Le blog du Temps de l'Immaculée.

Notre-Dame des Sept Douleurs

10/04/2025

Notre-Dame des Sept Douleurs

Oraison
Ô Dieu, dans la passion duquel suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, votre Mère, faites, dans votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de votre passion : Vous qui étant Dieu, vivez et régnez.

Lecture du livre de Judith
Jdt 13,22-25


Le Seigneur vous a bénie de sa force, et il a anéanti par vous nos ennemis. Vous êtes bénie, ma fille, par le Seigneur, le Très Haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. Béni soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre, car il a rendu aujourd’hui votre nom si célèbre, que les hommes, se souvenant à jamais de la puissance du Seigneur, ne cesseront jamais de vous louer, parce que vous n’avez pas épargné votre vie pour eux, en voyant les angoisses et les tribulations de votre peuple ; mais vous avez empêché sa ruine en présence de notre Dieu.

Graduel. Douloureuse et en larmes, Vierge Marie, vous vous tenez au pied de la Croix du Seigneur Jésus, votre Fils, le Rédempteur. ℣. Vierge Mère de Dieu, celui que le monde ne peut contenir, l’auteur de la vie fait homme, subit ce supplice de la Croix.

Allelúia, allelúia. ℣. Sainte Marie, la Reine du ciel et Maîtresse du Monde, se tenait pleine de douleurs au pied de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Crist.

 

 

Séquence


Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.

Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !

Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?

Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.

Ô Mère, source de tendresse,
Faites-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec vous.

Faites que mon âme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec vous.

Mère sainte, daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.

Pour moi, votre Fils voulut mourir,
Aussi donnez-moi de souffrir
Une part de ses tourments.

Donnez-moi de pleurer en toute vérité,
Comme vous près du crucifié,
Tant que je vivrai !

Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec vous,
Dans votre plainte et votre souffrance.

Vierge des vierges, toute pure,
Ne soyez pas envers moi trop dure,
Faites que je pleure avec vous.

Du Christ faites-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.

Faites que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du sang versé par votre Fils.

Je crains les flammes éternelles ;
Ô Vierge, assure ma tutelle
A l’heure de la justice.

Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse votre Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.

À l’heure où mon corps va mourir,
À mon âme, fais obtenir
La gloire du paradis. Amen. Alléluia.

 

 

† Suite du saint Évangile selon saint Jean
Jn 19,25-27


En ce temps-là, debout près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Jésus ayant vu sa mère, et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà votre fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, à partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.

 

Offertoire. Jr 18, 20

 

Souvenez-vous, ô Vierge Mère, d’intercéder pour nous auprès de Dieu, et de lui faire détourner de nous son indignation.

 

Secrète


Seigneur Jésus-Christ, nous vous offrons ces prières et ces hosties, en suppliant humblement de faire que, nous qui nous rappelons dans nos prières que l’âme très douce de la bienheureuse Marie, votre Mère fut transpercée : nous méritions, grâce à sa très miséricordieuse intervention jointe à celle des Saints qui l’accompagnaient au pied de la Croix, d’avoir part avec les bieheureux aux mérites de votre mort.

 

Communion.

 

Heureux le cœur de la bienheureuse Vierge Marie, qui sans mourir obtint la palme du martyre au pied de la Croix du Seigneur.

 

Postcommunion


Que le sacrifice auquel nous avons communié, Seigneur Jésus-Christ, en célébrant avec dévotion la transfixion de la Vierge, votre Mère, nous obtienne de votre clémence le plein effet de votre œuvre de salut.