Le blog du Temps de l'Immaculée.
16/10/2025
Dans une tribune publiée par FigaroVox à l'occasion de la commémoration de l'exécution de Marie-Antoinette le 16 octobre 1793, Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et prétendant au trône de France, appelle la nation à rompre avec la culture de la Révolution pour bâtir un récit national plus unificateur et pacificateur.
La Révolution, un «Récit Fondateur Macabre»
L'auteur commence par commémorer la «décapitation de [son] aïeule la Reine Marie-Antoinette» et dénonce, en faisant référence à la cérémonie d'ouverture des J.O., le fait que les assassinats du Roi et de la Reine servent encore de «moments fondateurs» et d'«actes paroxystiques pour un peuple soi-disant régénéré». Il pointe le paradoxe de vouloir «faire peuple [...] autour de cet acte : l’assassinat d’une mère, d’une femme, d’une personne d’origine étrangère» à notre époque.
Il critique également les gouvernants qui, tout en honorant des figures comme Robert Badinter, semblent «s’enorgueillir de la suppression de la peine de mort» et s'accrochent à une «culture de la mort (euthanasie, avortement), à des souvenirs de destruction» plutôt que d'évoquer «des figures inspirantes, des moments de grandeur ou des références communes qui ont fait la grandeur et la noblesse de notre pays».
Une Révolution Inachevée et Destructrice
Pour Louis de Bourbon, l'œuvre révolutionnaire est encore à l'œuvre. Il affirme avec force que «La Révolution n’est pas finie». Il y voit une volonté persistante de «détruire, veulent encore saccager, veulent encore purifier notre pays de ses racines», citant en exemple «la laïcisation du calendrier scolaire, les luttes récentes autour des croix, la destruction de notre patrimoine religieux». Ces actions, selon lui, visent à effacer «tout ce qui a fait l’unité des peuples de France».
Retrouver l'Unité par le «Beau et le Bon»
En conclusion, le prétendant propose de «briser ce cycle» de divisions et de destructions. Il exhorte les Français à «Retrouver le chemin de l’unité, retrouver la culture de ce qui fédère par le beau et le bon». L'objectif est de puiser dans l'histoire ce qui est «vivificateur, d’inspirant et de pacificateur» afin d'affronter sereinement l'avenir.
Il suggère qu'il est peut-être temps de «retrouver le chemin d’un régime source d’unité, en paix avec son passé, et solidement arrimé à l’histoire millénaire de la France» pour faire face aux «épreuves actuelles». En somme, sa tribune est un plaidoyer pour une réconciliation nationale qui passe par la réécriture du récit historique, en se détachant des figures et des événements révolutionnaires qu'il juge fondateurs de divisions.