Dimanche 1er octobrebre
Messe chantée à 10h30
Lundi 2 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mardi 3 octobre
Messe à 9h30
Enseignement à 10h15
Adoration eucharistique de 11h à 12h
Mercredi 4 octobre
Pas de messe
Jeudi 5 octobre
Pas de messe
Vendredi 6 octobre
1er vendredi du mois
Chemin de Croix à 18h15
Messe à 19h
Adoration eucharistique toute la nuit
Samedi 7 octobre
1er samedi du mois
Messe à 11h suivie de
l'enseignement de la Milice de L'Immaculée
et renouvellement de la consécration des Chevaliers.
Dimanche 8 Octobre
18è dimanche après la Pentecôte
Solennité du très Saint Rosaire
Messe chantée à 10h30
Suivez le calendrier liturgique ainsi que la messe sur votre smartphone avec l'application ORDO.
Pour chaque messe, de semaine ou du dimanche,
on peut suivre en français ou en latin
en défilement avec le propre du jour.
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Avertissement concernant cette revue de presse. Les catholiques ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont d’En-Haut.
Ici, pas de “prêt à penser” ; pour ce qui est factuel, les sources des informations diffusées sont croisées et leur choix déterminé par leur absence dans les grands médias nationaux. Pour le reste, faites confiance à votre liberté d’enfant de Dieu, l’Esprit Saint vous alertera sur les bêtises qui auront pu y être écrites !
13/01/2022
La jeune vénérable Anne de Guigné est morte il y a cent ans, le 14 janvier 1922, à l’âge de 11 ans. Alors que sa cause de béatification se poursuit à Rome, la fillette fait toujours l’objet d’une fidèle dévotion.
La fillette voulait que, pour Jésus, son cœur « soit pur comme un lys ». Cent ans après sa mort, un parfum de sainteté s’exhale toujours de la vie d’Anne de Guigné (1911-1922). Née au Ciel « à onze ans moins le quart », elle a été déclarée vénérable en 1990 par Jean-Paul II. Étonnante existence que celle de la petite Anne. Elle nait le 25 avril 1911 au château de La Cour à Annecy-le-Vieux, dans le foyer de Jacques et Antoinette de Guigné. Trois autres enfants suivent. En 1915, elle a seulement quatre ans quand son père meurt au champ d’honneur. C’est à ce tout jeune âge qu’elle vit une véritable conversion du cœur, bien décidée à « devenir bonne » pour consoler sa maman. L’enfant, vive et droite, reconnait volontiers ses défauts : désobéissance, orgueil, jalousie, etc. Très volontaire, elle prend désormais la décision de combattre ces travers, grâce à la prière et aux sacrifices. « On a bien des joies sur la terre, mais elles ne durent pas ; celle qui dure, c’est d’avoir fait un sacrifice », explique-t-elle dans sa langue enfantine.
« Je lui dis que je L’aime et que je voudrais Le voir »
Son entourage constate à loisir sa grandeur d’âme et l’intensité de son amour pour Dieu. Voici ce qu’Anne griffonne sur un billet, déposé sur l’autel lors de sa première Communion. Elle n’a alors pas encore six ans. « Mon petit Jésus, je vous aime et pour vous plaire je prends la résolution d’obéir toujours. » A sa mère, qui s’interroge sur ce qu’elle dit « au Petit Jésus », elle répond : « Je lui dis que je l’aime, puis je lui parle de vous, des autres (ses frère et sœurs) pour que Jésus les rende très bons, puis je lui parle surtout beaucoup des pécheurs. Et puis je lui dis que je voudrais le voir. » Juste avant d’être emportée par une probable méningite, à Cannes, elle se réjouit d’avoir « bien consolé le Cœur de Jésus » et « participé au salut des âmes ».
Voilà cent ans que sa réputation de sainteté reste vivace. En 1924, soit deux années seulement après sa mort, une première biographie voit le jour. « C’est un dominicain, le père Etienne-Marie Lajeunie, qui l’écrit. La brochure dépasse les cent mille exemplaires et se voit traduite en une vingtaine de langues », raconte Paul de Guigné, neveu de la vénérable et membre de l’association des Amis d’Anne de Guigné. Sa renommée se répand vite en France et à l’étranger. « Vers 1935, face à cet engouement, Rome demande à ce que soient retirés les ex-voto sur sa tombe », précise son neveu. Anne a toujours été très présente dans notre famille, tout en veillant à ne pas trop parler d’elle, à garder une certaine distance. » Sa fille, Anne de Guigné, baptisée du même nom que la vénérable, se dit également « attachée à cette figure familiale ». « Notre témoignage de famille compte car nous avons accès aux sources, aux lieux de son histoire, à sa mémoire, résume-t-elle. Mais Anne de Guigné ne nous appartient pas ! Des liens spirituels se créent entre elle et ceux qui la prient. Un saint a toujours une dimension universelle. »
Un miracle toujours attendu
Qui porte donc la cause de béatification d’Anne de Guigné ? A ses commencements, elle a été surtout menée par des Dominicains qu'il s'agisse du Père Lajeunie ou du Père Daniel Ols en charge du dossier à Rome lorsque la fillette a été reconnue vénérable (1990). L'actuel postulateur est le père Nicolas Hedreul Tanouarn. C’est l’évêque d’Annecy qui, en 1932, ouvre le procès diocésain. Une difficulté majeure se pose : seule la voie du martyre est alors reconnue pour les enfants. Il faut attendre 1981 et la publication par Rome d’un document les reconnaissant en mesure d’exercer de manière héroïque les vertus chrétiennes. Le cours du procès d’Anne peut reprendre, jusqu’à ce jour où elle est proclamée vénérable, le 3 mars 1990.
Dès le mois suivant, le postulateur exhorte les fidèles à recourir à l’intercession de la nouvelle vénérable pour obtenir le miracle nécessaire à sa béatification. Cet appel garde son actualité. « Nous recevons beaucoup de sollicitations, notamment des Etats-Unis, d’Amérique latine et d’Asie, pour des reliques par exemple, raconte Paul de Guigné. Le rôle de l’association des Amis d’Anne de Guigné est de recevoir ces témoignages, de faire suivre à Rome le détail des grâces reçues, et de susciter de l’intérêt pour la cause. » C’est son neveu qui se charge d’entretenir la tombe de la fillette, dans l’ancien cimetière d’Annecy-le-Vieux. Régulièrement fleurie, elle fait toujours l’objet d’une discrète dévotion. A Cannes, la maison où Anne de Guigné a vécu ses derniers jours a été reprise par la Famille missionnaire de Notre-Dame. Les sœurs font visiter sa chambre aux visiteurs, où résonnent encore ses derniers mots : « ma sœur, puis-je aller avec les anges ?»