Le blog du Temps de l'Immaculée.
26/11/2024
Dans un article de juillet 2023, Atlantico revient sur la sensible question des armes de guerre présentes sur le territoire français.
Résumé en 10 points
Les armes lourdes illégales en France proviennent principalement d'Afrique, des Balkans et d'Ukraine.
Les trafiquants de drogue n'ont pas utilisé leurs armes pendant les émeutes de 2023 car la priorité reste le commerce de la drogue et une guerre ne leur serait pas favorable. De plus, ils régulent l'usage des armes pour maintenir un certain contrôle.
Le prix d'une Kalachnikov sur le marché noir en France varie entre 400 et 3000 euros, en fonction de la provenance et de la qualité de l'arme.
Un garçon de 8 ans a récemment commandé une Kalachnikov sur le darknet depuis le domicile de ses parents aux Pays-Bas, ce qui illustre la facilité d'accès aux armes de guerre en France.
Les armes illégales sont acheminées en France par différentes voies : les armes anciennes proviennent souvent de cambriolages, tandis que les armes lourdes arrivent des Balkans, du Sahel et d'Ukraine. Des pièces détachées sont également livrées par colis, dissimulées dans des objets du quotidien.
Marseille et la Seine-Saint-Denis sont deux exemples de villes françaises où la présence d'armes illégales est particulièrement préoccupante.
Les délinquants sont souvent mieux armés que les forces de l'ordre, avec des Kalachnikov et des Zastava M 70, alors que les policiers sont principalement équipés de pistolets.
Selon la préfecture de Police de Paris, la majorité des émeutiers lors des dernières émeutes étaient des jeunes de moins de 25 ans, de nationalité française mais souvent issus de l'immigration (2e ou 3e génération), principalement du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.
L'état-major français aurait élaboré un plan appelé "opération ronces", inspiré de l'expérience de l'armée israélienne à Gaza, pour se préparer à une éventuelle insurrection armée sur le territoire national.
Selon Michel Aubouin (*), la République française s'effondrerait en cas d'insurrection car les forces de l'ordre ne seraient pas suffisantes pour faire face à un grand nombre d'individus déterminés.
(*) Michel Aubouin est Énarque, haut-fonctionnaire et ancien préfet, il est aussi l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont 40 ans dans les cités et Histoire de la police.