07/07/2023
Domitille Robert pour Aleteia
Inès, 20 ans, était musulmane il y a encore un an. Le Christ est depuis venu la chercher et elle est aujourd’hui catéchumène à Paris. "Le Christ, c’est le cadeau qui m'a été offert", confie-t-elle à Aleteia. "Ça change une vie." Rencontre.
À l’aumônerie d’une grande université parisienne, Inès, 20 ans, témoigne le sourire aux lèvres avec une joie communicative et un brin d’humour. Aujourd’hui, la jeune femme est catéchumène et chemine vers le baptême. Rayonnante, Inès semble épanouie dans sa nouvelle vie de catholique. Certaine d’avoir choisi la bonne voie, elle confie : « Les discussions avec moi au bout de 5 minutes retournent sur des questions de foi… de façon assez inexplicable ! » Depuis cet été, elle a découvert l’évangélisation de rue. « Il s’agit d’aller à la rencontre de quelqu’un comme le Christ vient à la rencontre de quelqu’un. » S’opposant aux discours « vis ta vie tant que t’es heureux », la jeune fille est convaincue que ce qui rend vraiment heureux, c’est le Christ ! L’étudiante est aussi très investie dans l’aumônerie de son école. Pour Inès, la foi est un cadeau précieux qu’elle veut partager, et elle incarne cette grâce au quotidien par la joie qu’elle transmet.
Mais Inès n’a pas toujours été catholique. Élevée dans l’islam depuis sa naissance, la jeune femme ne doute pas, jusqu’en 2021, que la confession musulmane est la bonne. « S’il fallait croire en Dieu, c’était par l’islam, et pas ailleurs », se souvient-elle. La foi de cette brillante étudiante en philosophie était surtout intellectuelle. En relisant sa vie, elle réalise aujourd’hui que les expériences de foi qu’elle a connues étant enfant sont le signe que Dieu la préparait depuis longtemps à sa conversion. Elle se rappelle qu’à 7 ans, elle est dans une voiture avec son oncle quand tout à coup, elle est « complètement frappée par la foudre ». Elle a alors le sentiment d’être « prise dans la puissance de Dieu ». Ces moments se reproduisent à plusieurs reprises lors de son adolescence, période marquée de doutes. Inès raconte : « Dans ma vie d’avant, j’ai eu des moments de vraie aridité spirituelle. » Avec le recul, la jeune fille arrive à mettre des mots sur ses périodes de doutes. « Je me suis éparpillée dans des tas de direction en croyant me chercher moi, sans voir qu’en amont il y avait un autre problème. Celui de savoir qui Dieu était pour moi, le rôle qu’il jouait dans ma vie et qui j’étais par rapport à lui, une question à laquelle l’islam ne donne pas de réponse. »
Aujourd’hui, tout est plus clair pour Inès, qui a trouvé dans le catholicisme des ressources inestimables. Alors qu’elle avait « un peu une foi d’intello » auparavant, la conversion d’Inès a d’abord été spirituelle. Elle réalise que « sa façon d’habiter sa propre intériorité n’est pas du tout la même » depuis qu’elle est chrétienne. Sa foi est beaucoup plus incarnée, sa relation à Dieu elle aussi a beaucoup changé. Particulièrement sensible au mystère de la croix, elle se sent en permanence accompagnée par Dieu, notamment dans la souffrance. Appelée et touchée par le Christ, elle explique : « Jésus, c’est la personne de la Trinité qui m’a réconciliée avec Dieu. »
C’est en première année de prépa littéraire, alors qu’elle traverse une épreuve particulièrement difficile, que la vie d’Inès prend un tournant considérable. A ce moment-là, la jeune fille rejette Dieu, le rendant responsable de sa douleur. « Si Jésus n’était pas venu me sauver, je pense que j’aurais fini par perdre la foi », conclut-elle aujourd’hui. Un jour de profond désespoir, elle entre dans une église. Le regard fixé sur une croix, elle ne « voit » rien, mais elle entend. Aussi sûrement que si quelqu’un lui parlait, elle sent que Jésus lui propose de tout lui déposer : « Tu n’es pas obligée de porter ça. » À l’instant où elle sort de l’église, Inès sait bien que « quelque chose a très brutalement changé ».
Quelque temps après sa première conversion, Inès fait de nouveau face aux épreuves et à l’incertitude. Une nouvelle fois, le Christ vient la chercher « d’une manière un peu différente de la première fois, qui était très belle et très gratuite ». C’est alors qu’elle se dit : « tant pis pour les parents ». Elle tombe sur cette parole : « Qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu », qui résout tout pour elle. « On n’a pas coupé les ponts, mais ça n’est pas simple. » Les rapports sont compliqués avec sa famille, toujours musulmane pratiquante. Inès prie tous les jours pour leur conversion, ainsi que pour celle de tous les musulmans. Le sens de la communauté propre au christianisme, elle le vit donc avec ses amis et son aumônerie. « Cette joie de partager la foi avec les frères, le corps, la communion des saints qui permet le lien », elle ne l’avait pas dans l’Islam, « religion assez individualiste ».
Aujourd’hui, Inès lit régulièrement des vies et des écrits de saints. Elle confie trouver « une richesse inestimable » dans les écrits de saint Alphonse de Liguori. « Je crois qu’il m’a touché à cause de mon rapport à l’épreuve toujours très compliqué. » Ce saint l’a aidé à accepter qu’ »on ne choisit pas ses croix », et que « c’est par les croix les plus douloureuses qu’on est le plus sanctifié ». Inès témoigne : « C’est très difficile de dire avec une unité de cœur parfaite Seigneur merci pour cette souffrance, parce qu’elle me rapproche de toi si j’en fais un bon usage. »
Son Évangile préféré ? Celui de Saint-Jean, « d’une beauté que je trouve extraordinairement troublante, plus je le lis moins j’ai l’impression de comprendre ». Inès a l’impression d’avoir été accompagnée longtemps par Saint Thérèse de l’Enfant Jésus. Inès retire de sa vie une grande leçon sur la sainteté. Elle s’exclame : « Sainte Thérèse, elle est tellement parfaite ! Quelle difficulté spirituelle peut-elle bien avoir dans son existence ? » Derrière les abords « un peu lisses » se trouve en fait une vie intérieure d’une ampleur immense, « simplement plus cachée car c’est beaucoup plus dans le mystère de Dieu ». dit-elle. Au quotidien, Inès constate une multitude de « petits signes extrêmement frappants », mais aussi certains textes dans la lecture du jour qui se révèlent « extraordinairement ajustés » à ce qu’elle vit.
12/10/24
L'article d'Aliénor de Pompignan explore les résultats d'une étude de l'IFOP sur l'impact du scoutisme sur l'engagement civique et citoyen des Français. L'enquête montre que les anciens scouts sont plus susceptibles de s'investir dans des associations, de défendre des causes, et de participer aux élections. L'article met en avant le sens du collectif, de la responsabilité et du service appris au sein des mouvements scouts, qui contribue à un sentiment de bien-être généralisé chez les anciens scouts. Les auteurs de l'article soutiennent que le scoutisme offre un antidote à des maux contemporains comme l'addiction aux écrans et la baisse de l'engagement bénévole.
11/10/24
L’un des quatre évêques ordonnés en 1988 par Mgr Marcel Lefebvre, Mgr Bernard Tissier de Mallerais, est décédé le 8 octobre 2024 à l’âge de 79 ans. Hospitalisé après une chute au séminaire d’Écône le 28 septembre, il était dans le coma depuis plusieurs jours. Son décès pose à nouveau la question de l’ordination de nouveaux évêques pour la Fraternité.
11/10/24
Le frère dominicain a adressé un message fort devant l'église Saint-Hilaire de Poitiers incendiée la semaine dernière.
« En ce moment, en France, il y a une église qui brûle tous les mois ». Le frère dominicain s’est saisi de ses réseaux sociaux mardi 8 octobre pour faire part de son inquiétude face à la multiplication des incendies et profanations d’églises.
10/10/24
S'adressant aux jésuites en Belgique, le Pape a appelé à l'arrivée de migrants pour remplacer les enfants que les Européens n'ont plus. Une recette qui traite les gens comme des objets interchangeables et qui a déjà fait beaucoup de dégâts.
10/10/24
De vatican.va :
L'Église reconnaît aujourd'hui la sainteté de neuf Frères des Écoles chrétiennes et d'un Père Passionniste. Huit de ces Frères formaient une communauté qui tenait une école à Turôn, au centre d'une vallée minière des Asturies, au nord-est de l'Espagne; ils furent martyrisés en 1934. Le neuvième Frère était de Catalogne et fut tué en 1937 près de Tarragone. Le Père Passionniste était venu à l'école de Turôn confesser les enfants. L'Église les glorifie tous les dix parce qu'ils sont restés fidèles à leur consécration jusqu'à donner leur vie pour la foi et leur mission évangélisatrice.
9/10/24
Invité par l'Université de Louvain à l'occasion de son 600e anniversaire, le pape François est assailli par des idéologues féministes qui exigent un « changement de paradigme » immédiat sur toutes les questions relatives aux femmes.
9/10/24
Au Liban, la guerre qui oppose Israël au Hezbollah fait craindre à la fois un drame humanitaire et un regain de tensions communautaires. Alors que les besoins sont immenses pour la population civile, des associations comme l'Œuvre d'Orient dénoncent un manque de soutien à l'échelle internationale.
8/10/24
Théologien de renommée internationale et auteur de livres de spiritualité et de vulgarisation théologique qui sont devenus des best-sellers dans de nombreux pays, T. Radcliffe a été appelé par François à diriger les exercices spirituels des pères (et mères) synodaux en 2023 et 2024 pour les deux sessions du Synode sur la synodalité.
Cependant, ses positions sur la morale ont suscité de nombreuses critiques au sein de l'Église. Il a été décrit comme un théologien « révolutionnaire » dans le « moule bergoglien » avec une vision « ouverte » du monde et de la modernité, mais aussi comme un « théologien de la dissidence » pour s'être prononcé en faveur des « prêtres mariés » et du « mariage gay ».
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7/10/24
L'article porte sur la bataille de Lépante, une victoire navale chrétienne sur l'Empire ottoman en 1571, et la nécessité de prier le Rosaire pour vaincre le sécularisme et l'expansionnisme pro-avortement d'aujourd'hui. L'auteur affirme que la foi en Dieu et l'intercession de la Vierge Marie ont été cruciales dans la victoire à Lépante et qu'elles sont tout aussi essentielles aujourd'hui. Il appelle à la prière et à la promotion du Rosaire pour lutter contre l'avortement légal en Amérique. L'article se termine par une analogie entre la bataille de Lépante et le combat spirituel d'aujourd'hui, soulignant l'importance de la prière et de la foi.
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7/10/24
21 nouveaux cardinaux, annoncée par François hier, portent à 141 l’effectif du collège électeur, soit 20 de plus que le nombre de 121 fixé par Paul VI.
Le collège cardinalice est donc archi-blindé, en vue du prochain conclave, d’autant plus que François a nommé des hommes très jeunes, comme Mgr Mykola Bychok, évêque rédemptoriste des gréco catholiques ukrainiens, 44 ans.
Le nom qui fait le plus parler de lui est sans conteste celui du père dominicain britannique Timothy Peter Joseph Radcliffe, l’un des théologiens pro-LGBT les plus connus de l’Eglise…
À noter la quasi absence de l'Afrique et des USA.
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3/10/24
L'Université catholique de Louvain inflige une gifle retentissante à François. Le pape ressent ainsi ce que c'est que de vivre dans une Eglise en mode d'aliénation, une Eglise dans laquelle on ne peut plus respirer parce que des idéologies implantées dominent l'espace et que des interdictions de langage empêchent l'expression de positions différentes.
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2/10/24
C’est, aujourd’hui, le combat de la petite église de St John’s à Hanley, et ce sera vraisemblablement celui de beaucoup d’autres dans les temps à venir, que ce soit en Grande-Bretagne ou ailleurs en Occident. D’abord désaffectée, puis vendue, et enfin rachetée par une association de musulmans