Revue de presse
Notre église

 

 

Dimanche 1er octobrebre
 Messe chantée à 10h30

 

Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h

 

Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h

Mercredi 4 octobre
Pas de messe

Jeudi 5 octobre
Pas de messe

Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit

 

Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de

l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.

 

Dimanche 8 Octobre
 18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30



Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour. 

 

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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites ! 

France : un catholicisme en chute constante

22/05/2023

France : un catholicisme en chute constante

L’enquête Trajectoires et origines de l’Insee, dite TEO 2, porte sur des données datant de 2019-2020, rendues publiques en avril. La comparaison avec les données issues de TEO 1 de 2007-2008 est instructive :

  • les choses évoluent très rapidement depuis douze ans.
  • On observe une croissance spectaculaire des protestants évangéliques.
  • La hausse des sans-religion déclarés se poursuit, passant de 45 à 53 %.
  • Le catholicisme, qui passe de 43 à 25 %, soit une quasi-division par deux en douze ans, poursuit son déclin. La crise du COVID et celle des « abus sexuels » n’y sont pas pour rien. Surtout, on ne constate pas de stabilisation, mais une baisse continue, qui semble inexorable.
  • Le nombre de musulmans passe de 8 à 11 %. 26 % des femmes portent le voile.
  • Le judaïsme devient de plus en plus identitaire.  C’est même la religion la plus « identitaire » de France, si l’on en croit l’enquête.
  • Le bouddhisme enfin reste stable, à 0,5 % des Français.
  • L’immigration joue un rôle croissant, parce qu’elle reste massive (plus de 10 % d’immigrés).
  • La capacité à transmettre les convictions à la génération suivante est liée à la dimension identitaire de la religion et à la ferveur. Le meilleur est celui de l’islam (91 %), le moins bon celui du catholicisme (67 %), mais celui des évangéliques (69 %) est plus près des seconds que des premiers.
  • L’efficacité du prosélytisme est surtout évangélique, l’islam ayant tendance à se spécialiser dans la reconversion identitaire de populations d’origine musulmane.


En 1872, dans le dernier recensement public à avoir comporté officiellement une rubrique religieuse, plus de 97 % des Français avaient répondu qu’ils étaient catholiques romains et on en était encore pratiquement là au début des années 1960. Dans TEO 2, ils ne sont plus que 25 % à le dire.

 

Allez comprendre : alors que le nombre de catholiques est en chute libre en France, le pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté fait face à une croissance constante, à tel point que, cette année, pour des raisons à la fois logistiques (élongation de la colonne de pèlerins, places sur les bivouacs) et sécuritaires, l’association a du fermer les inscriptions plus d’une semaine avant le début du pèlerinage.
Il serait fortement utile que l’épiscopat se penche de près sur ce paradoxe.

Source: Maximilien Bernard Belgicatho