Le Pape Léon XIV a une personnalité vraiment très différente de celle de son prédécesseur, bien qu'il l'ait cité de façon chaleureuse. Il est perçu comme un homme sage et pondéré, un homme qui écoute écoute attentivement ses interlocuteurs et ses collaborateurs. Il ne sera pas, contrairement à son prédécésseur, un pape autoritaire qui tend à concentrer tous les pouvoirs.

Son style (vêtements, liturgie) et ses propos suggèrent un recentrage vers une approche plus classique de gouvernement. Ce pape n'est pas ce que l'on peut appeler un conservateur. Rien dans son parcours dans l'église jusqu'à présent ne va dans cette direction. Il reste partisan de la synodalité. Il pourrait être considéré comme un "progressiste modéré", même s'il, paraît-il, ne s'est jamais laissé enfermer dans une classification quelconque.

On le sent doux et humble, droit et bon, un homme ouvert à l'Esprit Saint.

Le Pape sera rapidement confronté aux questions brûlantes de l'actualité dans l'église que le pontificat précédent n'a pas solutionnées dans le sens de la doctrine de l'église. Ces questions incluent le sacerdoce d'hommes mariés, le diaconat féminin, les revendications LGBT et les attentes des catholiques attachés à la tradition.

L'Église fait face à des difficultés doctrinales majeures. Et aussi des divisions profondes, avec la présence de groupes de pression modernistes les plus divers. Le Pape devra être fort pour confesser la foi et confirmer ses frères, ce qui est son seul rôle finalement. Il est donc impérativement nécessaire de l'aider, prier pour lui, spécialement la Sainte Vierge que ce disciple de St Augustin aime tant.

Le redressement de l'église ne pourra venir que du pape, Il n'y a pas d'autres possibilités.

Source : d'après une prédication.

Mai 25