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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

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Géopolitique

"La triple donation", un évènement capital de l'Histoire de France

29/05/2023

"La triple donation", un évènement capital de l'Histoire de France

Alors que la confusion la plus grande règne en France où « il y a grande pitié », Dieu se manifeste à notre nation. Débauche, immoralité, trahison des clercs et des élites intellectuelles de l’université de Paris, politique qui avec la reine Isabeau de Bavière, ont vendue la France par le traité de Troyes, qui la donne à Henri V Roi d’Angleterre, scandale de la filiation du Dauphin, le futur Charles VII, que sa propre mère appelle « batard » ; tout semble annoncer la disparition de la Fille Ainée de l’Eglise.

 

La triple donation du Royaume de France est racontée dans le Breviarium historiale, texte rédigé peu après, au cours de l’été 1429, qui est consultable à la Bibliothèque Vaticane.

 

Jehanne dit à Charles : «Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ?» Le Roi hésite, puis consent. «Sire, donnez-moi votre royaume».

Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l’ascendant surnaturel de la jeune fille : «Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume». Après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu’il avait fait : «Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien».

 

Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu’un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi. « Notaire, écrivez dit la pucelle inspirée : le 21 juin de l’an de Jésus christ 1429, à 4 heures du soir, Charles VII donne son royaume à Jeanne. Ecrivez encore : Jeanne donne à son tour la France à  Jésus-Christ. -Nos Seigneurs dit-elle d’une voix forte, à présent, c’est Jésus-Christ qui parle : « moi, Seigneur éternel je la donne au Roi Charles ».

 

Que signifie cet événement capital ?

– que ce Dauphin, que l’enseignement républicain nous présente comme un indécis et un demeuré, voire le digne fils d’un fou, mais que ses contemporains appellent le «bien-servi» (ce qui signifie qu’il savait juger les hommes), montre en cette occasion une foi extraordinaire en la Providence. Toute sa vie est d’ailleurs un exemple remarquable de Roi très chrétien.

– que c’est le Christ qui a voulu être, et est, roi de France ; et le Christ a voulu nous le faire savoir par l’entremise d’une fille de 17 ans.

– que la raison d’être de notre pays est de proclamer à la face de l’univers non seulement la royauté universelle du Christ sur le monde, c’est sa mission « d’éducatrice des nations » ;

– que cet acte officiel et capital consacre le Roi de France comme le lieutenant du Christ ; si les successeurs de Charles VII avaient compris, ils auraient considéré ce document comme le plus grand de leurs trésors; ils l’auraient relu et médité tous les jours et seraient encore aujourd’hui sur le trône .

Dès le lendemain, le Dauphin décide d’aller à Reims pour se faire sacrer, malgré plusieurs opposants et grâce à l’insistance de Jeanne. Le pacte de Reims se renouvelle alors que tout semblait perdu. Or a-t-on vu un vrai roi abandonner ses sujets ? Peut-on penser une minute qu’après avoir tant châtiée la France, il ne puisse ne pas répondre aux prières le suppliant de convertir le pays ?


Homosexualité : "ne pas s'en tenir à la Bible"

20/05/2023

Homosexualité : "ne pas s'en tenir à la Bible"

Martin tente de montrer comment une défense explicite du comportement homosexuel peut être réconciliée avec le christianisme dans son "guide", citant des érudits bibliques qui auraient aidé à interpréter des passages bibliques sur l'homosexualité. Cependant, le conseil de Martin ainsi que des érudits se résume à ceci : même les chrétiens peuvent ignorer les interdictions bibliques sur le comportement homosexuel.

Martin déplore que de tels versets bibliques "sont utilisés à maintes reprises contre les personnes LGBTQ", et poursuit en indiquant qu'"une réponse" à ces versets "est de les voir dans leur contexte historique et de se rappeler que même les chrétiens fervents ne devraient pas tout faire. que [l'] Ancien Testament ordonne. De même pour les épîtres du Nouveau Testament.

Son rejet sélectif des passages des Écritures du Nouveau Testament est en contradiction avec le Catéchisme de l'Église catholique (CEC), selon lequel les auteurs des Écritures sont inspirés par le Saint-Esprit, et donc, "nous devons reconnaître que les livres de l'Écriture fermement, enseignez fidèlement et sans erreur cette vérité que Dieu, pour notre salut, a voulu voir confiée aux Saintes Écritures.

 

Le rejet par Martin des passages bibliques condamnant le comportement homosexuel semble également incompatible avec sa suggestion selon laquelle ce que la Bible a à dire sur l'homosexualité est important. Dans son introduction à son guide, il écrit : « Cependant, les questions demeurent : Comment pouvons-nous mieux comprendre ce que dit la Bible sur l'homosexualité ? Que signifiaient ces passages à l'époque et que signifient-ils aujourd'hui ?

Les auteurs cités par le jésuite dissident n'éclairent guère la question. Walter Brueggemann, que Martin qualifie de "géant dans le domaine de l'érudition biblique", affirme que l'intention de saint Paul dans son passage condamnant l'homosexualité n'est "pas tout à fait claire".

Saint Paul écrit : « C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions dégradantes. Leurs femmes ont échangé des rapports naturels contre des rapports non naturels, et de la même manière aussi les hommes, abandonnant les rapports naturels avec les femmes, ont été passionnés les uns pour les autres. Des hommes commettaient des actes éhontés avec des hommes et recevaient en leur propre personne le châtiment dû à leur erreur. » (Rom. 1:23-27)

Brueggemann concède alors qu'"il est impossible d'expliquer" ce texte ainsi qu'une interdiction claire de l'homosexualité dans le Lévitique ("Tu ne coucheras pas avec un homme comme avec une femme, c'est une abomination" (Lév. 18:22) .

 

L'érudit suggère que parce que l'Écriture exprime l'accueil de Dieu, dans une apparente contradiction, à ceux qui ne respectent pas les «codes de pureté» (dans ce cas, les eunuques, qui sont interdits de la communauté de Dieu selon Deutéronome 23: 1) , que ceux qui ne s'abstiennent pas de comportement homosexuel sont également considérés comme faisant partie de la famille de l'alliance de Dieu, comme si la loi morale équivalait à la loi cérémonielle juive temporaire.

Brueggemann n'aborde pas cette distinction entre loi morale et loi cérémonielle, alors que l'apologiste catholique Trent Horn a souligné que les actes homosexuels relèvent carrément du domaine moral, considérant que leur peine en vertu de l'Ancien Testament est la mort, quelque chose qui n'est attribué qu'aux péchés comme l'idolâtrie, le meurtre. , et l'adultère, non à la violation des lois cérémonielles. Horn a également noté que la mention du péché homosexuel est « prise en sandwich entre les lois morales et non cérémonielles ».

Le roi Charles III : défenseur de quelle foi ?

15/05/2023

Le roi Charles III : défenseur de quelle foi ?

Ironiquement, cette appellation, historiquement associée à celle du gouverneur de l'Église d'Angleterre fondée par le roi Henri VIII en opposition à Rome, est en fait d'origine catholique, accordée à ce même roi par le pape Léon X en 1521 en reconnaissance de l'opposition du jeune Henri aux thèses de Luther promulguées en 1517. Le titre est resté malgré la rupture avec la Papauté en 1536, mais accompagné plus tard d’un serment farouchement anticatholique récité par les monarques britanniques entre 1701 et 1910, jurant de défendre la religion protestante réformée et qualifiant les pratiques du catholicisme de « superstitieuses et idolâtres ».

 

Lors d'un entretien controversé en 1994, Charles, alors prince de Galles, avait suscité beaucoup de commentaires en exprimant sa préférence pour une modification de la formulation « défenseur de la foi » en faveur de l'expression plus large « défenseur de foi(s) ». En 2015, s'adressant à la BBC, le futur monarque a précisé qu'il souhaitait être « perçu comme un protecteur des croyances », respectant « l'inclusion de la foi des autres et leur liberté de culte dans ce pays ». Dans une certaine mesure, on pourrait lire ces propos comme une simple reconnaissance de l'évolution de la démographie religieuse dans le Royaume-Uni contemporain, pays de plus en plus laïc et pluraliste. Des chiffres récents indiquent que le pourcentage de Britanniques se décrivant comme « chrétiens » a fortement diminué en dix ans (de 59,3% en 2011 à 46,2% en 2021), les personnes « sans religion » passant de 25,2% à 37,2%. Dans le même temps, les religions non-chrétiennes sont devenues de plus en plus visibles dans la vie publique : le Premier ministre actuel Rishi Sunak (qui a lu un passage de la Bible lors de la cérémonie de couronnement) est hindou pratiquant, tandis que le nouveau Premier ministre écossais, Humza Yousaf, est musulman. 29,9% de la population de la deuxième ville d'Angleterre, Birmingham, est islamique, et il n'est pas rare au R.-U. de voir des églises désaffectées transformées en mosquées.

 

Toutefois, un examen plus approfondi semble indiquer que le souhait exprimé par Charles d'être un « protecteur des croyances » serait plus qu'un constat de la nature post-chrétienne de la société britannique. Bien qu'il ait affirmé son appartenance à l'église anglicane, il est clair que ses propres intérêts spirituels sont assez éclectiques. On a par exemple noté son penchant pour l'Orthodoxie : son père, le prince Philip, avait été baptisé grec orthodoxe, et sa grand-mère, la princesse Alice de Battenberg, est devenue religieuse orthodoxe (avec quelques accents fort ésotériques). Très critique à l'égard du sécularisme moderne, Charles s'intéresse vivement aux religions non-chrétiennes, non seulement au niveau sociologique mais aussi en raison de son engagement en faveur de la philosophie pérenne d'auteurs tels que René Guenon (1886-1951), selon laquelle toutes les religions seraient les expressions diverses d'une vérité primordiale. Charles est notamment perçu comme islamophile (avec une prédilection pour le mysticisme soufi), convaincu que l'islam a conservé une vision holistique de la relation entre l'humanité et la nature que le christianisme aurait largement perdue. Le lien est évident ici avec l'environnementalisme de Charles, qui remonte à l'influence personnelle de l'écrivain sud-africain Laurens van der Post, disciple mystique de Carl Jung, sur le jeune prince.

 

Si le roi Charles s'en est finalement tenu à la formule traditionnelle de « défenseur de la foi » lors de son couronnement, sa vision très large de la spiritualité, en tension évidente avec le christianisme historique de sa mère, la Reine Élisabeth II, soulève une série de questions intrigantes. Dans quelle mesure le roi Charles, en tant que monarque, continuera-t-il à poursuivre ses propres intérêts philosophiques et son activisme environnemental, et avec quel impact sur la vie publique britannique ? Voyant l’inclusivité de la cérémonie anglicane de couronnement non seulement par rapport à d’autres confessions chrétiennes mais aussi d’autres religions, il sera intéressant de voir si le roi Charles (et l’Église d'Angleterre dont il reste techniquement le gouverneur) s’orientera désormais vers le dialogue interreligieux à partir d'un point de vue expressément chrétien, ou plutôt vers une vision syncrétiste.

 

Et peut-être plus inquiétant encore pour certains, il y a la question d'un rapport éventuel entre le programme globaliste du Forum économique mondial et l'éco-spiritualité œcuménique de Charles, qui a proclamé la nécessité d'une « Grande Réinitialisation » en 2020 à côté de Klaus Schwab, président du Forum de Davos. Seul l'avenir nous dira si le « défenseur de la foi » britannique deviendra de facto l'apôtre d'un gouvernement mondial unique, avec la philosophie pérenne fusionnée avec l'écologie comme religion mondiale.

 

Les chrétiens du Soudan craignent pour leur survie et redoutent un regain de la charia.

15/05/2023

Les chrétiens du Soudan craignent pour leur survie et redoutent un regain de la charia.

Le chaos est tel que de nombreux ressortissants étrangers, comme les citoyens des pays membres de l’Union européenne, ont été évacués dans un plus ou moins grand désordre, mais les Soudanais, et notamment la minorité chrétienne, n’ont pas cette échappatoire. Selon une association d’information et de défense des chrétiens persécutés dans le monde, les deux millions de chrétiens du Soudan craignent pour leur survie dans un pays où une prise en mains islamiste menace. Et avec elle, l’application renforcée de la charia. Le tout sur fond d’implication soupçonnée du groupe russe Wagner.

Déjà aujourd’hui, les chrétiens du Soudan – qui représentent une petite minorité dans ce pays peuplé d’un peu plus de 45 millions d’âmes – hésitent à parler ouvertement de leur foi, la moindre déclaration pouvant être perçue comme « menaçant » l’islam, voire considérée comme une « apostasie », avec à la clef la mise en danger de leurs propres vies. Mais une persécution plus active n’est pas à exclure à l’avenir.

 

 

Deux millions de chrétiens de plus en plus persécutés au Soudan

 

La section espagnole de l’association Puertas abiertas (Portes ouvertes) cite ainsi son porte-parole pour l’Afrique Orientale, Fikiru Mehari, selon lequel les leaders des différentes communautés chrétiennes craignent un véritable effondrement du pays : « De ce chaos pourraient émerger des extrémistes islamiques qui mettront en place une application stricte de la charia. Ce serait mortel pour les chrétiens. »

Alors que le Soudan a enregistré plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés au cours des combats de ces derniers jours, « les responsables religieux chrétiens ne peuvent même pas visiter les membres de leurs congrégations, et ceux qui s’y sont risqués quand même ont mis en jeu leurs propres vies », souligne Mehari.

Le conflit couvait depuis le coup d’état militaire de 2021 et oppose deux parties en lesquelles les chrétiens du Soudan n’ont aucune confiance. « Lorsque le dictateur Omar al-Bashir a été renversé, il y eut des promesses de mise en place d’un gouvernement provisoire chargé de convoquer des élections. Cela nous a donné quelque espoir, étant donné que la persécution des chrétiens a commencé à faiblir. Mais ces espoirs se sont vite évanouis », ajoute-t-il. La persécution se renforce actuellement, et la perspective d’élections en 2023 s’éloigne.

 

 

La charia, grande gagnante potentielle du chaos

 

Et selon Mehari, si le Soudan « s’effondre », les pays voisins en seront « affectés » par une extension de l’instabilité.

Pendant ce temps, on s’interroge sur le rôle du groupe paramilitaire Wagner du « chef » de Poutine, Evgueni Prigojine – le président russe fréquentait volontiers le restaurant moscovite de ce cuisinier multi-tâches – dans le conflit soudanais. Si les mercenaires de Prigojine nient toute présence dans le pays « depuis plus de deux ans », ainsi que tout intérêt financier dans des sociétés locales, ce démenti ne semble pas résister aux faits.

Le Wall Street Journal, invoquant un ancien responsable américain proche de Hemedti, assure cependant que Wagner vient de lui proposer la fourniture d’armes lourdes depuis la République Centrafricaine voisine. Le Washington Post, citant un document « fuité » par les services de renseignement américains, affirme que Wagner a assuré ces dernières années des formations et des ventes d’armes au profit des forces armées soudanaises et se trouve maintenant dans l’embarras à cause du conflit entre factions rivales : laquelle soutenir ? En cause : la poursuite de la construction d’une base navale russe sur la Mer Rouge à Port Soudan, en échange d’armes et d’équipements militaires.

Les deux factions en présence ont évoqué la base lors de la visite du ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, au Soudan en février dernier. A l’heure actuelle, Port Soudan est sous le contrôle de l’armée régulière.

 

 

Le groupe de mercenaires russe Wagner joue un rôle peu clair

 

Or il apparaît que le groupe FSR a récemment reçu 30 chargements de pétrole et au moins un chargement d’équipement militaire depuis la Libye envoyés par le fils du chef de guerre Khalifa Hifter, lui-même en cheville avec des hommes de Wagner qui « sécurisent » son équipement et ses munitions. L’information a été démentie par les troupes de Hifter, mais confirmée par des sources libyennes et diplomatiques. Elle aurait une logique, puisque Wagner veut protéger ses voies de communication entre ses bases logistiques en Libye et la République Centrafricaine.

Par ailleurs, une société soudanaise lié à Prigojine possède des concessions minières et l’accord du gouvernement soudanais pour faire fonctionner une usine de traitement de l’or, via le groupe russe M-Invest qui a acquis la nouvelle société soudanaise Meroe Gold, après que le leader déchu Omar al-Bashir est allé chercher le soutien de Poutine en Russie en 2017, selon Al-Jazeera. Le groupe Wagner serait alors entré en jeu pour « sécuriser les ressources minières », puis pour protéger le pouvoir d’al-Bashir. Lors de sa chute, Wagner s’est rapproché de Fattah al-Burhan, puis s’en est éloigné à l’occasion du massacre de Khartoum en 2019, pour se tourner vers les FSR, dont le chef Dagolo-Hemedti s’est au demeurant rendu à Moscou un jour après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’est en tout cas ce qu’avance Samuel Ramadi dans son récent livre Russia in Africa.

Prigojine, quant à lui, a balayé ces affirmations, affirmant selon le Washington Post qu’il n’y a « pas d’or au Soudan qui présente un intérêt industriel », et pas « de gros profits à espérer ». Reste que le Soudan est le troisième producteur d’or africain.

Quoi qu’il en soit, au vu de ces informations, on ne peut que constater la forte implication russe en Afrique et dans les conflits africains, et on ne peut la prétendre désintéressée. Ce sont des intérêts militaires, financiers et liés aux matières premières. Les souffrances de populations – et en l’occurrence, des chrétiens du Soudan – n’en sont qu’un épiphénomène.

 

 

Anne Dolhein Réinformation.tv

Le 13 mai, Notre Dame de Fatima

12/05/2023

Le 13 mai, Notre Dame de Fatima

Russie-Ukraine, arrêtez les armes avant qu'il ne soit trop tard

04/05/2023

Russie-Ukraine, arrêtez les armes avant qu'il ne soit trop tard

L'histoire des deux drones qui ont explosé au-dessus du Kremlin fait à nouveau la une des journaux et des journaux télévisés sur le conflit russo-ukrainien. Pour le moment, il n'y a pas de changements significatifs sur le terrain mais - en conséquence - une nouvelle escalade est attendue et en tout cas le fait lui-même est encore plein de sens, malgré le fait que ni la responsabilité ni la nature exacte de l'action est clairement dynamique.

Certes, il y a le fait que dans la nuit de mardi à mercredi il y a eu une explosion d'un objet volant au-dessus du Kremlin, témoin de certaines vidéos diffusées : deux drones utilisés pour une tentative d'attentat contre le président russe Vladimir Poutine, a immédiatement déclaré Moscou, précisant toutefois qu'il n'y avait pas de blessés et que Poutine était à un autre endroit.

 

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a immédiatement désigné l'Ukraine comme responsable de l'attaque et a ajouté plus tard que les États-Unis étaient responsables : "Les décisions concernant ces attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington", a déclaré Peskov.
Accusations immédiatement rejetées par Kiev et Washington. "C'est une déclaration ridicule", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, qui a ajouté : "Les États-Unis n'ont rien à voir avec cela. Nous ne savons même pas ce qui s'est réellement passé, mais je peux vous assurer que les États-Unis n'y ont joué aucun rôle." Kirby a également déclaré que les États-Unis n'avaient pas encouragé ou autorisé l'Ukraine à frapper au-delà de ses frontières ni soutenu des actions visant à cibler des dirigeants politiques individuels. Le gouvernement de Kiev a pour sa part retourné les accusations contre l'expéditeur, affirmant qu'il s'agissait d'une opération décidée à Moscou pour justifier une nouvelle escalade du conflit.

 

En réalité, toutes ces hypothèses – la responsabilité de Kiev et des États-Unis, de Kiev sans les États-Unis, de Moscou elle-même – sont possibles, mais il est fort probable que nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé et qui est responsable. On peut cependant prévoir une réponse dure de Moscou, déjà annoncée, à la mesure de l'image inédite de vulnérabilité offerte par un Kremlin facilement atteignable par deux drones.
Dans le même temps, le président ukrainien Volodymyr Zelenski, en visite à La Haye, siège de la Cour pénale internationale, a demandé la création d'un tribunal spécial pour juger les "crimes d'agression" de la Russie et du président Poutine en particulier. Et des chefs de gouvernement de Belgique et de Hollande - après ceux des pays nordiques - il demande et obtient plus d'aide militaire à envoyer rapidement, tout en promettant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN à la fin de la guerre.

 

Bref, tout parle d'une intensification de la guerre ; seules les voix du pape François et de la Hongrie appellent à la paix, mais elles sonnent comme des chuchotements au milieu du chœur des voix des dirigeants politiques qui crient à la guerre. Toutes les parties concernées sont convaincues qu'elles peuvent gagner quelque chose à la poursuite des combats : qu'il s'agisse de gagner un avantage sur le terrain pour négocier en position de force ou d'épuiser l'ennemi, peu importe, la leçon de l'histoire n'a pas encore été appris.

La guerre n'a jamais résolu les problèmes, au mieux elle a créé les conditions de la prochaine guerre.Et même une guerre de défense légitime a ses critères et ses conditions, comme nous l'avons déjà souligné à maintes reprises, qui ont déjà été largement ignorés. Ainsi l'escalade continue, pensant pouvoir toujours tout garder sous contrôle. Pourtant, l'affaire des drones au-dessus du Kremlin démontre une fois de plus qu'un imprévu suffit à tout faire dégénérer. Et même si le pire n'arrive pas, les milliers de victimes - civiles et militaires - déjà enregistrées, les millions de réfugiés, la misère causée, la haine engendrée par tant de violences constituent déjà un fardeau si tragique qu'aucun accord de paix ne pourra jamais équilibre. Et plus on avance, plus cet équilibre va se détériorer.

 

Il suffit d'espérer - et de prier - pour que les dirigeants du monde prennent conscience que la guerre ne rétablira jamais la justice ni ne réglera les différends. Un cessez-le-feu immédiat est la condition indispensable pour engager une voie qui mène à une solution négociée et empêche le pire d'escalade en escalade.

 

«En sacrifiant l’Arménie, Poutine commet la même erreur que l’Empire byzantin face aux Turcs»

02/05/2023

«En sacrifiant l’Arménie, Poutine commet la même erreur que l’Empire byzantin face aux Turcs»

[…]

Pendant de nombreuses années Vladimir Poutine a fourni des armes à Bakou avant de laisser les Arméniens seuls face aux Turco-azéris et leurs nervis djihadistes à l’automne 2020. Il est finalement intervenu quand le «fruit» arménien – largement vaincu mais pas encore totalement chassé de l’Artsakh – lui a paru mûr. D’une part, il punissait ainsi les Arméniens qui, depuis 2018, avaient exprimé des velléités de rapprochement avec l’Occident sous la direction de Nikol Pachinyan dont l’action politique, de façon plus générale, constitue dans le meilleur de cas un sommet d’incompétence et, dans le pire, une traîtrise impardonnable. D’autre part, Poutine prenait pied plus profondément dans le Sud Caucase en installant 2000 soldats casques bleus russes, sur les territoires que l’Azerbaïdjan venait de réoccuper.

 

Las, laisser l’Arménie à ce point affaibli face à ses ennemis mortels, dont l’objectif final est de l’anéantir entièrement, constitue une grave erreur pour les intérêts de Moscou. Il apparaît chaque jour un peu plus clairement que les principaux bénéficiaires de la cynique manœuvre russe de 2020 sont d’abord Ankara et Bakou. Les Turcs, si longtemps après en avoir été chassés, ont pu se réincruster dans le Sud Caucase. Les Azéris qui représentent des Tatars chiites – dont le pays ne porte le nom d’Azerbaïdjan que depuis 1918 – sont actuellement dirigés par un tyran frappé du syndrome de l’hybris. Depuis sa victoire lors de la guerre de 44 jours due essentiellement aux drones turcs et israéliens, et à la suite de l’embourbement ukrainien de la Russie, le dictateur sanguinaire, qui a érigé la haine anti-arménienne au rang de doctrine d’État, n’hésite plus à défier Poutine ! Bakou viole impunément l’accord du 9 novembre 2020 – ou plutôt la capitulation arménienne – conclu entre Pachinyan et Aliyev sous l’égide de la Russie. Ainsi, le corridor de Berdzor (Latchine) qui représente l’unique route reliant l’Artsakh à l’Arménie est bloqué depuis le 12 décembre 2022. Les pseudo-militants écologistes azéris qui avaient lancé cette action terroriste ont ensuite été remplacés par des militaires. Mieux, depuis peu, ceux-ci ont illégalement installé un poste de contrôle le long de ce corridor non sans se permettre d’interdire aux soldats russes – qui sont censés être les maîtres des lieux – de l’emprunter !

 

Chose légitime, Poutine est prêt à tout pour contrer les États-Unis et ses vassaux occidentaux qui cherchent à abattre la Russie. Il estime ainsi que l’alliance avec la Turquie et l’Azerbaïdjan constitue une carte de choix dans son jeu, aussi bien sur les plans politique et diplomatique qu’économique. Mais le maître du Kremlin commet une lourde erreur en laissant hic et nunc l’Arménie être attaquée sans retenue par ses acolytes du moment. Tout autant que l’Artsakh, le duo panturquiste guigne sur le Siwnik (Zanguezur) qui octroie à l’Arménie une étroite frontière avec l’Iran et entrave la continuité territoriale entre la Turquie et l’Azerbaïdjan.

 

Sans même parler de leur proximité civilisationnelle et religieuse, Poutine se fourvoie en méprisant à ce point Érévan qui constitue son seul allié structurel – certes faible – dans cette région. À l’instar de Basile II, il s’égare en croyant que l’Arménie n’est en rien utile comme contrepoids à l’expansionnisme panturque. En réalité, Poutine semble avoir été contaminé par un mal qui touche les dirigeants occidentaux depuis fort longtemps : agir comme un vulgaire gestionnaire inculte qui raisonne à la petite semaine et non tel un vrai chef d’État qui propose une politique civilisationnelle articulée sur le temps long.

 

Certes, à court terme, le sort de l’Arménie et de l’Artsakh, n’aura pas d’incidence cruciale sur la Russie. Mais sur la durée, en laissant la puissance turque subjuguer sa frontière caucasienne, Poutine met son pays en péril. À l’extérieur, les anciennes républiques soviétiques turcophones de l’Asie centrale échappent de plus en plus à son influence au profit de la Turquie, comme l’attestent notamment les efforts déployés par Erdogan pour développer l’Organisation des États turciques. À l’intérieur, la population de la Russie comprend 20 millions de musulmans, très majoritairement turcophones qui affichent un taux de natalité supérieur à celle de la majorité chrétienne orthodoxe.

 

Depuis toujours, la Turquie et l’Azerbaïdjan – qui se présentent eux-mêmes comme «deux États, une nation» sont des ennemis structurels de la Russie. Malheureusement Poutine qui semble avoir égaré ses dons de stratège quelque part en Ukraine, est dorénavant prêt à tout accepter de la part de ces «alliés» qui, en retour, n’hésitent pas à envoyer des armes à Kiev ! Comment Poutine peut-il accepter qu’une puissance aussi prestigieuse que la Russie soit humiliée par l’Azerbaïdjan qui n’est rien d’autre qu’une sorte d’État-gangster – dirigé par les clans mafieux Aliyev-Pashayev – dont l’apport principal à l’histoire humaine se résume à une suite quasi ininterrompue de massacres et d’exactions ? Plus grave encore, comment Poutine peut-il ne pas voir que les ambitions impériales d’Erdogan qui combine si habilement islamo-panturquisme et néo-ottomanisme laissent planer sur la tête de son pays une épée de Damoclès, ou plutôt un cimeterre qui, pour l’instant paraît encore loin dans les hauteurs, mais qui un jour mauvais pourrait lui tomber sur la tête ou celle de ses successeurs. Ce faisant, il fait peser sur la troisième Rome, que la Russie prétend incarner, le risque de connaître la même fin que la deuxième Rome a connue un mardi de malheur de l’an 1453 !



Aram Mardirossian est professeur agrégé des facultés de droit
de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
et directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études
à la chaire de Droits et institutions des chrétientés orientales.

 

Nouvel ordre mondial : un évêque espagnol dénonce l’Agenda 2030 de l’ONU

20/04/2023

Nouvel ordre mondial : un évêque espagnol dénonce l’Agenda 2030 de l’ONU

Qui n’aimerait pas voir la réduction de la pauvreté, ou l’accès à l’eau pour tous, a demandé l’évêque. L’agenda de l’ONU avance sous l’apparences de biens apportés, mais il faut se méfier de ce qu’ils dissimulent.

 

« Derrière l’Agenda 2030 se cache une tentative de changement de civilisation, un nouvel ordre mondial qui changera les croyances des individus. C’est un système mondialiste – qui n’a rien à voir avec la mondialisation – visant à établir un gouvernement mondial non élu et non démocratique », a-t-il écrit.

 

La « famille et la religion » sont considérées comme problématiques, tout comme « la responsabilité des époux ou la générosité dans le mariage » et les droits des parents, premiers éducateurs de leurs enfants.

 

Que ce soit par la promotion de l’avortement, de la contraception, ou de “l’égalité des sexes”, de la laïcité ou de l’étatisme, “c’est l’État qui détermine le mode de vie, générant ainsi un relativisme qui fait de la tolérance la valeur morale par excellence” selon le plan onusien, a déclaré Sánchez Monge.

 

L’évêque a ajouté que même pour des raisons de commodité ou “pour ne pas être exclu du débat public”, on ne peut pas adhérer à l’Agenda 2030 : “Être appelé chrétien comporte des exigences auxquelles on ne peut se soustraire”, a-t-il averti.

 

La conclusion de l’évêque est cependant pleine d’espoir. Cet espoir s’incarne dans les familles qui tournent le dos au refus de la vie, au refus des vérités chrétiennes. Tournant son regard vers les familles nombreuses, celles dont la générosité est si évidente quand on les voit “dans la rue”, Mgr Sánchez Monge estime qu’elles ont un “immense pouvoir de transformation”.

 

 

Mgr Sanchez Monge dénonce l'agenda 2030 mondialiste

Vous trouverez ci-dessous notre traduction complète de l’éditorial de l’évêque.


Mgr Sanchez Monge dénonce l’agenda 2030 mondialiste

L’Agenda 2030 et le Nouvel Ordre Mondial

 

par Mgr Manuel Sánchez Monge

Le philosophe Higinio Marín, professeur d’anthropologie philosophique à l’Université CEU Cardenal Herrera, a mis en évidence la véritable nature d’un agenda promu par les élites mondialistes qui a un caractère étatiste et relativiste marqué.

 

Les Objectifs de Développement Durable (« durable » est désormais un mot magique qui s’emploie pour tout) sont pour la plupart louables et acceptables par tous : protection de la nature, éradication de la pauvreté et de la faim dans le monde, eau accessible à tous, etc. Tous sont formulés dans un langage suffisamment ambigu pour se prêter aux interprétations les plus diverses. Mais derrière l’Agenda 2030 se cache une tentative de changement de civilisation, un nouvel ordre mondial qui va changer les croyances des individus. C’est un système mondialiste – qui n’a rien à voir avec la mondialisation – visant à établir un gouvernement mondial non élu et non démocratique. Le document contient des généralités brillantes pour faire croire que si tout le pouvoir est donné aux Nations Unies et à l’Agenda 2030, tout ira bien. Mais non, l’Agenda 2030 est un piège.

 

Elle considère la famille comme un environnement propice à la discrimination et à l’inégalité. Dans l’Agenda 2030, la famille et la religion sont présentées comme des éléments de conflit. La religion et la famille sont des problèmes, pas des solutions. Par exemple, avoir des enfants, la responsabilité conjugale ou la générosité dans le mariage ne font pas partie de ce nouveau bon sens. Ils n’acceptent pas non plus que l’éducation appartienne aux parents.

 

Ensuite, il y a des questions qui sont clairement inacceptables du point de vue de la doctrine catholique. Prenons l’exemple de la santé sexuelle et reproductive. L’avortement et l’utilisation massive de contraceptifs sont encouragés. Il y a un autre aspect très sérieux : ce qu’on appelle l’égalité des sexes. L’Agenda 2030 utilise la terminologie de l’idéologie du genre et du politiquement correct laïque et étatique contemporain. L’intention est d’établir un nouvel ordre mondial qui exclut de nombreuses institutions, en particulier celles qui ont un fondement chrétien. C’est l’État qui détermine le mode de vie, générant ainsi un relativisme qui fait de la tolérance la valeur morale par excellence. Doit-on aussi être tolérant envers le mal ? Ils [les Objectifs de Développement Durable] sont des tueurs de liberté et génèrent du relativisme. Ils supposent que tout peut et doit être choisi ; même le sexe est une question de sentiment.

 

Il y a des institutions chrétiennes qui acceptent l’Agenda 2030. Ils affirment qu’ils le font pour éviter d’être exclus du débat public, ou pour éviter l’auto-marginalisation. Ils veulent obtenir une aide qui leur serait refusée s’ils n’en tenaient pas compte. Mais être appelé chrétien comporte des exigences qui ne peuvent être éludées.

 

Nos sociétés sont aujourd’hui polarisées au-delà du retour. Il existe deux versions de l’Occident de plus en plus antagonistes. Nous atteignons un point où les différentes visions du monde ont si peu en commun que nous pouvons à peine parler des langues communes.

 

Si nous levons un peu les yeux, nous pouvons aussi voir que nous vivons un réveil. Il y a une résurgence des familles chrétiennes, comme on peut le voir dans certains endroits en France et en Espagne. L’image d’un couple marié avec trois enfants ou plus offre une vision joyeuse et aimante de la vie. C’est là que réside le renouveau. Le mariage chrétien des jeunes qui vivent généreusement est la forme contemporaine la plus directement visible de la joie de vivre chrétienne. La joie est le signe social de posséder quelque chose de bien. Et ces parents qui sortent dans la rue avec plus d’enfants que le bon sens moderne ne le dicteraient ont un immense pouvoir de transformation.

Source : MPI

 

L'Ukraine, avec la guerre, l'agenda LGBT et anti-chrétien avance

17/04/2023

L'Ukraine, avec la guerre, l'agenda LGBT et anti-chrétien avance

 

La guerre n'a fait qu'accélérer les diktats occidentaux et les chantages auxquels l'Ukraine se plie pour recevoir des armements et obtenir la « licence européenne ». Les deux fronts de cette action pour éradiquer l'identité du pays sont : d'une part, les plus grandes limites à la liberté religieuse et une Église soumise à l'État ; d'autre part, la légalisation progressive de la théorie du genre et des relations homosexuelles.

 

Depuis janvier dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU et, plus récemment, le Haut- Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk ont ​​mis en garde contre les restrictions à la liberté de religion dans toute l'Ukraine, soulignant le danger de perquisitions fréquentes dans les monastères et les églises, ainsi que les projets de loi qui pourraient porter atteinte au droit à la liberté de religion. Toujours ces derniers jours, les 29 et 30 mars, des échauffourées ont éclaté devant un monastère de Kiev après qu'une branche ukrainienne de l'Église orthodoxe, qui selon le gouvernement a des liens avec la Russie, a contesté une ordonnance d'expulsion. Les tensions concernant la présence de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) dans le monastère de la grotte de Kiev, vieux de 972 ans, se sont intensifiées après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.

 

Ki v accuse l' Église orthodoxe ukrainienne de maintenir des liens avec le Patriarcat de Moscou, qui a soutenu l'invasion de l'Ukraine, à son tour l'UOC affirme avoir rompu tous les liens avec l'Église russe depuis mai 2022. Le différend sur le monastère des grottes , le site orthodoxe le plus vénéré d'Ukraine, fait partie d'un conflit religieux plus vaste parallèle à la guerre ; le complexe du monastère appartient au gouvernement ukrainien qui avait notifié l'UOC de l'expulsion le 29 mars. La tentative de nationalisationde l'orthodoxie ukrainienne avait déjà commencé sous le gouvernement du précédent président ukrainien, Petro Porochenko, arrivé au pouvoir après le « coup d'État » de Maïdan, et définitivement sanctionné le 5 janvier 2019, lorsque l'Église orthodoxe d'Ukraine (OCU ) avait formellement obtenu l'indépendance et la déclaration d'autocéphalie, célébrée par le patriarche de Constantinople, Barthélemy. À partir de ce moment, l'orthodoxie du pays se divise en deux églises : l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) liée au Patriarcat de Moscou, et l'OCU presque homonyme, une église autocéphale liée à Constantinople.

 

En ces jours, avec le siège des moines du Monastère des Grottes , ou plutôt avec le dessein explicite de Zelensky d'atteindre la pleine « indépendance spirituelle » de Moscou, nous assistons donc à la dernière étape pour affaiblir l'orthodoxie et détruire tout ce qui peut rappellent les liens historiques profonds entre l'Ukraine et la Russie. La guerre et la rupture des liens identitaires entre les deux pays est un service indispensable pour que de nouvelles coutumes et cultures anti-chrétiennes, voulues et imposées par l'Europe et les Etats-Unis, puissent s'enraciner en Ukraine. Sans surprise, déjà en juillet dernier, cinq mois après le début de la guerre et après des années de refus, l'Ukraine a ratifié la Convention d'Istanbul , comme demandé par Bruxelles et prévu par Soros' Open Society . Zelensky qui, dans les premiers jours d'août 2022, a déclaré au monde son soutien total à l'approbation du soi-disant "mariage gay" a été stoppé par des mouvements tels que Chrétiens pour l'Ukraine , promettant des protestations et des manifestations sans précédent dans tout le pays pour la défense de le plan divin, les droits de l'enfant et la Constitution ukrainienne (art. 51 : « Le mariage est fondé sur le libre consentement d'une femme et d'un homme. Chacun des époux a des droits et des devoirs égaux dans le mariage et dans la famille… La famille, l'enfance , la maternité et la paternité sont sous la protection de l'État »).

 

La fureur de l'arc-en-ciel semblait s'être calmée ; au lieu de cela, ces derniers jours, compte tenu de l'arrivée de nouvelles aides militaires et économiques, une fois de plus Zelensky et ses associés de la majorité parlementaire sont revenus au pouvoir pour la légalisation des mariages homosexuels et des adoptions. Ils l'ont fait d'abord avec des groupes pro-LGBT engagés qui, avec le soutien des médias européens, ont scandé des slogans sur l'homophobie russe et la nécessaire différence ukrainienne en matière de droits civils ; puis par le biais de législateurs introduisant des projets de loi sur l'enregistrement des personnes de même sexe et les droits connexes ; enfin à travers les couples homosexuelsde soldats larmoyants qui, du front, réclament des droits égaux à ceux des camarades hétérosexuels. Politico écrit que la guerre fait progresser les droits des LGBT en Ukraine, mais il vaudrait mieux dire la vérité jusqu'au bout et c'est-à-dire : la tentative d'exploiter la tragédie de la guerre pour satisfaire les exigences arc-en-ciel et accroître la déchristianisation du pays est procéder.

 

Aujourd'hui, cependant, Zelensky et ses dirigeants occidentaux font face à l'ensemble du Conseil des Églises et des Organisations religieuses d'Ukraine , aligné contre les propositions d'introduire le « mariage homosexuel ». Tous les orthodoxes, catholiques, protestants, juifs et musulmans s'opposent à toute proposition en ce sens, qui ne serait "que la première étape, car la prochaine étape sera d'initier la possibilité d'adopter des enfants par des couples de même sexe", avec toutes les conditions extrêmement des conséquences négatives pour la formation de la personnalité de ces enfants et avec la privation de leur droit naturel à grandir dans une famille et à avoir un père et une mère », lit-on dans la déclaration commune .

 

Inutile de dire que l'industrie de la maternité de substitution pour les couples hétérosexuels en Ukraine continue de prospérer et la légalisation des couples LGBT est déjà attendue d'ici la fin de 2023. Limiter la liberté religieuse, briser l'église orthodoxe, implanter de nouvelles doctrines

"Jésus nous apprend à mourir." Dictée de Jésus à Maria Valtorta

03/04/2023

"Jésus nous apprend à mourir."  Dictée de Jésus à Maria Valtorta

« Un trop grand nombre d’âmes ne sont pas établies dans la foi, tout simplement parce qu’elles ne savent pas, ne me connaissent pas. Avoir un pauvre souvenir d’un Dieu Homme mort sur une croix, ce n’est pas me connaître... Les églises sont-elles vides ou à moitié vides ? Qu’on entre dans les maisons ! » (Jésus à Maria le 2 juin 1946 – Les Cahiers)



En savoir plus sur Maria Valtorta :
Les extraordinaires visions de Maria Valtorta, Vidéo de 27mn par O. Bonassiès polytechnicien faisant un cours à une classe de terminale.


 

 

Notre église

Horaires des messes


Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30

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Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mardi 6 juin
St Norbert

Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Mercredi 7 juin 
De la férie 

Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Jeudi 8 juin

Fête du Très Saint Sacrement
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h

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Vendredi 9 juin

De la férie 
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h 

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Samedi 10 juin

Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
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Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession

DATES À RETENIR

10 Juin : pèlerinage à Lisieux

2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul

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