Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites !
04/05/2023
Ricardo Cascioli dans la Nuova Bussola Italia
L'histoire des deux drones qui ont explosé au-dessus du Kremlin, quel qu'en soit le responsable, annonce une nouvelle escalade de la guerre russo-ukrainienne. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c'est que tout le monde travaille en pensant que la guerre est le moyen de résoudre les problèmes.
L'histoire des deux drones qui ont explosé au-dessus du Kremlin fait à nouveau la une des journaux et des journaux télévisés sur le conflit russo-ukrainien. Pour le moment, il n'y a pas de changements significatifs sur le terrain mais - en conséquence - une nouvelle escalade est attendue et en tout cas le fait lui-même est encore plein de sens, malgré le fait que ni la responsabilité ni la nature exacte de l'action est clairement dynamique.
Certes, il y a le fait que dans la nuit de mardi à mercredi il y a eu une explosion d'un objet volant au-dessus du Kremlin, témoin de certaines vidéos diffusées : deux drones utilisés pour une tentative d'attentat contre le président russe Vladimir Poutine, a immédiatement déclaré Moscou, précisant toutefois qu'il n'y avait pas de blessés et que Poutine était à un autre endroit.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a immédiatement désigné l'Ukraine comme responsable de l'attaque et a ajouté plus tard que les États-Unis étaient responsables : "Les décisions concernant ces attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington", a déclaré Peskov.
Accusations immédiatement rejetées par Kiev et Washington. "C'est une déclaration ridicule", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, qui a ajouté : "Les États-Unis n'ont rien à voir avec cela. Nous ne savons même pas ce qui s'est réellement passé, mais je peux vous assurer que les États-Unis n'y ont joué aucun rôle." Kirby a également déclaré que les États-Unis n'avaient pas encouragé ou autorisé l'Ukraine à frapper au-delà de ses frontières ni soutenu des actions visant à cibler des dirigeants politiques individuels. Le gouvernement de Kiev a pour sa part retourné les accusations contre l'expéditeur, affirmant qu'il s'agissait d'une opération décidée à Moscou pour justifier une nouvelle escalade du conflit.
En réalité, toutes ces hypothèses – la responsabilité de Kiev et des États-Unis, de Kiev sans les États-Unis, de Moscou elle-même – sont possibles, mais il est fort probable que nous ne saurons jamais ce qui s'est réellement passé et qui est responsable. On peut cependant prévoir une réponse dure de Moscou, déjà annoncée, à la mesure de l'image inédite de vulnérabilité offerte par un Kremlin facilement atteignable par deux drones.
Dans le même temps, le président ukrainien Volodymyr Zelenski, en visite à La Haye, siège de la Cour pénale internationale, a demandé la création d'un tribunal spécial pour juger les "crimes d'agression" de la Russie et du président Poutine en particulier. Et des chefs de gouvernement de Belgique et de Hollande - après ceux des pays nordiques - il demande et obtient plus d'aide militaire à envoyer rapidement, tout en promettant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN à la fin de la guerre.
Bref, tout parle d'une intensification de la guerre ; seules les voix du pape François et de la Hongrie appellent à la paix, mais elles sonnent comme des chuchotements au milieu du chœur des voix des dirigeants politiques qui crient à la guerre. Toutes les parties concernées sont convaincues qu'elles peuvent gagner quelque chose à la poursuite des combats : qu'il s'agisse de gagner un avantage sur le terrain pour négocier en position de force ou d'épuiser l'ennemi, peu importe, la leçon de l'histoire n'a pas encore été appris.
La guerre n'a jamais résolu les problèmes, au mieux elle a créé les conditions de la prochaine guerre.Et même une guerre de défense légitime a ses critères et ses conditions, comme nous l'avons déjà souligné à maintes reprises, qui ont déjà été largement ignorés. Ainsi l'escalade continue, pensant pouvoir toujours tout garder sous contrôle. Pourtant, l'affaire des drones au-dessus du Kremlin démontre une fois de plus qu'un imprévu suffit à tout faire dégénérer. Et même si le pire n'arrive pas, les milliers de victimes - civiles et militaires - déjà enregistrées, les millions de réfugiés, la misère causée, la haine engendrée par tant de violences constituent déjà un fardeau si tragique qu'aucun accord de paix ne pourra jamais équilibre. Et plus on avance, plus cet équilibre va se détériorer.
Il suffit d'espérer - et de prier - pour que les dirigeants du monde prennent conscience que la guerre ne rétablira jamais la justice ni ne réglera les différends. Un cessez-le-feu immédiat est la condition indispensable pour engager une voie qui mène à une solution négociée et empêche le pire d'escalade en escalade.
Horaires des messes
Dimanche 4 juin
Messe chantée à 10h30
____
Lundi 5 juin
St Boniface
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h
____
Messe 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h
____
Mercredi 7 juin
De la férie
Messe 9h30
Rosaire pour la France à 10h15
Adoration eucharistique de 11 à 12h
_____
_____
De la férie
Messe à 19h
puis Adoration jusqu'à 22h
____
Samedi 10 juin
Pas de messe à Rolleboise
Pèlerinage à Lisieux
____
Dimanche 11 juin
Messe chantée à 10h30
Solennité de la Fête Dieu
Suivie de la procession
DATES À RETENIR
10 Juin : pèlerinage à Lisieux
2 juillet : pèlerinage St Pierre St Paul
_____________________________________________