23/10/2024
23/10/2024
Jésus est mort sur la croix, seul, abandonné par ses disciples, rejeté par son peuple. Il a crié vers son Père : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ; tout était nuit en Lui et autour de Lui, car une éclipse du soleil avait mis Jérusalem dans l’obscurité. Jésus est mort, parce qu’Il a pris sur Lui, dans sa chair, tout le mal accumulé depuis les débuts de l’humanité et jusqu’à la fin des temps. Satan, le Prince de ce monde, semble vainqueur : Jésus est mort.
Et voici qu’un soldat, d’un coup de lance, perce son Côté et atteint son Cœur. Du Cœur de Jésus sort du sang et de l’eau, semence, dans les ténèbres de la mort, d’une création nouvelle qui surgira du tombeau le troisième jour. L’amour, le véritable amour dont la source est le Cœur de Dieu, n’est pas mort ; il est immortel, incorruptible, vainqueur du péché et de la mort, source de vie nouvelle. Le Cœur de Dieu est ouvert définitivement pour toute l’humanité, pour les justes et les pécheurs, pour les victimes et les bourreaux. Le Sacré-Cœur de Jésus est la révélation la plus éloquente de la victoire de l’Amour divin manifesté par Jésus, Fils de Dieu et Fils de l’homme, mort pour nos péchés et ressuscité d’entre les morts pour notre salut.
La Vierge Marie, figure de l’Église, avec Saint Jean apôtre de Jésus-Christ, sont au pied de la croix. Ils recueillent, en quelque sorte, le sang et l’eau qui coulent du Cœur du Christ, symboles des sacrements, pour que tous ceux qui ont soif viennent puiser aux sources vives du salut et renaissent à la vie nouvelle d’enfants de Dieu. Depuis la mort de Jésus, ces quelques gouttes de sang et d’eau sont devenus un fleuve immense qui assainit tout sur son passage.
Dans notre monde, là où règnent les ténèbres de la guerre, de la corruption, des diverses formes d’esclavage et d’abus, les ténèbres du mensonge, de la haine, de la désespérance, partout où règnent les ténèbres, l’amour n’est pas mort : des cœurs d’hommes et de femmes s’ouvrent, se laissent blesser par la souffrance de leurs contemporains et agissent pour que le mal n’est pas le dernier mot. Dans les ruines fumantes des destructions opérées par les bombes, des hommes et des femmes ouvrent leur cœur pour chercher les survivants et les libérer des décombres. Dans une société où grandit la violence, l’exclusion, la solitude, des cœurs s’ouvrent pour inviter au respect et à la confiance ; dans une société qui a perdu le sens et se laisse fasciner par les ténèbres, des cœurs s’ouvrent pour témoigner de l’espérance. Ces hommes et ces femmes de cœur témoignent d’un autre monde possible, en apportant un peu de réconfort, des soins médicaux, une libération, la lumière. Au cœur de situations dramatiques, des pardons sont donnés, des gestes d’amour sont accomplis, dans la discrétion, tous les jours.
Si nous voulons être disciples de Jésus, disciples de son Sacré-Cœur, il nous faut être des hommes et des femmes de cœur, vulnérables à la souffrance de nos contemporains. Notre place est là où l’humanité est sous l’emprise des ténèbres, confrontée au mal et à la mort obscure.
Si nous voulons vaincre avec le Christ, si nous voulons que règne le Cœur de Jésus sur la ville et le diocèse de Toulouse, il nous faut combattre les racines du mal et du péché dans notre propre cœur, rechercher, avec la grâce de Dieu, l’humilité, fuir l’indifférence, renoncer à la violence, œuvrer à la justice, être artisans de paix, rechercher la pureté de cœur, être serviteur de la miséricorde, accepter de subir la contradiction.
La consécration de la ville et du diocèse au Sacré-Cœur de Jésus, ne portera ses fruits que dans la mesure où nos cœurs s’ouvriront toujours plus à l’amour miséricordieux de Dieu. Laissons-nous introduire dans le Cœur de Jésus, pour connaître et expérimenter la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur de l’amour du Christ dans notre propre vie ; alors nous saurons le voir à l’œuvre dans le monde. Nous apprendrons à voir chaque personne humaine avec le regard aimant du Christ ; nous apprendrons à discerner les évènements à partir de cette source.
La consécration de la ville et du diocèse au Sacré-Cœur de Jésus est donc pour nous une invitation à la conversion pour donner à voir, dans notre monde blessé, quelque chose du monde nouveau, né du Cœur transpercé de Jésus. Comment les communautés chrétiennes, avec toutes les personnes de bonne volonté, sont-elles témoins et acteurs de la victoire de l’amour dans le monde, aujourd’hui ?
Nous sommes, parfois à juste titre, scandalisés par le mal, et il est tentant de réagir par la manière forte, mais ce serait entrer dans une logique qui n’est pas celle de la création nouvelle, elle n’est celle du Sacré-Cœur de Jésus. Le mal n’est jamais vaincu par la force ; il est tout au plus freiné, empêché de se répandre, mais il n’est pas éradiqué. « Rien par la force, tout par amour », disait Saint François de Sales. Le mal n’est jamais vaincu par le mal ; les guerres nous le montrent, elles sont toujours un échec. « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien », écrit St Paul dans sa lettre au Romains.
Saint Paul atteste la victoire de l’amour du Christ. « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?... Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rom. 8, 34-35 ; 37-39).
+ Guy de Kerimel
Archevêque de Toulouse
23/10/2024
Je me réjouis d’annoncer l’ordination de six séminaristes de la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine, qui aura lieu le 1er décembre à 15h30, à la Collégiale de Lorgues.
Ces ordinations sont le fruit d’un dialogue confiant et paisible entretenu avec le supérieur de la communauté et le Dicastère pour le Culte Divin. En effet, les statuts de cette communauté indiquent l’utilisation pour les prêtres et diacres des livres liturgiques d’avant le concile. Or, l’emploi de l’ancien missel nécessite une concession qui ne peut être octroyée à un prêtre récemment ordonné que par le Saint-Siège. J’avais donc initié des échanges loyaux avec le Dicastère compétent pour favoriser les ordinations et suis heureux de cette issue favorable.
Je suis attentif aux différentes sensibilités qui rayonnent dans le diocèse de Fréjus-Toulon, au regard des normes liturgiques et de la fidélité à l’Église. Il est primordial de poursuivre notre travail pour l’unité.
Je me suis engagé avec détermination pastorale et sollicitude paternelle auprès des Missionnaires de la Miséricorde Divine qui reconnaissent la validité du missel actuel et recherchent depuis leur fondation, il y a presque 20 ans, une véritable insertion dans la vie diocésaine sous l’autorité de l’évêque. Je suis heureux de les accompagner et les remercie de leur confiance et de leur générosité au service de l’Église.
J’invite chacun à prier pour eux et pour les artisans d’unité, afin que la liturgie ne soit pas le lieu d’un combat, mais d’une communion en Jésus-Christ Sauveur.
Mgr François TOUVET
Évêque coadjuteur de Fréjus-Toulon
22/10/2024
Le Saint-Siège implore une certaine reconnaissance, le gouvernement chinois poursuit son chemin. C'est l'impression que l'on ressent au-delà des propos circonstanciels qui ont accompagné hier l'annonce du renouvellement pour quatre ans de l'accord secret entre la Chine et le Vatican sur la nomination des évêques et l'administration de l'Église catholique en Chine.
Le renouvellement de l'accord - signé pour la première fois en 2018 puis renouvelé pour deux ans en deux ans - était une évidence après les déclarations des derniers mois, notamment du secrétaire d'État Pietro Parolin, dans lesquelles le Saint-Siège a montré toutes les occasions possibles détermination à poursuivre la collaboration avec le régime communiste, même si le résultat est tout sauf positif. Et c'était évident après les occasions créées par le pape François de faire l'éloge de la Chine - « une promesse et une espérance pour l'Église » - et l'attitude du gouvernement de Pékin envers l'Église (« Je suis content des dialogues avec la Chine, le résultat est bon») : déclarations faites lors du voyage de retour depuis l'Asie du Sud-Est en septembre ,
Ce qui n’était cependant pas évident, c’était la durée de l’accord. Il y a quelques mois encore, on tenait pour acquis que le troisième renouvellement serait définitif, mais la fermeture de Pékin à toute concession a provoqué un ralentissement du Saint-Siège, qui a donc proposé un nouveau renouvellement de deux ans. Le gouvernement chinois s'est ensuite relancé pour quatre ans, il semblait qu'un accord final avait été trouvé depuis trois ans mais Pékin a gagné.
On se souvient que le cardinal Parolin, le 22 mai dernier, en marge d'une conférence tenue à Rome pour commémorer le centième anniversaire du Concile de Shanghai, avait déclaré espérer que l'accord "serait amélioré sur certains points", sans toutefois préciser lesquels. Et il a également fixé l'objectif du Vatican comme étant "de pouvoir avoir une présence stable en Chine même si elle ne prend pas initialement la forme d'une représentation pontificale, d'une nonciature apostolique...". Pékin a répondu avec parcimonie à ces deux demandes.
Dire qu'il y a quelques points à améliorer est cependant un euphémisme, car si l'objectif du Saint-Siège est l'unité de l'Église chinoise et sa liberté, il faut reconnaître que six années d'accords secrets ont éloigné le objectif plutôt que de le rapprocher. Les résultats concernant les nominations des évêques (qui ont également été faites sans accords secrets) ont été médiocres : seuls neuf évêques ont été nommés en six ans, tandis que plus de 30 diocèses restent non couverts (un tiers du total). De plus, ces nominations donnaient l’impression de suivre le scénario décidé par Pékin et approuvé par le Vatican. Et à certaines occasions, le gouvernement de Pékin a également « oublié » d'avertir le Saint-Siège : le cas le plus sensationnel a été celui d'avril 2023 lorsque le régime chinois a nommé Mgr Shen Bin comme évêque de Shanghai, le déplaçant du diocèse de Haimen.
Un coup d'État difficilement digéré par les autorités du Vatican, et ce n'est qu'au bout de trois mois que le pape François a approuvé la nomination tandis que le cardinal Parolin a appelé les autorités de Pékin à "un dialogue sincère".
Mais le Vatican a en fait également accepté la nouvelle géographie des diocèses chinois décidée unilatéralement par Pékin. Deux cas ont été emblématiques en ce sens : en novembre 2022, les autorités chinoises ont nommé Mgr John Peng Weizhao comme évêque auxiliaire de Jianxi, diocèse créé par Pékin à l'insu du Saint-Siège, qui a alors dû faire preuve de courage. Et en janvier dernier, Mgr Antonio Sun Wenjun a été nommé évêque de Weifang, diocèse également créé par les autorités chinoises mais cette fois avec le consentement (obligatoire) du pape selon la géographie de l'Église chinoise décidée par le gouvernement de Pékin. Les diocèses seraient 104 au lieu des 147 circonscriptions ecclésiastiques (qui comprennent également les préfectures et les administrations ecclésiastiques) traditionnellement reconnues par le Saint-Siège.
A ces maigres résultats, tous déséquilibrés en faveur de Pékin, il faut ajouter que les accords ont produit la reconnaissance de facto de l'Association patriotique des catholiques chinois, qui est l'organisme créé et contrôlé par le Parti communiste, et dont font évidemment partie aussi les deux évêques chinois présents au Synode sur la synodalité en cours au Vatican. La reconnaissance de l'Association Patriotique et l'invitation du Vatican à y adhérer ont eu pour effet collatéral évident d'augmenter la persécution de ceux qui refusent de se soumettre au parti, ce que nous avons signalé à plusieurs reprises.
Ces derniers jours, l'Institut américain Hudson a publié un rapport (1) qui fournit des preuves des persécutions subies par dix évêques à la suite de l'accord sino-Vatican. Dix évêques catholiques persécutés en Chine, tel est le titre du rapport édité par Nina Shea, une chercheuse de renom qui se consacre à la défense de la liberté religieuse depuis des décennies. Le rapport démontre que la situation des dix évêques examinés n'est que la pointe de l'iceberg d'une persécution qui s'est intensifiée après les accords signés avec le Vatican en 2018 et qui touche des millions de catholiques chinois.
Une persécution qui peut s'intensifier aussi grâce au silence du Saint-Siège, plus soucieux d'entretenir de bonnes relations avec Pékin que de défendre les catholiques chinois. Silence absolu également sur la situation à Hong Kong, où l'Église est soumise au contrôle croissant du régime communiste, grâce également à la nouvelle loi sur la sécurité nationale qui a déjà provoqué l'arrestation de nombreux catholiques, dont le plus célèbre est l'éditeur Jimmy. Laï. Et enfin silence aussi sur l'attitude de plus en plus agressive dans la zone Asie-Pacifique, à commencer par les vastes et répétées manœuvres militaires contre l'île de Taiwan : une menace supplémentaire pour la paix mondiale totalement ignorée dans les messages du Pape.
Enfin, il faut aussi constater à quel point cet accord corrompt le « vocabulaire » catholique. Afin de justifier la « sinisation » de l’Église imposée par le président chinois Xi Jinping, on a désormais tendance à utiliser ce mot comme synonyme d’inculturation. Terrible mystification, répétée non par hasard par l'un des évêques chinois présents au Synode, Mgr Yang Yongqiang, qui dans son discours a réitéré son adhésion « à la direction de la sinisation du catholicisme », qui n'est autre que la soumission du Église aux directives du Parti communiste. Il suffirait de lire le « Plan quinquennal pour la sinisation du catholicisme en Chine (2023-2027) », approuvé le 14 décembre par la Conférence des évêques catholiques et l'Association patriotique (les deux organismes sous le contrôle du Parti communiste ).
Un prix très cher donc payé par le Saint-Siège pour maintenir vivant un semblant de dialogue avec la Chine. Et aucun signe ne laisse penser que les choses pourraient évoluer différemment au cours des quatre prochaines années.
(1) Note de SMR : Les "instituts" américains qui établissent des rapports sur la Chine sont à considérer avec réserve pour des raisons politiques évidentes !
22/10/2024
«Je suis Celui qui fit, dès tes primes années,/tes yeux ingénus se tourner vers la beauté/Qui, de la terre au Ciel, tout vivant vous élève. »
Dans ces vers, issus de ses poèmes, Michel-Ange, faisant parler Dieu, évoque sa soif absolue de beauté, derrière laquelle, de plus en plus, il discernera l’appel de Dieu. Cette soif, qui a irrigué et orienté toute son œuvre, est la principale clé de lecture de cet artiste hors du commun dont l’art, cherchant « à lier le beau et le bien », est « comme l’ombre des perfections divines », écrit Henri Charlier (1883-1975), lui-même peintre et auteur d’essais sur l’art (L’Art et la Pensée, 1972).
En plein Quattrocento – l’âge d’or de la Renaissance italienne –, Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni naît, en 1475, dans une famille pauvre de Caprese, près de Florence. Après avoir perdu sa mère à l’âge de 6 ans, il quitte sa famille et l’école à 12 ans, pour assouvir sa passion du dessin et réaliser son rêve, en entrant à l’atelier du célèbre peintre Ghirlandaio. Deux ans plus tard, ce dernier l’envoie auprès de Laurent de Médicis – le Magnifique –, mécène éclairé et tyran politique de Florence.
Ce grand amateur d’art cherche alors de jeunes sculpteurs prometteurs pour copier, dans son école d’artistes, des statues romaine et grecque, que la Renaissance redécouvre avec fascination. Située dans les jardins du couvent San Marco, les Médicis y ont réuni leur collection de statuaire antique, pour former une académie, véritable petit centre du monde artistique et intellectuel. Le jeune apprenti de 14 ans y devient élève de Bertoldo di Giovanni, lui-même élève du grand Donatello. Il se définira désormais toujours comme un sculpteur. Le Magnifique est conquis par son talent précoce et en fait son protégé. En ce lieu d’élite, l’adolescent reçoit aussi l’enseignement humaniste de la philosophie néoplatonicienne, avec Jean Pic de la Mirandole et Marsile Ficin. […]
Emilie Pourbaix via le Salon Beige
Photo : Michel-Ange, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
19/10/2024
Ce prêtre, inspiré par Jean Paul II et le Cardinal Wyszynski, a joué un rôle important dans la résistance pacifique au communisme. Entre 1982 et 1984, il a célébré 26 "messes pour la patrie" dans la paroisse Saint Stanislas Kostka à Varsovie. Ces messes, qualifiées de "deux heures de liberté" par l'historienne Ewa Czaczkowska, offraient un espace de réconfort spirituel et de résistance morale face à l'oppression du régime.
Ces "messes pour la patrie" étaient un symbole puissant de résistance, prônant la vérité de l'Évangile sans jamais attaquer directement le régime. Elles ont contribué à briser la chaîne de la haine et de la peur, encourageant une résistance non-violente qui a finalement mené à la chute du communisme cinq ans plus tard.
Le Père Popiełuszko n'était pas la seule victime de la répression du régime communiste contre l'Église catholique. Entre 1976 et 1989, dix prêtres ont été assassinés en Pologne. L'historien Jakub Gołębiowski souligne que le régime communiste considérait l'Église comme un ennemi et surveillait constamment ses membres, notamment via le Département 4 du ministère de l'Intérieur.
Le politologue Andrzej Grajewski établit un parallèle entre la Pologne communiste des années 1980 et le roman dystopique "1984" de George Orwell. L'année de la mort du Père Popiełuszko coïncide avec l'année choisie par Orwell pour son roman qui décrit une société totalitaire sous surveillance constante. La Pologne de l'époque, après l'instauration de l'état de guerre par le général Jaruzelski, connaissait une surveillance accrue de la population par les services de sécurité et un réseau d'informateurs.
L'Église catholique offrait un espace de liberté que le régime ne pouvait contrôler, ce qui provoquait sa fureur. Les messes pour la patrie étaient qualifiées de "séances de haine" par le porte-parole du gouvernement, rappelant les "deux minutes de haine" décrites dans "1984" pour manipuler la population.
Le Père a subi des persécutions avant son assassinat. Arrêté en 1983 sur la base de fausses accusations, il a été la cible de harcèlement et de provocations, y compris une tentative d'accident de voiture.
Son assassinat visait à justifier une répression accrue et à servir des règlements de compte internes au régime. Cependant, ses obsèques se sont déroulées dans le calme et la dignité, suscitant une résistance massive et non-violente qui a contribué à l'effondrement du régime communiste.
Le Père Popiełuszko reste aujourd'hui un symbole de résistance face aux abus de pouvoir … d’où qu’ils viennent, à l’emprise des idéologies et de la distorsion des langages, donc des différentes formes de conditionnement “orwellien”.
Vivre sa foi comme un acte de recherche perpétuelle de la vérité et de la liberté demeurent des défis essentiels pour les chrétiens d’aujourd’hui.
SMR
17/10/2024
Comme à une épouse, le Père lui confie le Fils ; le Fils descend dans son sein virginal, en devenant Son Fils, pendant que l'Esprit Saint forme en elle de manière prodigieuse le corps de Jésus et fait sa demeure dans Son âme, il la remplit de manière si ineffable...
Depuis le moment où s'est réalisée cette union, l'Esprit Saint n'accorde pas de grâce, le Père ne fait pas descendre dans l'âme la vie surnaturelle, à travers le Fils et l'Esprit, si ce n'est pas à travers la Médiatrice de toutes les grâces, l'Immaculée, avec son assentiment, avec sa collaboration. Elle reçoit tous les trésors de grâce en sa propriété et elle les distribue à qui elle veut et dans la mesure qu’ elle veut.
Saint Maximilien Kolbe
Encyclopédie Mariale
17/10/2024
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Saint Luc, diocèse aux arméesModeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur: l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron. Dante dira de lui «Il est le scribe de la miséricorde du Christ». Heureux lui-même d'avoir trouvé le salut, il est, à sa manière, le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de Dieu Trinité.
C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit: «Elle méditait toutes ces choses en son cœur» ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.
Homme cultivé, il maniait le grec avec dextérité et avait étudié la médecine. C'est la raison pour laquelle il a été, tôt, choisi comme patron des médecins, de même que les deux frères, saint Côme et saint Damien, morts martyrs en Syrie. (Diocèse aux Armées françaises)
Fête de saint Luc, Évangéliste. Né, comme on le rapporte, à Antioche d'une famille païenne, médecin, il se convertit à la foi du Christ et devint le compagnon très cher de l'Apôtre saint Paul. Dans son Évangile, il exposa avec soin tout ce que Jésus a fait et enseigné, en scribe de la miséricorde du Christ, et, dans les Actes des Apôtres, il se fit l'historien des débuts de la vie de l'Église jusqu'au premier séjour de saint Paul à Rome.
Source : Nominis
6/11/24
A peine présentée et déjà dans la tempête : la mascotte "Luce" du Jubilé 2025 ressemble non seulement à Greta Thunberg, mais a été créée par la designer Simone Legno, très active avec sa marque "Tokidoki". Et dans son catalogue, elle a produit des gadgets Gay Pride et une ligne de vibromasseurs. Est-il possible que le Dicastère pour l'évangélisation de Mgr Fisichella ne le sache pas ?
Note : j'ai croisé l'info. qui se trouve dans de nombreux média ...
5/11/24
En recevant lundi des membres d’une initiative caritative espagnole, le pape François a déploré la faible démographie en Europe tout en invitant les chrétiens à accueillir les personnes pauvres et migrantes.
"Je crois que l’âge moyen en Italie est de 46 ans. Ils n’ont pas d’enfants. Oh oui, ils ont tous un chien ou un chat, mais ils n’ont pas d’enfants. Et les migrants arrivent, eh bien, d’une certaine manière, ils sont les enfants que nous ne voulons pas avoir", a dit le Pape dans son discours prononcé en espagnol.
Source Aleteia
4/11/24
Voici quelques critiques émises par le cardinal Raymond Burke qui met en garde contre les « dangers » des conclusions votées – avec, pour la première fois, la participation de fidèles laïcs et même de femmes dans un « synode des évêques ». Il juge les propositions du synode « extrêmement troublantes et dangereuses ».
23/10/24
L’association internationale des prêtres exorcistes (AIE) a mis en garde début octobre contre les déviances observées autour d’Halloween : "Aujourd’hui, la fête d’Halloween semble étroitement liée à des réalités sombres et obscures telles que la sorcellerie et le satanisme", souligne le père Francesco Bamonte, un Italien, vice-président de l’association.
23/10/24
Le Ministère de la Défense a déclaré avoir reçu des plaintes de familles de soldats juifs enterrés à proximité, qui ont déclaré que la présence de la croix les offensait et les empêchait de prier et de faire Kaddish, la prière de deuil.
Lire + dans The Times of Israël
22/10/24
"C’est une arme de lumière qu’a prise l’archevêque de Toulouse, qu’il en soit remercié. Le mercredi 16 octobre, l’Archevêque de Toulouse a consacré l’église Sacré-Coeur et a béni la ville de Toulouse pour la protéger."
19/10/24
La planète se réchauffe, la guerre est de retour, les crises politiques et économique se multiplient mais le bouleversement le plus important de ce siècle, le changement fou auquel est confronté l'humanité, c'est la chute de la natalité. De la France aux États-Unis en passant par la Chine et la Corée du Sud, l'hiver démographique est partout. Quelles sont les causes de ce bouleversement anthropologique ? Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ? Est-il possible d'enrayer ce déclin démographique ?
Pour en débattre, Eugénie Bastié reçoit Aziliz Le Corre, Marianne Durano et David Duhamel.
19/10/24
Plus de 150 personnes- dont de nombreux chrétiens- ont été massacrés par des terroristes à Manni, dans le nord-est du pays, le 6 octobre.
19/10/24
Ces dernières semaines, la Commission des États-Unis pour la Liberté Religieuse Internationale (USCIRF) a publié plusieurs rapports sur la situation actuelle de la liberté religieuse dans divers pays d’Asie : le 23 septembre pour la Chine, le 2 octobre pour l’Inde et le 27 septembre pour le Vietnam. Le rapport sur la Chine, intitulé « Sinisation de la religion : la politique religieuse coercitive de la Chine », met l’accent sur la politique de sinisation de la religion en Chine en indiquant qu’elle s’est intensifiée depuis 2023.
(Missions etrangères de Paris)
16/1024
La Milice de l’Immaculée (du latin : Militia Immaculatæ : Chevalerie de l’Immaculée) nous vient du zélé Père Maximilien Marie Kolbe. En 1917, le Père Kolbe fonda à Rome, avec d’autres Franciscains, l’organisation catholique de la Milice de l’Immaculée (MI), qui a construit son propre centre de mission après la fin de la Première Guerre mondiale : Niepokalanów près de Varsovie. D’après l’idée du Père Maximilien, il s’agit d’une armée spirituelle au service de l’Immaculée dans la lutte pour le salut des âmes.
15/10/24
L’Italien Sammy Basso est mort le 5 octobre. Il était à 28 ans « le plus vieux » malade de progeria,, ou syndrome de Hutchinson-Gilford, maladie dont il était devenu un spécialiste, ayant passé en 2021 un master en biologie moléculaire et travaillant à une thèse sur le sujet.
Sammy Basso était connu pour la joie dont il rayonnait et qu’il puisait dans sa foi profonde.
Voici un extrait de la lettre qu’il a laissée :
Suite sur le blog d'Yves Daoudal
13/10/24
Le 13 octobre 1884, le pape Léon XIII venait de conclure la messe. Alors qu’il s’entretenait avec quelques cardinaux sur certaines questions urgentes pour l’Église, alors qu’il se trouvait encore près de l’autel, il eut une vision mystique. Ceux qui étaient proches de lui le virent pâlir. Après la vision, il confessa à ses collaborateurs avoir eu une vision terrifiante. Qu’avait-il vu ?
13/10/24