Dimanche 1er octobrebre
Messe chantée à 10h30
Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mercredi 4 octobre
Pas de messe
Jeudi 5 octobre
Pas de messe
Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit
Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de
l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.
Dimanche 8 Octobre
18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30
Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour.
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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites !
26/06/2023
PAPE FRANCOIS - ANGELUS (Place Saint-Pierre - Dimanche 25 juin 2023)
Chers frères et sœurs, bonjour, joyeux dimanche !
Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus répète trois fois à ses disciples : "N'ayez pas peur" (Mt 10,26.28.31). Peu avant, il leur a parlé des persécutions qu'ils devront endurer à cause de l'Évangile, une réalité encore actuelle : l'Église, en effet, depuis le début, a connu, en même temps que des joies - et elle en a eu beaucoup ! -de nombreuses persécutions.
Cela semble paradoxal : l'annonce du Royaume de Dieu est un message de paix et de justice, fondé sur la charité fraternelle et le pardon, et pourtant elle se heurte à l'opposition, à la violence, à la persécution. Jésus, cependant, nous dit de ne pas avoir peur : non pas parce que tout ira bien dans le monde, non, mais parce que pour le Père nous sommes précieux et que rien de ce qui est bon ne sera perdu. Il nous dit donc de ne pas nous laisser arrêter par la peur, mais de craindre autre chose, une seule chose. Quelle est la chose que Jésus nous dit de craindre ?
Nous le découvrons à travers une image que Jésus utilise aujourd'hui : celle de la "Géhenne" (cf. v. 28). La vallée de "Geenna" était un lieu que les habitants de Jérusalem connaissaient bien : c'était la grande décharge de la ville. Jésus en parle pour dire que la vraie peur à avoir est celle de jeter sa vie. Jésus dit : "Oui, ayez peur de cela". Comme pour dire : ce n'est pas tant d'avoir peur de subir l'incompréhension et la critique, de perdre le prestige et les avantages économiques pour rester fidèle à l'Évangile, mais de gâcher son existence à courir après des choses insignifiantes, qui ne donnent pas de sens à la vie.
Et ceci est important pour nous. Aujourd'hui encore, en effet, on peut être moqué ou discriminé si l'on ne suit pas certains modèles à la mode qui, pourtant, mettent souvent au centre des réalités de second ordre : par exemple, suivre les choses au lieu des personnes, les performances au lieu des relations. Prenons quelques exemples. Je pense aux parents, qui doivent travailler pour subvenir aux besoins de la famille, mais qui ne peuvent pas vivre uniquement de leur travail : ils ont besoin de temps pour être avec leurs enfants. Je pense aussi à un prêtre ou à une religieuse : ils doivent s'engager dans leur service, mais sans oublier de consacrer du temps à être avec Jésus, sinon ils tombent dans la mondanité spirituelle et perdent le sens de ce qu'ils sont. Et encore, je pense à un jeune, homme ou femme, qui a mille engagements et passions : école, sport, intérêts divers, téléphones portables et réseaux sociaux, mais qui a besoin de rencontrer des gens et de réaliser de grands rêves, sans perdre de temps avec des choses qui passent et ne laissent pas de traces.
Tout cela, frères et sœurs, implique un certain renoncement face aux idoles de l'efficacité et du consumérisme, mais c'est nécessaire pour ne pas se perdre dans les choses, qui sont ensuite jetées, comme cela se faisait dans les Geennas d'autrefois. Et dans la Gehenne d'aujourd'hui, on finit souvent par : penser aux derniers, souvent traités comme des déchets et des objets indésirables. Rester fidèle à ce qui compte, cela coûte de l'argent, cela coûte d'aller à contre-courant, cela coûte de se libérer des conditionnements de la pensée commune, cela coûte d'être mis à l'écart par ceux qui "suivent la vague". Mais cela n'a pas d'importance, dit Jésus : ce qui compte, c'est de ne pas gaspiller le bien le plus précieux, la vie. Cela seul devrait nous effrayer.
Demandons-nous alors : moi, de quoi ai-je peur ? De ne pas avoir ce que j'aime ? De ne pas atteindre les objectifs que la société impose ? Du jugement des autres ? Ou de ne pas plaire au Seigneur et de ne pas faire passer son Évangile en premier ? Marie, toujours Vierge, Mère toujours sage, aide-nous à être sages et courageux dans les choix que nous faisons.