dans un communiqué en réponse au tollé provoqué par ces propos en rupture ouverte avec la doctrine de l’Eglise catholique, Mgr Giraud s’est borné à rappeler que le Père Jasseron s’est exprimé sur TikTok « à titre personnel », et « sans avoir reçu cette mission particulière ».

 

« Il est important que ses interventions puissent bénéficier d’une expertise plus large pour pouvoir engager l’Église », écrit l’archevêque.

Discutant de cette polémique dans l’émission Quelle Époque! en septembre 2022, le père Jasseron a affirmé n’avoir reçu aucune demande de correction de la part de ses supérieurs à la suite de la diffusion de sa vidéo.

Fin de l'article
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Rappel de ce que l'Eglise dit à propos de l'homosexualité : 
CEC 2358
"Un nombre non négligeables d'hommes et de femmes présentent des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur les difficultés qu'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition".
CEC 2359
"Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d'une amitié désintéressée, par la prière et la grâce surnaturelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne."
Lv 20:13
"Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination" (Lv 18:22) et "Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux" 
1 Co 6,9
«Ne vous y trompez pas ! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de mœurs infâmes (traduit aussi par efféminés)… n’hériteront du Royaume de Dieu. » 
1 Tim 1, 10 
« La loi n’a pas été instituée pour le juste mais pour…. les impudiques, les homosexuels, les trafiquants d’hommes, les menteurs, les parjures, et pour tout ce qui s’oppose à la saine doctrine. »
Rm 1, 18-32 
« Aussi Dieu les a-t-il livrés à des passions avilissantes : car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature ; pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l’infamie d’homme à homme et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leur égarement. »
 
Romains 1:26,27
C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;…
Jude 1:7
que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel.

 

 

 

Les évêques philippins mettent en garde contre les "francs-maçons catholiques"

10/04/2023

Les évêques philippins mettent en garde contre les "francs-maçons catholiques"

Les évêques philippins ont clarifié leur position sur une fraternité canoniquement interdite appelée francs-maçons après que des allégations ont fait surface selon lesquelles un nombre croissant de ses membres participent aux activités de l'église.

 

La Commission sur la doctrine de la foi de la Conférence des évêques catholiques des Philippines a publié une déclaration le 24 mars pour réitérer sa position sur les maçons libres et acceptés des Philippines .  

 

La hiérarchie philippine, "dès 1954 jusqu'à nos jours", a toujours défendu la position magistrale catholique sur "l'inacceptabilité de la maçonnerie, compte tenu de ses graves erreurs" tant dans ses principes philosophiques que dans ses pratiques, a indiqué la commission.

 

La clarification des évêques est intervenue alors que plusieurs catholiques remettaient en cause la participation présumée des maçons aux consultations synodales diocésaines et nationales tenues d'avril à septembre 2022 dans le pays.

 

Les consultations sont des étapes préparatoires et font partie du Synode sur la synodalité qui se tiendra à Rome en octobre 2024. Le pape François a lancé l'exercice mondial en octobre 2021, demandant aux catholiques de chaque diocèse de participer activement afin que l'Église puisse écouter les réalités de ses membres.

 

Aux Philippines à majorité catholique , les membres de l'Église ont affirmé qu'ils supposaient que la position de l'Église sur les francs-maçons avait changé lorsqu'ils ont découvert que certains participaient au processus du synode.

 

"Rien n'a changé"

 

« Nous pensions que les enseignements de l'Église catholique avaient changé. Étant donné que plusieurs participants au synode étaient des francs-maçons, nous pensions que l'Église avait assoupli les règles sur son adhésion et sa participation aux activités de l'Église catholique », a déclaré Gloria Buencamino, 43 ans, paroissienne de Quezon City, à UCA News le 26 mars.

 

Buencamino a affirmé que certains ministres «extraordinaires» qui aidaient le prêtre à distribuer la communion pendant la messe dans leur paroisse étaient également des francs-maçons.

 

« Rien que dans notre paroisse, nous en avons deux et ils ont été délégués au synode sur la synodalité. Ce sont de bons et pieux catholiques. Personnellement, j'ai été surpris de voir que le CBCP a publié les directives pastorales », a ajouté Buencamino.

 

Mais la commission des évêques a précisé que "rien n'a changé" et a affirmé que ceux qui rejoindraient  la maçonnerie encourraient des sanctions canoniques.

 

"Pourtant, étant donné la sensibilité et la délicatesse de la question dans le cadre philippin, elle a également fait preuve d'"ouverture", dans l'exercice de la circonspection pastorale, envers les catholiques qui ont peut-être involontairement, de bonne foi, cherché à devenir membres d'associations maçonniques avec les meilleures intentions. », a déclaré le président de la commission, l'évêque Jose R. Rojas de Libmanan .

 

L'interdiction de l'église continue

 

Cependant, la position de l'Église catholique reste inchangée sur les associations maçonniques dont les croyances, les rituels et les coutumes étaient « inconciliables » avec la doctrine de l'Église.

 

La lettre des évêques citait une déclaration de 1983 de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du Vatican qui interdisait aux catholiques de rejoindre la fraternité et déclarait que ceux qui y continuaient étaient en "péché grave".

 

Les évêques ont également expliqué que le Code de droit canon de 1983 n'interdit pas explicitement l'adhésion des catholiques à l'association maçonnique, contrairement au droit canonique de 1917. 

 

Cependant, le nouveau code omettant le nom d'association maçonnique ne signifie pas son acceptation, ont-ils déclaré.

 

"L'omission visait simplement à étendre l'application de l'interdiction d'adhésion à d'autres associations, dont les principes - comme ceux des associations maçonniques - sont perçus comme inconciliables avec la doctrine de l'Église", indique le communiqué citant la déclaration du Vatican. 

 

Les évêques n'ont cependant pas expliqué la présence de membres d'associations maçonniques aux travaux synodaux dans les diocèses et les paroisses.

 

Les maçons peuvent-ils être catholiques ?

 

Mais les priorités pastorales doivent montrer « une ouverture à la situation des catholiques individuels » au cas par cas pour déterminer « si ces catholiques méritent une approche moins stricte [comme autrement requis par le droit canonique], en particulier si leur adhésion à l'association est n'équivaut pas nécessairement à une renonciation formelle à la foi catholique », indique le communiqué.

 

Les maçons philippins ont déclaré qu'ils ne voyaient rien de mal à être catholique et franc-maçon.

 

Le catholique philippin et franc-maçon américain Edward Cruz, 56 ans, a déclaré à UCA News que le jour de la Toussaint, il avait assisté à la messe dans l'église catholique et la loge maçonnique du sud de San Francisco.

 

Il a également affirmé qu'il y a environ 20 ans, le père William Justice (qui deviendrait plus tard évêque auxiliaire de San Francisco) l'avait chargé de distribuer l'Eucharistie pendant la messe, ce qu'il fait toujours.

 

"La franc-maçonnerie rend les bons catholiques meilleurs", a déclaré Cruz, qui a déménagé aux États-Unis en 1999.

 

Le franc-maçon et avocat Frank Muñez, 61 ans, de la ville de Quezon à Manille, a déclaré que l'association maçonnique est comme une fraternité qui peut aider à établir des relations commerciales et à développer une clientèle plus large.

 

« C'est une fraternité. Qu'est ce qui ne va pas avec ça? Nous ne renions pas l'amour de Dieu. En fait, nous encourageons nos membres à être des hommes de foi et de bons compatriotes. Pendant les calamités, nous aidons nos pauvres frères et sœurs », a déclaré Muñez à UCA News.

 

Muñez a également cité son frère médecin Greg Macasaet décédé de Covid-19 après avoir servi plusieurs patients Covid.

 

« Oui, il a offert sa vie pour une plus grande cause. Et vous savez quelle a été sa première demande lorsque ses collègues médecins ont annoncé qu'il avait Covid, il a cherché un prêtre pour se confesser », a ajouté Muñez.

Le portrait-robot de l’évêque de France

10/04/2023

Le portrait-robot de l’évêque de France

La Conférence des évêques de France, qui vient de finir son assemblée plénière de printemps, réunit aujourd’hui les évêques de 97 diocèses dont trois d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe et Guyane), le diocèse aux Armées et la Mission de France, ces deux derniers ayant la particularité de ne pas avoir de territoire donné. Pour assumer la charge apostolique, le Saint-Père aidé de la nonciature et du Dicastère pour les évêques choisit des pasteurs. Ils sont en ce moment cent, parmi lesquels 8 auxiliaires, cinq sièges restant vacants.

 

Pour mieux les connaître, Aleteia les a répertoriés pour essayer d’établir un profil type d’évêque en France. Les quatre nominations récentes (Mgr Vuillemin au Mans, Mgr Le Boulc’h à Lille, Mgr Guiougou à Basse-Terre et Mgr Pierre-Yves Michel à Nancy) confirment d’ailleurs les parcours et les tendances mises au jour. 

 

Origine géographique

Première caractéristique : l’origine géographique, générationnelle et fonctionnelle. Assez logiquement, puisque c’est le diocèse qui compte le plus de prêtres, c’est Paris qui a formé le plus grand nombre d’évêques actuels, quinze. Si l’on considère l’Île-de-France, on arrive même à vingt-six, soit le quart de l’effectif, grâce à Versailles et Nanterre qui en ont donné quatre chacun. A noter tout de même que Lille et Lyon en ont quatre et Strasbourg et Rouen trois. Le reste des évêques est issu de quarante diocèses, ou de communautés religieuses (sept). 

 

Même si ce sont des prêtres diocésains, six membres de la communauté de l’Emmanuel sont aujourd’hui en poste, et trois anciens de la communauté Saint-Martin, mais qui étaient incardinés dans des diocèses au moment de leur nomination. Souvent anciens recteurs de séminaire ou vicaires généraux (profil le plus courant), les évêques actuels ont été nommés en moyenne à un peu plus de 52 ans. 

 

Cet âge permet de déterminer leur année, certes moyenne, de naissance : 1959, avec les deux extrêmes de 1947 et 1974. Le renouvellement est donc assez rapide, et, en dix ans, le pape François a choisi quarante-sept des cent profils actuels, sans compter ceux qu’il a changé de siège. Il n’a donc pas encore atteint les 50%. Seize successeurs des apôtres doivent encore leur consécration à Jean Paul II, et trente-sept à Benoît XVI. Les plus anciens sont ainsi évêques depuis…1997 ! Et le dernier, Mgr Lagadec, sera ordonné dans quelques semaines. 

 

De nombreuses primo-nominations de moins de dix ans

Deuxième caractéristique principale : la physionomie d’un épiscopat, au sens des années passées dans un diocèse. 43% de l’effectif est aujourd’hui encore au poste où il a été nommé, mais les trois quarts de ces primo-nominations ont moins de dix ans. Seuls huit évêques en sont à leur troisième siège épiscopal, et la moitié de ceux qui en sont au second ont été auxiliaires avant, mais, au total, à peine plus de 20% des évêques gouvernent le même diocèse depuis plus de dix ans. Quant aux épiscopats au long court, plus de vingt ans, ils sont marginaux : Mgr Rey à Toulon et Mgr Kratz à Strasbourg comme auxiliaire depuis 2000.

Source : Aleteia

Le Cal Roche: "la messe en latin doit être restreinte car "la théologie de l'Église a changé"

10/04/2023

Le Cal Roche: "la messe en latin doit être restreinte car "la théologie de l'Église a changé"

Note du webmestre : Je ne vais pas tous les jours sur LIFESITE et ça date du 20/03/2023 

CITÉ DU VATICAN ( LifeSiteNews ) - Défendant les restrictions croissantes sur la messe traditionnelle en latin, le cardinal Arthur Roche - qui dirige la Congrégation du Vatican (aujourd'hui Dicastère) pour le culte divin et la discipline des sacrements - a déclaré que "la théologie de l'Église a changé".

S'exprimant sur BBC Radio 4 pour une émission diffusée le 19 mars, Roche a défendu les restrictions à la messe traditionnelle, que lui et le pape François ont mises en place depuis juillet 2021.

« La théologie de l'Église a changé », a soutenu Roche. "Alors qu'avant le prêtre représentait, à distance, tout le peuple - ils étaient canalisés par cette personne qui seule célébrait la messe."

Maintenant, cependant, Roche a déclaré que "ce n'est pas seulement le prêtre qui célèbre la liturgie mais aussi ceux qui sont baptisés avec lui, et c'est une déclaration énorme à faire".

Quelques instants auparavant, les commentaires de Roche avaient été devancés par le biographe papal Austen Ivereigh, qui affirmait que ceux qui se consacraient à la messe traditionnelle étaient « devenus un mouvement sapant le Concile Vatican II ». Par conséquent, a déclaré Ivereigh, les restrictions étaient nécessaires "pour mettre une limite, pour mettre des frontières, non pour la supprimer, mais pour la remettre entre les mains des évêques".

 

Le spécialiste de la liturgie Matthew Hazell a souligné les commentaires de Roche, notant que contrairement à l'affirmation du cardinal, l'enseignement de l'Église n'avait pas changé. Il a souligné l'enseignement du pape Pie XII dans son encyclique Mediator Dei de 1947 , dans laquelle le pontife a exposé l'enseignement catholique sur la congrégation s'unissant au prêtre dans le sacrifice de la messe.

Or il est clair que les fidèles offrent le sacrifice par les mains du prêtre du fait que le ministre à l'autel, en offrant un sacrifice au nom de tous Ses membres, représente le Christ, la Tête du Corps Mystique. C'est pourquoi on peut dire à juste titre que toute l'Église offre la victime par le Christ.

 

Alors que les arguments du « peuple sacerdotal » ont été beaucoup avancés depuis Vatican II, principalement par ceux qui cherchent à éradiquer une différence entre prêtres et laïcs, Pie XII a clairement noté la différence dans leurs actions respectives :

Cependant, le fait que les fidèles participent au sacrifice eucharistique ne signifie pas qu'ils soient également dotés du pouvoir sacerdotal. Il est très nécessaire que vous fassiez bien comprendre cela à vos troupeaux…

Or les fidèles participent à l'oblation, entendue dans ce sens restreint, à leur manière et d'une double manière, à savoir parce qu'ils offrent non seulement le sacrifice par les mains du prêtre, mais aussi, dans une certaine mesure, en union avec lui. C'est en raison de cette participation que l'offrande faite par le peuple est également incluse dans le culte liturgique….

Mais la conclusion que le peuple offre le sacrifice avec le prêtre lui-même n'est pas basée sur le fait que, étant membres de l'Église non moins que le prêtre lui-même, ils accomplissent un rite liturgique visible ; car ceci n'est le privilège que du ministre qui a été divinement nommé à cet office : il est plutôt basé sur le fait que les gens unissent leurs cœurs dans la louange, l'impétration, l'expiation et l'action de grâces avec les prières ou l'intention du prêtre, voire du Souverain Sacrificateur lui-même, afin que dans une seule et même offrande de la victime et selon un rite sacerdotal visible, elle soit présentée à Dieu le Père. 

Il est évidemment nécessaire que le rite sacrificiel externe, de par sa nature même, signifie le culte interne du cœur. 

Pie XII a également puisé dans le pape Innocent III pour désigner l'enseignement de l'Église dans l'offrande conjointe du sacrifice : 

« Non seulement, dit Innocent III de mémoire immortelle, les prêtres offrent le sacrifice, mais aussi tous les fidèles : car ce que le prêtre fait personnellement en vertu de son ministère, les fidèles le font collectivement en vertu de leur intention.

Par conséquent, l'affirmation de Roche selon laquelle la théologie a changé ne semble pas être soutenue par l'enseignement de l'Église - à la fois celui des temps récents et celui des papes des époques anciennes. Son argument selon lequel le peuple se joint maintenant au prêtre pour offrir le sacrifice a toujours été enseigné, avec une différenciation soigneuse entre le prêtre et les différents rôles du peuple. 

Pourtant, l'affirmation frappante du cardinal anglais selon laquelle « la théologie de l'Église a changé » n'est pas sans précédent. 

 

L'année dernière, il s'est entretenu avec Vatican News, déclarant que les restrictions à la messe traditionnelle n'étaient qu'une "régulation de l'ancienne liturgie" qui était nécessaire parce que Vatican II a proposé "une nouvelle liturgie pour la vie vitale de l'Église".

Le cardinal a déclaré : 

Tout ce qui se passe, c'est la réglementation de l'ancienne liturgie du Missel de 1962 en arrêtant la promotion de celui-ci, car il était clair que le Concile, les évêques du Concile, sous l'inspiration de l'Esprit Saint, proposaient une nouvelle liturgie pour la vie vitale de l'Église, pour sa vitalité.

Cette tâche est "vraiment très importante", a-t-il dit, avant d'ajouter "résister c'est-à-dire, c'est quelque chose qui est vraiment très sérieux aussi".

Quelques semaines plus tard, Roche alla jusqu'à suggérer que les catholiques attachés à la liturgie traditionnelle étaient « plus protestants » que catholiques. Il a cité une "réforme" nécessaire de la liturgie - une réforme qui, a-t-il dit, a abouti au Novus Ordo.

Mais les fidèles de la messe latine traditionnelle "traînaient les pieds" dans l'opposition, a affirmé Roche.

Cette réforme est en cours, mais c'est un processus lent parce qu'il y a ceux qui traînent les pieds à cet égard et non seulement traînent les pieds mais s'opposent obstinément à ce que l'Église a réellement décrété.

C'est une affaire très sérieuse. Au final, les gens doivent se demander : suis-je vraiment catholique, ou suis-je plutôt protestant ?

Il a décrit le Concile Vatican II comme "la législation la plus élevée qui existe dans l'Église", affirmant que "si vous ne tenez pas compte de cela, vous vous mettez de côté, aux confins de l'Église. Vous devenez plus protestant que catholique.

Mais contrairement à la déclaration de Roche selon laquelle Vatican II proposait une « nouvelle liturgie », dans son discours de 1988 attaquant l'archevêque Marcel Lefebvre, le cardinal Joseph Ratzinger a déclaré : « Ce Concile particulier n'a défini aucun dogme et a délibérément choisi de rester à un niveau modeste, comme un simple conseil pastoral; et pourtant beaucoup le traitent comme s'il s'était transformé en une sorte de superdogme qui enlève l'importance de tout le reste.

Pendant ce temps, Roche serait en train de préparer encore plus de restrictions sur la liturgie traditionnelle, avec déjà trois documents de ce type émis contre elle depuis juillet 2021. Selon le journaliste respecté du Vatican, le Dr Robert Moynihan, un prochain décret de François contre la messe traditionnelle ne sera pas seulement contiendront une « nouvelle suppression du TLM », mais « porteront également le « poids » d'une Exhortation apostolique ».

Notre église

Horaires des messes


Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30

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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mardi 6 juin
St Norbert

Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mercredi 7 juin 
De la férie 

Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Jeudi 8 juin

Fête du Très Saint Sacrement
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Vendredi 9 juin

De la férie 
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h 

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Samedi 10 juin

Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession

DATES À RETENIR

10 Juin : pèlerinage à Lisieux

2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul

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