27/09/2024
De l’abbé Michel Viot, pour le Salon beige:
Le viol et l’assassinat de la jeune Philippine m’obligent à réagir non pas seulement parce qu’il s’agit d’un acte horrible qui produit le mal que nous imaginons sur ses proches et toute une population, mais encore et surtout parce qu’il manifeste l’échec sanglant d’une société appelée maintenant d’urgence à reconnaître ses torts, sous peine de voir augmenter de tels crimes.
Je ne veux pas ici traiter des multiples causes d’un pareil désastre, ayant été aumônier de prison pendant dix ans, j’en quelque idée. Je n’évoquerai que la principale, difficile à exprimer en France parce que c’est le pays qui l’a enfantée et continue à la chérir : je veux parler de la prétention utopique de construire une société sans Dieu. De là vient l’idéologie qui pourrit la justice, la religion catholique dans quelques uns de ses représentants, et bien d’autres choses. Avant donc de légiférer, il faut penser autrement, et surtout prier !
La principale source du mal, pour ses « succès » et sa durée : Jean Jacques Rousseau, et son Contrat social ( 1762). Je cite:
On nous dit qu’un peuple de vrais chrétiens formerait la plus parfaite société que l’on puisse imaginer. Je ne vois à cette supposition qu’une grande difficulté ; c’est qu’une société de vrais chrétiens ne serait plus une société d’hommes…Mettez vis-à-vis d’eux ces peuples généreux que dévorait l’ardent amour de la gloire et de la patrie, supposez votre république chrétienne vis-à-vis de Sparte ou de Rome, les pieux chrétiens seront battus, écrasés, détruits, avant d’avoir eu le temps de se reconnaître, ou ne devront leur salut qu’au mépris que leur ennemi concevra pour eux…Mais je me trompe en disant une république chrétienne, chacun de ces mots exclut l’autre. Le christianisme ne prêche que servitude et dépendance. Son esprit est trop favorable à la tyrannie pour qu’elle n’en profite pas toujours. Les vrais chrétiens sont faits pour être esclaves, ils le savent et ne s’en émeuvent guère, cette courte vie a trop peu de prix à leurs yeux. ». Œuvres complètes vol 5 pp150-154).
Et Robespierre sera son fidèle disciple, en toute logique et sans aucun sadisme, ni esprit de cruauté, il se prononcera pour l’abolition de la peine de mort infligée à des hommes en 1790. En 1792, il demandera la mort du roi qui, parce que roi (catholique de plus) n’était plus un homme mais un monstre. Et en 1793 et 1794, il fera massacrer les Vendéens qui, par par leurs superstitions catholiques, avaient perdu leur qualité d’hommes pour devenir « des brigands ». Cela dit, le rejet du christianisme chez Robespierre, n’impliquait pas le refus de la morale, bien au contraire, comme son maître Rousseau, il a une profonde et sincère exigence de vertu, il a donc besoin de Dieu, mais d’un Dieu « épuré » que les Évangiles et l’Eglise ont déformé. L’Etre Suprême sera ce Dieu, créateur et assurant la vie après la mort, mais n’ayant delivré aucune révélation sinon sa création. Comment alors donner de l’autorité à une morale ou à une justice avec cet Être Suprême qui n’est pas le vrai Dieu ? Par la terreur ! Écoutons l’Incorruptible dans un de ses plus grands discours , celui du 5 février 1794 (Principes moraux du gouvernement français. Archives parlementaires de la Révolution française 1962 tome 84 pp 330-337)
« Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu sans laquelle la terreur est funeste, la terreur sans laquelle la vertu est impuissante. La terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier, qu’une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressante besoins de la patrie. » (1)
Tout esprit averti et un tant soit peu cultivé relèvera les caricatures anti-chrétiennes de notre philosophe, mais il ne pourra pas s’empêcher, s’il est honnête, d’y reconnaître, hélas, des thèmes de certains prêches ou écrits, à l’estampille catholique. Cependant , il n’empêche que ce « jugement » de Rousseau sur le christianisme est à la base de la laïcisation de la société et se son lent travail d’expulsion du Christ de son sein. En juin 1794, la France connaîtra le culte de l’Etre Suprême, une religion civique, et une première séparation de l’Eglise et de l’Etat le 21 février 1795.
Napoléon qui avait été très proche de Robespierre et surtout de son frère Augustin avait été témoin de l’aventure de l’Etre Suprême et de son échec. Et bien qu’à l’époque où il prit le pouvoir en 1799, ses préférences allassent vers cet ancien culte révolutionnaire, il signa le Concordat de 1801 qui rétablissait le culte catholique. Il manifestait ainsi son pragmatisme politique, il indiquait de plus qu’il n’existait pour la France, dont il connaissait bien l’histoire, qu’une alternative, le culte du Dieu des chrétiens ou le culte de l’homme ; et cette vérité demeure.
Ce n’est que le 9 décembre 1905, qu’eut lieu une deuxième séparation d’avec l’Eglise, qui dure toujours. Pendant plus d’un siècle (1801-1905) , et ce avec la permanence du raisonnement de Rousseau , auquel s’ajouta tel ou tel événement (du style « affaire Dreyfus »), on en arriva à la situation actuelle. Sa forme législative est certes assez particulière à la France, mais son esprit demeure le même chez tous ceux qui veulent empêcher le christianisme d’avoir une quelconque influence dans la société.
Ce qui a fait reculer la séparation de l’Eglise et de l’Etat par les politiciens français à partir du véritable avènement de la III ème république, en 1879, ce fut la question de la morale . Sur quoi fonder la morale laïque, puisqu’on voulait faire abstraction de Dieu ? Chacun connaît la réponse de Jules Ferry au Sénat le 28 mars 1882, cette morale sera « la bonne vieille morale de nos pères, la nôtre, la vôtre, car nous n’en avons qu’une ». Cette volonté se traduira dans les faits pendant un certain temps, il y aura en effet des leçons de morale à l’école. Mais cela ne durera pas.
Le Pape Léon XIII avait prévu cette terrible évolution et avait averti des dangers que faisait courir à la société la « mise à la porte » de Dieu !
(Encyclique Libertas praestantissimum 20 juin 1888 ) « Ce qui vient d’être dit de la liberté des individus, il est facile de l’appliquer aux hommes qu’unît entre eux la société civile, car ce que la raison et la loi naturelle font pour les individus, la loi humaine promulguée pour le bien commun des citoyens l’accomplit pour les hommes vivant en société…De tels commandements ne tirent aucunement leur origine de la société des hommes ; car de même que ce n’est pas la société qui a créé la nature humaine, ce n’est pas elle qui fait que le bien soit en harmonie et le mal en désaccord avec cette nature ; mais tout cela est antérieur à la société humaine elle-même et doit être rattaché à la loi naturelle, et partant à la loi éternelle. Comme on le voit, les préceptes de droit naturel compris dans les lois des hommes n’ont pas seulement la valeur de la loi humaine, mais ils supposent avant tout cette autorité bien plus élevée et bien plus auguste qui découle de la loi naturelle elle-même et de la loi éternelle…si l’on fait dépendre du jugement de la seule et unique raison humaine le bien et le mal, on supprime la différence propre entre le bien et le mal ; le honteux et l’honnête ne diffèrent plus en réalité, mais seulement dans l’opinion et le jugement de chacun ; ce qui plaît sera permis….D’autres vont un peu moins loin ( c’est à dire qu’ils ne refusent pas la référence à Dieu)…selon eux, les lois divines doivent régler la vie et la conduite des particuliers, mais non celles des États ; il est permis dans les choses publiques de s’écarter des ordres de Dieu et de légiférer sans en tenir aucun compte ; d’où naît cette conséquence pernicieuse de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.( après avoir défini toutes sortes de liberté le Pape concède ce qui suit par réalisme politique et pour éviter un « trop » de rigueur) …Néanmoins, dans son appréciation maternelle, l’Eglise tient compte du poids accablant de l’infirmité humaine, et elle n’ignore pas le mouvement qui entraîne à notre époque les esprits et les choses. Pour ces motifs, tout en accordant de droits qu’à ce qui est vrai et honnête, elle ne s’oppose pas cependant à la tolérance dont la puissance publique croit pouvoir user à l’égard de certaines choses contraires à la vérité et à la justice, en vue d’un mal plus grand à éviter ou d’un bien plus grand à obtenir et à conserver. ».
Et les successeurs de ce grand Pontife ont repris sa doctrine, avec des modalités différentes, car si la doctrine ne change pas, ce n’est pas le cas des hommes et des sociétés . Vatican II se situe dans cette continuité.
Au moment où se clôturait ce Concile, la France vivait une laïcité apaisée, je l’ai écrit précédemment, mais force est de constater que, depuis 2012, ce n’est plus le cas. Les lois sociétales défiant la raison et la morale se sont succédées et d’autres encore pires se préparent. L’enseignement catholique est menacé, nos églises constamment profanées. Je pourrais continuer ma liste.
La réponse des autorités politiques se résume à un renforcement de la Laïcité, idéologie élevée au rang de religion d’Etat. Certains évoquent même 1789 et la suite…pour un ancien ministre de l’Education nationale, « La révolution française n’est pas terminée ». Désacralisation et neutralité religieuse de l’espace publique sont devenus les deux mots d’ordre du combat à mener présentement. L’esprit moderne se voit refuser tout accès à la loi naturelle, il est abandonné à ses pulsions, les prêtres ( que certains veulent désacraliser) à leurs déviances éventuelles, les magistrats ( qui ne se sentent jamais assez libres) aux utopies les aveuglant quant à leurs devoirs, et les criminels à leurs envies.
Quand de grands intérêts sont en jeu, on peut cependant maintenir l’ordre un moment, dans un lieu bien délimité, mais avec un déploiement de forces exceptionnelles, impossible à maintenir longtemps . L’exemple de la sécurité sur les différents lieux des jeux olympiques en est un exemple. Pratiquement tout ce qui existait comme force de l’ordre, en France , était mobilisé dans ces lieux qui seuls aussi captaient les regards des juges, puisque que c’est vers cette période qu’on a laissé sortir de prison un homme très dangereux et qu’on a négligé son expulsion de France, probablement avec un arrière fond assez fort de légalité. Ce n’est pas de nouvelles lois que viendra une quelconque amélioration !
Ne comptant que sur des forces matérielles et ne vivant que d’une « spiritualité » frelatée, ceux qui dirigent notre société sont vite réduits à l’impuissance.Depuis de très nombreuses années le principe d’autorité est bafoué, parce que toute autorité vient de Dieu qui n’a plus sa place dans l’espace public. Ainsi tous les détenteurs de pouvoirs sont condamnés à l’impuissance, surtout si pour se résigner à cette dégénérescence, ils l’ont transformée en doctrine. Certains prêtres catholiques, surtout après la « révélation » des abus, oh combien exagérée dans les chiffres , ont donné le triste exemple d’une repentance masochiste , bien peu évangélique. Certains magistrats, surtout parmi ceux qui avaient érigé un mur des cons sur lequel ils affichaient les photos des victimes de criminels et aussi leur famille, je pense, en particulier à une jeune fille violée , puis tuée, et il y avait aussi la photo de son père ! Et c’est la même race de juges qui octroya un bracelet électronique au fiché S qui égorgea le père Hamel. Et on pourrait là aussi continuer la liste aux conséquences sanglantes de décisions de justice fort étranges.
Les lois existent, mais parmi les humains qui sont chargés de les faire appliquer, un certain nombre en est incapable. Non pas par manque d’intelligence, mais au nom d’une idéologie « optimiste » , celle de la philosophie des Lumières, prompte à absoudre le pire criminel pour condamner la société coupable de tout. Et les victimes, faisant partie de la société partagent l’opprobre dont la couvrent (inconsciemment je l’espère) nos juges. Dans le cas présent, la jeune fille, victime, était suspecte, son nom, elle habitait les beaux quartiers, était catholique pratiquante et engagée dans sa foi, fréquentait un milieu privilégié. Quant à son assassin présumé, il était un pauvre rejeté ! Ces magistrats idéologues font penser à ces professeurs de mai 1968 qui notaient aux examens de cette époque, 20 sur 20 une copie blanche ! Déni de réalité absolu! Le même qui se traduit par le refus de considérer la prison comme une sanction normale ( mais il faudrait bien sûr améliorer nos prisons et les « diversifier »). Mais on doit aussi poser la question de la psychiatrie en milieu carcéral. Les médecins ne sont pas en cause, ceux qui doivent leur verser des honoraires convenables, oui ! Car la sanction en matière de viol dépend certes de la loi, mais la rédaction même de cette dernière, et l’application de la sanction requièrent une très grande participation des psychiatres. N’en déplaisent aux idéologues, la perversité humaine existe, quelquefois inguérissable. Cela ne signifie pas qu’il faille rétablir la peine de mort. Elle n’est pas nécessaire, surtout pour un pays civilisé, en temps de paix, même relatif ! Seul le temps de guerre ou l’état de siège pourraient justifier un rétablissement temporaire de la peine capitale. Mais ce n’est pas le problème urgent qui se pose aujourd’hui.
Pour reprendre le langage des maîtres stoïciens, la France, comme beaucoup de pays d’Europe doit retourner à ses « convenables », à savoir la civilisation chrétienne qui comporte comme annoncé au début de ce propos l’espérance religieuse juive accomplie en Jesus-Christ, la sagesse grecque et le droit romain. Pendant des siècles, l’Eglise catholique a transmis ce trésor aux pays où Elle se trouvait , une civilisation s’est construite ! Il est clair que maintenant, on veut la détruire en organisant le désordre civil et moral par l’exclusion de Dieu de l’espace public ! Comme l’écrivait Léon XIII dans l’encyclique citée, l’Etat ne peut pas être athée. Combien faudra-t-il de victimes, par le viol, l’assassinat, la drogue, pour que nous nous réveillions et agissions ? Et surtout arrêtions de croire à une Laïcité messianique !
12/10/24
L'article d'Aliénor de Pompignan explore les résultats d'une étude de l'IFOP sur l'impact du scoutisme sur l'engagement civique et citoyen des Français. L'enquête montre que les anciens scouts sont plus susceptibles de s'investir dans des associations, de défendre des causes, et de participer aux élections. L'article met en avant le sens du collectif, de la responsabilité et du service appris au sein des mouvements scouts, qui contribue à un sentiment de bien-être généralisé chez les anciens scouts. Les auteurs de l'article soutiennent que le scoutisme offre un antidote à des maux contemporains comme l'addiction aux écrans et la baisse de l'engagement bénévole.
11/10/24
L’un des quatre évêques ordonnés en 1988 par Mgr Marcel Lefebvre, Mgr Bernard Tissier de Mallerais, est décédé le 8 octobre 2024 à l’âge de 79 ans. Hospitalisé après une chute au séminaire d’Écône le 28 septembre, il était dans le coma depuis plusieurs jours. Son décès pose à nouveau la question de l’ordination de nouveaux évêques pour la Fraternité.
11/10/24
Le frère dominicain a adressé un message fort devant l'église Saint-Hilaire de Poitiers incendiée la semaine dernière.
« En ce moment, en France, il y a une église qui brûle tous les mois ». Le frère dominicain s’est saisi de ses réseaux sociaux mardi 8 octobre pour faire part de son inquiétude face à la multiplication des incendies et profanations d’églises.
10/10/24
S'adressant aux jésuites en Belgique, le Pape a appelé à l'arrivée de migrants pour remplacer les enfants que les Européens n'ont plus. Une recette qui traite les gens comme des objets interchangeables et qui a déjà fait beaucoup de dégâts.
10/10/24
De vatican.va :
L'Église reconnaît aujourd'hui la sainteté de neuf Frères des Écoles chrétiennes et d'un Père Passionniste. Huit de ces Frères formaient une communauté qui tenait une école à Turôn, au centre d'une vallée minière des Asturies, au nord-est de l'Espagne; ils furent martyrisés en 1934. Le neuvième Frère était de Catalogne et fut tué en 1937 près de Tarragone. Le Père Passionniste était venu à l'école de Turôn confesser les enfants. L'Église les glorifie tous les dix parce qu'ils sont restés fidèles à leur consécration jusqu'à donner leur vie pour la foi et leur mission évangélisatrice.
9/10/24
Invité par l'Université de Louvain à l'occasion de son 600e anniversaire, le pape François est assailli par des idéologues féministes qui exigent un « changement de paradigme » immédiat sur toutes les questions relatives aux femmes.
9/10/24
Au Liban, la guerre qui oppose Israël au Hezbollah fait craindre à la fois un drame humanitaire et un regain de tensions communautaires. Alors que les besoins sont immenses pour la population civile, des associations comme l'Œuvre d'Orient dénoncent un manque de soutien à l'échelle internationale.
8/10/24
Théologien de renommée internationale et auteur de livres de spiritualité et de vulgarisation théologique qui sont devenus des best-sellers dans de nombreux pays, T. Radcliffe a été appelé par François à diriger les exercices spirituels des pères (et mères) synodaux en 2023 et 2024 pour les deux sessions du Synode sur la synodalité.
Cependant, ses positions sur la morale ont suscité de nombreuses critiques au sein de l'Église. Il a été décrit comme un théologien « révolutionnaire » dans le « moule bergoglien » avec une vision « ouverte » du monde et de la modernité, mais aussi comme un « théologien de la dissidence » pour s'être prononcé en faveur des « prêtres mariés » et du « mariage gay ».
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7/10/24
L'article porte sur la bataille de Lépante, une victoire navale chrétienne sur l'Empire ottoman en 1571, et la nécessité de prier le Rosaire pour vaincre le sécularisme et l'expansionnisme pro-avortement d'aujourd'hui. L'auteur affirme que la foi en Dieu et l'intercession de la Vierge Marie ont été cruciales dans la victoire à Lépante et qu'elles sont tout aussi essentielles aujourd'hui. Il appelle à la prière et à la promotion du Rosaire pour lutter contre l'avortement légal en Amérique. L'article se termine par une analogie entre la bataille de Lépante et le combat spirituel d'aujourd'hui, soulignant l'importance de la prière et de la foi.
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7/10/24
21 nouveaux cardinaux, annoncée par François hier, portent à 141 l’effectif du collège électeur, soit 20 de plus que le nombre de 121 fixé par Paul VI.
Le collège cardinalice est donc archi-blindé, en vue du prochain conclave, d’autant plus que François a nommé des hommes très jeunes, comme Mgr Mykola Bychok, évêque rédemptoriste des gréco catholiques ukrainiens, 44 ans.
Le nom qui fait le plus parler de lui est sans conteste celui du père dominicain britannique Timothy Peter Joseph Radcliffe, l’un des théologiens pro-LGBT les plus connus de l’Eglise…
À noter la quasi absence de l'Afrique et des USA.
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3/10/24
L'Université catholique de Louvain inflige une gifle retentissante à François. Le pape ressent ainsi ce que c'est que de vivre dans une Eglise en mode d'aliénation, une Eglise dans laquelle on ne peut plus respirer parce que des idéologies implantées dominent l'espace et que des interdictions de langage empêchent l'expression de positions différentes.
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2/10/24
C’est, aujourd’hui, le combat de la petite église de St John’s à Hanley, et ce sera vraisemblablement celui de beaucoup d’autres dans les temps à venir, que ce soit en Grande-Bretagne ou ailleurs en Occident. D’abord désaffectée, puis vendue, et enfin rachetée par une association de musulmans