Le blog du Temps de l'Immaculée.

Mère Marie Skobtsova, une moniale hors du commun

01/04/2025

 Mère Marie Skobtsova, une moniale hors du commun

Après avoir connu les tourments révolutionnaires russes du début du XXe siècle, mère Marie Skobtsova fuit son pays, puis émigre à Paris en 1923. Devenue moniale en 1932, à l’âge de quarante et un ans, elle se donne corps et âme pour tous les rejetés de la société. Sa biographie est bouleversante : mère, poétesse, moniale, membre de la Résistance... 

Pour cela, elle est déportée en Allemagne et meurt au camp de concentration de Ravensbrück, un Samedi saint, le 31 mars 1945. Mère Marie est morte comme elle a vécu, suivant le Christ jusqu’au Golgotha pour ses bien-aimés.

 

Les raisons d'y croire


Mère Marie Skobtsova est quasiment notre contemporaine et il serait difficile de mystifier sa vie et son œuvre.


Alors qu’elle se trouve elle-même dans une situation difficile (pauvreté, exil, deuil…), elle fait passer les besoins des autres avant les siens. Seul un amour sincère pour le Christ peut susciter un tel amour du prochain, selon la parole de l’apôtre Paul : « Je ne vis plus mais c’est le Christ qui vit en moi. »

 

Déportée à Ravensbrück pour avoir aidé des juifs à se cacher, elle meurt dans une chambre à gaz de ce camp de concentration, en prenant volontairement la place d’une femme juive. Son absence de peur vis-à-vis de la mort démontre qu’elle vivait en ayant déjà un pied dans l’éternité, n’ayant aucun doute sur la réalité de la vie après la mort.


Les seules reliques dont nous disposons d’elle sont des objets liturgiques et une icône, brodés de ses mains, que l’on peut trouver dans l’église orthodoxe Saint-Séraphin (Paris, France). Cette église a été ravagée par un incendie le 17 avril 2022 et ces trois reliques sont les seules à avoir échappé aux flammes.

 

Auteur : Yustina Panina, théologienne orthodoxe et animatrice radio.

 

En lire + sur 1000 raisons de croire