Revue de presse
Notre église

 

 

Dimanche 1er octobrebre
 Messe chantée à 10h30

 

Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h

 

Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h

Mercredi 4 octobre
Pas de messe

Jeudi 5 octobre
Pas de messe

Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit

 

Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de

l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.

 

Dimanche 8 Octobre
 18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30



Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour. 

 

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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

Tribune de Valeurs Actuelles pour les 14 séminaristes de Fréjus-Toulon

17/07/2023

Tribune de Valeurs Actuelles pour les 14 séminaristes de Fréjus-Toulon

Une quarantaine de personnes, signe une tribune dans Valeurs Actuelles pour dénoncer la situation des séminaristes du diocèse de Fréjus-Toulon qui sont en attente d’ordination depuis plus d’une année :

En ce début d’été, l’Église en France est entrée dans la période des ordinations. Un temps de joie pour les catholiques, qui voient de nombreux jeunes prêts à consacrer leur vie à servir le Christ, l’Église et le monde. Hélas, dans le diocèse de Toulon et au-delà, cette joie n’a pu être partagée, altérée. Quatorze séminaristes du diocèse de Fréjus-Toulon sont en effet aujourd’hui bloqués dans l’accomplissement de leur vocation.

 

​L’histoire remonte à l’année dernière, lorsque le Vatican demandait à Mgr Dominique Rey de suspendre les ordinations de 10 jeunes hommes, prévues fin juin. Cette mesure, visiblement prise dans l’urgence (deux mois avant les ordinations), appelait une réponse rapide. Mais l’urgence qui pressait Rome il y a douze mois semble ne plus exister. Cette année, avec la promotion actuelle, voilà presque 14 séminaristes qui attendent d’être ordonnés prêtres ou diacres. Un chiffre à mettre en regard avec les 52 prêtres diocésains qui seront ordonnés cette année, sur un total de 88 ordinations pour toute la France !

 

​La situation de ces 14 jeunes séminaristes, dont la vocation est laissée en jachère, est injuste. Quoi qu’on pense des reproches faits à Mgr Rey, comment accepter de voir ces jeunes, victimes collatérales d’un conflit, quel qu’il soit ? Les voilà empêchés d’aboutir sans que leurs qualités personnelles ou leur aptitude à la prêtrise soient en cause, comme pris en otage dans un conflit qui les dépasse. Comment le comprendre, alors que Rome a leur dossier en main depuis un an ?

 

​Ces jeunes s’apprêtaient à être ordonnés diacres ou prêtres. Malgré toutes les difficultés actuelles de l’Église en France et dans leur diocèse en particulier, ils étaient prêts à tout donner pour servir.

 

​Comment cette même Église peut-elle ainsi les maintenir si longtemps dans une situation si douloureuse et si instable ? Est-ce ainsi que nous prenons soin des vocations que Dieu donne à son Église ? Que peut-on dire à leurs parents, leur famille ? Quel message sommes-nous ainsi en train d’envoyer aux fidèles et aux jeunes en particulier ?

​Le temps de l’Église n’est pas le temps des hommes, on le sait. Mais il y a des limites. Avec le temps qui passe, le silence s’apparente à un pourrissement de la situation, une sanction contre Mgr Rey et, de plus en plus, se ressent comme un abus de pouvoir sur la vocation et la vie de ces jeunes.

 

​Comment justifier cette attente, qui engendre angoisses, remises en question et souffrances, pour eux, pour leur famille et même pour les fidèles ? Pourquoi prendre le risque d’altérer leur confiance dans l’institution, voire de briser leur vocation ?

 

​Les éventuels désaccords du Vatican avec Mgr Rey justifient-ils la violence de la méthode employée ? Ce long et incompréhensible silence nous semble constituer un mauvais usage de l’autorité cléricale et marquer l’indélicatesse de l’institution ecclésiastique à l’encontre de nos jeunes séminaristes (car ils sont aussi les nôtres, enfants, cousins, amis, paroissiens). Au point de se demander si les intentions sont ajustées et avouables.

 

​Sous le pontificat du pape François, où la synodalité (qui insiste sur le dialogue et la concertation) occupe une place centrale, peut-on accepter ce silence infligé aux séminaristes ? La vocation n’est pas un outil politicien ni un moyen de chantage. Elle est sacrée et il est triste d’avoir à le rappeler aux autorités.

 

​Si une certitude doit pouvoir nous rassembler, c’est qu’on ne peut utiliser des vocations comme variables d’ajustement, monnaie d’échange ou moyens d’entretenir un rapport de force. Il faut protéger ces jeunes en formation des tempêtes qui soufflent sur le diocèse. Il faut nous rassembler autour de la joie d’accueillir leur “oui” par lequel ils donneront leur vie. Le discernement des professeurs du séminaire demeure profondément précieux et utile, et le sérieux de la formation dispensée au séminaire de Toulon, sérieux aujourd’hui reconnu par beaucoup, est plus que jamais nécessaire.

 

​L’Église garde sa liberté d’appeler qui elle veut aux ministères ordonnés. Mais ce droit-là ne peut jamais devenir celui d’éprouver ou de faire souffrir injustement ceux qui lui ont fait confiance. Nous prions pour que notre Église sache, au contraire, se montrer, à travers ses responsables mais aussi chacun des baptisés, encourageante et consolante pour ces jeunes qui, depuis des années, se préparent à tout donner.

 

​Les synodes nous ont rappelé que, comme les clercs, nous, laïcs, avions le droit de savoir et de comprendre. Il en est de même pour ces séminaristes.