Le blog du Temps de l'Immaculée.

« Les politiques n’ont en tête que leur pouvoir. L’Église parle de dignité humaine »

25/02/2025

« Les politiques n’ont en tête que leur pouvoir. L’Église parle de dignité humaine »

Dans une interview donnée au média Il Roma.net lors de sa visite à Naples, le Cardinal Gerhard Ludwig Müller a partagé ses réflexions profondes sur des sujets d’actualité cruciaux, de la guerre en Ukraine à la place de la messe en latin, en passant par la défense de la dignité humaine.
Extraits :

La Cardinal a réaffirmé la place essentielle de la vérité chrétienne dans un monde de plus en plus marqué par le relativisme et la sécularisation :
« Le but de l’unité de l’Église n’est pas d’atteindre l’uniformité. Nous ne sommes pas une caserne où l’on exige une obéissance militaire. Dans l’Église, l’obéissance doit être comprise dans une dimension spirituelle : comme l’obéissance du Christ. » 

 

Dans un monde où les idéologies dominent souvent le débat public, le Cardinal Müller a affirmé que le cœur de la foi chrétienne réside dans la relation de l’homme avec Dieu. Il a insisté :
« Le cœur de notre foi est la relation de Dieu avec l’homme. Dieu s’est révélé en Jésus-Christ pour le salut de l’humanité, dans tous les temps, en tous lieux, et à travers toutes les cultures. Si nous analysons d’autres systèmes qui proposent des idées de salut, il n’y a pas d’alternative convaincante à celle de Christ. »

 

Le prélat allemand n’a pas hésité à critiquer les idéologies politiques modernes, qu’il a qualifiées de limitées et dangereuses. Il a déclaré : « Le communisme, ainsi que le fascisme, le national-socialisme et toutes les idéologies élaborées uniquement par les pensées humaines, sont limités. Seul le Logos, la raison divine, peut nous donner l’explication profonde du sens de la vie et sauver tous les individus. »

 

 le conflit entre la Russie et l’Ukraine :

« Quand nous parlons des impérialismes, de Poutine, de l’Amérique, de la Chine, nous devons penser aux grands politiques et dictateurs qui ne sont pas intéressés à la santé, au bonheur, au salut des hommes. Ils n’ont en tête que leur pouvoir, leurs avantages. Le Christ est le seul homme qui a donné sa vie pour les autres et n’a pas sacrifié la vie des autres pour lui-même ou pour la gloire de la grande Russie. »

 

Sur la question de la souffrance et de la maladie du pape François :

« Comme de bons chrétiens et vrais catholiques, nous devons tous prier pour la santé du pape. Mais nous savons bien que nous ne vivrons pas éternellement. En tant que chrétiens, la mort n’est pas une catastrophe, mais le chemin vers le bonheur. »

 

Enfin, sur la question de la messe en latin :
« le latin reste la langue officielle de l’Église »
« La question primaire est de comprendre le sens des sacrements. La messe n’est pas un théâtre sacré, mais un véritable acte de rencontre avec Dieu. »

 

Source : Tribune Chrétienne