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Léon XIV, cent premiers jours sous le signe de l’unité et de l’apaisement

01/08/2025

Léon XIV, cent premiers jours sous le signe de l’unité et de l’apaisement

C'est par ce titre que JM Guénois du Figaro présente dans un long article le début du pontificat du pape Léon XIV, qui a été élu le 8 mai 2025. Le pape Léon XIV, 69 ans, né à Chicago aux États-Unis, et naturalisé péruvien, est décrit comme un homme discret qui s'efface derrière sa fonction. Il se concentre sur une approche classique et pondérée de la papauté, contrastant avec le style plus "décapant" de son prédécesseur, le pape François. 

Selon JM Guénois, voici les 5 axes majeurs du début du pontificat de Léon XIV :

Un retour à une papauté classique et pondérée

Un magistère axé sur la vie intérieure et la conversion

Une place redonnée au clergé

Une nouvelle méthode diplomatique

La question liturgique

 

Retour à une papauté classique et pondérée


Le début du pontificat de Léon XIV est marqué par un apaisement du climat au Vatican, après le style de gestion parfois perçu comme "terrorisant" de François. Le nouveau pape, avec 86 % de bonnes opinions, fait dans ses débuts l'image d'un pontificat calme et sobre. Il prendra possession des appartements pontificaux, boudés par son prédécesseur, une décision symbolique de ce retour à une papauté plus classique.

 

Un magistère axé sur la vie intérieure et la conversion


Le site officiel du Vatican met en évidence le mot "Magisterium" (magistère), soulignant l'importance de l'enseignement de la foi catholique. Le pape se concentre sur la conversion intime au Christ, sans compromis. L'article mentionne que Léon XIV n'est pas un pape progressiste, soutenant par exemple le célibat sacerdotal et ne prévoyant pas le diaconat féminin. Sa première encyclique, en préparation, devrait définir le cadre de son magistère.

 

Une place redonnée au clergé


Léon XIV met l'accent sur la collégialité en plus de la "synodalité", le leitmotiv du pontificat de François. S'il ne remet pas en question la participation des laïcs, il insiste sur l'importance des prêtres et des évêques. Il n'envisage pas l'Église comme un atelier de réformes permanentes. Le test décisif sera l'avenir de "l'assemblée ecclésiale" prévue pour 2028.

 

Une nouvelle méthode diplomatique


Le pape Léon XIV rompt avec la méthode personnelle et intuitive de François, préférant travailler en étroite collaboration avec la Secrétairerie d'État. Il a déjà des projets de voyages à l'étude en Turquie et en Algérie à l'invitation récente du président Tebboune. Comme ses prédécesseurs, il soutient la reconnaissance de l'État palestinien et la solution à deux États.

 

La question liturgique


La question du rite tridentin, mise à mal par François, est au cœur des préoccupations de Léon XIV, qui souhaite reconstruire l'unité de la communauté catholique. Le pape est attentif à la liturgie et sa propre manière de célébrer la messe est jugée irréprochable. L'avenir de l'ancien rituel liturgique et la nomination du nouveau "ministre" en charge de cette question seront décisifs.

 

 

F. Charbonnier