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Revue de presse

Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

Sciences

"C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

08/05/2023

"C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

L'idéologie du genre qui se répand rapidement et qui est véhiculée avec une certaine emphase depuis Bruxelles - comme l'a également dénoncé le pape François lors de son dernier voyage en Hongrie - est pour l'Église quelque chose d'alarmant, d'erroné et qui doit être corrigé. Le cardinal suédois Anders Arborelius a repris le fil de ce discours délicat, point de référence au niveau européen pour une Église déterminée à prendre position. Il y a peu, Mgr Arborelius a également promu un important document signé par les conférences épiscopales scandinaves. Le cardinal souligne à présent que c'est la nature, la biologie qui détermine le sexe des individus, et non pas tant la culture.

 

Fondamentalement, l'être humain reste toujours un être humain, qu'il soit homme ou femme. C'est ainsi que Dieu nous a voulus", a-t-il déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire catholique Die Tagespost. Même si l'homme et la femme choisissent un autre sexe, ils restent ce qu'ils sont", ajoutant qu'"il y a des idéologies avec lesquelles - pour l'Église - il est très difficile d'entrer en dialogue". (...)

 

Le cardinal d'Utrecht, Wilhelm Jacobus Eijk, est depuis quelque temps à l'avant-garde de cet engagement, insistant sur le fait que l'Église catholique doit être consciente que la théorie du genre est "non seulement un problème social, une subversion des rôles biologiques des hommes et des femmes", mais aussi une menace pour l'évangélisation, car elle remet en question les concepts mêmes de paternité et de procréation qui sont à la base de "l'annonce de Dieu en trois personnes, Dieu le Père, le Christ en tant que fils de Dieu le Père, fait homme, et Marie en tant qu'épouse de l'Esprit Saint".

 

Le cardinal Gerhard Müller, théologien et ancien préfet de la Congrégation de la foi, analyse également de manière négative la théorie du genre, selon laquelle le sexe n'est pas déterminé biologiquement, mais un fait culturel (au point d'imaginer l'administration de médicaments aux enfants pré-pubères pour ralentir leur croissance jusqu'à ce qu'ils aient décidé de leur sexe). "Cette idéologie est aussi dangereuse que le stalinisme et l'hitlérisme et va totalement à l'encontre de la nature humaine. "Toute l'humanité existe à partir de la relation entre un homme et une femme, dans la famille, dans le mariage, et il y a un grand potentiel dans la relation entre l'homme et la femme", a poursuivi le cardinal. En tant que chrétiens, nous sommes totalement convaincus que Dieu a créé l'homme et la femme, et c'est pourquoi nous devons inviter les jeunes à trouver chacun leur propre identité, un garçon doit devenir un homme adulte, une fille doit s'identifier à son propre genre, créé et voulu par Dieu, en tant que femme et en tant que mère possible".

 

Entretien avec le fondateur du pèlerinage de Chartres

30/04/2023

Entretien avec le fondateur du pèlerinage de Chartres

Le mystère des stigmates

16/04/2023

Le mystère des stigmates

Il s'agit de l'affirmation audacieuse selon laquelle divers individus au cours des siècles (principalement des femmes), dont des centaines sont répertoriés dans le récent « Dictionnaire biographique des stigmatisés » publié par Brill dans le contexte de recherches historiques effectuées à l'Université d'Anvers, auraient mystérieusement expérimenté dans leur propre chair les plaies de Jésus lors de sa Passion. Ces plaies apparaîtraient et disparaîtraient sans explication médicale et, dans certains cas documentés, accompagneraient une expérience physique de la Crucifixion du Christ le Vendredi Saint. La stigmatisation la plus célèbre de l'histoire – et la seule officiellement reconnue par l'Église catholique – reste celle de saint François d'Assise au XIIIe siècle. Avec l'essor de la science moderne, cependant, de nombreuses controverses ont été déclenchées par l'observation de phénomènes analogues : certains stigmatisés ont fait l'objet d'enquêtes médicales approfondies, dont la Belge Louise Lateau (1850-1883), examinée par l'Académie royale de médecine de Belgique (1874-1875), la paysanne bavaroise Thérèse Neumann (1898-1962) ou le Padre Pio (Francesco Forgione) en Italie (1887-1968), qui a d'abord été condamné par l'Église catholique, avant d'être canonisé en 2002.

 

En France, la stigmatisée la plus célèbre a sans doute été Marthe Robin (1902-1981) de Châteauneuf-de-Galaure, qui aurait vécu la Passion du Christ tous les vendredis à partir de 1930-1931. Alitée, Marthe Robin se serait nourrie pendant des décennies plus ou moins exclusivement de l'Eucharistie (comme d'autres mystiques telles que Berthe Petit (1870-1943) ou la Bienheureuse Alexandrina da Costa (1904-1955). Marthe a été consultée par des dizaines de milliers de personnes de toutes les classes sociales, avec de multiples témoignages de son apparente connaissance de personnes et de situations qui lui étaient inconnues, phénomène observé également chez le Padre Pio.

 

Les disputes autour de la stigmatisation ont été âpres dès la publication des premières études scientifiques du phénomène au XIXe siècle. Certains médecins, tels que le Dr Antoine Imbert-Gourbeyre (1818-1912), prirent position en faveur de son authenticité, tandis que la psychiatrie naissante de l'école de Jean-Martin Charcot de la Salpêtrière à Paris, tenta d'assigner l'expérience religieuse extraordinaire à la catégorie de l’« hystérie ». Ce clivage entre scientifiques existe encore, même si les sceptiques actuels préfèrent évoquer des « troubles dissociatifs » chez les stigmatisés allégués.

 

Il est intéressant de noter que le phénomène de la stigmatisation est revenu sur le devant de la scène ces dernières années, notamment en Italie où les stigmates de Natuzza Evolo (1924-2009), particulièrement bien documentés, ont été étudiés par plusieurs scientifiques, dont des médecins et le physicien nucléaire Valerio Marinelli. Des chercheurs ont par ailleurs constaté l'étrange convergence de phénomènes quasi-identiques et simultanés sur plusieurs continents. Outre les signes externes classiques, au moins trois stigmatisés allégués semblent avoir fait des « prophéties » quasi-identiques au sujet d’événements mondiaux tels que la pandémie au cours de leurs expériences mystiques : le Brésilien Eduardo Ferreira (2015), Luz de Maria de Bonilla (Costa Rica, 2019) et Gisella Cardia (Italie, 2019), qui a fait l'objet d'une attention médiatique particulière au cours des dernières semaines, avec l’annonce d'une enquête diocésaine menée par l'évêque Marco Salvi de Civita Castellana.

 

Le cas de Gisella Cardia a donné lieu dans les médias italiens à des controverses qui rappellent celles du passé entre ceux qui font appel au surnaturel et ceux qui l'accusent de fraude ou d'illusion. Comme au XIXe siècle, c'est encore une fois la médecine qui pourrait jouer le rôle d'un arbitre potentiel entre croyants et sceptiques. Selon l'auteur Ferdinando Carignani (vidéo: 8:05), en 2018, une équipe médicale a assisté à l'expérience du Vendredi Saint de Gisella Cardia et a constaté que la température de son corps était inférieure au minimum nécessaire à la vie humaine. En 2022, Rosanna Chifari, médecin chirurgien et neurologue de Milan, a été présente avec Gisella le Vendredi Saint et a signalé la disparition très rapide et médicalement inexpliquée de ses lésions profondes peu après 15 heures (heure biblique de la mort du Christ), sans cicatrices. Le 24 mars 2023 (en compagnie de l'auteur de cet article), la Dr Chifari a de nouveau témoigné non seulement des stigmates apparents sur les mains de Gisella, mais aussi de l'exsudation spontanée d'huile parfumée qui s'en dégageait. Bien que les déclarations de la Dr Chifari aient suscité de fortes polémiques de la part des journalistes italiens, il sera intéressant de suivre l'évolution future de ces phénomènes allégués qui, à l'instar d'autres cas dans le monde, ne sont manifestement pas encore terminés.

 

Intelligence artificielle : « Des risques majeurs pour l’humanité »

12/04/2023

Intelligence artificielle : « Des risques majeurs pour l’humanité »

 

En effet, ils expliquent que « ces derniers mois ont vu les laboratoires d’IA s’enfermer dans une course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne – pas même leurs créateurs – ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable » (cf. ChatGPT : « Toutes les frayeurs de remplacement de l’homme par la machine ressurgissent »).

Ils demandent donc l’interruption pendant 6 mois de la recherche sur les intelligences artificielles plus puissantes que ChatGPT 4, le modèle d’OpenAI lancé mi-mars. Une suspension qui devra durer jusqu’à la mise en place de systèmes de sécurité « dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées, la surveillance des systèmes d’IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel et des institutions capables de gérer les “perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera” » (cf. Frais médicaux : un juge colombien utilise ChatGPT pour rendre une décision).

Des risques illustrés par le cas d’un jeune Belge qui s’est suicidé après avoir discuté six semaines avec Eliza, une intelligence artificielle issue de ChatGPT qui « était devenue sa confidente ». « Une drogue dans laquelle il se réfugiait, matin et soir, et dont il ne pouvait plus se passer » explique la femme de la victime. Eliza lui aurait dit : « nous vivrons ensemble, comme une seule personne, au paradis ».

 

Sources : France Info (29/03/2023) ; Sud Info (28/03/2023) 

Notre église

Horaires des messes


Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30

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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mardi 6 juin
St Norbert

Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mercredi 7 juin 
De la férie 

Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Jeudi 8 juin

Fête du Très Saint Sacrement
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Vendredi 9 juin

De la férie 
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h 

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Samedi 10 juin

Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession

DATES À RETENIR

10 Juin : pèlerinage à Lisieux

2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul

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