Dimanche 1er octobrebre
Messe chantée à 10h30
Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mercredi 4 octobre
Pas de messe
Jeudi 5 octobre
Pas de messe
Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit
Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de
l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.
Dimanche 8 Octobre
18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30
Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour.
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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites !
27/08/2023
Augustin d’Hippone (354 – 430), brillant étudiant et professeur de rhétorique, connaît le christianisme : sa mère, sainte Monique, l’a élevé dans la religion, mais il s’est très vite lassé de ce qu’il considère comme de mauvais récits pour enfants. Sa passion, la philosophie, le conduit à adopter d’autres convictions. À côté de cela, après avoir multiplié les aventures amoureuses, il s’établit avec une femme, la mère de son fils. Pourtant, il n’est pas heureux, et au fond de lui il sait que la vérité est ailleurs. Un jour, un signe de Dieu lui est donné : il faut qu’il ouvre une bible ! Lorsqu’il en lit quelques lignes au hasard, son âme est emplie de la présence de Dieu, et il devient chrétien, même prêtre et évêque, et l’un des Pères de l’Église d’Occident.
LES RAISONS D'Y CROIRE :
Pour celui qui allait devenir l’un des plus grands théologiens chrétiens de l’histoire, la foi n’a pas du tout été une évidence. Fils d’un père païen et d’une mère chrétienne, Augustin, né en 354 à Thagaste, dans l’actuelle Algérie, est d’abord un écolier puis un étudiant plutôt doué, mais assez indiscipliné, et plus intéressé par les plaisirs et le succès que par la vie religieuse. Il aime le théâtre, et enchaîne les conquêtes amoureuses. Par sa mère, sainte Monique, il connaît déjà la religion chrétienne, mais il la juge avec un certain mépris : par rapport aux grandes écoles philosophiques, qui sont alors à la mode, la Bible lui paraît médiocre, comme une succession de récits mal écrits et sans grand intérêt.
En 373, à l’âge de dix-neuf ans, Augustin se découvre une passion pour la philosophie à la lecture de l’Hortensius de l’auteur latin Cicéron (ouvrage aujourd’hui disparu), et se lance avec zèle dans la quête de la vérité. Il croit la trouver dans le manichéisme (doctrine orientale qui prétendait notamment expliquer l’origine du mal), auquel il adhère pendant une dizaine d’années. Dans le même temps, il se fixe avec sa maîtresse, qui lui donne un fils. On aurait pu croire que le jeune homme a trouvé son équilibre, mais au fond de lui, Augustin n’est pas satisfait : son intelligence aspire toujours à une vérité plus sûre ; et son cœur, à un amour plus profond.
Ayant quitté l’Afrique du Nord pour l’Italie (Rome, puis Milan), Augustin traverse alors une double crise, intellectuelle et affective : crise intellectuelle quand, convaincu par des auteurs anti-manichéens, il abandonne sa doctrine, et avec elle l’espoir de connaître la vérité ; crise affective quand, convaincu par sa mère, il rompt aussi avec sa maîtresse. Augustin s’est détourné des erreurs du monde… mais pour aller où ?
À Milan, suivant avec assiduité les enseignements de l’évêque saint Ambroise, il finit par reconnaître que la foi chrétienne est beaucoup plus intelligente et plus crédible qu’il ne l’imaginait auparavant, quand il n’en avait qu’une connaissance superficielle ; et le témoignage de chrétiens heureux et épanouis l’attire. Il voudrait bien se convertir, lui aussi, et faire partie de ces âmes heureuses qui connaissent la vérité et qui en vivent, mais l’exigence morale du christianisme lui paraît impossible à vivre.
Un jour d’août 386, alors qu’il parle de tout cela avec un de ses amis, ce déchirement intérieur qu’il ressent le fait pleurer, et il fait cette prière : « Seigneur, jusqu’à quand seras-tu en colère ? Oublie mes péchés d’autrefois… Combien de temps encore, combien de temps remettrai-je à demain, toujours à demain ? Pourquoi pas maintenant ? Pourquoi ne pas en finir tout de suite avec ce qui fait ma honte ? » (Confessions, livre VIII, 12).
Aussitôt, il entend dans le jardin voisin la voix d’un enfant qui chante une sorte de comptine : « Prends, lis ! Prends, lis ! » Augustin s’étonne : ce n’est pas une chanson d’enfant habituelle, il n’en connaît aucune qui ait un tel refrain. Alors, il l’interprète comme un signe de Dieu pour lui : « Pour moi, il n’y avait qu’une seule interprétation : la volonté de Dieu me demandait d’ouvrir le livre », c’est-à-dire la Bible, « et de lire le premier passage sur lequel je tomberais. » C’est ce qu’il fait ; il ouvre la Bible au hasard, et lit ce verset de l’Épître aux Romains (Rm 13,13) : « Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ ; ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises. » En lisant ces mots, Augustin ressent dans son cœur comme un océan de lumière et de douceur : c’est bien la réponse de Dieu, qui lui dit qu’il y arrivera, qu’il parviendra à changer sa façon de vivre, et qu’il ne doit pas avoir peur de devenir chrétien. Et c’est ce qu’il fait : Augustin devint chrétien, puis prêtre, évêque, et il est aujourd’hui encore l’un des plus grands penseurs chrétiens de tous les temps.
Tristan Rivière
La mère d’Augustin, sainte Monique, avait beaucoup prié pour la conversion de son fils, et l’histoire de la prière de sainte Monique est elle-même une belle raison de croire, dont nous parlerons ultérieurement.
Les Confessions de saint Augustin, qui racontent sa jeunesse et sa conversion, sont disponibles dans de nombreuses éditions.